Lesbos : la Suisse fournit une aide sur place et participe à l’accueil de mineurs non accompagnés

Après le vaste incendie qui a dévasté le camp de transit de Moria, sur l’île grecque de Lesbos, dans la nuit du 9 septembre 2020, la Suisse a immédiatement réagi et proposé une aide humanitaire au gouvernement grec. En plus de l’aide sur place, la Suisse participe à l’accueil de 400 mineurs non accompagnés. Le SEM envisage la prise en charge d’une vingtaine d’enfants et de jeunes en provenance de ce camp. À ce stade, une répartition de l’ensemble des migrants de Moria n’est pas prioritaire au niveau de l’UE. Le Conseil fédéral a été informé de l’état de la situation lors de sa séance du 11 septembre 2020.

La situation reste confuse sur l’île de Lesbos après que les flammes ont ravagé les structures de Moria. L’ampleur exacte des dommages n’est pas encore connue, mais il est probable qu’une grande partie du camp est détruite ou qu’elle sera du moins inhabitable pour une longue période. La Confédération suit avec inquiétude l’évolution de la situation et les départements concernés se coordonnent en continu. La Suisse est en contact bilatéral étroit avec la Grèce et discute avec l’Union européenne.

Priorité à l’aide sur place

La priorité est actuellement à la fourniture d’une aide humanitaire sur place. Il s’agit avant tout de garantir sans délai l’hébergement, la prise en charge et la protection des migrants. De premiers contacts ont eu lieu avec les autorités grecques compétentes dès les premières heures du matin du 9 septembre 2020.

En accord avec les autorités grecques, le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) envoie près d’une tonne de matériel d’aide. Un avion du Service de transport aérien de la Confédération décolle pour Athènes ce vendredi 11 septembre 2020 dans l’après-midi, avec à son bord des équipements demandés par les autorités grecques (sacs de couchage, matelas, réservoirs d’eau, ustensiles de cuisine et autre matériel de secours). Deux spécialistes du corps d’aide humanitaire font également le déplacement. Afin de pouvoir répondre aux besoins les plus pressants des personnes affectées par l’incendie, le DFAE met en outre à disposition, au titre de l’aide humanitaire, une somme pouvant atteindre un million de francs.

Évacuation de 400 mineurs non accompagnés

Après cet incendie, 400 mineurs non accompagnés se retrouvent dans une situation très délicate. Ces enfants et ces jeunes particulièrement vulnérables doivent être évacués de toute urgence et accueillis dans d’autres pays européens. L’UE, sous présidence allemande, coordonne les travaux à cette fin. Le SEM, en réponse à une demande informelle de l’Allemagne, envisage une participation de la Suisse à ces efforts et la prise en charge d’une vingtaine de mineurs. À ce stade, une répartition de l’ensemble des migrants de Moria n’est pas prioritaire au niveau de l’UE.

Engagement suisse en Grèce depuis plusieurs années

La Suisse apporte son soutien à la Grèce depuis plusieurs années. Dans le domaine humanitaire, elle soutient des activités tendant à améliorer la situation des migrants, des requérants d’asile et des réfugiés sur les îles grecques, et vise également à venir en aide à la population grecque locale. Dans le domaine de l’asile, le SEM a débloqué en avril 2020 des moyens supplémentaires à hauteur de 1,1 million de francs en faveur de projets d’organisations d’aide destinés avant tout aux enfants et aux jeunes des camps sur les îles grecques de la mer Égée. Ces moyens servent aussi à financer des mesures immédiates pour lutter contre la propagation du coronavirus dans les structures d’hébergement. La Suisse a par ailleurs d’ores et déjà accueilli cette année, en provenance de Grèce, 52 requérants d’asile mineurs non accompagnés qui avaient des liens familiaux en Suisse. Cet engagement sera poursuivi.

Parallèlement à ce soutien, la Suisse s’engage résolument depuis plusieurs années au niveau européen pour une réforme durable du système de Dublin, le but étant de parvenir à une répartition plus équitable des responsabilités dans le domaine de l’asile et à un renforcement de la solidarité. La Commission européenne a annoncé pour 2020 la présentation du Pacte européen sur la migration et l’asile, dont il est prévu qu’il contienne de nouvelles propositions et permette de relancer la discussion sur une réforme de Dublin.

Coronavirus : pas de quarantaine pour les personnes des régions frontalières

Lors de sa séance du 11 septembre 2020, le Conseil fédéral a adopté les règles de quarantaine concernant les voyageurs arrivant en Suisse des pays voisins. Pour ces pays, seules les régions présentant un taux de contamination au-dessus de la valeur limite seront portées sur la liste des États et des territoires présentant un risque élevé d’infection, et non le pays tout entier. Les régions frontalières peuvent être exclues de la liste. Ainsi, le Conseil fédéral tient compte aussi bien de la prévalence en forte hausse selon les endroits que de l’étroite interdépendance des régions frontalières. La modification d’ordonnance entre en vigueur le 14 septembre 2020. Dans le même temps, la liste des zones à risque est actualisée.

Depuis le 6 juillet 2020, toute personne qui entre en Suisse en provenance d’un État ou d’un territoire présentant un risque de contamination élevé doit observer dix jours de quarantaine. Cette mesure, prononcée par le Conseil fédéral, vise à prévenir autant que possible l’importation du coronavirus et sa propagation en Suisse. Le Conseil fédéral adopte aujourd’hui une approche régionale s’agissant des pays voisins. Pour ceux-ci, seules les régions fortement touchées seront portées sur la liste des États et des territoires présentant un risque élevé de contamination. Cette pratique est déjà bien établie dans plusieurs pays.

Exceptions pour les régions frontalières
Les régions frontalières des pays limitrophes peuvent être exclues de la liste. Cette approche différenciée permet au Conseil fédéral de tenir compte des échanges économiques, sociaux et culturels étroits qui caractérisent ces régions. Dans le même temps, le Conseil fédéral réagit à la prévalence en forte hausse qui sévit en Suisse et dans des pays voisins, et en particulier la France.

Depuis le mois de juin, les nouvelles contaminations ne cessent d’augmenter en Suisse. Alors qu’il y en avait 98 par semaine début juin, ce nombre est passé à 1844 à la fin août (soit 18 fois plus). En France, cette augmentation est encore plus forte : dans presque toutes les régions de France, les nouvelles infections sont nettement supérieures à la valeur limite de 60 pour 100 000 personnes (incidence sur deux semaines). Une augmentation supérieure à cette limite s’observe aussi dans certains Länder autrichiens et dans plusieurs cantons suisses.

Avec cette régionalisation, seules les personnes revenant des zones à risque sont tenues de se mettre en quarantaine, mais pas celles qui circulent dans un espace transfrontalier. Le Conseil fédéral table toujours sur la responsabilité individuelle pour l’application des règles. La population doit s’abstenir autant que possible de se rendre dans des zones à risque et se mettre en quarantaine au retour de telles régions. Les frontaliers sont aujourd’hui déjà exemptés de l’obligation de quarantaine.

Une majorité de cantons se sont prononcés en faveur de cette approche. Certains cantons craignent toutefois que cette exception pour les régions frontalières n’entraîne des charges supplémentaires et n’affaiblisse l’acceptation de l’obligation de quarantaine au sein de la population.

Exemptions de l’obligation de quarantaine
Sont désormais également exemptés de l’obligation de quarantaine les acteurs culturels et les sportifs revenant respectivement d’un événement ou d’une compétition, ainsi que les personnes ayant pris part à un congrès spécialisé. Il faut toutefois qu’un plan de protection spécifique soit élaboré et appliqué pour l’événement ayant lieu à l’étranger.

Les personnes qui, pour des raisons professionnelles ou médicales, doivent se rendre dans une zone à risque et ne peuvent pas reporter leur voyage sont également exemptées de l’obligation de quarantaine. Dans ce cas, il faut que le séjour à l’étranger ne dure pas plus de cinq jours et qu’un plan de protection soit élaboré et appliqué.

