OFSP: À ne pas manquer : faites-vous vacciner

En Suisse, environ deux adultes sur trois âgés de 18 ans ou plus ont reçu au moins leur première dose de vaccin contre le COVID-19. Désormais, la campagne s’adresse directement aux personnes qui ont attendu pour franchir le pas : « À ne pas manquer : faites-vous vacciner ».

Toute personne qui se fait vacciner avant l’automne aide à contenir une nouvelle vague de la pandémie et contribue à rétablir les libertés de la vie quotidienne. Par ce message, l’OFSP entend rappeler que la vaccination est le moyen le plus efficace de se protéger et de protéger les autres contre le COVID-19 et, le cas échéant, contre une évolution grave de la maladie. La vaccination contre le COVID-19 reste la principale mesure pour réduire les conséquences de la pandémie. Chaque vaccination compte. Le vaccin est autorisé pour les adolescents à partir de 12 ans.

La campagne rappelle à tous les adultes et adolescents qui n’ont pas encore été vaccinés et à tous ceux qui hésitent que c’est le bon moment pour le faire, compte tenu notamment de l’augmentation du nombre de cas et des variants. Dans toutes les régions de Suisse, il est encore possible de prendre rendez-vous, souvent à proximité de son domicile ou de son travail. Les personnes qui reçoivent leur première dose en août bénéficieront d’une protection vaccinale complète d’ici aux vacances d’automne.

La campagne d’information sera largement diffusée au moyen d’affiches, de publicités sur les réseaux sociaux, en ligne et de spots télévisés.

Vous trouverez toutes les informations pour vous inscrire à la vaccination contre le COVID-19 sur le site Internet de votre canton.

Déclarations d’effets indésirables présumés de vaccins contre le Covid-19 évaluées en Suisse

En date du 10 août 2021, 5 304 déclarations d’effets indésirables présumés de vaccins (EIV) contre le Covid-19 avaient été évaluées en Suisse. La plupart des déclarations mentionnent plus d’une réaction. Au total, 3 466 (65,3 %) soit la majorité, rapportaient des effets indésirables non graves, tandis que 1 838 (34,7 %) déclarations évoquaient des effets graves.

La plupart des déclarations émanaient de professionnels de la santé, et 1 612 (30,4 %) provenaient directement de personnes concernées ou de patients. Les personnes concernées étaient âgées en moyenne de 57,7 ans (au sein d’une fourchette allant de 16 à 101 ans), et parmi elles, 21,9 % avaient 75 ans ou plus. Dans les cas considérés comme graves l’âge moyen était de 61,3 ans, et dans les déclarations faisant état de décès concomitants à la vaccination la moyenne s’établissait à 80,7 ans. Dans 133 de ces cas graves, l’on a dû déplorer le décès de la personne vaccinée après un laps de temps plus ou moins long. Malgré la concordance temporelle, rien n’indique concrètement que le vaccin est à l’origine du décès.

La majorité des déclarations concernaient des femmes, certains cas ne mentionnaient pas le sexe de la personne. Au total, 3 279 (61,8 %) déclarations concernaient le vaccin contre le Covid-19 de Moderna et 1 934 (36,5 %) le vaccin Comirnaty® de Pfizer/BioNTech. Dans 91 (1,7%) déclarations, le vaccin qui avait été administré n’était pas précisé.

Les déclarations d’effets indésirables que l’institut a reçues et analysées jusqu’à présent ne modifient pas le profil bénéfice-risque positif des vaccins contre le Covid-19 utilisés en Suisse. Les EI connus de ces vaccins sont mentionnés dans les textes de l’information concernant le médicament, qui sont publiés sur www.swissmedicinfo.ch et mis à jour en permanence.

Tous les chemins mènent à Prizren  

Tous les chemins mènent à Prizren si vous faites du parapente au Kosovo, explique Ardall Celina de “Paragliding Kosova”. Ardalli, passionné de vol, a transformé cette passion personnelle en un produit touristique attractif, proposant pour la première fois le parapente au Kosovo comme une opportunité de plus pour les touristes et les visiteurs. 

Le parapente est proposé aux touristes à Prizren depuis 2018. Initialement, c’était une initiative de passionnés du club sportif “Aeroklub Shkaba” à Prizren, qui a été fondé en 2010 par un groupe d’amis adorant ce sport plein d’adrénaline, l’activité est devenue une partie du travail ayant pour but d’améliorer l’offre touristique de la ville. Depuis sa création, “Aeroklub Shkaba” a participé à plus de 40 compétitions de parapente, où les membres du club ont obtenu des résultats exemplaires et ont reçu des médailles dans des compétitions nationales et internationales.

 

Ainsi, Prizren, cette ville touristique qui est aimée et adorée par presque tous ceux qui ont l’occasion de visiter, la ville où il trouve le traditionnel, contemporain, art, culture, est désormais une destination pour les activités de plein air. Dans les environs de Prizren se trouvent les montagnes de Sharr, des montagnes qui offrent de très bonnes conditions pour pratiquer le parapente. 

Depuis quand pratiquez-vous le parapente ? 

Je pratique activement le parapente depuis 2010. Durant les premières années, j’ai pratiqué ce sport en amateur, mais au fil du temps, l’amour pour le parapente et l’envie de m’essayer au sport m’ont poussé à le gérer professionnellement, en participant à de nombreuses compétitions de parapente national et international. 

Comment est née la passion pour cette activité ? 

Les sports d’adrénaline ont toujours été mes préférés. Ainsi, depuis l’enfance, je me suis activement impliqué dans le ski et l’alpinisme, jusqu’à ce que je sois initié au parapente et à la sensation de voler. Dès le premier vol, j’ai fait un lien très spécial avec ce sport et avec le vol en général. En d’autres termes, j’ai réalisé que c’était ma vraie passion. 

Qu’est-ce qui vous a poussé à faire du parapente un produit touristique ?   

Tous les parapentistes ont hâte de partager leur passion avec d’autres personnes. Il n’y a pas de meilleure sensation que de donner à quelqu’un la sensation de voler. Nous avons toujours essayé d’offrir ce sentiment à tous nos amis et parents et chaque vol a été une expérience extraordinaire pour nous et pour ceux qui l’ont essayé. 

Les vols, le partage sur les réseaux sociaux de photos et de vidéos par nos amis qui avaient volé, a favorisé sans le savoir les vols à deux au Kosovo. Nous avons par conséquent reçu de nombreuses demandes de vols de tout le Kosovo, que nous n’avons en fait pas pu satisfaire, faute de personnel et d’équipement. 

De cette situation est naturellement né le produit touristique du Twin Paragliding. Ainsi, certaines associations ont co-organisé sous le nom commercial “Paragliding Kosova” et ont lancé l’offre commerciale de vols à deux. Plus tard, avec le soutien financier de l’organisation suisse Swisscontact et de la municipalité de Prizren, nous avons réussi à former et certifier notre personnel au niveau international et à fournir l’équipement adéquat pour ces services.

D’où volez-vous au Kosovo ?  

Nous proposons principalement des vols commerciaux de Cvileni à Prizren, de Lipa à Peja et de Shymek à Istog. Tous ces points offrent de très bonnes conditions de vol. 

Qui gère les vols ? 

Les vols commerciaux doubles sont gérés par “Paragliding Kosova”, ce qui comprend des pilotes professionnels de divers clubs opérant au Kosovo. 

Principalement, qui sont les touristes qui utilisent le parapente? 

Le parapente est utilisé par les habitants et les internationaux visitant le Kosovo. Durant le pic de la saison de parapente, c’est-à-dire les mois d’été, le produit est principalement utilisé par la diaspora kosovare, qui représentent également les principaux touristes du pays. 

Quelles autres activités proposez-vous avec le parapente ?  

Un autre produit de notre gamme est le camping avec les familles et les enfants dans la nature, et cette année, nous commencerons à proposer le produit Via Ferrata à Prizren. En plus de faire progresser le produit parapente en tant que vol libre, nous espérons lancer prochainement un autre similaire : le paramoteur, un produit qui permettra de voler non seulement depuis les montagnes mais aussi depuis le terrain. 

Prizren offre beaucoup en tant que ville. Nous sommes convaincus que les activités qui créent des souvenirs extraordinaires pour les visiteurs, comme le parapente, la via ferrata, le kayak et d’autres produits qui seront proposés dans cette ville, feront de cet endroit une destination favorite pour y passer les week-ends pour les touristes locaux, régionaux et internationaux. 

Comment trouver “Paragliding Kosova” ? 

Les contacts se font principalement via les réseaux sociaux ou via la plateforme de réservation de billets pour les activités de plein air www.KosovoPass.com. De plus en plus de réservations sont effectuées et gérées via www.KosovoPass.com, car la plate-forme en plus de fournir des informations sur le produit, offre également la possibilité d’acheter un billet et des outils de communication professionnelle entre le fournisseur de services et le service l’utilisateur. 

Tous les utilisateurs du produit se voient proposer un transport de la ville à la piste, un double vol au-dessus de la ville, des vidéos de leur expérience et enfin un transport du point d’atterrissage à la ville. 

