Violence contre les femmes et violence domestique : la Suisse soumet son premier rapport

La Suisse présente le bilan de son action en matière de prévention et de lutte contre la violence faite aux femmes et la violence domestique dans son premier rapport sur la mise en œuvre de la Convention d’Istanbul, que le Conseil fédéral a approuvé lors de sa séance du 18 juin. L’état des lieux qu’il dresse fait ressortir l’importance de la collaboration entre la Confédération, les cantons, les communes et la société civile, en tant que condition indispensable pour garantir l’efficacité de la prévention.

Largement répandues en Suisse, la violence à l’égard des femmes et la violence domestique causent de grandes souffrances. En moyenne, une femme meurt des suites de telles violences toutes les deux semaines et demie, et on estime que 27 000 enfants sont concernés chaque année par la violence domestique. La tendance est en légère hausse depuis des années. Le plus haut niveau de violence domestique a été enregistré en 2020, avec 20 123 infractions commises.

En ratifiant la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique (Convention d’Istanbul), la Suisse s’est résolument engagée à renforcer la prévention, la protection des victimes et la poursuite pénale de ces formes de violence dès le 1er avril 2018.

La Suisse présente aujourd’hui son premier rapport étatique sur l’application de la Convention d’Istanbul. Exigé périodiquement de tous les Etats parties, ce type de rapport permet au Conseil de l’Europe d’examiner comment la convention est mise en œuvre. C’est pourquoi ce premier rapport dresse l’état des lieux de toutes les activités menées en Suisse dans le but de prévenir et de combattre la violence domestique et la violence à l’égard des femmes.

La sensibilisation à la problématique s’est accrueLa Convention d’Istanbul a déclenché en Suisse une nouvelle dynamique et renforcé le débat politique sur la lutte contre la violence domestique et la violence à l’égard des femmes. Dans le programme de législature 2019-2023, le Conseil fédéral a décidé de faire de la lutte contre la violence de genre l’un des axes principaux de la Stratégie Egalité 2030. Le Parlement a en outre décidé d’intégrer un plan d’action national pour la mise en œuvre de la Convention d’Istanbul. Lors du dialogue stratégique sur la violence domestique, la Confédération et les cantons ont signé une feuille de route définissant plusieurs mesures, dont la mise en place d’un numéro de téléphone central pour les victimes. Divers cantons et communes ont aussi adopté leurs propres plans d’action et trains de mesures visant à mettre en œuvre la Convention d’Istanbul.

Au niveau national, les organisations privées et publiques ont, depuis cette année, la possibilité de solliciter des aides financières de la Confédération pour leurs projets de prévention et de lutte contre la violence envers les femmes. S’agissant du volet protection et aide, la plateforme en ligne www.aide-aux-victimes.ch fournit depuis 2019 des informations et du soutien aux victimes de violence.

La législation suisse répond dans l’ensemble aux exigences de la Convention d’Istanbul. La loi fédérale sur l’amélioration de la protection des victimes de violence est en vigueur depuis le 1er juillet 2020. La disposition de droit civil concernant la surveillance des décisions d’interdiction géographique ou de contact entrera en vigueur le 1er janvier 2022.

Par ailleurs, au printemps 2021, la Commission des affaires juridiques du Conseil des États a mené une consultation sur une révision des normes pénales punissant les infractions sexuelles. L’infraction de viol devrait être formulée de manière neutre sur le plan du genre, et les actes d’ordre sexuel commis contre la volonté d’une personne devraient être sanctionnés de manière adéquate, même lorsqu’il n’y a ni violence ni menace. Ce dernier point doit améliorer la protection des victimes d’agressions sexuelles sur le plan pénal.

Le rapport l’établit clairement : la mise en œuvre de la Convention d’Istanbul est une tâche collective qui suppose sans conteste la conjonction de différentes politiques publiques, la collaboration des cantons et des communes et l’intégration de la société civile. Le Conseil fédéral considère la lutte contre la violence domestique et la violence envers les femmes comme une priorité.

Un groupe d’expertes et d’experts indépendants examinera le rapportLe premier rapport de la Suisse sert de point de départ au monitorage effectué par le groupe d’expertes et d’experts indépendants GREVIO (Group of experts on action against violence against women and domestic violence). Après avoir examiné ce rapport, ce groupe effectuera une visite en Suisse en mars 2022 et formulera des recommandations pour la Suisse d’ici la fin de l’année 2022.

Thématiques bilatérales et relations Suisse-UE au cœur de la visite d’Ignazio Cassis à Paris

Le 17 juin 2021, le conseiller fédéral Ignazio Cassis s’est entretenu à Paris avec le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères français Jean-Yves Le Drian. Les entretiens ont notamment porté sur les relations entre la Suisse et l’Union européenne (UE) et les relations bilatérales. Plusieurs sujets de l’actualité internationale ont également été abordés.

A l’occasion de sa rencontre avec son homologue français Le Drian, le Chef du DFAE Ignazio Cassis a présenté le souhait du Conseil fédéral de perpétuer le partenariat avec l’UE sur la base des accords bilatéraux. A cet effet, la Suisse a proposé à l’UE l’ouverture d’un dialogue politique afin de définir et d’accompagner des priorités communes dans l’optique de la coopération future. La poursuite de la coopération dans des domaines qui ont fait leurs preuves est également souhaitée par le Conseil fédéral.

Plusieurs questions internationales figuraient à l’ordre du jour du dîner de travail entre les deux ministres. Ils se sont notamment entretenus sur le récent voyage en Afrique sub-saharienne du Chef du DFAE et sur l’évolution de la situation au Mali. A cet égard, le Conseiller fédéral Ignazio Cassis a détaillé l’engagement de la Suisse dans la région du Sahel. Les deux interlocuteurs ont également abordé la situation en Libye et se sont réjouis de leur participation à la Conférence de Berlin sur la Libye, le 23 juin prochain.