Enfin, le Conseil fédéral a aussi adapté les bases permettant de calculer les jours de quarantaine dans l’ordonnance COVID-19 Mesures dans le domaine du transport international de voyageurs. Les cantons peuvent ainsi prendre en considération les jours passés dans un pays ne présentant pas de risque de contamination élevé avant l’arrivée en Suisse, et réduire la durée de la quarantaine en conséquence.

Test de dépistage : la Confédération abaisse les tarifs
Lors de sa séance, le Conseil fédéral a également décidé de réduire de 95 à 82 francs le tarif des analyses diagnostiques de biologie moléculaire pour le SARS-CoV-2 (test PCR) et de 39 à 25 francs celui d’une analyse sérologique (test anticorps). Il a également précisé diverses procédures.

Produit intérieur brut au 2e trimestre 2020 : chute historique due à la pandémie

Le produit intérieur brut (PIB) de la Suisse a reculé de –8,2 % au 2e trimestre, après une baisse (révisée) de –2,5 % au trimestre précédent*. La pandémie de coronavirus et les mesures prises pour l’endiguer ont fortement limité l’activité économique indigène. Parallèlement, l’économie mondiale a plongé dans une profonde récession. En comparaison internationale, le repli du PIB suisse reste néanmoins relativement limité.

Au deuxième trimestre, le PIB de la Suisse a subi la plus forte baisse depuis le début de l’enregistrement des chiffres trimestriels en 1980. Au premier semestre 2020, le PIB a accusé une baisse cumulée de –10,5 %  par rapport au 4e trimestre 2019, soit avant la crise du coronavirus. Néanmoins, grâce à la structure sectorielle de l’économie suisse, le repli a été moins important en comparaison internationale.

Le secteur pharmaceutique, poids lourd de l’économie, est parvenu à accroître ses ventes et à empêcher ainsi un tassement encore plus marqué de l’ensemble de l’industrie manufacturière (–9,0 %). Par contre, les secteurs sensibles à la conjoncture, comme les machines et les métaux ou encore les instruments de précision et l’horlogerie, ont grandement souffert de la crise économique internationale. Les exportations de marchandises** (–9,4 %) ont par conséquent connu un net fléchissement.

C’est le secteur des services qui, au 2e trimestre, a été le plus durement touché par les mesures sanitaires prises pour faire face à la pandémie, comme en témoigne l’effondrement de la valeur ajoutée. Néanmoins, ici aussi, la structure de l’économie suisse a eu un effet stabilisateur en comparaison internationale. Car si la valeur ajoutée a marqué un repli exceptionnel dans l’hôtellerie-restauration (–54,2 %) et dans le secteur des transports et de la communication (–21,7 %), la part des services tournés vers le tourisme dans le PIB est plus faible en Suisse que dans la plupart des pays voisins. En outre, le recul de la valeur ajoutée dans le commerce (–3,6 %) a été relativement modéré. D’une part, le commerce de transit s’est considérablement accru. D’autre part, le commerce de détail a affiché une évolution relativement robuste, malgré les restrictions de voyage et la fermeture des établissements de restauration. Enfin, le secteur de la santé (–8,6 %) et les services proches des entreprises (–8,6 %) ont également accusé une forte baisse. Les exportations de services ont par conséquent considérablement régressé (–15,9 %).

Les mesures sanitaires prises pour enrayer la pandémie ont mis un sérieux coup de frein aux dépenses de consommation privée (–8,6 %). En raison de la fermeture des magasins et restaurants et d’autres restrictions, notamment dans les domaines de la santé et du voyage, les dépenses des ménages se sont inscrites en baisse dans la plupart des secteurs de consommation. D’autres canaux de distribution, comme le commerce en ligne, n’ont que partiellement compensé les pertes. Les investissements dans la construction (–4,0 %) et les investissements en biens d’équipement (–11,7 %) ont eux aussi essuyé un fort repli. Quant à la consommation publique, elle n’a connu qu’une hausse marginale (+0,2 %). La demande intérieure finale a ainsi enregistré un recul historique (–7,4 %), avec pour corollaire une chute des importations de marchandises*** (–14,3 %) et de services (–22,2 %).

admin.ch

 

Rita Ora adresse un message pour le Kosovo

L’artiste mondialement connue Rita Ora, ambassadrice d’UNICEF UK et d’origine du Kosovo, a adressé un message à tous les citoyens du Kosovo leur faisant appel à respecter les mesures de protection contre le virus COVID-19.

“Je suis triste de voir qu’autant de personnes au Kosovo sont touchés par le coronavirus » dit Rita dans le message vidéo que vous trouvez dans le lien ci-dessous. « Je porte mon masque même en dehors de chez moi et ce dans le but de retourner au Kosovo et de fêter tous ensemble la fin de ce virus » poursuit-elle.

Elle a demandé à chacun de respecter les mesures de protection contre le COVID-19, à savoir :

Porter le masque ;

Garder la distanciation sociale ;

Faire attention à son hygiène

Le bureau de l’UNICEF, en collaboration avec USAID au Kosovo ont lancé appel à chacun au Kosovo de respecter les gestes barrières et de protéger les enfants du Kosovo aujourd’hui afin qu’ils puissent briller demain comme des stars mondiales.

Pour Chaque Enfant !

 

L’Albanie dans la liste des pays à risque

Le Conseil fédéral a adapté la liste des États et des territoires présentant un risque élevé d’infection, avec effet au 20 août 2020 à 0 h. Parmi les ajouts figurent notamment l’Albanie, les Baléares et la Belgique.

Quarantaine obligatoire : liste des États et des territoires

Les États et territoires concernés sont définis dans l’ordonnance COVID-19 mesures dans le domaine du transport international de voyageurs. Cette liste est régulièrement actualisée.

Supprimés de la liste à compter du 20 août 2020 : Arabie saoudite, Guinée équatoriale, Sao Tomé-et-Principe, Serbie et Singapour.

Les États et territoires rajoutés sont en gras.

 Liste en vigueur lors de l’entrée en Suisse à dater du 20 août 2020

  • Afrique du Sud
  • Albanie
  • Andorre
  • Argentine
  • Arménie
  • Aruba
  • Bahamas
  • Bahreïn
  • Belgique
  • Belize
  • Bolivie
  • Bosnie et Hérzegovine
  • Brésil
  • Cabo Verde
  • Chili
  • Colombie
  • Costa Rica
  • El Salvador
  • Équateur
  • Espagne y compris les Îles Baléares (sans les Îles Canaries)
  • Eswatini (Swaziland)
  • États-Unis (y compris Porto Rico et les Îles Vierges des États-Unis)
  • Gibraltar
  • Guam
  • Guatemala
  • Inde
  • Honduras
  • Îles Féroé
  • Îles Turques-et-Caïques
  • Irak
  • Israël
  • Kazakhstan
  • Kirghizistan
  • Kosovo
  • Koweït
  • Luxembourg
  • Macédoine du Nord
  • Maldives
  • Malte
  • Mexique
  • Moldova
  • Monaco
  • Monténégro
  • Namibie
  • Oman
  • Panama
  • Pérou
  • Qatar
  • République dominicaine
  • Roumanie
  • Sint Maarten
  • Suriname
  • Territoire palestinien occupé

bag.admin.ch

 

Connaître Gjakova avec Shqipe

Shqipe Mula

Profession: professeur de tourisme-hôtellerie, Gjakova

En 2015, Shqipe a achevé avec succès une formation de guide et depuis, c’est devenu son deuxième métier. Son attachement à l’héritage culturel est bien plus profond puisqu’elle vient d’une famille qui a gardé la forme originelle de l’artisanat du plis – le fez albanais. Pour Shqipe, cet élément familial, accouplé au respect des autres valeurs historiques, culturelles, naturelles et archéologiques du pays, complète le long chemin de sa préparation pour exercer aujourd’hui le métier de guide.