Prochainement, des vols en paramoteur  

En plus de faire progresser le produit parapente en tant que vol libre, nous espérons lancer prochainement un autre produit lié au vol. Il s’agit de voler avec le paramoteur, un produit qui permettra de voler non seulement depuis les montagnes mais aussi depuis le terrain. 

Conséquences du COVID-19 : deuxième paquet de mesures pour les transports publics

Les conséquences de la crise du COVID-19 continuent d’entraîner des pertes financières dans les transports publics. Pour les amortir, le Conseil fédéral propose, comme en 2020, de compenser les déficits plus élevés du transport régional de voyageurs. En revanche, il ne prévoit pas de soutien financier de la Confédération au transport local ni aux offres de transport public touristique, car selon la loi, cette tâche incombe aux cantons et aux communes pour ces secteurs. Le Conseil fédéral a pris cette décision lors de sa réunion du 11 août 2021. Pour le fret ferroviaire, il propose au Parlement un crédit de 25 millions de francs.

Le deuxième paquet de mesures proposé par le Conseil fédéral pour soutenir les transports publics complète les mesures de soutien adoptées par le Parlement en automne 2020 dans le cadre du premier paquet. Le Conseil fédéral répond ainsi à plusieurs motions du Parlement.

Selon le projet mis en consultation, la Confédération et les cantons prendront en charge les déficits de 2021 de l’offre commandée de transport régional de voyageurs (TRV). En effet, à l’instar de 2020, les recettes des entreprises de transport seront inférieures aux prévisions pendant l’année en cours en raison des restrictions liées à la pandémie. La Confédération et les cantons doivent donc couvrir rétroactivement – comme en 2020 – le déficit de 2021 par une contribution supplémentaire unique. Toutefois, les entreprises de transport doivent également participer aux coûts en fonction de leurs possibilités financières. Le Conseil fédéral propose aussi de soutenir le fret ferroviaire en compensant les manques à gagner, notamment en transport intérieur de marchandises.

En revanche, le Conseil fédéral ne veut pas que la Confédération soutienne financièrement le transport local ni le transport touristique. Selon la loi, cette responsabilité incombe aux cantons, aux communes et éventuellement à d’autres instances publiques. Se fondant sur l’expérience de l’année dernière et après avoir estimé approximativement l’ampleur probable des conséquences financières de la pandémie sur ces deux domaines, le Conseil fédéral ne voit aucune raison de s’écarter de cette règle.

Cependant, au cas où le Parlement souhaiterait décider d’une exception, le Conseil fédéral indique un moyen de le faire dans le projet à mettre en consultation sur le deuxième paquet de mesures. L’année dernière, le Parlement avait déjà décidé d’une exception et soutenu les transports locaux et touristiques avec des fonds fédéraux.

Le financement de la majeure partie des mesures de soutien est déjà assuré par la Confédération. Pour le transport de marchandises, le Conseil fédéral demande un crédit supplémentaire de 25 millions de francs.

Le paquet de mesures ne prévoit pas d’éventuel soutien au transport grandes lignes des CFF. En raison de l’urgence, la consultation sur ce deuxième paquet de mesures sera menée selon une procédure abrégée, l’objectif étant de permettre au Parlement d’en délibérer dès la session d’hiver.

La situation sur le marché du travail en juillet 2021

Les chômeurs inscrits en juillet 2021 – Selon les relevés du Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO), à fin juillet 2021, 128’279 personnes étaient inscrites au chômage auprès des offices régionaux de placement (ORP), soit 3’542 de moins que le mois précédent. Le taux de chômage est resté inchangé à 2,8% pendant le mois sous revue. Le chômage a diminué de 20’591 personnes (-13,8%) par rapport au mois correspondant de l’année précédente.

Le chômage des jeunes en juillet 2021
Le chômage des jeunes (de 15 à 24 ans) a augmenté de 438 personnes (+3,7%), passant à 12’201. Par rapport au même mois de l’année précédente, il a diminué de 5’694 personnes (-31,8%).

Chômeurs de 50-64 ans en juillet 2021
Le nombre des chômeurs de 50-64 ans a diminué de 1’291 personnes (-3,2%) pour s’établir à 39’142 personnes. Par rapport au même mois de l’année précédente, cela correspond à une diminution de 388 personnes (-1,0%).

Demandeurs d’emploi en juillet 2021
L’ensemble des demandeurs d’emploi inscrits se chiffre à 219’183 personnes, soit 7’454 de moins que le mois précédent et 16’579 (-7,0%) de moins qu’au même mois de l’année précédente.

Places vacantes annoncées en juillet 2021
Le 1er juillet 2018, l’obligation d’annoncer les postes vacants pour les genres de professions dont le taux de chômage national atteint au moins 8% a été introduite dans toute la Suisse; depuis le 1er janvier 2020, cette valeur seuil est passée à 5%. Il a diminué de 3’905 en juillet, passant à 56’812. Parmi ces 56’812 places, 43’219 étaient soumises à l’obligation d’annonce.

Réductions de l’horaire de travail décomptées en mai 2021
En mai 2021, les réductions de l’horaire de travail (chômage partiel) ont touché 257’467 personnes, soit 46’817 de moins (-15,4%) que le mois précédent. Le nombre d’entreprises ayant eu recours à de telles mesures a diminué de 5’502 uni-tés (-13,4%), passant à 35’517, celui des heures de travail perdues de 4’988’144 unités (-23,8%), pour s’établir à 15’985’544 heures. L’année précédente à la même époque (mai 2020), le chômage partiel avait sévi dans 109’988 entreprises, touchant 890’890 personnes et entraînant la perte de 57’933’292 heures de travail.

Personnes arrivées en fin de droits en mai 2021
Selon les données provisoires fournies par les caisses de chômage, 46 personnes ont épuisé leurs droits aux prestations de l’assurance-chômage dans le courant du mois de mai 2021. Tout assuré qui n’a pas encore épuisé son droit à l’indemnité au 1er mars 2021 reçoit au maximum 66 indemnités journalières supplémentaires pour la période du 1er mars au 31 mai 2021.

Swissmedic approuve l’extension de l’indication du vaccin Spikevax aux personnes de 12 à 17 ans

Swissmedic a soigneusement évalué la demande d’extension d’indication déposée par Moderna Switzerland S.à.r.l. et a étendu l’autorisation à durée limitée du vaccin contre le COVID-19 Spikevax de Moderna pour la prévention de la maladie à coronavirus aux adolescents âgés de 12 à 17 ans.

Swissmedic a examiné la demande d’extension d’indication déposée le 11 juin 2021 à un rythme accéléré, dans le cadre d’une procédure de soumission en continu. Les résultats d’une étude en cours menée chez 3732 enfants âgés de 12 à 17 ans ont été fournis et examinés.

Dans le groupe d’âge étudié et à la même posologie que chez l’adulte, le vaccin de cette étude clinique a montré une réaction immunitaire comparable (mesurée à l’aune du taux d’anticorps contre le SARS-CoV-2) à celle obtenue chez les jeunes adultes âgés de 18 à 25 ans. Les effets secondaires les plus fréquents chez les enfants âgés de 12 à 17 ans sont également semblables à ceux des personnes de 18 ans et plus. L’étude clinique du vaccin a montré que chez les adolescents, l’efficacité contre la maladie symptomatique (au moins un symptôme et un test PCR positif) évaluée à partir de 14 jours après la deuxième dose était de 93%. Les effets indésirables ont généralement duré un à trois jours et peuvent être plus marqués après la deuxième dose.

Le vaccin doit – tout comme chez les personnes de plus de 18 ans – être administré deux fois, à quatre semaines d’intervalle.

Allocution du Président de la Confédération Guy Parmelin à l’occasion de la Fête nationale 2021

Mes chers compatriotes,

En ce 1er août 2021, j’ai le plaisir de m’adresser à vous du massif des Diablerets, à presque 3’000 mètres d’altitude. Si j’ai choisi de vous parler depuis le canton de Vaud, c’est parce qu’il est apaisant de pouvoir célébrer notre fête nationale au plus près de ses racines, au plus près des siens, de se sentir « comme à la maison ».

D’ici, je me sens proche de vous également : je peux en effet envisager du regard le col du Sanetsch, imaginer la source verdoyante de la Sarine, qui est un trait d’union plutôt qu’une barrière culturelle. D’ici, je peux aussi entrevoir les cantons de Berne et du Valais, d’autres régions, d’autres langues, d’autres mentalités, mais toujours un seul et même pays : la Suisse, notre Suisse.

Comme d’autres, notre pays a derrière lui de longs mois de pandémie. J’ai évidemment une pensée profonde pour toutes celles et tous ceux qu’elle a meurtris, ainsi que pour toutes celles et tous ceux qui ont travaillé sans relâche à la combattre. J’exprime une même sollicitude à l’égard de toutes les personnes qui ont souffert des récentes inondations et des emportements de la nature. Ma reconnaissance s’adresse aux équipes qui, sur le terrain, s’emploient activement à remédier à la situation.

Cette période nous a conduits à exercer bon gré mal gré nos facultés d’adaptation. Je suis admiratif des efforts consentis à cet égard par notre population, tout particulièrement en ce jour où nous sommes appelés à réaffirmer nos valeurs fondatrices et notre fierté nationale.

