La campagne de l’OFSP passe au bleu et se concentre sur le traçage des contacts

Alors que le Conseil fédéral assouplit largement les mesures à partir du 6 juin, la Suisse se dirige vers une nouvelle normalité. Cette étape décisive change les besoins d’information de la population. Il s’agit maintenant d’intégrer les mesures de protection requises dans la vie quotidienne afin de maintenir le taux d’infection à un faible niveau.Suivant le principe des codes chromatiques, la campagne s’adapte et change de couleur, passant du rose au bleu. En plus des règles encore valables et éprouvées, la campagne aborde maintenant le traçage des contacts afin de contenir au mieux la propagation du nouveau coronavirus et de prévenir une deuxième vague. Cette méthode est un moyen efficace pour identifier et interrompre les chaînes de transmission en retrouvant les personnes qui ont été en contact avec un cas présumé ou confirmé en laboratoire d’infection au COVID-19.

Nouveau : tests, traçage et isolement/quarantaine

À ce stade, la population suisse doit absolument suivre trois règles supplémentaires :

  1. Tests : en cas de symptômes évoquant le coronavirus, se faire tester tout de suite et rester à la maison.
  2. Traçage : chaque fois que c’est possible, fournir ses coordonnées pour le traçage.
  3. Isolement en cas de test positif, et quarantaine en cas de contact avec une personne testée positive.

En plus de la recherche classique des contacts, l’application SwissCovid pour smartphones sera bientôt disponible. Elle fournit des informations sur les contacts étroits avec une personne malade, même si on ne la connaît pas personnellement.

Suppression des amandes d’ordre

Les mesures d’assouplissement actuelles font de plus en plus appel à la responsabilité individuelle. Beaucoup de choses sont à nouveau possibles, notamment des rassemblements jusqu’à 30 personnes dans l’espace public et des manifestations jusqu’à 300 personnes. Toutefois, l’OFSP demande à la population de continuer à respecter les distances. Mais le Conseil fédéral a supprimé les amendes d’ordre.

La prudence reste de mise

La prudence reste de mise pour éviter autant que possible la propagation du virus et, si nécessaire, pour permettre le traçage des contacts. Le risque d’être infecté ou de transmettre le virus sans s’en apercevoir peut être minimisé par un comportement adapté. L’OFSP recommande :

  • Garder une distance de 2 mètres dans la mesure du possible, car le risque d’infection augmente au fur et à mesure que l’on se rapproche et que l’on est en contact avec une personne malade. Lorsque ce n’est pas possible, l’OFSP recommande de porter un masque, dans l’espace public.
  • Réduire à un minimum les situations où la distance ne peut être respectée et où il n’est pas possible de porter un masque. Il doit être possible de garder la vue d’ensemble des contacts. Si le test est positif, tous les contacts étroits doivent être indiqués. Il s’agit de toutes les personnes où la distance était inférieure à 2 mètres, sans mesure de protection, entre les deux jours ayant précédé les symptômes et le début de l’isolement.
  • Inscrire ses coordonnées sur les listes de présence. C’est la seule façon d’être averti si une personne était contagieuse p.ex. dans un restaurant, à un entrainement sportif ou au théâtre.
  • Renoncer aux accolades, aux embrassades et aux poignées de mains.
  • Évitez les endroits très fréquentés et où vous avez peu d’espace.
  • Se laver régulièrement et soigneusement les mains.
  • Tousser et éternuer dans un mouchoir ou dans le creux du coude.

Le matériel de la campagne est disponible

Jusqu’à présent, la campagne a été largement diffusée grâce à l’aide active de la population. Le matériel de la campagne a été téléchargé et accroché environ 500 000 fois. Les propriétaires de magasins, de restaurants, de pharmacies, etc. sont invités à télécharger le matériel de la campagne de l’actuelle phase bleue du site www.ofsp-coronavirus.ch et à l’afficher de manière visible pour les collaborateurs et les clients.

Auto-évaluation coronavirus

Dans la phase actuelle, les tests sont essentiels. L’auto-évaluation coronavirus vous indique les symptômes pour lesquels un test est recommandé. Une fois les questions complétées, le système indique les services auxquels on peut s’adresser pour un test, qui varient d’un canton à l’autre. www.ofsp-coronavirus.ch/check/

L’impact économique du COVID-19 sur le secteur du tourisme au Kosovo

Les mesures prises à partir de mi-mars 2020 portant sur la restriction et l’interruption de la circulation et des affaires au Kosovo, comme dans le monde entier, en raison du COVID-19, des secteurs tels que le tourisme, les voyages, l’hôtelerie et la gastronomie ont subi un coup lourd. Il n’exsite pas encore d’évaluations exacts sur l’impact qu’aura cette période sur ces secteurs de l’économie du Kosovo mais les premiers chiffres indiquent qu’un retour au niveau précédant le mois de mars sera un processus long et difficile.