Connaître Gjakova avec Shqipe

“Venir de Gjakova veut dire ne pas résister à la grandeur du Grand Bazar (Çarshia e Madhe) explique Shqipe, qui met en œuvre son travail de guide dans la région de Gjakove, d’où elle est originaire également. La visite du Grand Bazar est l’une des parties les plus importantes du tour qu’elle dirige. Shqipe voudrait que tous les visiteurs voient et vivent Gjakova comme elle-même la voit et l’aime chaque jour de sa vie. « Chaque groupe de touriste ou visiteur possède sa particularité et les moments spontanés qui surviennent. L’une des plus belles choses est la proximité professionnelle que j’essaye de créer avec les touristes ou visiteurs afin qu’ils vivent Gjakova ». Etant professeure de matières professionnelles de l’hôtellerie et le tourisme en école secondaire, Shqipja encourage les jeunes à voir leur futur professionnel dans l’un des domaines du secteur du tourisme.

La passion pour le deuxième métier

Au Kosovo, le métier de guide est nouveau, ce qui rend difficile sa survie sur le marché. Shqipe fait partie du Conseil Exécutif et membre de l’association GuideKs qui dresse de fortes fondations pour le développement de cette profession au Kosovo. « J’espère que nous aurons des nouvelles positives très rapidement sur cet aspect. Je vais certainement continuer d’être guide touristique pour la ville de Gjakovë. J’accueillerai avec grand plaisir des groupes de touristes et de visiteurs et je ferai en sorte qu’ils aiment ma ville et mon pays » raconte Shqipe. Pour elle, le métier de guide touristique est l’un des meilleurs, des plus attirants et des plus divertissants qui soit.

Artikulli  është publikuar në magazinën albinfo.ch, numrin special të verës 2020 (Qershor-Korrik)

Connaître Vushtrri avec Egzona

Egzona Azemi

Profession : Ethnologue

Egzona exerce son activité de guide touristique dans la ville de Vushtrri depuis 2018. Son métier d’ethnologue complète joliment son activité de guide touristique avec un accent sur les monuments de l’héritage culturel dans sa ville. L’étude de la vie sociale et de la culture de la société a offert à Egzona plus d’espace pour transmettre et témoigner de la culture aux différents visiteurs. En 2015, elle a suivi une formation afin de pouvoir exercer son métier de guide touristique et c’est là qu’est née l’idée de croiser les deux professions.

Connaître Vushtrri avec Egzona

En tant que guide touristique de l’héritage culturel à Vushtrri, j’attends les visiteurs et les touristes près du Château de la ville. Je fais le tour du château en donnant des explications mais j’ai d’autres visites planifiées et je fais visiter les autres monuments et des lieux intéressants de la ville. Ainsi, la visite débute au Château, nous poursuivons ensuite vers le Hamam, le pont de Pierre et nous visitons les monuments religieux et culturels de la ville.

La ville de Vushtrri est petite mais se vante d’histoire et d’ancienneté importante donc le meilleur moment se fait après la visite de la ville, près du Pont de Pierre sans rivière, je raconte l’histoire du pont qui faisait office de liaison et de commerce entre les différentes tribus et plus grands pays anciens et moyenâgeux. C’est quasiment avec chaque groupe que nous visitons ce Pont/monument puisque c’est l’un des rares sous lequel ne coule pas de rivière et il représente un symbole unique pour la ville.

La passion pour le deuxième métier

Ce qui attire le plus Egzona dans ce deuxième métier de guide est la proximité qu’elle crée avec les gens et la possibilité de présenter et promouvoir le pays, les capacités et les connaissances en général. Pour Egzona, chaque moment avec les touristes et visiteurs est unique car chacun d’entre eux est différent et transmet une énergie différente. Les meilleurs moments sont les compliments qui récompensent ton travail. Elle désire souligner les cas où les touristes sont revenus accompagnés de leurs amis ou familles pour une deuxième visite.

 

 

 

 

Profession et passion : guide touristique dans ma ville

Nora Arapi Krasniqi

Profession : architecte conservateur/restauratrice

Nora développe son activité de guide touristique dans la ville de Prizren depuis 2014. Sa profession d’architecte conservateur/restauratice et son travail dans le domaine de l’héritage culturel constituent un point de départ important et un beau croisement avec son deuxième métier de guide touristique. Durant son engagement en 2009 pour la rédaction du livre-guide Prizren In Your Pocket, Nora s’est concentrée sur le rôle important du tourisme culturel. Ses connaissances professionnelles au niveau de l’interprétation de l’héritage culturel l’aident dans son travail de guide touristique.

Prizren (Foto Arben Llapashtica)

Connaître Prizren avec Nora

La visite de la ville se fait principalement à pied et elle débute au Pont de pierre (Ura e Gurit) où se déroule une présentation de Prizren, un résumé du développement historique et des caractéristiques de la ville telles que : les langues locales, l’harmonie religieuse et la diversité culturelle. Le premier arrêt se fait à l’Église Catholique Zonja Ndihmëtare. S’ensuit une flânerie sur la place Shadërvan. On s’arrête ensuite à l’Église Orthodoxe Shën Gjergji et les deux petites chapelles. La prochaine étape est la Fontaine de la place Shadërvan suivie de la Mosquée Sinan Pasha. La visite se poursuit dans la partie moderne du centre historique où est présentée la période et les développements de la ville durant la deuxième moitié du 20ème siècle. Plus tard, l’échappée continue vers le Complexe Marashi pour revenir au Complexe de la Ligue Albanaise de Prizren. Vient ensuite le tour du Hamam de Gazi Mehmed Pasha, La Teqe Halveti, la route des Forgerons avec un dernier arrêt au Kino Lumbardh. Dans les cas où une activité culturelle a lieu au cinéma Lumbardh, on y participe en général avec les visiteurs. Ceci est l’un des itinéraires en demi-journée qui est dans la plupart des cas demandé par les visiteurs. Toutefois, dépendamment du temps et de leur intérêt, des lieux tels que le Château de Prizren, le musée archéologique, la tour de l’horloge et l’Eglise Shën Premta peuvent s’ajouter à la liste.

La passion pour le deuxième métier

« La présentation des caractéristiques du lieu, la connaissance de personnes d’autres pays et formations, des questions difficiles posées par les visiteurs et qui m’aident moi aussi à redécouvrir les trésors de mon pays. Voilà certains des éléments principaux qui me donnent du plaisir durant mon travail » indique Nora. Elle ajoute qu’elle poursuivra ce deuxième métier tant qu’elle en aura la possibilité car elle aime les nouvelles rencontres avec des gens différents qui veulent connaître le Kosovo.

En Janvier 2020, Nora a présenté les richesses de Prizren au Haut Représentant de l’Union Européenne, Josep Borell, durant la visite de ce dernier au Kosovo. Nora explique qu’il avait démontré un grand intérêt pour les locaux de filigrane et l’artisanat traditionnel. Borell a également fait part d’une grande admiration pour les produits locaux.

 

Les grandes manifestations à nouveau autorisées dès octobre à des conditions strictes et sous réserve d’autorisation

Lors de sa séance du 12 août 2020, le Conseil fédéral a décidé d’autoriser à nouveau les manifestations de plus de 1000 personnes à compter du 1er octobre 2020, à condition de respecter des mesures de protection sévères et d’obtenir l’autorisation des autorités cantonales. Pour la délivrer, les cantons devront tenir compte de leur situation épidémiologique et de leurs capacités de traçage des contacts. Avec cette décision, le Conseil fédéral entend empêcher une dégradation de la situation épidémiologique, tout en tenant compte des besoins de la population et des intérêts économiques des associations sportives et des organisateurs de manifestations culturelles.

Le Département fédéral de l’intérieur (DFI), en collaboration avec les cantons et les autres départements fédéraux compétents, est chargé de définir d’ici au 2 septembre des critères d’autorisation uniformes applicables à toutes les grandes manifestations, qu’elles soient sportives, culturelles ou religieuses par exemple. Ces critères serviront de garde-fous complémentaires aux mesures habituelles de distance et d’hygiène, et pourront s’appuyer sur les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de la task force scientifique de la Confédération. Concrètement, il faudra obtenir une autorisation du canton concerné pour organiser une manifestation, autorisation que le canton peut refuser en fonction de sa situation épidémiologique et de ses capacités de traçage des contacts.