La fierté, en Suisse, est un sentiment très intérieur, peu déclamatoire. J’ai eu maintes occasions de le partager récemment à vos côtés : à Genève, à la faveur d’un sommet international de premier plan ; à Bucarest, lors d’une prestation éblouissante de notre équipe suisse de football. Au fond, nous sommes heureux et fiers de chaque réussite individuelle ou collective permettant à notre pays d’avancer sur le chemin toujours précaire du succès. Car l’esprit de solidarité prôné par notre Constitution fédérale consiste à se réjouir des victoires de son prochain aussi bien qu’à prendre part à ses difficultés. En résumé, c’est se tenir à ses côtés en toutes circonstances.

La fête nationale est un point d’orgue de notre année civile, une suspension passagère de la cadence folle de nos activités. C’est l’occasion de réfléchir ensemble à notre avenir, de penser moins à notre propre sort qu’à celui de la société tout entière, cette société dans laquelle nous évoluons et à l’essor de laquelle nous tentons de contribuer dans toute la mesure de nos possibilités.

A la faveur des fréquents contacts que j’entretiens avec notre population, je la découvre décidée. Malgré la ténacité de l’épidémie, je perçois dans notre pays une soif de revivre et d’entreprendre, de mobiliser ses forces.

La Suisse n’a, il est vrai, rien accompli qu’elle ne se soit donné les moyens d’accomplir. Elle n’a jamais établi son succès sur l’à-peu-près, le hasard, l’arrogance ou la témérité. Notre pays s’est construit au contraire sur le travail, sur l’entraide, sur le courage et l’optimisme. Cette recette est éprouvée depuis maintenant 730 années d’une histoire qui, comme celle de tout Etat, a connu ses hauts et ses bas, ses bonnes et ses mauvaises passes. Je suis persuadé qu’elle restera valable demain, face aux pressants enjeux sanitaires, environnementaux, sociaux et géopolitiques qui sont les nôtres. C’est en prenant de la hauteur, en y ajoutant notre engagement civique individuel et la créativité que stimule notre démocratie directe que notre Patrie parviendra à les relever.

Les signes de reprise positifs qui se manifestent et les prévisions conjoncturelles sont réconfortants. Il faut toutefois garder à l’esprit, comme certains sages aiment à le répéter, que le but du chemin, c’est le chemin lui-même. Avançons-y d’un pied sûr, étape par étape, et confiants dans nos propres ressources.

Avec cœur et sérénité, je vous souhaite une très belle fête nationale 2021.

Vive la Suisse et longue vie à ses institutions !

Sommet mondial sur l’éducation: la Suisse annonce son soutien au Partenariat mondial pour l’éducation pour la période 2021-2025

À l’occasion de la conférence de reconstitution du fonds du Partenariat mondial pour l’éducation (PME) des 28-29 juillet 2021 à Londres, la Suisse a annoncé une contribution de 52 millions de francs pour la période 2021-2025. L’engagement pour des systèmes éducatifs équitables, inclusifs et résilients aux crises est l’une des priorités de la Suisse au sein du PME.

«Raise your hand/ Lève la main» pour accélérer l’accès à une éducation de qualité dans les pays en développement, où la crise éducative a été aggravée par la pandémie du Covid-19: tel est en substance l’appel lancé par le PME, le plus grand fonds au monde dédié au renforcement et au financement de l’éducation dans les pays à faible revenu. Le 11 juin 2021, le Conseil fédéral avait décidé de renouveler sa contribution au fonds à hauteur de 52 millions de francs. Ce soutien a aujourd’hui été annoncé lors du Sommet mondial sur l’éducation tenu à Londres par Patricia Danzi, directrice de la Direction du développement et de la coopération (DDC) du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). «Sans éducation, il n’y a pas d’égalité, pas de prospérité, pas de développement durable» a affirmé Patricia Danzi. Dans l’Agenda 2030, le PME occupe une position essentielle dans la mise en œuvre de son Objectif de développement durable lié à l’éducation. Il est également le fonds multilatéral prioritaire dédié à l’éducation de la stratégie de coopération internationale 2021-24 de la Suisse.

Les objectifs de la Suisse partagés au niveau multilatéral
Malgré des efforts renouvelés pour accroître l’accès universel à une éducation primaire et secondaire de qualité, 258 millions d’enfants et de jeunes en sont encore aujourd’hui privés selon les Nations Unies, dont 127 millions vivent dans des contextes de crise et de conflit. De surcroît, la qualité de l’éducation reste encore souvent un défi: en Afrique subsaharienne par exemple, près de 60% des élèves ne savent ni lire ni écrire à la fin de l’école primaire selon la Banque Mondiale. Enfin, on estime que la moitié de la population africaine aura moins de 15 ans d’ici 2050, rendant d’autant plus impérative la nécessité d’accélérer l’inclusion et la qualité de l’éducation.

Dans sa stratégie de coopération internationale, la Suisse reconnaît que l’éducation constitue une composante essentielle du développement humain. Levier déterminant dans la réduction de la pauvreté, elle est à la base de l’égalité de genre, d’une participation équitable à la vie sociale et politique et du développement économique. Renforcement de l’éducation publique, égalité des chances ainsi que mobilisation des acteurs publiques et privés pour l’innovation et le financement de l’éducation sont plusieurs des priorités que la Suisse partage avec les objectifs du PME.

Priorité de la Suisse au sein du PME pour la période 2021-2025
Pour la période 2021-2025, le dialogue mené par la Suisse au sein du Conseil d’Administration du PME agit notamment pour l’inclusion par les systèmes éducatifs des enfants marginalisés issus de minorité ou réfugiés, l’éducation des filles ou encore le renforcement de l’articulation entre l’aide humanitaire et l’aide au développement. Ce «nexus» vise à garantir aux enfants l’accès à une éducation de qualité aussi pendant les crises humanitaires et les conflits. Suite à la fermeture des écoles causée par la pandémie de Covid-19, l’UNESCO estime que plus de 20 millions d’enfants risquent d’abandonner l’école et que l’aide totale à l’éducation risque de diminuer de 12% d’ici 2022 en raison des conséquences économiques de la pandémie. Le principe «Leave No One Behind» guide l’action en faveur d’un accès à une éducation équitable et de qualité. L’accroissement du financement en éducation, une gouvernance plus efficace et des contenus d’éducation pertinents pour le développement durable sont d’autres accents mis par la Suisse dans son action au PME.

Le PME a pour partenaires près de 70 pays en développement, une trentaine de bailleurs de fond, des organisations multilatérales, des ONG et autres organisations de la société civile tels que des syndicats d’enseignants, des fondations et des entreprises issues du secteur privé. En réponse à la pandémie de Covid-19, le PME a mobilisé un montant de 500 millions de dollars qui a permis de poursuivre la scolarisation de près de 355 millions d’élèves. La Suisse apporte un soutien financier à ce fonds depuis 2009.

Rencontre du président Guy Parmelin et du conseiller fédéral Ueli Maurer avec le secrétaire général de l’OCDE

Le président de la Confédération Guy Parmelin et le conseiller fédéral Ueli Maurer ont rencontré Mathias Cormann, secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le 29 juillet 2021 à Berne. Ils se sont notamment entretenus de la nouvelle Vision d’avenir pour l’OCDE, à laquelle la Suisse a activement contribué. Dans le cadre d’une discussion bilatérale avec le secrétaire général de l’OCDE, le conseiller fédéral Ueli Maurer a rappelé les exigences de la Suisse relatives au futur impôt minimal mondial sur les entreprises.

Mathias Cormann, secrétaire général de l’OCDE, qui est entré en fonction le 1er juin 2021, a été reçu à Berne le 29 juillet 2021 par le président de la Confédération Guy Parmelin et le conseiller fédéral Ueli Maurer pour un échange sur les différents thèmes actuels de l’OCDE dans le cadre d’une rencontre de travail. Les autorités suisses en ont profité pour souligner la bonne collaboration entre la Suisse et l’OCDE, et se réjouissent de la poursuivre avec le nouveau secrétaire général Cormann.

Les discussions ont notamment porté sur la Vision d’avenir pour l’OCDE, une initiative lancée par la secrétaire d’État Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch en novembre 2019 lors d’une réunion du Groupe de stratégie globale qu’elle présidait. Les pays membres ont réitéré dans cette nouvelle Vision l’importance attachée aux principes fondateurs de l’OCDE que sont la démocratie basée sur l’État de droit et les droits humains ainsi que les principes d’une économie de marché ouverte et transparente. Cette Vision sera adoptée par les ministres en octobre 2021 à l’occasion du 60e anniversaire de l’OCDE. Par ailleurs, le président de la Confédération a relevé la qualité et l’utilité des analyses et recommandations de la nouvelle étude économique de l’OCDE sur la Suisse, qui sera publiée en fin d’année.

Le conseiller fédéral Ueli Maurer s’est entretenu avec le secrétaire général de l’OCDE des enjeux actuels et futurs de la politique fiscale internationale. Il a saisi l’occasion pour réaffirmer les conditions auxquelles la Suisse a accepté le Cadre inclusif : notre pays attend des mesures concrètes qui tiennent compte de manière appropriée des intérêts des petits pays innovants. Il faudrait en outre garantir que tous les pays membres appliquent les règles de façon uniforme et que l’impôt minimal représente une solution équilibrée entre le taux d’imposition et la base du calcul.