Paragliding South Kosovo (Foto PPSE Kosova)

“Au niveau du tourisme, nous avons un croisement de beaucoup de secteurs. C’est une chaine entière qui a été touchée par la pandémie. En plus d’interrompre les services, l’annulation des reservations a immédiatement suivi. “Le tourisme est touché depuis hier” explique Baki Hoti, président de l’Association du tourisme alternativ du Kosovo, qui a publiquement lancé un appel au Gouvernement à soutenir ce secteur.

Prekaz (Foto PPSE KOSOVA)

Le 3 avril 2020, le Ministère des finances et des transferts du Kosovo a adopté et publié un Plan opérationnel d’urgence pour le paquet fiscal. Ce paquet a pour but d’assurer le soutien financier aux entreprises en difficulté en raison de la situation engendrée par la pandémie. MFT n’a pas élaboré sur les mesures selon les secteurs de l’économie mais a opté pour une approche qui consiste à venir en aide aux PME en subventionnant partiellement les pertes et les salaires des employés pour deux mois : mars et avril.

Avant la présentation de ce paquet, le projet portant sur Promotion de l’emploi dans le secteur privé financé par l’Agence Suisse pour le Développement et la Coopération au Kosovo a rédigé un rapport nommé « L’impact économique de la pandémie COVID-19 sur le secteur hôtelier et de l’hébergement au Kosovo ». Ce rapport a été soumis au MFT au Kosovo afin de les aider dans leur planification des mesures économiques pour ce secteur important de l’économie

Zipline (Foto PPSE KOSOVA)

Selon ce rapport, un calcul approximatif de l’interruption de deux mois du secteur hôtelier et de l’hébergement peut avoir l’impact suivant :

  • Plus de 12,000 personnes inactives sur le marché du travail avec le risque de perdre leur emploi et d’être ainsi sans revenu.
  • Les employés de ce secteur vont perdre un total de 6 millions d’euros de salaire ;
  • 3,683 de PME sont directement touchées avec une perte de 13 millions d’euros sur le chiffre d’affaires et ;

En raison de la passivité du secteur hôtelier et de l’hébergement, l’impact conséquent sur le secteur connexe pourrait s’élever à plus de 10 millions d’euros

Radavc (Foto PPSE KOSOVA)

Il existe d’autres données qui expliquent la difficulté qu’aura l’économie du Kosovo à se rehausser. Les domaines du tourisme, de l’hôtellerie, des restaurants et des cafés auront du mal à retourner à la situation telle qu’elle était avant le COVID-19.

Traditional Meal (FOTO PPSE KOSOVA)

Selon la presse au Kosovo, l’Institut pour l’économie de marché (IETL), en collaboration avec l’association de la gastronomie, a mené une enquête au sujet de l’impact de la pandémie sur les entreprises hôtelières et gastronomiques (HoReCa) au Kosovo. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 76.2% des entreprises de ce secteur au Kosovo seront amenés à faire faillite si la situation engendrée par le COVID-19 devrait continuer pendant les trois mois qui viennent. Par ailleurs, 55.4% des propriétaires sondés ont déclaré avoir été obligés de licencier leurs employés. Plus d’infos sont disponibles dans le rapport publié par Insajderi.com

Hani i Haraqise (Foto Dalon Kalludra)

Comment les agences touristiques gèrent-elles cette situation ?

Arsim Rexhepi est le fondateur de Balkan Destination, une agence qui emmène les touristes étrangers au Kosovo et organise principalement des visites culturelles, gastronomiques, traditionnelles et autres dans le pays. « Notre marché est principalement étrangers.

Les tours débutent fin avril et mai et cette période est normalement très chargée pour nous. La fermeture des activités en raison de la pandémie a eu un impact négatif car tous les groupes inscrits jusqu’en juin ont été annulés et nous ne savons pas ce qui se passera avec les groupes de septembre et octobre » explique-t-il.