Pour rappel, les manifestations de plus de 1000 personnes sont interdites en Suisse depuis le 28 février 2020. Cette interdiction est l’une des mesures centrales qui ont permis de réduire le nombre de personnes infectées par le coronavirus. En vigueur jusqu’au 31 août, elle a été prolongée aujourd’hui jusqu’à la fin du mois de septembre. Cette prolongation donne aux cantons le temps de définir le régime d’autorisation et de renforcer si nécessaire leurs capacités de traçage des contacts.

Avec cette décision, le Conseil fédéral entend empêcher une dégradation de la situation épidémiologique, tout en tenant compte des intérêts économiques et des besoins de la population, par exemple l’accès à une vie culturelle et à une offre sportive diversifiées. Les grandes manifestations ne présentent pas toutes les mêmes risques ; certaines permettent de respecter dans une large mesure la distance minimale de sécurité.

Port du masque obligatoire dans les avions

Le Conseil fédéral a également décidé d’imposer le port du masque dans les avions à partir du 15 août. Le port du masque est déjà obligatoire dans les transports publics depuis le 6 juillet. Cette nouvelle mesure concerne tous les vols de ligne et les vols charters au départ ou à destination de la Suisse, indépendamment de la compagnie aérienne.

Exemption de quarantaine pour les diplomates

Les diplomates étrangers sont exemptés de quarantaine lorsque leur entrée en Suisse est nécessaire au bon fonctionnement des ambassades. Désormais, cette exemption sera aussi valable pour les diplomates suisses qui se rendent en Suisse pour raisons de service.

Crédit supplémentaire pour financer la gestion de la pandémie

La gestion de la pandémie de COVID-19 a entraîné des dépenses supplémentaires pour l’Office fédéral de la santé publique (OFSP), par exemple pour les campagnes de communication, la gestion des lignes téléphoniques et le développement de l’application SwissCovid. Pour couvrir ces frais, le Conseil fédéral demande un crédit supplémentaire de 31,6 millions de francs pour 2020.

La solidarité au lieu de l‘exclusion: Invitation à la rencontre des associations de migrant-e-s

La solidarité au lieu de l’exclusion

La Suisse d’aujourd’hui serait impensable sans les migrant-e-s. Nous participons activement au développement économique, social et culturel du pays depuis des décennies. Sans nous, la Suisse ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui.

Mais au lieu de reconnaître la contribution de tous et de faire avancer ensemble notre patrie commune, les politiciens populistes de droite tentent de diviser le pays. Ils disent « Nous » et nous appellent « les autres », mais ne parlent toujours que d’eux-mêmes. C’est dangereux.

Car une politique basée sur l’exclusion, la discrimination et le racisme ne peut avoir de succès. Ce n’est qu’ensemble que nous pouvons avancer. Seuls, nous ne pouvons que reculer.

Ce qu’ils veulent, c’est revenir à une époque où la main d’oeuvre était flexible et bon marché, où les travailleurs étaient entassés sans droits dans des baraques et séparés de leurs familles. Car c’est là le véritable objectif de l’initiative de résiliation de l’UDC : au lieu de la protection des salaires et de l’égalité des droits, elle veut revenir au statut inhumain de saisonnier et donner le champ libre aux entreprises de dumping et aux profiteurs. Avec de nombreux salarié-e-s bon marché et sans droits qui travaillent dur et ne peuvent pas se défendre.

Plus de droits grâce à la libre circulation des personnes

La libre circulation des personnes est une histoire à succès. Grâce à elle, tous les citoyens et citoyennes de l’UE/AELE, tous les Suisses et Suissesses peuvent décider librement de l’endroit où ils veulent vivre et travailler et y faire venir les membres de leur famille. Ce sont nos droits humains que la libre circulation des personnes nous garantit à tous.

Pour l’UDC, c’est une épine dans le pied depuis des années. Avec son initiative, elle veut priver les migrantes et les migrants de leurs droits, et en même temps détériorer les salaires et les droits de tous les employé-e-s en Suisse.

La vison rétrograde et xénophobe que porte l’UDC sur la société ne correspond pas à la réalité. Car nous sommes là depuis longtemps et nous faisons partie intégrante de la diversité de la Suisse !

Comme le montre aussi la crise actuelle, ce n’est qu’ensemble que nous pouvons faire face aux défis. En tant que représentantes et représentants des migrantes et des migrants en Suisse, nous nous opposons donc fermement à cette attaque contre nos droits communs, car nous défendons le principe de l’égalité des droits pour toutes et tous. L’initiative de résiliation nuit à tout le monde, que l’on soit étrangère ou étranger, Suissesse ou Suisse.

Notre réponse à l’attaque de l’UDC est la solidarité :

  • Au lieu de la xénophobie et de l’exclusion, nous nous engageons pour une Suisse ouverte, solidaire et respectueuse.
  • Au lieu d’une politique hostile aux migrantes et migrants, nous demandons la sécurité de séjour, le droit au respect de la vie familiale, la liberté de mouvement et d’établissement et l’égalité de traitement pour toutes et tous. Nous demandons la garantie du respect des droits humains pour toutes et tous !
  • Au lieu de défendre les intérêts de quelques-uns, nous luttons pour la justice sociale et de bonnes conditions de travail pour toutes et tous.

Pour un non massif à l’initiative de résiliation

Ensemble, luttons résolument contre le démantèlement de nos droits à tous ! Nous ne laisserons pas l’UDC s’imposer avec sa politique antisociale et raciste. Ensemble, engageons-nous pour un NON clair à l’initiative de résiliation de l’UDC du 27 septembre 2020 !

Découvre Gjeravica avec Arineta Mula!

Le pic de Gjeravica s’élève à 2,658 mètres. J’ai commencé à aimer le Kosovo plus intensément quand j’ai gravi cette montagne. Gjeravica est

la deuxième plus haute montagne des Bjeshket e Nemura, les «Montagnes Maudites» , nom qui attire l’attention et qui est une maison pour nous tous.

Il exsite plusieurs façons de gravir Gjeravica. Chacune d’elles montre des vues de la nature. L’une d’entre elles est le départ de la Fosse d’Erenik, route qui est passable par voiture en moins d’une heure par Junik.

C’est un terrain de difficulté moyenne. Un sentier très adapté, où chaque pas que tu poses semble facile et la vue des forêts et paysages verts autour de toi t’inspire et te pousse à ne pas t’arrêter car très rapidement, sans trop d’efforts, tu te retrouveras audessus de ces paysages.

La montagne et le lac peuvent exister l’un sans l’autres. Mais si ils sont proches l’un de l’autre, ils créent un miracle. La fraîcheur de la marche vers la montagne est embellie par le Lac qui se trouve sous le Pic de Gjeravica à 2,200 mètres, où se trouve également la source du fleuve Ereniku qui se verse dans le Plateau de Dukagjini.

Impossible à dire mais alors que tu marches sur le dernier sentier, les jambes ne résistent pas au grand désir d’aller encore plus haut. Quand tu vois un grand rocher sur le pic, alors tu comprends que tu as atteint le plus haut sommet du Kosovo.

Environ quatre heures de marche. En plus des beautés du Kosovo, tu aperçois les chaines de montagne d’Albanie et du Mon- ténégro. Lorsqu’il fait beau, tu peux voir les

«Montagnes Maudites». Cellesci sont très abruptes et offrent une vue sur la plus hau- te montagne d’Albanie «Mali Jezercë». Entre les pays, on remarque les frontières crées par les montagnes qui semblent s’embrasser. Une maison pour tous.

Si vous désirez vivre quelque chose d’unique, alors vous devez grimper au sommet de Gjeravica.

Montbalkans

Foto: PPSE Kosova

 

Les aventures dans la nature pour tout le monde!