Le secteur du tourisme au Kosovo s’équipe du certificat‘Safe Travels’    

« Le protocole ‘Safe Travels’ est essentiel pour le secteur du tourisme en raison de la situation créée par le COVID-19. Il garantit la sécurité sanitaire des touristes, des visiteurs et des employés et le fonctionnement continu des hôtels, restaurants et touristes », a déclaré Baki Hoti, Président de l’Union du tourisme du Kosovo. Au Kosovo, les entreprises ont commencé à recevoir ce certificat dans le cadre de la coopération entre l’Union du tourisme du Kosovo et l’organisation suisse Swisscontact. 

Le certificat Safe Travels, qu’est-ce que c’est? 

Le sceau « Safe Travels » a été créé pour présenter aux voyageurs des destinations et des entreprises du monde entier qui ont adopté les protocoles de santé et d’hygiène normalisés mondiaux « SafeTravels ». 

Le Conseil mondial du tourisme et du voyage (WTTC), en collaboration avec ses membres, les gouvernements, les experts de la santé et d’autres associations de l’industrie du tourisme, s’efforce de mettre en place des protocoles efficaces de relance du tourisme en élaborant des plans d’action qui promeuvent cela, afin d’assurer la sécurité des passagers et des travailleurs du secteur ainsi que le monde se dirige vers le nouvel état de normalité. 

Comment l’Union du tourisme du Kosovo a-t-elle commencé à s’engager à coordonner l’émission du timbre « Voyages sûrs » ? 

En constatant l’impact de la pandémie de COVID-19 sur le secteur du tourisme et suite aux recommandations de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) et du Conseil mondial du tourisme et des voyages (WTTC), l’Union du tourisme du Kosovo a décidé de solliciter le soutien de Swisscontact au Kosovo, le projet de promotion de l’emploi au sein du secteur privé, pour analyser et demander le droit au timbre «Voyages sûrs» pour le Kosovo. Aujourd’hui, UTK est l’ambassadeur honoraire du WTTC pour le timbre Safe Travels au Kosovo. 

Qui peut s’approprier du certificat ? 

L’Union du tourisme du Kosovo a le droit de fournir toutes les entités hôtelières, restaurants, cafés, agences de voyage, agences de transport, aéroports, sociétés de location de voitures, maisons d’hébergement, sociétés de taxi, monuments culturels, attractions touristiques. Donc tous les espaces qui peuvent être visités par les touristes. 

Quelle est la procédure à suivre ?  

Tous ceux qui souhaitent obtenir le certificat « Safe travels » doivent d’abord exprimer leur intérêt via un e-mail adressé à l’Union du tourisme du Kosovo. L’entreprise doit être membre de l’UTK. Après l’envoi de l’e-mail, nous transmettons tous les protocoles et la documentation nécessaires, puis effectuons une visite du sujet en question. Là, les experts d’UTK effectuent la formation et l’élaboration nécessaires des protocoles et normes requis et une fois que l’entreprise répond aux exigences, une équipe d’UTK effectue la vérification et octroie le certificat à cette entité. 

Combien d’entreprises ont acqui ce certificat ?  

Jusqu’à présent, le Kosovo a certifié 14 entreprises et en a 28 autres sur la liste d’attente. 

Quels avantages ce certificat apporte-t-il aux entreprises ? 

Compte tenu de la situation épidémiologique causée par la pandémie de COVID-19 ainsi que des risques sanitaires pour chaque touriste dans le monde, le plus important est leur santé et leur sécurité. Par conséquent, les protocoles « Safe Travels » améliorent les conditions de sécurité et d’hygiène, ce qui est très important. Ensuite, nous avons aussi la partie marketing, car nous, en tant qu’UTK, faisons la promotion de ces entreprises qui sont estampillées sur les réseaux sociaux. Le WTTC fait de même. 

Quelle est la durée de validité du timbre «Safe Travels»? 

L’objectif principal de ce sceau est la propreté, l’hygiène, la distance et d’autres éléments qui affectent la prévention de la pandémie de COVID-19, il sera donc valable tant que la pandémie existe. Mais les mesures de sécurité sont toujours les bienvenues, elles seront donc valables longtemps. 

Et vous en tant qu’UTK, comment considérez-vous cette activité ? 

Pour l’Union du tourisme du Kosovo, les valeurs de cette activité sont d’une grande importance pour de nombreuses raisons qui influencent l’UTK pour l’affirmation et le soutien de la communauté touristique. Être l’ambassadeur d’un timbre mondial tel que « Safe Travels ; c’est un honneur et aussi une responsabilité. 

Connaitre l’Union du Tourisme du Kosovo 

L’Union du tourisme du Kosovo (UTK) est une organisation fondée pour soutenir les entreprises et les professionnels qui traitent avec l’industrie du tourisme dans la République du Kosovo. 

Par son approche innovante, UTK plaide en permanence en faveur de l’amélioration des politiques et stratégies de développement : en outre, elle renforce la coopération des membres à travers la mise en réseau et la coordination avec leurs partenaires.  

UTK s’engage à mettre en réseau, le développement professionnel, le plaidoyer, l’amélioration des politiques et stratégies de développement, la promotion du tourisme durable, la coordination entre les institutions et le secteur du tourisme. 

UTK a rassemblé l’ensemble du secteur du tourisme au Kosovo et est la seule entité reconnue par les institutions de la République du Kosovo qui a réussi à faire signer un accord avec elle. 

 Cela fait un an que l’UTK a été fondée. En ce temps, elle a conclu 4 accords internationaux, 21 accords avec des institutions et autres entités touristiques au Kosovo, plus de 8 activités de promotion et de développement. L’UTK fait partie des équipes interministérielles au sein du gouvernement et du ministère de la Santé pour la prévention de la pandémie de COVID-19 et des procédures et décisions sur les mesures en cas de pandémie. À ce jour, UTK compte 81 membres et comprend les principaux acteurs du secteur du tourisme au Kosovo.  

 

Le président de la Confédération Guy Parmelin au Japon pour des discussions de haut rang

Le président de la Confédération Guy Parmelin se rendra au Japon du 22 au 25 juillet, où il rencontrera le premier ministre Yosihide Suga et le ministre des affaires étrangères Toshimitsu Motegi. Le programme prévoit également un « événement hybride » (à la fois physique et virtuel) lors duquel l’établissement d’un nouveau consulat de Suisse à Osaka sera annoncé depuis Tokyo. Le vendredi 23 juillet, le président de la Confédération assistera à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. Il est prévu qu’il soit reçu auparavant par l’empereur Naruhito. Le samedi, le président de la Confédération rencontrera le président du CIO Thomas Bach.

Le Japon est un pays prioritaire de la stratégie de politique extérieure de la Suisse. Les discussions de haut rang porteront notamment sur les relations étroites entre nos deux pays en matière de commerce et de recherche et des questions globales telles que la lutte contre la pandémie.

Malgré la distance géographique, nos deux économies sont depuis longtemps étroitement liées. Les investissements réciproques sont considérables et des entreprises suisses sont présentes au Japon depuis plus de 100 ans. La Suisse dispose depuis 2009 d’un accord de libre-échange avec son deuxième plus important partenaire commercial en Asie. Le Japon est aussi un pays prioritaire de la coopération bilatérale de la Suisse en matière de recherche.

Le réseau pour la formation, la recherche et l’innovation Swissnex continue de se développer en disposant d’un site principal supplémentaire au consulat d’Osaka. Il s’installe ainsi dans la région dynamique du Kansai, qui accueillera dans quatre ans l’exposition universelle OSAKA 2025, à laquelle la Suisse participera. Il devrait y commencer ses activités au premier semestre 2022.

Quelque 110 athlètes suisses participeront aux Jeux olympiques au Japon. En raison de la pandémie de coronavirus, seul un public très restreint sera autorisé à assister à la cérémonie d’ouverture, dont les chefs d’État et de gouvernement et les ministres des sports.

« Une très bonne raison de se réjouir ! » : la campagne de vaccination de l’OFSP progresse

En Suisse, toujours plus de personnes se font vacciner contre le COVID 19. Aujourd’hui, parmi les personnes âgées de 16 ans et plus, deux sur trois ont reçu au moins une injection. Un fait réjouissant. Le 19 juillet 2021, avec le message « Une très bonne raison de se réjouir ! », l’OFSP sert du gâteau sur la place fédérale.

Les vacances d’été ont commencé ou sont sur le point de débuter dans de nombreux cantons : un moment idéal pour tirer un bilan intermédiaire de la campagne de vaccination de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). Actuellement, en Suisse, 63 % des personnes âgées de 16 ans et plus ont reçu au moins une dose de vaccin. C’est un bon résultat, et nous tenons à remercier toutes les personnes qui se sont fait vacciner, ainsi que toutes celles qui ont participé à cet effort.