Foto Dalon Kalludra

Sur le même sujet s’est également exprimé Virtyt Gacaferri, fondateur de Balkan Naturla Adventure, fournisseur de services touristiques au Kosovo et dans les Balkans. « Nous avons reçu beaucoup d’annulation par des clients étrangers. Pour nous 90% des clients viennent des pays de l’UE, l’Autralie, les Etats-Unis et l’Asie. Nous ne nous attendons pas à commencer à travailler durant la saison de l’été cette année. Nous serions contents si nous pouvions débuter en novembre ».

Afin de s’adapter aux nouvelles circonstances qui sont hors de contrôle des entreprises, Balkan Natural Adventure s’est concentré sur de nouvelles activités dédiés aux visiteurs locaux pour la saison de l’été. « Nous allons nous orienter vers le marché local. Nous préparons une offre abordable pour les citoyens kosovars. Par exemple, nous pouvons profiter des montagnes, où nos guides s’occupent des groupes et cueillent du thé, des champignons et des myrtilles. Nous nous efforçons de trouver des modèles pour remplacer le travail que nous faisions jusqu’à présent » indique Gacaferri.

En effet, cette année, l’accent sera placé sur les visiteurs locaux et la création de forfaits touristiques durant l’année qui sont convenables pour cette nouvelle clientèle mais également avec des prix abordables. L’interruption des activités économiques du pays a engendré une baisse des revenus pour les foyers et les voyages ou vacances à l’étranger tiendront du luxe plus qu’autre chose. Un grand nombre d’opérateurs touristiques exploitent cette période sans activités pour conceptualiser à nouveau leurs modèles d’affaires et pour créer des offres attractives pour les visiteurs locaux.

Novoberda Castle (Foto PPSE Kosova)

Par ailleurs, les mesures de confinement semblent se relâcher gentiment. Le Kosovo se prépare à des offres de tourisme pour ses propres citoyens. Il est venu le temps d’aimer davantage le Kosovo et de donner une nouvelle vie au potentiel touristique de notre pays

 

 

Le dernier numéro de la Revue Albinfo.ch porte sur « Les héros contre la pandémie «

Ce numéro revient en format papier, à la suite de celui du mois d’avril, lequel, en raison des circonstances de la pandémie, a dû être publié en version numérique seulement.

Au même moment où ce numéro a été envoyé pour impression et au moment même où nous écrivons ce texte, les mesures de confinement sont toujours en vigueur, même si elles ont été adoucies à grand échelle. Pour cette raison, ce numéro traitera principalement de la pandémie et du combat mené à son encontre.

Des sujets tels que: des portraits de médecins et infirmières et infirmiers d’origine albanaise en Suisse et au Kosovo qui ont été sur le front contre le coronavirus, des personnes et familles qui ont subies conséquences de la pandémie en perdant des proches en Suisse ou au Kosovo, det es témoignages les plus différents au sujet du virus seront au centre de ce numéro.

La place d’honneur revient certainement à la catégorie la plus exposée à la pandémie: les médecins et le corps médical. Ils sont “nos héros”.

En outre, la dimension économique des dégâts engendrés par la pandémie est également traitée dans cxe numéro de la Revue Albinfo.ch, et ce de façon importante. Ce sujet, l’impact du coronavirus sur l’économie suisse, fait l’objet de l’éditorial d’un expert albanais de Suisse. Les lecteurs auront aussi l’occasion de scruter le baromètre mesurant les dégâts subis par les entreprises albanaises en Suisse.

Le magazine albinfo.ch vient également avec ses rubriques habituelles où sont traitées d’autre thèmes du quotidien qui tournent autour de la vie de la diaspora.

 

Les dimensions du développement touristique au Kosovo

Le développement rapide du tourisme au Kosovo suit les tendances globales du secteur, notamment lors des dix dernières années. Des attractions touristiques sont continuellement présentés, l’offre est constamment améliorée et les services sont de plus en plus modernisés et diversifiés. Le tourisme s’est donc transformé en l’un des secteurs qui donne une impulsion au développement économique et social du pays. Selon l’organisation mondiale du tourisme, en 2018, les destinations européennes ont dépassé les 700 millions de touristes et il a été calculé que durant leur séjour, un touriste a en moyenne dépensé 800 dollars américains. Dans la même année, selon l’agence des statistiques du Kosovo 192’761 touristes étrangers ont visité le pays.