Marche dans la nature, le kayak, le cam- ping, le cyclisme montagneux, la marche dans la neige (snowshoeing), skitouring. Il ne te reste qu’à choisir. Les régions préf- rées sont les Alpes albanaises et les montagnes du Sharr avec des activités proposées au Kosovo, en Albanie, Monténégro et Macédonie du Nord.

supercampers

Le cyclisme et le Kayak sur le Drini i Bardhë

Le centre de Prizren n’est pas la seule attraction de la ville. Tu peux explorer notre partie préférée du Drini i Bardhë – le Canyon de Nashec. Nous parton du centre de Prizren à vélo pour 30 à 40 minutes. La route est pittoresque et tranquille. À Nashec nous faisons du kayak à travers le Canyon pendant 1-2 heures. Retour à Prizren par le même chemin. Ce fortfait comprend : un guide, un vélo avec casque, le kayak, les pagaies et le gilet de sauvetage.

supercampers

Randonnée dans le Parc National Sharri

Saviez-vous que les montagnes du Sharr s’étendent sur la frontière Kosovo-Macédoine du Nord et touchent également l’Albanie ? Durant cette visite d’une jour- née, nous pourrons voir des paysages du Kosovo et de très beaux lacs de la Macédoine du Nord. Le départ se fait de Prizren, nous voyageons 30 à 40 minutes jusqu’à la pierre noire (Guri i Zi). De là débute la ran- donnée (hiking) d’une durée de 4 heures (aller et retour) pour le pic de Skarpa où nous nous reposerons et profiterons de la nature. Retour à Prizren à vélo. Ce forfait comprend un guide, un vélo tout terrain avec casque et le transport jusqu’au Guri i Zi. (Zaplluxhë, Dragash)

Supercampers 

Foto: PPSE Kosova

 

entrée en Suisse des partenaires de vie originaires d’États tiers de nouveau autorisée à partir du 3 août prochain

Le 20 juillet 2020, le Conseil fédéral a levé toutes les restrictions d’entrée liées au coronavirus pour douze premiers États non membres de l’UE/AELE. L’entrée en Suisse des ressortissants de tous les autres pays tiers en vue d’un séjour de courte durée ne restera possible que dans des cas exceptionnels. À partir du 3 août prochain, les personnes dont le partenaire de vie réside en Suisse pourront de nouveau entrer sur le territoire helvétique, pour autant qu’elles parviennent à prouver leur relation. Les personnes originaires d’États ou de zones présentant un risque élevé d’infection seront, pour leur part, soumises à une obligation de quarantaine.

Conformément à l’ordonnance COVID-19, quiconque est marié à une personne vivant en Suisse, vit en partenariat enregistré avec une telle personne ou a des enfants mineurs avec elle est considéré comme un cas de rigueur et donc exempté des restrictions d’entrée liées au coronavirus. À partir du 3 août, cette disposition pourra également être invoquée par les personnes entretenant une liaison amoureuse ou une autre relation étroite de partenariat avec une personne vivant en Suisse, même si elles ne sont pas mariées, ne vivent pas en partenariat enregistré et n’ont pas d’enfants mineurs ensemble.

Condition : le partenariat doit exister depuis longtemps et être prouvé.
Les intéressés doivent être munis d’une invitation de la personne vivant en Suisse. Ils doivent également prouver, d’une part, que leur partenariat existe depuis longtemps et a été régulièrement entretenu, d’autre part, qu’ils ont rencontré leur partenaire en Suisse ou à l’étranger au moins une fois avant l’introduction des restrictions d’entrée. Outre l’invitation écrite accompagnée d’une copie du passeport suisse ou du titre de séjour, les preuves peuvent revêtir la forme d’un certificat de partenariat dûment signé par les deux parties, d’un échange de lettres ou de courriels, de billets d’avion, de photographies ou de copies des cachets d’entrée et de sortie apposés dans les passeports.

Les représentations suisses à l’étranger peuvent délivrer des visas aux ressortissants d’États soumis à l’obligation de visa si ces conditions et toutes les autres conditions d’entrée sont remplies. S’agissant des autres ressortissants, elles peuvent délivrer une attestation si leur entrée en Suisse ne saurait autrement être autorisée. Il est recommandé aux personnes concernées d’entrer directement en Suisse, le transit par d’autres pays n’étant pas garanti. Une fois le séjour terminé, le départ de l’intéressé dans les délais doit être sûr et réalisable. Toutes les personnes entrant en Suisse en provenance d’États ou de zones présentant un risque élevé d’infection sont soumises à l’obligation de quarantaine, même si leur entrée sur le territoire helvétique est autorisée.

Passerons-nous nos vacances au pays ? Telle est la question.

Aujourd’hui encore, quatre mois après le début de la pandémie de Coronavirus, cette dernière continue de conditionner et de dérégler notre vie quotidienne. Actuellement, en plus de son impact direct sur les personnes touchées par le Covid-19, cette pandémie affecte aussi nos vacances. Alors, irons-nous en vacances au pays cette année ? Telle est la question. Cette préoccupation est donc au cœur du nouveau numéro de notre magazine, albinfo.ch, édition juillet-août 2020.

Malgré les problèmes évidents posés par la pandémie et étant donné qu’il est publié avant la saison des vacances, ce numéro ne manquera pas de proposer des offres de vacances d’été pour le Kosovo et l’Albanie. Une large partie de cette édition est en effet consacrée à des idées de vacances. Un dossier d’une trentaine de pages, en trois langues, nommé « Tendances 2020 – idées de vacances d’été au pays d’origine » est dédié à l’offre touristique au Kosovo.

De plus, nous avons dressé le portrait de plusieurs de nos compatriotes en Suisse qui se sont exprimés sur le dilemme actuel de partir en vacances dans les Balkans ou de rester en Suisse. Dans une ambiance d’insécurité créée par la pandémie, certains d’entre eux préfèrent passer les vacances en Suisse ou dans l’un de ses pays voisins. Mais d’autres sont décidés à « défier » le risque et la peur et de partir au pays.

Un « problème » est étroitement lié aux vacances au pays est celui des mariages et des autres cérémonies. En effet, ces festivités attirent habituellement un grand nombre de compatriotes de Suisse vers le Kosovo, la Macédoine du Nord ou l’Albanie. Ainsi, plusieurs articles de cette édition auront pour thème les mariages et traiteront de la question s’ils doivent se dérouler ou non au vu des conditions sanitaires actuelles.

En parcourant les pages du 4ème numéro 2020 de notre revue, vous pourrez également lire d’autres sujets de l’actualité de la diaspora albanaise, principalement de Suisse ainsi que des présentations et des portraits de personnalités qui marquent notre communauté .

Nouveau coronavirus : recommandations pour les voyageurs

De nombreux pays, dont la Suisse, adaptent leurs règles d’entrée à la situation épidémiologique. En Suisse, à partir du 6 juillet 2020, le port du masque sera obligatoire dans tous les transports publics. Par ailleurs, les personnes entrant en Suisse en provenance de certaines régions doivent se mettre en quarantaine.

État au : 2.7.2020

Entrée en Suisse
Voyager de Suisse à l’étranger
Entrée en Suisse

Quarantaine pour les personnes entrant en Suisse : Ordonnance et liste des États et zones

Questions-réponses : quarantaine pour les voyageurs entrant en Suisse

Infoline pour les personnes se rendant en Suisse: +41 58 464 44 88 (tous les jours, 6–23 h)
Dispositions en matière d’entrée

Depuis mi-juin, le nouveau coronavirus a connu une recrudescence en Suisse après que des personnes infectées sont entrées dans le pays en provenance d’États de l’espace Schengen et hors Schengen. Par conséquent, à compter du lundi 6 juillet 2020, toute personne franchissant la frontière depuis certaines régions doit se mettre en quarantaine durant dix jours. L’OFSP tient une liste des régions en question, qu’il actualise régulièrement. Les personnes concernées seront informées de façon ciblée dans les avions, les autocars et aux frontières. Par ailleurs, les compagnies d’aviation et d’autocars sont tenues de refuser d’embarquer les voyageurs malades.