Le lundi 19 juillet 2021, de 13 h 30 à 15 h, du gâteau sera servi aux passants sur la place fédérale. Ceux qui, avant ou après la dégustation, souhaiteraient profiter de se faire vacciner pourront le faire sur place, sans rendez-vous, dans le camion de vaccination du canton de Berne, qui y sera stationné pour l’occasion de 10 h à 16 h.

Les personnes qui ne sont pas encore vaccinées peuvent le faire dès maintenant

Plus calme, la période des vacances est un moment idéal pour prendre un rendez-vous. Dans les structures mobiles (par exemple les camions de vaccination) ou dans les cabinets médicaux et les pharmacies, les personnes qui souhaitent se faire vacciner peuvent se présenter sans rendez-vous également pour recevoir leur injection contre le COVID 19.

Les représentants des médias sont cordialement invités à cet événement.

En cas d’intérêt, ils sont priés d’annoncer leur participation à l’adresse [email protected].

Écoles de recrues : sorties et congés de fin de semaine à nouveau accordés dès aujourd’hui

À partir de cette semaine, les congés généraux dans les écoles de recrues sont à nouveau accordés comme à l’ordinaire. Dans la mesure où la situation épidémiologique le permet, les recrues et les cadres bénéficient donc d’une sortie en dehors des places d’arme et peuvent rentrer chez eux tous les week-ends.

Moyennant le respect des mesures décidées par le Conseil fédéral, en vigueur depuis le 26 juin 2021, tous les militaires des écoles de recrues (ER) bénéficient à nouveau d’une sortie par semaine dans le civil et peuvent rentrer dans leur famille tous les week-ends. Cela vaut tant pour les militaires qui ont reçu une ou deux doses de vaccin ou qui ont guéri du coronavirus que pour les non-vaccinés. Cependant, ces assouplissements ne s’appliquent pas à celles et ceux qui ont été testés positifs ou qui sont entrés en contact avec des personnes testées positives et se trouvent en isolement ou en quarantaine. Si la situation épidémiologique devait à nouveau se dégrader, ces mesures seraient adaptées en conséquence.

Près de 45 % des recrues et des cadres de l’ER d’été 2021 ont saisi l’offre de l’armée et ont accepté de se faire vacciner contre le COVID-19 durant leur service. La première dose a été injectée aux militaires lors de la deuxième semaine de l’ER, c’est-à-dire dès le 11 juillet 2021. Quant à la deuxième dose, elle leur sera injectée au cours de la sixième semaine de l’ER, soit à partir du 9 août 2021. Près de 25 % des militaires dans les ER en cours ont déjà été vaccinés avant leur entrée au service, dans un cadre civil.

À l’exception des militaires qui ont déjà été entièrement vaccinés dans le civil ou qui ont guéri du coronavirus, toutes les recrues et tous les cadres continueront à être testés à un rythme hebdomadaire jusqu’à la fin de la sixième semaine de l’ER. À compter de la septième semaine, seuls les militaires qui ne sont pas vaccinés ou qui n’ont pas encore guéri du coronavirus s’ils ont été infectés seront soumis à un test hebdomadaire.

Les autres mesures de protection décidées en lien avec la pandémie continuent de s’appliquer.

La situation sur le marché du travail en juin 2021

Les chômeurs inscrits en juin 2021 – Selon les relevés du Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO), à fin juin 2021, 131’821 personnes étaient inscrites au chômage auprès des offices régionaux de placement (ORP), soit 11’145 de moins que le mois précédent. Le taux de chômage a diminué, passant de 3,1% en mai 2021 à 2,8% pendant le mois sous revue. Le chômage a diminué de 18’468 personnes (-12,3%) par rapport au mois correspondant de l’année précédente.

Le chômage des jeunes en juin 2021
Le chômage des jeunes (de 15 à 24 ans) a diminué de 991 personnes (-7,8%), passant à 11’763. Par rapport au même mois de l’année précédente, il a diminué de 5’554 personnes (-32,1%).

Chômeurs de 50-64 ans en juin 2021
Le nombre des chômeurs de 50-64 ans a diminué de 2’526 personnes (-5,9%) pour s’établir à 40’433 personnes. Par rapport au même mois de l’année précédente, cela correspond à une augmentation de 749 personnes (+1,9%).

Demandeurs d’emploi en juin 2021
L’ensemble des demandeurs d’emploi inscrits se chiffre à 226’637 personnes, soit 10’730 de moins que le mois précédent et 6’817 (-2,9%) de moins qu’au même mois de l’année précédente.

Places vacantes annoncées en juin 2021
Le 1er juillet 2018, l’obligation d’annoncer les postes vacants pour les genres de professions dont le taux de chômage national atteint au moins 8% a été introduite dans toute la Suisse; depuis le 1er janvier 2020, cette valeur seuil est passée à 5%. Il a augmenté de 5’462 en juin, passant à 60’717. Parmi ces 60’717 places, 45’580 étaient soumises à l’obligation d’annonce.

Réductions de l’horaire de travail décomptées en avril 2021
En avril 2021, les réductions de l’horaire de travail (chômage partiel) ont touché 304’284 personnes, soit 36’669 de moins (-10,8%) que le mois précédent. Le nombre d’entreprises ayant eu recours à de telles mesures a diminué de 3’574 unités (-8,0%), passant à 41’019, celui des heures de travail perdues de 6’126’247 unités (-22,6%), pour s’établir à 20’973’688 heures. L’année précédente à la même époque (avril 2020), le chômage partiel avait sévi dans 131’069 entreprises, touchant 1’077’041 personnes et entraînant la perte de 90’185’271 heures de travail.

Personnes arrivées en fin de droits en avril 2021
Selon les données provisoires fournies par les caisses de chômage, 28 personnes ont épuisé leurs droits aux prestations de l’assurance-chômage dans le courant du mois d’avril 2021. Tout assuré qui n’a pas encore épuisé son droit à l’indemnité au 1er mars 2021 reçoit au maximum 66 indemnités journalières supplémentaires pour la période du 1er mars au 31 mai 2021.

L’UE reconnaît le certificat COVID de la Suisse

L’UE a reconnu officiellement le certificat suisse. Dans le même temps, la Suisse a garanti la reconnaissance des certificats délivrés par les États membres de l’UE et de l’AELE. Le certificat suisse est relié à l’interface numérique de l’UE et peut être utilisé depuis la nuit dernière, du 8 au 9 juillet, dans l’ensemble de l’espace UE/AELE.

Dès le début du développement du certificat suisse, une haute priorité a été accordée à la compatibilité internationale.

L’objectif du « certificat COVID numérique de l’UE » est de faciliter les voyages pendant la pandémie de COVID-19. Il appartient à chaque État de définir les modalités précises d’utilisation du certificat. Chaque État définit ses propres dispositions d’entrée et est libre de les adapter à l’évolution de la situation épidémiologique. I

l est important pour les voyageurs munis du certificat de s’informer en continu sur les dispositions en vigueur pour entrer dans le pays de destination.

ER 2/2021 : près de 11 500 recrues et cadres attendus

Ce lundi 5 juillet marque le début de l’école de recrues d’été 2021, qui s’accompagnera de mesures de protection contre le coronavirus. Près de 11 500 militaires sont attendus, dont quelque 390 femmes. Outre la visite sanitaire d’entrée, qui est obligatoire, l’armée leur offre la possibilité de se faire vacciner contre cette maladie.

Aujourd’hui, près de 8800 recrues et 2700 cadres entrent à l’école de recrues (ER). Parmi ces militaires, on compte 392 femmes. Sur les places d’armes et dans les casernes, le concept de protection contre le coronavirus – adapté depuis le printemps 2020 en fonction de l’évolution de la situation épidémiologique – reste de mise. Son application rigoureuse et la discipline de la troupe ont permis d’éviter le développement de foyers d’infection dans les trois dernières ER.

Dans les premières 48 heures de l’ER, puis sur une base hebdomadaire, les militaires passeront un test SARS-CoV-2. Sont exemptées les personnes totalement immunisées ou celles guéries du COVID-19 si ces dernières ont été infectées dans les six mois précédant le test.

Stratégie de vaccination contre le COVID-19

L’armée contribue à la stratégie de vaccination de la population suisse en donnant aux militaires de l’ER d’été 2021 la possibilité de se faire vacciner contre le COVID-19. Ceci non seulement pour leur propre protection, mais aussi pour celle de leurs camarades et de leur entourage. Cette mesure permet d’optimiser la protection contre les infections au COVID-19 au sein de l’armée et de garantir le bon déroulement de l’instruction et la disponibilité opérationnelle. La plupart des volontaires au vaccin recevront leur première injection au cours de la deuxième semaine d’ER. La seconde dose leur sera administrée au cours de la sixième semaine.

Les militaires qui ne souhaitent pas être vaccinés continueront à se soumettre à des tests hebdomadaires et seront mis en quarantaine en cas de contact étroit avec des personnes infectées.

Augmentation du nombre de femmes à l’ER

Parmi un peu moins de 8800 recrues se trouvent 243 femmes qui se sont portées volontaires pour accomplir le service militaire. Leur nombre (selon chiffres enregistrés au mois de janvier) n’a cessé de croître ces trois dernières années (2019 : 130 ; 2020 : 184 ; 2021 : 213). Au niveau des cadres, elles sont 149 pour cette ER.