Ces visiteurs viennent principalement des pays germanophones, de la Turquie et de notre diaspora. Il est intéressant de noter qu’au Kosovo passent également beaucoup de visiteurs asiatiques dans le cadre de tournées balkaniques. En plus des touristes étrangers, les visiteurs locaux, les résidents Kosovars donc, qui décident de passer les fins de semaines ou les vacances dans des destinations à l’intérieur du pays, forment un groupe important de touristes. Ce groupe s’agrandit d’année en année. Mais selon précitée, en 2018, 108,043 touristes locaux ont visité différentes destinations du pays.

les plus petites unités d’hébergements (AirBnB)

Pas seulement des chiffres

En plus de la dimension exprimée en chiffres, le développement du tourisme au Kosovo contient d’autres dimensions également importantes. Les touristes ont des motifs variés de leurs visites : pour la culture du pays, l’architecture, la nature, la gastronomie, l’histoire, l’héritage spirituel ou les événements culturels. En tant que secteur complexe, la bonne gestion d’une destination touristique est liée étroitement à la collaboration des différentes parties du secteur privé et publique. Les dernières données d’un sondage de Swisscontact montrent que le nombre d’hébergements et des investissements ici, est à la hausse. En plus des hôtels, auberges et motels, les hébergements AirBnB constituent la tendance au développement le plus rapide. Au Kosovo on dénombre plus de 450 propriétés qui accueillent des visiteurs du monde. La gastronomie représente un autre secteur fortement lié au tourisme et qui connaît une transformation ces dernières années. En réponse au nombre de touristes et de visiteurs en croissance, en s’alignant sur les demandes et sur les goûts, le Kosovo enrichit son offre gastronomique non seulement avec des restaurants qui servent des plats d’autres pays et continents mais également avec une certaine innovation quant aux plats traditionnels, revisités.

Des cuisiniers mondialement connus réinventent les plats locaux et soutiennent les fermiers

 Les cuisiniers peuvent être les catalyseurs du changement : non seulement des goûts et des traditions de l’alimentation mais également en soutenant les fermiers locaux. En faisant usage des ingrédients frais locaux dans leurs recettes, les cuisiniers créent des liens plus forts entre les fermiers et les restaurants ainsi qu’entre les fermiers et les consommateurs. En 2019, les cuisiners connus à l’étranger, Fejsal Demiraj et Entiana Osmenzeza ont organisé l’événement « Taste of Kosovo » où ils ont servi des plats préparés entièrement d’ingrédients cultivés ou cueillis au Kosovo. L’événement faisait partie de l’initiative albanaise de la gastronomie, projet de la Fondation RRNO et qui a pour but de documenter et réinventer la cuisine albanaise.

L’expédition met en relief les fermiers et les producteurs locaux. Il y a tellement d’éléments délicieux et sains dans la nature, que nous devons simplement les goûter et les trouver. Les activités dans la nature mais également dans les centres urbains doivent être accompagnées d’une offre touristique attrayante afin d’avoir une influence positive sur la décision des touristes quant à la durée de leur séjour. Les attractions touristiques du Kosovo sont intéressantes et diversifiées pour tout type de touriste.

Les touristes peuvent à présent vivre l’émotion du pont tibétain

 De nouvelles attractions lancées l’année passée

En 2019 seulement, de nouvelles attractions touristiques ont été lancées. Via Ferra à Prizren et à Peja sont de bons exemples. À Peja également, une autre attraction touristique a fait son apparition : les touristes peuvent à présent vivre l’émotion du pont tibétain ; le parachute, le kayak, le cyclisme de montagne, la randonnée forestière combinée au yoga, les sports d’hivers sont les activités de plein air les plus sollicitées. Des attractions plus modernes tels que « escape room », le musée d’illusions, les évènements culturels font maintenant partie de ce qu’offre Prishtina. Par ailleurs, une longue liste d’attractions en développement s’ajoute à ce qu’offre le Kosovo. Non loin de Pristina, le Parc aux ours (Pylli i Arinjeve) va très bientôt ouvrir son sentier pédestre avec six attractions pour familles et enfants. Au bord de la rivière Lumbardh à Pejë, on construit une zone de camping avec six attractions et des activités diverses.

le kayak

À Prizren, le musée du filigrane va prochainement ouvrir ses portes. Il est à présent plus simple pour les touristes et visiteurs allant au Kosovo de faire connaissance avec l’offre touristique du Kosovo, grâce à un nouveau service qui se développe sur le marché : celui des guides locaux. Ces professionnels possèdent des informations au sujet de l’histoire, des mythes et de la beauté des destinations et ils savent comment faire visiter les bons endroits aux touristes.