Avant de partir, consultez le site internet du Secrétariat d’État aux migrations (SEM). Vous y trouverez des réponses aux questions concernant les restrictions d’entrée et les exceptions, la libre circulation des personnes et la suspension de l’octroi de visas.

Liste des États et zones présentant un risque élevé d’infection
État au : 2.7.2020

Afrique du Sud
Arabie saoudite
Argentine
Arménie
Azerbaïdjan
Bahreïn
Bélarus
Bolivie
Brésil
Cabo Verde
Chili
Colombie
États-Unis
Honduras
Irak
Israël
Kosovo
Koweït
Moldova
Macédoine du Nord
Oman
Panama
Pérou
Qatar
République dominicaine
Russie
Sahara occidental
Serbie
Suède
Îles Turques-et-Caïques

Aéroports en Suisse

Les passagers aériens en provenance de l’étranger peuvent entrer en Suisse par les aéroports de Zurich, de Genève et de Bâle et, depuis le 15 juin, par les aéroports régionaux. Vous y recevrez des informations sur la manière de vous protéger d’une infection au nouveau coronavirus. À l’aéroport de Bâle, vous avez l’obligation de porter un masque d’hygiène, conformément aux règles en vigueur en France.

Règles et consignes à respecter en Suisse
À partir du 6 juillet 2020, le port du masque sera obligatoire dans tous les transports publics.
Observez les règles d’hygiène et de conduite en vigueur en Suisse. Dans les établissements publics comme les restaurants, les magasins et les musées, vous devez suivre les prescriptions des plans de protection qui y sont en vigueur. Vous recevrez sur place des informations à ce propos.

Vous présentez des symptômes de maladie après votre entrée en Suisse ? Prenez-les au sérieux et suivez les consignes données sur la page « Isolement et quarantaine ». C’est la meilleure façon de vous protéger et de protéger les autres.

Retour des citoyens suisses
Le site internet du DFAE répond aux questions concernant le retour en Suisse.

Début de la page
Voyager de Suisse à l’étranger
Recommandations liées au nouveau coronavirus
Nous vous recommandons de renoncer aux voyages à l’étranger qui ne sont pas nécessaires. Depuis le 15 juin, cette recommandation ne concerne plus les voyages vers les pays de l’espace Schengen et la Grande-Bretagne. Cela ne signifie pas pour autant que ces pays lèvent simultanément leurs restrictions de voyage.

En raison de la lutte contre le nouveau coronavirus, il est devenu plus difficile de planifier des voyages à l’étranger. Chaque pays a émis ses propres prescriptions d’entrée. Certains pays continuent de garder leurs frontières fermées aux voyageurs. D’autres les ouvrent progressivement, parfois seulement pour des groupes ou des raisons définis, parfois sous certaines conditions comme une quarantaine obligatoire, une autosurveillance de l’état de santé ou, dans de rares cas, un résultat négatif au test du COVID-19. Les contrôles à la frontière sont également traités différemment. Un principe s’applique à tous les pays :
En raison de l’évolution de l’épidémie, les prescriptions réglant l’entrée dans le pays peuvent changer très rapidement. Informez-vous auprès de l’ambassade ou du consulat de votre pays de destination si vous pouvez y entrer à la date voulue ou s’il y a de nouvelles dispositions en la matière.

Ne voyagez pas si vous vous sentez malade ou avez certains symptômes évoquant une infection au nouveau coronavirus. Restez chez vous et faites l’auto-évaluation coronavirus ou téléphonez à votre médecin.

Mesures au sein du pays de destination
Pour endiguer la propagation du nouveau coronavirus, de nombreux États ont également pris des mesures à l’intérieur de leurs frontières, que vous devrez respecter pendant votre séjour. Par exemple, certains pays restreignent les déplacements ou imposent le port du masque dans certains lieux. Les représentations étrangères en Suisse vous informent également de ces mesures. Consultez si possible les informations et suivez les règles et prescriptions en vigueur dans votre pays de destination.

Autres recommandations
Les sites internet du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) et du Secrétariat d’État aux
migrations (SEM) fournissent des renseignements sur les ouvertures des frontières ainsi que sur la sécurité et la situation politique de votre destination.

Les recommandations médicales hors COVID-19 restent valables pour les différents pays. Veuillez vous informer sur www.safetravel.ch.

Coronavirus : masque obligatoire dans les transports publics

Le Conseil fédéral a adopté diverses mesures afin d’éviter une nouvelle propagation du coronavirus lors de sa séance du 1er juillet 2020. Au vu de la fréquentation en hausse des transports publics et de l’augmentation des cas depuis mi-juin, il a décidé de rendre le port du masque obligatoire dans les transports publics, une mesure qui s’appliquera dans toute la Suisse à compter du lundi 6 juillet. Par ailleurs, les personnes entrant en Suisse en provenance de certaines régions doivent se mettre en quarantaine. Enfin, les restrictions d’entrée seront levées dès le 20 juillet pour certains pays tiers.

Depuis que le Conseil fédéral a levé la plupart des mesures visant à lutter contre le coronavirus, la fréquentation des transports publics a pris l’ascenseur. Dès lors, il est souvent difficile d’y respecter la distance prescrite. Compte tenu de cette fréquentation en hausse et de l’augmentation des cas de coronavirus depuis mi-juin, le Conseil fédéral a décidé de renforcer les mesures de protection et pris la décision de principe d’introduire l’obligation générale de porter le masque dans tous les transports publics. Ainsi, à compter du lundi 6 juillet, les personnes de 12 ans et plus devront porter un masque dans les trains, les trams et les bus, ainsi que dans les remontées mécaniques, les téléphériques et les bateaux. L’ordonnance actualisée sera adoptée et publiée demain.

À l’heure actuelle, le port du masque dans les transports publics est vivement recommandé aux heures de pointe, mais cette prescription n’est guère suivie. La décision du Conseil fédéral répond aux recommandations des spécialistes et aux souhaits de plusieurs cantons. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) recommandent également de porter un masque lorsque la distance nécessaire ne peut être respectée.

Quarantaine pour les personnes en provenance de certaines régions
Depuis mi-juin, le nouveau coronavirus a connu une recrudescence en Suisse après que des personnes infectées sont entrées dans le pays en provenance d’États de l’espace Schengen et hors Schengen. Par conséquent, à compter du lundi 6 juillet, toute personne franchissant la frontière depuis certaines régions doit se mettre en quarantaine durant dix jours. L’OFSP tient une liste des régions en question, qu’il actualise régulièrement. Les personnes concernées seront informées de façon ciblée dans les avions, les autocars et aux frontières. Une fois entrées en Suisse, elles doivent s’annoncer auprès des autorités cantonales. La nouvelle ordonnance sera adoptée et publiée demain. Par ailleurs, les compagnies d’aviation et d’autocars sont tenues de refuser d’embarquer les voyageurs malades.

Maintien des restrictions d’entrée jusqu’au 20 juillet
Le Conseil fédéral a également pris acte des recommandations du Conseil de l’UE relatives à la levée des restrictions d’entrée dues au coronavirus pour 15 États dès le 1er juillet 2020. La Suisse devrait suivre ces recommandations à compter du 20 juillet pour l’ensemble des pays concernés, à l’exception de la Serbie. En conséquence, le DFJP entend retirer l’Algérie, l’Australie, le Canada, la Corée du Sud, la Géorgie, le Japon, le Maroc, le Monténégro, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, la Thaïlande, la Tunisie et l’Uruguay ainsi que les États de l’UE n’appartenant pas à l’espace Schengen (Bulgarie, Chypre, Croatie, Irlande et Roumanie) de la liste des pays à risque. La Chine sera également retirée de la liste en application des recommandations de l’UE, à condition que la réciprocité soit garantie pour les personnes en provenance de Suisse.