Pénurie de cuisiniers de troupe

Pour compenser la forte pénurie de cuisiniers de troupe pour cette ER et nourrir près de 3000 militaires, l’Armée suisse a engagé des entreprises civiles de restauration sur huit sites. De nombreuses raisons justifient la difficulté à recruter suffisamment de personnel de cuisine qualifié : la branche compte par exemple moins de cuisiniers fraîchement diplômés qu’auparavant, la part des femmes y a augmenté et la formation dans le domaine de la gastronomie a dû s’interrompre l’an dernier dans de nombreux restaurants à cause du coronavirus.

Conseil et assistance pour les recrues

Les recrues qui en ressentent le besoin peuvent être conseillées et assistées sur le plan médical, spirituel, psychologique et social. Elles peuvent donc s’adresser directement à leur commandant, au médecin de troupe, à l’aumônier de leur école ou à l’Aumônerie de l’armée (0800 01 00 01), au Service psychopédagogique (0800 11 33 55) ou au Service social de l’armée (SSA ; 0800 855 844) pour parler de questions ou de soucis personnels. Ainsi, le SSA est notamment là en cas de problèmes financiers.

Déclarations d’effets indésirables présumés de vaccins contre le Covid-19 évaluées en Suisse

En date du 29 juin 2021, 3 419 déclarations d’effets indésirables présumés de vaccins (EIV) contre le Covid-19 avaient été évaluées en Suisse. La plupart des déclarations mentionnent plus d’une réaction. Au total, 2 125 (62,2 %) soit la majorité, rapportaient des effets indésirables non graves, tandis que 1 294 (37,8 %) déclarations évoquaient des effets graves.

La plupart des déclarations émanaient de professionnels de la santé, et 632 (18,5 %) provenaient directement de personnes concernées ou de patients. Les personnes concernées étaient âgées en moyenne de 62 ans (au sein d’une fourchette allant de 16 à 101 ans), et parmi elles, 30,3 % avaient 75 ans ou plus. Dans les cas considérés comme graves l’âge moyen était de 65,2 ans, et dans les déclarations faisant état de décès concomitants à la vaccination la moyenne s’établissait à 80,6 ans.

La majorité des déclarations concernaient des femmes (67,4 %), les hommes comptaient pour 29,4 % des cas, et les 3,2 % restants ne mentionnaient pas le sexe de la personne. Au total, 1 377 (40,3 %) déclarations concernaient le vaccin Comirnaty® de Pfizer/BioNTech et 1 983 (58 %), le vaccin contre le Covid-19 de Moderna. Dans 59 (1,7 %) déclarations, le vaccin qui avait été administré n’était pas précisé.

Les déclarations d’effets indésirables que l’institut a reçues et analysées jusqu’à présent ne modifient pas le profil bénéfice-risque positif des vaccins contre le Covid-19 utilisés en Suisse. Les EI connus de ces vaccins sont mentionnés dans les textes de l’information concernant le médicament, qui sont publiés sur www.swissmedicinfo.ch et mis à jour en permanence.

Coronavirus : la Suisse remet quatre millions de doses de vaccin au programme COVAX

Lors de sa séance du 30 juin 2021, le Conseil fédéral a décidé de céder au programme COVAX la majeure partie des quelque 5,4 millions de doses de vaccin commandées auprès d’AstraZeneca. La Suisse peut ainsi apporter une contribution notable à la lutte globale contre la pandémie de COVID-19. L’initiative COVAX vise à garantir un accès régulier et équitable aux vaccins contre le COVID-19 partout dans le monde. Les grandes inégalités en matière de répartition globale des vaccins laissent prévoir que la pandémie durera encore un certain temps à l’échelle mondiale.

La campagne de vaccination en Suisse continue de progresser : plus de 60 % de la population adulte a reçu une dose, tandis que plus de 40 % est complètement vaccinée. En outre, suffisamment de doses sont disponibles pour vacciner les enfants et les adolescents tout en assurant un éventuel vaccin de rappel. Les vaccins supplémentaires que la Confédération a commandés pour 2022 prendront en compte les possibles mutations du virus.

La campagne mise en particulier sur les vaccins à ARNm, qui se sont avérés très efficaces et bien tolérés. Les produits de Moderna et de Pfizer/BioNTech sont basés sur cette technologie. D’autres vaccins seront cependant utilisés en complément, notamment pour les personnes qui présentent une intolérance aux vaccins à ARNm.

Au vu du nombre suffisant de doses disponibles pour protéger la population, le Conseil fédéral a décidé de remettre quatre millions de doses du produit d’AstraZeneca au programme COVAX. La Suisse en avait commandé près de 5,4 millions au total. 1,4 million de doses de ce produit à vecteur viral resteront réservées pour un futur emploi en Suisse. Elles seront en premier lieu destinées aux personnes qui ne peuvent ou ne veulent pas recevoir de vaccin à ARNm ainsi qu’à celles qui ont reçu une première dose du produit d’AstraZeneca à l’étranger. Ces vaccins seront disponibles dès que Swissmedic aura autorisé le produit et que l’OFSP et la Commission fédérale pour les vaccinations auront publié la recommandation de vaccination correspondante.

Engagement international pour lutter contre la pandémie

Le programme COVAX entend fournir cette année jusqu’à deux milliards de doses aux pays participants. Il a pu commencer à distribuer les premières doses à des pays à faible ou moyen revenu en février 2021. Jusqu’à présent, un total de 131 pays ont reçu plus de 88 millions de doses.

Depuis le début de la pandémie, la Suisse s’engage pour une solution globale et équitable en matière de répartition des vaccins contre le COVID-19. L’année dernière, elle a versé 20 millions de francs au programme COVAX en faveur de 92 pays à faible revenu. De plus, le Conseil fédéral a décidé en avril 2021 d’apporter un soutien supplémentaire de 300 millions de francs au Access to Covid-19 Tools Accelerator (ACT-A). Parmi cette somme, 125 millions de francs iront au programme COVAX. L’ACT-A vise à promouvoir l’accès aux vaccins contre le COVID-19, aux médicaments et aux tests ainsi qu’à renforcer les systèmes de santé dans la lutte contre la pandémie.

Le programme COVAX a vu le jour en avril 2020 sous l’égide de l’OMS et d’autres organisations. L’alliance vaccinale GAVI, la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations CEPI et l’OMS en assument conjointement l’exploitation. La Suisse s’est activement impliquée lors de la création du programme en tant que co-présidente du « Group of Friends of the Covax-Facility ».

Coronavirus : le Conseil fédéral présente sa planification pour les mois à venir

Lors de sa séance du 30 juin 2021, le Conseil fédéral a discuté de la manière dont la Suisse doit se préparer aux mois d’automne et d’hiver et à une éventuelle recrudescence du nombre de cas. Dans un rapport, il a établi différents scénarios et ses réflexions sur la manière de procéder. Sont abordés en priorité la détection rapide des variants qui suscitent des inquiétudes, la poursuite de la campagne de vaccination et les moyens de garantir des capacités suffisantes pour le dépistage et le traçage des contacts dans les cantons.

La situation épidémiologique en Suisse s’est considérablement améliorée au cours des derniers mois. Le Conseil fédéral voit trois scénarios possibles pour l’évolution de l’épidémie dans les prochains mois. Leur point commun est l’hypothèse selon laquelle le virus deviendra endémique à long terme. Cela signifie que le virus ne disparaîtra pas, mais continuera à circuler dans la population. La plupart des personnes entreront tôt ou tard en contact avec le virus et seront contaminées si elles ne sont pas protégées par un vaccin.

Trois scénarios pour l’automne et l’hiver

Dans le scénario 1, le nombre de cas reste à un niveau bas. Des foyers de moindre ampleur sont encore possibles. Le nombre de cas peut augmenter quelque peu en raison de facteurs saisonniers, mais n’entraîne pas de charge importante pour le système de santé. Les mesures encore en place peuvent être levées. Dans ce scénario, la crise liée à la pandémie est terminée.

Dans le scénario 2, on observe une augmentation du nombre de cas en automne ou en hiver au plus tard. Il peut y avoir plusieurs raisons à cela, par exemple la proportion de personnes non vaccinées, la levée des mesures, les effets saisonniers ou l’apparition de nouveaux variants plus infectieux. Cette augmentation fait peser une telle charge sur le système de santé qu’elle nécessite le maintien ou la réintroduction de certaines mesures de base édictées par les pouvoirs publics, telles que l’obligation de porter un masque ou de respecter la distance. Des vaccinations de rappel peuvent s’avérer nécessaires.

Dans le scénario 3, un ou plusieurs nouveaux variants apparaissent, contre lesquels le vaccin ou l’immunité acquise à la suite d’une guérison ne protègent plus ou plus suffisamment. S’ensuit une nouvelle vague pandémique, nécessitant une intervention forte des pouvoirs publics et une nouvelle vaccination.