« En plus de l’aspect financier, les effets de l’augmentation du nombre de touristes étrangers et des visiteurs locaux se ressentent également dans d’autres secteurs et qui, directement ou indirectement, se traduisent par une croissance de l’emploi, de la production locale, de la qualité des services divers mais également de l’amélioration de l’image du Kosovo dans le monde » explique Blerina Batusha Xërxa, de l’organisation Swisscontact, qui collabore depuis 2014 pour le développement du tourisme du Kosovo avec les institutions du pays, grâce au soutien financier de l’Agence Suisse de Développement et la Coopération.

Les hôtels, les capacités et les visiteurs.

  • 22% sont des hôtels de taille plus grands qui proposent également des restaurants
  • Au Kosovo, on trouve plus de 11,680 chambres.
  • Dans les grands hôtels, environ 50.6% des hôtes sont des touristes internationaux, environ 22.7% viennent de la diaspora et 11.8% sont des visiteurs locaux.
  • L’impact économique du tourisme en unités d’hébergement et restaurants est calculé ainsi : €153 millions en 2017 et environ €202 millions en 2018.
  • Le taux d’exploitation des hôtels se situe environ à 49%, alors qu’il est de 60% dans les plus petites unités d’hébergements (AirBnB).

Le premier « jeu d’évasion » (Escape Room) s’ouvre au Kosovo H

 Afin de contribuer aux choses à faire à Prishtina – pour les visiteurs, touristes et habitants de la capitale – arrive le jeu d’évasion, l’Escape room RAZ, investissement d’un groupe de jeunes qui viennent du monde du tourisme. L’idée était originellement proposée afin de combler le besoin des visiteurs de Prishtina pour voir plus de choses à faire pendant la visite de la ville. L’attraction améliorera les opportunités locales et aura un impact sur l’augmentation du nombre de visiteurs, sur la durée de leur séjour et sur la somme des dépenses.

Le Conseil fédéral assouplit progressivement les mesures de protection contre le nouveau coronavirus

Dès le 27 avril prochain, les hôpitaux pourront à nouveau pratiquer toutes les interventions, y compris celles qui ne sont pas urgentes. Les cabinets médicaux, les salons de coiffure et de massage et les instituts de beauté pourront également rouvrir, de même que les magasins de bricolage, les jardineries, les pépinières et les fleuristes – à condition toutefois de garantir la sécurité des clients et des employés. C’est ce qu’a décidé le Conseil fédéral lors de sa séance du 16 avril. Si l’évolution de la situation le permet, l’école obligatoire et les autres magasins devraient rouvrir leurs portes le 11 mai. Enfin, les écoles professionnelles et du secondaire II, les hautes écoles, les musées, les zoos et les bibliothèques devraient rouvrir le 8 juin. Le Conseil fédéral a par ailleurs précisé les mesures à prendre pour protéger les employés vulnérables.

Au vu de l’évolution épidémiologique et des recommandations des scientifiques, le Conseil fédéral a décidé d’assouplir les mesures de protection de la population contre le nouveau coronavirus à partir du 27 avril. Afin de garantir une planification optimale, il annonce également les étapes ultérieures prévues jusqu’au début juin.

Pour définir les mesures successives d’assouplissement, le Conseil fédéral a pris en compte différents facteurs : le risque d’augmentation des contacts rapprochés et des flux de personnes, le nombre de personnes vulnérables concernées ou encore la possibilité de prendre des mesures de protection. Il a également tenu compte des bénéfices économiques de chaque assouplissement.

Protection de la santé et limitation des dommages économiques
La stratégie d’assouplissement du Conseil fédéral poursuit plusieurs objectifs : la santé de la population suisse reste la priorité absolue, en particulier celle des personnes vulnérables. C’est la raison pour laquelle les assouplissements s’accompagnent de plans de protection. Selon la branche, il peut s’agir d’une recommandation ou d’une obligation de porter un masque. Le Conseil fédéral souhaite par ailleurs minimiser les dommages économiques et réduire autant que possible les restrictions des droits fondamentaux. Cette stratégie doit être mise en œuvre uniformément dans toute la Suisse et de manière coordonnée avec les pays voisins.