Coronavirus : les travailleurs d’États tiers à nouveau admissibles en Suisse

Les restrictions en matière d’entrée aux frontières intérieures de l’espace Schengen ont été levées le 15 juin 2020. Depuis lors, les frontières entre la Suisse et les autres États Schengen sont à nouveau ouvertes, sans contrôles. En outre, depuis cette même date, la libre circulation des personnes est pleinement rétablie avec tous les États membres de l’Union européenne ou de l’Association européenne de libre-échange et avec le Royaume-Uni.

Les ressortissants d’États tiers à nouveau admissibles dans les branches du tourisme et de la culture
Compte tenu de l’évolution récente de la pandémie, le Conseil fédéral franchit maintenant une nouvelle étape en prononçant la levée, le 6 juillet 2020, des restrictions à l’admission de travailleurs d’États tiers – qui recevront dès lors des autorisations dans le cadre du système de contingents, comme avant la crise du coronavirus. Ces travailleurs pourront à nouveau accéder, notamment, à des emplois dans les domaines du tourisme ou de la culture et à des formations continues rémunérées : travail au pair, stage agricole ou échange de jeunes travailleurs, par exemple.

C’est également le 6 juillet 2020 que seront levées les restrictions sur les séjours de plus de 90 jours pour les ressortissants d’États tiers qui n’exercent pas d’activité lucrative, comme les retraités. À partir de cette date, les cantons recommenceront à traiter les demandes qui s’inscrivent dans ce cadre conformément aux dispositions ordinaires du droit des étrangers.

En vertu de la loi sur les épidémies et en fonction de l’évolution de la pandémie dans les États tiers, la Suisse peut toujours prendre des mesures sanitaires à ses frontières pour toutes les personnes qui entrent sur son territoire à partir de ces pays.

Levée complète des restrictions d’entrée en coordination avec les autres États Schengen
L’entrée de ressortissants d’États tiers qui souhaitent séjourner en Suisse pendant 90 jours au plus – par exemple pour y passer des vacances, y mener des discussions d’affaires non urgentes ou y suivre une formation de courte durée ou un traitement médical – reste interdite, sauf en cas de nécessité absolue. Dans la mesure du possible, la Suisse entend lever cette dernière restriction en matière d’entrée en coordination avec les autres États Schengen. En fonction de l’évolution de la situation épidémiologique dans les États tiers, l’interdiction d’entrée sera levée de manière progressive et, autant que possible, coordonnée – avant même le 6 juillet pour certains pays, si les circonstances le permettent. La coordination sera assurée par la Commission européenne, qui mettra régulièrement à jour une liste d’États tiers dans lesquels la pandémie est sous contrôle. Le Département fédéral de justice et police ajustera au fur et à mesure les prescriptions en matière d’entrée concernant la Suisse, après consultation du Département fédéral de l’intérieur et du Département fédéral des affaires étrangères.

Ylfete Fanaj « écrit l’histoire » de la communauté albanaise en Suisse

Aujourd’hui, dans l’une des grandes salles du Centre d’exposition à Lucerne, s’est tenue la séance électorale et solennelle du Parlement du Canton de Lucerne. Les mesures liées Covid-19 ont transformé la salle en parlement.

La votation de l’initiative du parti des verts au sujet du droit de vote des jeunes de 16 et 17 ans du canton faisait partie de l’ordre du jour, indique albinfo.ch. Malgré un résultat de 55 votes pour et 60 contre, sur la base de la réglementation du parlement, l’initiative est passée à l’étape suivante : elle sera traitée par la commission pertinente, celle des politiques étatiques. Et selon les connaisseurs, elle a de très grandes chances d’être mise en œuvre.

© 2020 ALBINFO.CH/Armend Berisha

Mais le point le plus important de l’ordre du jour de la séance d’aujourd’hui était l’élection de la présidente du parlement, Ylfete Fanaj. Le fait d’élire une femme à la langue maternelle non-suisse et de pays natal hors de Suisse a rendu cette séance plus spéciale.

Ylfete Fanaj était la vice-présidente depuis Juin 2019 et elle dirige depuis quelques années le groupe parlementaire du Parti Social-démocrate du canton, selon albinfo.ch. Etant donnée l’autorité qu’elle a bâti durant son engagement de 15 ans à plusieurs niveaux politiques, son élection constituait une étape naturelle.

Elle a aujourd’hui été élue avec 91 votes pour alors que seuls 59 votes étaient suffisants pour obtenir le poste de « la plus haute lucernoise », comme est identifié le poste de présidente du parlement ici.

© 2020 ALBINFO.CH/Armend Berisha

“Nous avons aujourd’hui assisté à quelque chose d’inimaginable : grâce à votre vote, je suis la lucernoise numéro 1. Grâce à ce vote, vous avez rendu possible, 50 ans après l’entrée en vigueur du droit de vote pour les femmes, l’élection d’une femme d’origine étrangère au plus haut poste politique du canton. Ceci est rendu possible grâce à la Suisse », a déclaré Fanaj à l’encontre de ses collègues députés.

Elle a salué et remercié ses parents pour le soutien dans son ascension politique. Elle a souligné le fait d’avoir réalisé quelque chose qui était interdit à ses parents dans son pays d’origine.

Josef Wyss, le président du parlement jusqu’alors, Paul Winkier, le président du gouvernement lucernois ainsi que d’autres interlocuteurs ont souligné le caractère important de cette séance et le fait qu’une femme qui plus est « Second » (de deuxième génération d’étrangers) soit élue. Le fait que ce soit une albanaise du Kosovo rend encore plus spéciale sont élection aujourd’hui.

Fanaj: La Suisse nous donne beaucoup mais nous devons prendre des initiatives.

L’élection de la femme aux « deux pays » – Le Kosovo et la Suisse, est une indication qui illustre les chances que donne la Suisse aux étrangers intégrés et pour l’engagement d’une performance excellente démontrée par Mme Fanaj pour mériter ce poste.

© 2020 ALBINFO.CH/Armend Berisha

Wyss: Je suis heureux de l’élection d’une représentante d’une partie de notre société d’origine migratoire.

“Je suis tout d’abord très heureux de l’élection d’Ylfete Fanaj à la tête du Parlement Cantonal. Tout au long de l’année passée, j’ai eu la chance de l’avoir à mes côtés comme vice-présidente pendant que je dirigeais le parlement. Je l’ai connue et l’apprécie grandement comme une collègue dévouée. C’est ce qu’a déclaré Josef Wiss, président du parlement jusqu’à présent, pour albinfo.ch.

« Je suis également satisfait qu’elle a été élue comme représentante d’une partie notre société, celle d’origine migratoire. Ceci démontre son degré d’intégration, un degré qui a permis son élection aux plus hauts niveaux politiques du pays. Je suis fier du fait que ma collaboratrice a été élue à ce poste et je suis sûr qu’elle travaillera avec un grand niveau de responsabilité tout en représentant dignement tout le peuple du canton. » Interrogé par albinfo.ch si Fanaj était la première présidente d’origine étrangère, Wyss a répondu : « Avant Ylfete Fanaj, il est possible qu’il y ait eu un président d’origine italienne, mais Fanaj est la première présidente d’origine étrangère et non-italienne jusqu’à présent.

© 2020 ALBINFO.CH/Armend Berisha

Müller: “Présenter les valeurs suisses comme modèles au Kosovo »

Albinfo.ch a également interrogé Pirmin Müller, un autre député du parlement des rangs du parti UDC. « L’élection d’Ylefete au poste de la « plus haute luecrnoise » indique que la Suisse est un pays ouvert et tolérant, que les kosovars sont ici les bienvenus et qu’on leur offre toutes les possibilités pour un futur meilleur. Elle a à présent un devoir important et noble, celui de présenter ces valeurs comme modèle pour le Kosovo. Ce que je vois c’est que les kosovars sont intégrés en Suisse et ils y ont fait leur maison », a expliqué Mûller, époux d’une kosovare élevée en Suisse.