La planification à moyen terme de la Confédération et des cantons se focalise sur le scénario 2 et les défis suivants :

Détecter rapidement les nouveaux variants inquiétants

Plus vite les nouveaux variants qui suscitent des inquiétudes seront identifiés, plus vite leur arrivée et leur propagation pourront être limitées par des mesures ciblées. Le Conseil fédéral a déjà décidé des mesures de précaution à cet effet, comme la procédure à suivre aux frontières. Il a chargé aujourd’hui le Département fédéral de l’intérieur (DFI) de renforcer le système de surveillance permettant de détecter les nouveaux variants et de suivre leur propagation en Suisse, et de le faire en collaboration avec les services fédéraux concernés et les cantons.

Améliorer la disposition de la population à se faire vacciner

La vaccination d’une large part de la population est essentielle si l’on entend soulager les services de santé et maîtriser l’épidémie. Une éventuelle résurgence du virus en automne dépendra largement de la proportion de personnes vaccinées. C’est pourquoi l’information sur les vaccins sera poursuivie de manière intensive. Les préparatifs en vue de la vaccination de rappel et l’adaptation des vaccins aux nouveaux variants constituent des éléments essentiels dans la planification à moyen terme.

Préparer la vaccination de rappel

À l’heure actuelle, la vaccination assure une protection d’au moins douze mois contre les COVID-19 légers. Pour les cas graves pouvant conduire à des hospitalisations, on part du principe que la protection est de plus de douze mois, voire plus longtemps encore dans le cas d’un adulte en bonne santé. On ne sait toutefois pas encore combien de temps la vaccination protège contre la transmission du virus. Pour garantir durablement une protection suffisante, il faudra peut-être prévoir des vaccinations de rappel, au plus tôt à l’hiver prochain, pour certains groupes de population, voire pour toutes les personnes vaccinées.

Le Conseil fédéral a demandé au DFI de commencer suffisamment tôt à préparer, en impliquant les services cantonaux et fédéraux concernés, la planification et la réalisation de ces vaccins de rappel. L’organisation de la vaccination et la mise à disposition des ressources nécessaires restent de la compétence des cantons. Le DDPS continue d’assurer la logistique de la vaccination jusqu’à ce que les canaux privés établis puissent reprendre le flambeau.

L’efficacité contre les variants actuels des vaccins autorisés en Suisse est très bonne. On ne peut cependant pas exclure qu’il faille adapter lesdits vaccins selon les variants qui pourraient faire leur apparition. La technologie des vaccins à ARN messager permet de réaliser de telles adaptations de façon relativement simple et rapide. Il faudra néanmoins compter au mieux six mois pour que les vaccins soient adaptés.

Adapter la stratégie de dépistage

L’accès au dépistage doit rester facile et ouvert à tous. Il faut continuer à proposer un dépistage immédiat à toute personne présentant des symptômes typiques du COVID-19. En cas de dégradation de la situation épidémiologique, il faut par ailleurs pouvoir renforcer rapidement les capacités des laboratoires. La stratégie de dépistage sera adaptée lorsque toutes les personnes adultes qui souhaitent être vaccinées le seront.

Dès le début de la phase de normalisation, le dépistage préventif sera supprimé, sauf dans les écoles. Pour ces dernières, la Confédération incite les cantons à proposer des tests réguliers afin de pouvoir garantir la bonne marche des établissements de formation, sans mesures de restriction. Il s’agit d’éviter au maximum les flambées épidémiques chez les enfants. Dans les pays où le variant Delta prévaut, on observe en effet un nombre supérieur à la moyenne de contaminations dans les écoles. La question de la vaccination des moins de douze ans reste ouverte. Pour cette classe d’âge, on ne dispose en effet d’aucune donnée scientifique. S’agissant des enfants et des adolescents de plus de douze ans, Swissmedic a d’ores et déjà autorisé un vaccin.

Préserver les capacités de traçage des contacts

Même si notre vie sociale continue à se normaliser, le traçage des contacts restera une mesure-clé pour isoler rapidement les éventuels nouveaux cas et éviter la propagation du virus. C’est d’autant plus important en présence d’un variant particulièrement préoccupant, ou pour les personnes vulnérables, par exemple dans les EMS. Il est donc essentiel que les cantons maintiennent les capacités nécessaires pour retracer les contaminations ou, s’ils les suppriment, qu’ils soient en mesure de les reconstituer rapidement.

Préserver les capacités du système de santé

Si le nombre de contaminations devait repartir à la hausse, il faudrait pouvoir compter sur des ressources suffisantes, notamment dans les hôpitaux. Cette responsabilité incombe aux cantons. Le système de santé doit être en mesure de réagir à une éventuelle surcharge liée aux conséquences à long terme du COVID-19 (les « COVID longs »). Enfin, il convient de continuer à observer les effets de l’épidémie et des mesures prises sur la santé psychique.

Fin de la situation particulière

Le Conseil fédéral s’est également penché sur la question de la fin de la situation dite « particulière » au titre de la loi sur les épidémies. Celle-ci se terminera lorsque la situation sanitaire mondiale liée au SARS-CoV-2 ne constituera plus un danger et que la santé publique du pays ne sera plus menacée.

Autres aspects de la planification à moyen terme

Dans le cadre de sa planification des prochains mois, le Conseil fédéral a également abordé d’autres aspects comme l’approvisionnement en biens médicaux, les conséquences durables de l’épidémie sur la société, les aspects internationaux, les dispositions d’entrée sur le territoire, l’organisation de crise et les systèmes numériques. La plupart desdits aspects concernent la Confédération et les cantons.

Extension de l’application SwissCovid

Le Conseil fédéral a également décidé d’ajouter à l’application SwissCovid une fonction dite « check-in » permettant de compléter le traçage des contacts de manière ciblée. Le système décentralisé n’enregistre aucune donnée personnelle et ne recourt ni au bluetooth ni au GPS. La fonction « check-in » est prévue pour les petites manifestations, comme les rencontres privées, les entraînements sportifs, les répétitions des chœurs, les petits concerts et les réunions. Les organisateurs peuvent générer un code QR directement dans l’application, que les participants n’ont plus qu’à scanner en arrivant. Ils confirment ensuite dans l’application qu’ils quittent la manifestation une fois celle-ci terminée. Les informations sont conservées localement dans chaque portable pendant deux semaines puis automatiquement effacées. Si une personne est testée positive dans l’intervalle, elle n’a qu’à indiquer le code COVID reçu dans l’application pour que toutes les personnes qui se trouvaient à ladite manifestation dans le même laps de temps soient automatiquement averties.

Programme d’encouragement pour les médicaments contre le COVID-19

Le Conseil fédéral a également décidé de confier la mise en œuvre de son programme d’encouragement pour les médicaments contre le COVID-19 à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) et à Innosuisse. L’OFSP décidera des contributions de financement tandis qu’Innosuisse sera en charge de l’appel à projets ainsi que de l’évaluation technique des projets soumis. L’objectif de ce programme est d’encourager la recherche, le développement et la production de médicaments contre le COVID-19 afin de contribuer à un approvisionnement sûr et rapide de la population suisse. Les critères du programme ainsi que la procédure de demande seront publiés dans le courant du mois de juillet 2021. Le programme est limité à fin 2022.

Nombre de frontaliers en hausse depuis le début du millénaire

Quelque 343 000 frontaliers travaillaient en Suisse à fin 2020. Ils étaient deux fois moins nombreux il y a 25 ans. La plupart venaient d’un pays voisin et travaillaient dans un canton limitrophe. C’est dans le canton de Genève que leur nombre était le plus élevé en termes absolus, mais dans celui du Tessin que leur part dans l’emploi total était la plus importante. Ce sont là quelques résultats tirés de la publication «Les frontaliers en Suisse de 1996 à 2020», diffusée par l’Office fédéral de la statistique (OFS).

À fin 2020, les 343 000 frontaliers travaillant en Suisse représentaient 6,7% de la population active occupée. Ils revêtent toutefois une signification particulière pour le marché du travail suisse. D’une part, ces travailleurs se concentrent essentiellement sur les régions frontalières où ils constituent une part non négligeable de la main-d’œuvre. D’autre part, depuis le milieu des années 1990, leur nombre a plus que doublé, passant de 140 000 à 343 000.

En hausse depuis 1998

De nombreux facteurs ont influencé l’évolution du nombre de frontaliers en Suisse ces 25 dernières années, dont l’introduction de la libre circulation des personnes et la croissance économique.

Au début de la période considérée, en 1996, le nombre de frontaliers a même légèrement diminué en Suisse. Il n’a ensuite cessé d’augmenter d’année en année à partir de 1998. La croissance est plus marquée depuis le début de la libéralisation du marché suisse du travail pour les personnes ayant une autorisation frontalière en 2004: entre 1996 et fin 2004, le nombre de frontaliers travaillant en Suisse s’est accru de 2,7% par année en moyenne. Et de fin 2004 à fin 2020, il a augmenté de 4,4% par an en moyenne. Il s’est accru en tout de 143% entre 1996 et 2020.

Forte proportion dans le canton du Tessin

La majorité des frontaliers travaillaient dans un canton frontalier fin 2020. Avec plus de 90 000 personnes, leur nombre absolu était le plus élevé dans le canton de Genève. Leur part dans l’emploi total se montait par contre à 29% dans le canton du Tessin et à 24% dans celui de Genève. La proportion de frontaliers était importante également dans les cantons du Jura (19%), de Bâle-Ville (18%), de Bâle-Campagne (14%) et de Neuchâtel (12%).