Première étape : 27 avril 2020
Dans un premier temps, soit à partir du 27 avril, le Conseil fédéral a décidé d’assouplir les restrictions pour les activités qui n’impliquent que peu de contacts directs, qui n’occasionnent pas de flux importants de personnes et pour lesquelles il est facile de mettre en place des plans de protection. Concrètement, les restrictions dans le domaine des soins stationnaires seront assouplies et les hôpitaux pourront recommencer à effectuer toutes les interventions. Par ailleurs, les cabinets médicaux pourront reprendre leurs activités normalement et proposer à nouveau toutes leurs prestations, y compris celles qui ne sont pas urgentes. Sont notamment concernés les cabinets dentaires, de physiothérapie et de massages médicaux. Cette mesure vise également à prévenir l’impact négatif d’une absence d’examens ou de traitements.

Pourront également rouvrir le 27 avril les établissements qui offrent des services impliquant un contact physique, tels que salons de coiffure, de massage, de tatouage ou de beauté, mais aussi les magasins de bricolage, les jardineries, les pépinières et les fleuristes. Les installations publiques en libre-service telles que les stations de lavage pourront aussi être remises en fonction. Par ailleurs, les personnes extérieures à la famille proche d’un défunt pourront à nouveau assister aux funérailles.

Enfin, à partir du 27 avril, les magasins d’alimentation qui proposent d’autres marchandises en plus des biens de consommation courante pourront rouvrir toute leur surface de vente.

Deuxième et troisième étapes : 11 mai et 8 juin 2020
À partir du 11 mai, le Conseil fédéral prévoit de rouvrir les écoles obligatoires, les autres magasins et les marchés. Le Conseil fédéral entend prendre une décision à ce sujet le 29 avril. Dans une troisième phase, prévue à partir du 8 juin, ce sont les écoles professionnelles et du secondaire II ainsi que les hautes écoles qui devraient rouvrir leurs portes. À la même date, le Conseil fédéral prévoit de rouvrir les établissements de divertissement et de loisirs tels que musées, bibliothèques, jardins botaniques et zoos, et d’assouplir l’interdiction de rassemblement. Il doit se prononcer sur les détails de cette étape le 27 mai prochain. Pour l’heure, rien n’est encore décidé pour la suite. S’agissant des grandes manifestations, le Conseil fédéral décidera lors d’une de ses prochaines séances quand elles seront à nouveau autorisées.

Une stratégie liée à l’évolution de l’épidémie
Le passage d’une étape à l’autre n’aura lieu que s’il n’y a pas d’augmentation significative des cas de COVID-19. Les différentes étapes seront suffisamment espacées pour observer les effets des mesures d’assouplissement. Seront notamment évalués le taux d’occupation des hôpitaux ainsi que le nombre de nouvelles infections, d’hospitalisations et de nouveaux décès.

Dès que le nombre de cas en Suisse aura suffisamment diminué, les cantons recommenceront à tracer systématiquement les chaînes de transmission : l’objectif est de dépister, traiter et isoler rapidement les personnes infectées, de retrouver les personnes qui ont été en contact avec elles et d’éviter d’autres transmissions. Pour ce faire, il est prévu de renforcer les dépistages, d’élaborer une stratégie de suivi des contacts et de développer une application qui permettra de savoir si quelqu’un a été en contact avec une personne infectée. Les mesures d’éloignement social et d’hygiène restent en outre d’actualité et gardent toute leur importance. Les personnes vulnérables doivent continuer de rester à la maison.

Protection des employés vulnérables
Lors de la réouverture progressive des établissements et des entreprises, il est essentiel de garantir une protection exhaustive des employés vulnérables. C’est la raison pour laquelle le Conseil fédéral a aussi redéfini plus précisément la notion de « personnes vulnérables » et clarifié les mesures de protection à prendre à leur égard.

Concrètement, l’employeur doit permettre à ces personnes de travailler à domicile, si nécessaire en leur fournissant des tâches de substitution appropriées. Si la présence sur le lieu de travail est indispensable, l’employeur doit protéger la personne concernée en adaptant les procédures ou le poste de travail. La personne vulnérable peut refuser une tâche si elle estime que les risques pour sa santé sont trop élevés. S’il ne lui est pas possible de travailler ni à domicile ni sur son lieu de travail, l’employeur doit lui accorder un congé tout en continuant à lui verser son salaire. L’employeur peut exiger un certificat médical indiquant pourquoi la personne vulnérable est considérée comme telle.

Enfin, en raison de la situation épidémiologique, le Conseil fédéral a autorisé le canton du Tessin à prolonger jusqu’au 26 avril les restrictions dans certaines branches de l’économie.