© 2020 ALBINFO.CH/Armend Berisha(Fotot: Armend Berisha)

Ylfete Fanaj “écrit l’histoire” de la communauté albanaise de Suisse (PHOTO)

 

Impact du coronavirus sur le travail des familles et la garde des enfants : les femmes plus touchées que les hommes

Le fait d’avoir des enfants à charge a fortement influé sur la charge de travail des familles pendant la pandémie de COVID-19. C’est ce que révèle une étude réalisée par l’institut de recherche Sotomo sur mandat du Bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes (BFEG). L’étude dévoile par ailleurs des résultats très différents entre les femmes et les hommes.

Les ménages avec enfants sont plus fortement touchés
Les mesures prises par le Conseil fédéral pour endiguer le coronavirus ont eu un impact particulièrement important sur les personnes ayant des enfants à charge. De nombreuses personnes exerçant une activité lucrative ont dû travailler à domicile, tandis que les écoles ont fermé et que les possibilités d’accueil extrafamilial se sont réduites. Entre un quart et un tiers des personnes interrogées vivant avec des enfants de moins de 16 ans ont connu une baisse de leur capacité de travail en raison de la garde des enfants et de l’enseignement à domicile. Les personnes sans enfants à charge, en revanche, sont moins nombreuses à avoir constaté un changement sur ce point.

Le milieu social joue aussi un rôle important : plus leur degré de formation est élevé, plus les personnes interrogées ont affirmé avoir subi une baisse de leur capacité de travail. Les parents avec un niveau de formation moins élevé exercent plutôt des activités qui ne peuvent pas être effectuées en télétravail. Il est donc plus rare qu’ils aient pu garder leurs enfants ou leur donner les cours à la maison.

Les femmes ont eu moins de temps à consacrer à leur activité professionnelle que les hommes
L’étude menée en Suisse livre des résultats similaires aux études internationales : les femmes et les hommes ne sont pas égaux face aux crises. La charge de travail supplémentaire engendrée par la garde des enfants et l’enseignement à domicile a pesé plus lourdement sur les femmes que sur les hommes. Pendant la période de fermeture des écoles et de réduction des possibilités d’accueil extrafamilial, les femmes ont été plus nombreuses que les hommes à avoir eu moins de temps à consacrer à leur activité professionnelle, en Suisse comme à l’étranger. Cependant, en termes de charge mentale, l’augmentation des tâches de garde a constitué un poids identique pour les femmes et pour les hommes. Les femmes bien formées sont celles qui ont subi la plus grande baisse de capacité de travail.

Tensions et conflits
La crise a aussi eu des conséquences sur l’ambiance dans les ménages. Environ une personne sondée sur cinq a indiqué avoir connu davantage de tensions et de conflits à la maison qu’avant la pandémie. Sur la durée, la part d’hommes dans cette situation augmente quelque peu, alors que celle des femmes diminue légèrement.

L’étude se fonde sur les données de l’enquête d’opinion de la SSR sur la crise du coronavirus. Elle a été réalisée sur la base de quatre sondages successifs menés entre le 22 mars et le 8 juin 2020. En moyenne, près de 30 000 personnes ont participé à chaque enquête.

L’étude offre un premier aperçu des conséquences de la pandémie de COVID-19 sur la population suisse et sur la vie familiale et professionnelle. Avec les bulletins (policy brief) de la task force Science de la Confédération, elle fournit une base pour mettre en place la stratégie de promotion de l’égalité inscrite par le Conseil fédéral dans son nouveau programme de législature.

La population suisse, toujours plus sportive et plus active

Le boom du sport perdure en Suisse. C’est ce qu’atteste une nouvelle enquête représentative de l’Office fédéral du sport OFSPO, portant sur plus de 12 000 personnes. Cette enquête s’est intéressée à l’activité et à la consommation sportives de la population résidante suisse âgée de 15 ans ou plus. Elle a été réalisée par l’Observatoire Suisse du Sport sur mandat de l’OFSPO. Comme elle le montre, plus de la moitié de la population étudiée fait partie des personnes très actives. La population est devenue non seulement plus sportive, mais elle est aussi plus active physiquement: aujourd’hui, en effet, environ 80 % de la population résidante adulte satisfont aux recommandations en matière d’activités physique de l’OFSPO et de l’Office fédéral de la santé publique OFSP.
La progression de l’activité sportive est portée surtout par les femmes et les personnes dans la seconde moitié de la vie. Les femmes ont rattrapé les hommes et sont des sportives particulièrement assidues à partir de 45 ans. Le sport des aînés a globalement progressé: aujourd’hui, la part des très actifs est presque aussi élevée chez les 65-74 ans que chez les 15-24 ans.

Net recul du nombre d’inactifs

La part des non-sportifs a diminué pour la première fois depuis les années 1970, et de façon marquée puisqu’elle est passée de 26 % à 16 %. Dans les trois enquêtes sur le sport suisse réalisées antérieurement, respectivement en 2000, 2008 et 2014, un quart des personnes interrogées se disaient non sportives. Cette réalité a perdu son immuabilité au cours des six dernières années. Durant la même période, le nombre de sportifs occasionnels a augmenté. En comparaison nationale, la Suisse romande et le Tessin ont rattrapé leur retard, entraînant une réduction des différences régionales.

Le «combiné helvétique» toujours en tête

Comme dans les enquêtes précédentes, le «combiné helvétique» trône en tête du classement des activités préférées de la population. Il comprend cinq sports qui ont pour particularité de pouvoir se pratiquer tout au long de la vie: randonnée pédestre, cyclisme, natation, ski et jogging. La randonnée, en particulier, a fait un nouveau bond en avant depuis l’enquête de 2014. Aujourd’hui, elle compte parmi les sports les plus pratiqués, tous sexes et groupes d’âge confondus. La musculation, le yoga et la danse ont, eux aussi, nettement gagné en popularité au cours des six dernières années. Phénomène dans l’air du temps, la population est devenue encore plus polysportive, avec 4,5 sports différents pratiqués en moyenne à l’heure actuelle.

Importance confirmée des clubs

Les clubs de sport sont encore et toujours un ressort important du sport suisse, à preuve les 22% de la population adulte qui en sont membres. Les habitants des zones rurales sont plus souvent affiliés à un club que ceux des zones urbaines, qui préfèrent les centres de fitness. Au cours de la période étudiée, le nombre de personnes qui fréquentent régulièrement ces derniers a fortement augmenté.

La Suisse est aussi très sportive en comparaison internationale. Elle fait partie, avec la Finlande, la Suède et le Danemark, des pays les plus sportifs du continent européen. Si l’on considère les personnes qui font du sport au moins une fois par semaine, elle est carrément en tête du classement européen avec un résultat de 59%.

Le boom que le sport a connu au cours des 20 dernières années a entraîné la quasi-disparition des différences liées au sexe et à l’âge et une forte réduction des disparités entre les régions linguistiques. Reste une différence nette entre l’activité sportive de la population suisse et celle de la majorité des étrangers vivant en Suisse. Mais l’enquête montre que, globalement, les migrantes ont rattrapé leur retard et sont devenues plus sportives.

Lorik Cana à la direction de Lausanne-Sport?

La star de la nati albanaise, Lorik Cana, pourrait prendre la direction de Lausanne sport, selon le journal Le Matin. Ayant à son compte 93 sélections, l’international L.

Cana est passé par le PSG, l’Olympique de Marseille, Galatasaray et la Lazio. Selon ce journal suisse romand, ce joueur albanais originaire du Kosovo, pourrait devenir très prochainement le directeur sportif du Lausanne Sport, à la tête de la deuxième ligue suisse.

Occupé jusqu’ici par Pablo Iglesias, ce poste lausannois pourrait donc être occupé par Cana, ville où il passé son enfance et fait ses débuts dans le monde de foot.

Lorik Cana est issu d’une famille albanaise et d’un père footballeur. Ils avaient fuit la guerre au Kosovo Lausanne sport fait partie du groupe INEOS, propriétaire de l’OGC Nice.