Plus de la moitié de la main-d’œuvre frontalière vient de France

Fin 2020, presque tous les frontaliers provenaient d’un pays voisin. Plus de la moitié d’entre eux résidaient en France (55%), près d’un quart en Italie (23%) et près d’un cinquième en Allemagne (18%). Moins de 3% des frontaliers venaient travailler en Suisse depuis l’Autriche ou le Liechtenstein, alors que ceux venant d’autres pays représentaient 0,7%. Pour ces derniers, la plupart venaient de Pologne (640), de Slovaquie (400) ou de Hongrie (360).

Plus grande part que la main d’œuvre indigène dans l’industrie

La part des frontaliers était plus élevée que celle des actifs occupés suisses engagés dans l’industrie au 4e trimestre 2020: la part de la main-d’œuvre indigène dans le secteur secondaire était de 21%, celle des frontaliers de 33%.

Reste que la majorité des frontaliers, tout comme d’ailleurs la main-d’œuvre indigène, était active dans le secteur tertiaire. 77% de la population active occupée indigène travaillait dans le secteur des services, alors que ce n’était le cas que de 67% des frontaliers. Dans l’agriculture, la part des frontaliers employés n’était que de 0,7%, alors que celle de la main-d’œuvre indigène était de 2,3%.

Étude « Sécurité 2021 » : une Suisse sûre, confiante, autonome et neutre

Les citoyennes et citoyens suisses se sentent en sécurité et ont une grande confiance dans les institutions du pays. En matière de politique étrangère, ils privilégient une Suisse neutre, politiquement autonome, coopérant avec les autres États uniquement dans les domaines économique et humanitaire. C’est ce que révèlent les résultats de l’étude « Securité » de cette année menée par l’Académie militaire (MILAK) et le Center for Security Studies (CSS) tous deux rattachés à l’EPF de Zurich.

La confiance envers les institutions suisses est restée supérieure à la moyenne pendant la pandémie de COVID-19, et a même augmenté en janvier 2021 par rapport à janvier 2020. La confiance dans la police, la science et les tribunaux reste au plus haut. Celle dans le Conseil fédéral est également supérieure à la moyenne. Par rapport à janvier 2020, la confiance des Suisses envers les tribunaux, le Conseil fédéral, le Parlement fédéral et les partis politiques a augmenté.

Fort sentiment de sécurité et faible perception de la menace

En 2021, 95 % des personnes interrogées disent éprouver un sentiment général de sécurité, ce qui demeure un taux élevé (± 0 point de pourcentage). Si la perception d’un développement positif de la situation politique mondiale a gagné 8 points par rapport à l’année précédente et au sondage complémentaire (réalisé en juillet 2020, sur la base de l’étude « Sécurité 2020 », pour mesurer les éventuels changements d’opinion des citoyennes et citoyens suisses en raison de la pandémie de COVID-19), elle n’est toujours partagée que par un tiers des personnes interrogées. En revanche, l’optimisme quant à l’avenir de la Suisse (83 %) est plus faible en janvier 2021 qu’en janvier 2020, et il reste inchangé par rapport aux résultats du sondage complémentaire. Dans l’ensemble, les Suissesses et les Suisses ne se sentent guère menacés. La crainte d’une pandémie, de cyberattaques, de la diffusion de fake news ou d’une crise économique est toutefois comparativement plus élevée.

Neutralité et disposition à l’ouverture sous conditions pour la politique étrangère

Les citoyennes et citoyens suisses demeurent fortement attachés au principe de la neutralité (96 % des personnes interrogées en 2021, ± 0 point). En matière de politique étrangère, ils sont davantage disposés à l’ouverture, mais sous conditions. S’ils adhèrent globalement à la coopération économique avec l’UE, ils rejettent par contre à une large majorité toute idée de rapprochement avec l’UE ou d’adhésion à celle-ci. Par rapport à 2020, les personnes interrogées sont en revanche plus nombreuses à estimer que la Suisse devrait coopérer plus étroitement avec l’ONU.

Attitude positive à l’égard de l’Armée suisse

La nécessité de l’armée est soutenue par 73 % des personnes interrogées. Une majorité des Suissesses et des Suisses privilégie l’armée de milice (58 %, + 4 points) à une armée professionnelle (38 %,  2 points). Après les sommets historiques enregistrés lors du sondage complémentaire de juillet 2020, à la sortie du premier déploiement CORONA de l’Armée suisse, les résultats portant sur la satisfaction à l’égard des prestations de l’Armée suisse et sur sa nécessité sont redescendus en janvier 2021 au niveau de l’année précédente.

Modèles de services alternatifs

En janvier 2021, 67 % des personnes interrogées soutiennent l’idée d’un service obligatoire pour les hommes et les femmes, avec un libre choix entre le service militaire, civil ou social, soit une augmentation de 14 points par rapport à l’enquête de 2015. Dans le même temps, le soutien au service obligatoire exclusivement masculin avec libre choix a diminué de 8 points par rapport à 2015, pour atteindre 52 %.

Restrictions liées à la pandémie de COVID-19

Les jeunes adultes (18-29 ans) sont significativement plus enclins que leurs aînés à penser que leur vie professionnelle, leur comportement pendant les loisirs et leur santé mentale sont affectés par les restrictions liées à la pandémie de COVID-19.

Réalisation de l’étude

Concernant l’étude « Sécurité 2021 », les données ont été collectées par téléphone par l’institut de recherche LINK entre le 5 et le 26 janvier 2021 auprès de 1228 citoyennes et citoyens vivant en Suisse alémanique, en Suisse romande et au Tessin. Avec un niveau de fiabilité de 95 %, l’erreur d’échantillonnage est évaluée à  ± 2,9 %.

Vaccination contre le COVID-19 : les jeunes peuvent se faire vacciner à partir de 12 ans

Début juin, Swissmedic a autorisé en Suisse le vaccin contre le COVID-19 de Pfizer/BioNTech pour les 12 à 15 ans. Les données relatives à l’autorisation ont permis à l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) et à la Commission fédérale pour les vaccinations (CFV) de compléter la stratégie de vaccination et les recommandations de vaccination avec vaccins à ARNm. Les deux organismes recommandent la vaccination aux jeunes de 12 à 15 ans qui souhaitent se faire vacciner pour se protéger d’une infection.

L’expérience de la pandémie de COVID-19 a montré que les enfants et les jeunes ne présentent que peu de risques de développer une forme grave de la maladie. À leur âge, la plupart des infections n’entraînent que des symptômes bénins, voire aucun. Cependant, les jeunes doivent également avoir la possibilité de se protéger au moyen d’un vaccin.

Suite à la décision de Swissmedic, l’OFSP et la CFV recommandent donc aux jeunes de 12 à 15 ans qui souhaitent se faire vacciner contre le COVID-19 de le faire. Cette recommandation s’adresse particulièrement aux jeunes qui, déjà soumis de fortes contraintes en raison d’une maladie chronique, souhaitent éviter autant que possible toute infection supplémentaire. Par ailleurs, la vaccination est judicieuse pour tout le monde en cas de cohabitation avec une personne immunodéprimée. La stratégie de vaccination a été adaptée en conséquence, et les jeunes de 12 à 15 ans forment désormais le sixième groupe-cible des recommandations de vaccination pour vaccins à ARNm.

Sur la base des propriétés actuellement connues des vaccins, des données sur la sécurité et la tolérance disponibles pour cette tranche d’âge et de la faible charge de morbidité, une analyse risques-bénéfices individuelle effectuée en présence des parents ou d’une autre personne de confiance doit précéder tout rendez-vous vaccinal. Elle permettra de décider si et quand la vaccination doit avoir lieu.

Même schéma vaccinal que pour les adultes

Seul le vaccin de Pfizer/BioNTech est actuellement autorisé en Suisse pour les jeunes à partir de 12 ans. Lors des essais cliniques, ce produit a atteint une efficacité de presque 100 % au sein de cette tranche d’âge. Les jeunes qui y ont participé ont reçu le même dosage que les adultes. La réaction immunitaire était similaire à celle des 16-25 ans, et les effets secondaires correspondaient également au profil déjà connu. Il s’agissait le plus souvent de douleurs au point d’injection, de fatigue, de maux de tête, de frissons, de douleurs musculaires ou articulaires ou de fièvre. Les effets secondaires duraient normalement entre un et trois jours et pouvaient être plus prononcés après la seconde dose.

Protection vaccinale gratuite pour les jeunes à partir de 12 ans

La vaccination contre le COVID-19 sera également gratuite pour les jeunes à partir de 12 ans. Les cantons décident où elle leur sera proposée. L’OFSP les soutient par du matériel d’informations pour les professionnels de la santé, les parents et les jeunes.

L’approvisionnement est garanti

La Suisse a acheté assez de doses en 2021 pour vacciner les jeunes aussi. Le nombre de vaccins sera également suffisant en 2022 pour proposer un rappel à toute la population si nécessaire.