Relations bilatérales et transfrontalières riches
Le déplacement du Conseiller fédéral Ignazio Cassis à Paris s’inscrit dans une logique de renforcement des relations bilatérales avec la France. La Suisse partage avec ce pays des liens économiques, humains et culturels très intenses. Lors de cette visite, tant la qualité des relations bilatérales que la richesse et l’intensité de la coopération transfrontalière ont été soulignées, notamment dans le cadre de la pandémie de COVID-19. La situation du droit du travail dans le secteur suisse de l’aéroport de Bâle-Mulhouse ainsi que la question de la gouvernance des eaux du Rhône ont également fait l’objet d’échanges entre les deux interlocuteurs.

Coronavirus : le Conseil fédéral lance la stratégie de transition pour la politique économique

Le 18 juin 2021, le Conseil fédéral a défini le contenu de sa stratégie de transition pour la politique économique. Il accompagnera la reprise économique au moyen des instruments éprouvés de la promotion économique, de la politique en matière de formation et d’innovation ainsi que de la politique du marché du travail. Pour garantir une reprise durable, le Conseil fédéral entend en outre renforcer le potentiel de croissance à long terme de la Suisse.

L’amélioration de la situation épidémiologique a permis de nombreux assouplissements au cours des derniers mois, qui seront suivis par d’autres. Selon le modèle en trois phases du Conseil fédéral, les importantes restrictions sociales et économiques pourront être levées dès que tous les adultes qui le souhaitent auront été entièrement vaccinés. Dès lors, le projet d’une levée quasi intégrale de ces restrictions se concrétise.

Conformément aux attentes, les premiers assouplissements mis en œuvre à la mi-mars ont engendré un redressement vigoureux de l’économie suisse. Les perspectives de l’économie mondiale et donc de l’industrie exportatrice suisse se sont améliorées. Le groupe d’experts de la Confédération s’attend à une croissance du PIB de 3,6 % en 2021, qui serait nettement supérieure à la moyenne. Le taux de chômage devrait continuer de reculer et s’établir à 3,1 % en moyenne annuelle. Le groupe d’experts s’attend à ce que le redressement se poursuive en 2022 et prévoit également une croissance du PIB supérieure à la moyenne cette année-là.

Dans le but d’accompagner la reprise économique escomptée, le Conseil fédéral a approuvé, le 18 juin 2021, le contenu d’une stratégie de transition pour la politique économique basée sur les trois axes suivants : normalisation, accompagnement de la reprise, revitalisation.

Normalisation de la politique économique parallèlement aux assouplissements

Les mesures de soutien extraordinaires prévues par la loi COVID-19 seront progressivement supprimées parallèlement aux assouplissements. Cela ne signifie toutefois pas que les aides seront subitement coupées.

L’allocation pour perte de gain COVID-19 et les aides dans les domaines de la culture et du sport resteront disponibles jusqu’à fin 2021. S’agissant des mesures extraordinaires liées à l’indemnité en cas de réduction de l’horaire de travail (RHT), il est prévu d’augmenter la durée maximale d’indemnisation à 24 mois, soit au-delà de la fin de l’année en cours. De plus, l’application de la procédure de décompte sommaire et l’extension du droit à l’indemnité en cas de RHT aux apprentis, aux travailleurs sur appel ayant un contrat de travail à durée indéterminée et aux personnes exerçant un emploi de durée déterminée devraient être prolongées jusqu’à fin septembre 2021. Le Conseil fédéral a en outre décidé d’apporter des modifications ponctuelles à l’ordonnance COVID-19 cas de rigueur pour offrir aux cantons la possibilité d’accorder un soutien plus important aux entreprises particulièrement touchées. Dans le but d’éviter de nouvelles restrictions, le Conseil fédéral poursuivra ses travaux liés à la vaccination de la population, à la réalisation de tests, au traçage des contacts et à l’acquisition de médicaments.

Accompagner la reprise économique avec des instruments éprouvés

Le Conseil fédéral entend soutenir les entreprises contraintes de procéder à des adaptations en renforçant des instruments éprouvés. Il a déjà lancé le programme d’impulsion Force d’innovation Suisse par l’entremise d’Innosuisse à l’automne 2020 et prévoit de fixer à la fin de l’été les grandes lignes du programme de relance pour le tourisme. La branche de l’événementiel pourra avoir recours entre juin 2021 et avril 2022 au « parapluie de protection pour les manifestations publiques », une mesure destinée à augmenter la prévisibilité pour les organisateurs de grandes manifestations. En ce qui concerne l’assurance-chômage, les cantons disposent avec les mesures du marché du travail d’instruments éprouvés pour soutenir les chômeurs dans leurs recherches d’emploi.

Augmenter le potentiel de croissance durable et revitaliser l’économie

Divers projets en cours pourraient soutenir durablement la reprise durant ces prochaines années, parmi lesquels la suppression du droit de timbre d’émission sur le capital propre ou la suppression des droits de douane sur les produits industriels. Enfin, le Conseil fédéral souhaite saisir les opportunités offertes par la numérisation au moyen de plus de 90 mesures en cours dans le cadre du plan d’action « Suisse numérique », comme le développement du guichet unique EasyGov pour les entreprises.

À l’issue du sommet de Genève, une délégation suisse, emmenée par le président de la Confédération Guy Parmelin, a rencontré le président russe Vladimir Poutine et sa délégation le mercredi 16 juin 2021. Les discussions ont porté principalement sur l’approfondissement des relations bilatérales, des questions de sécurité en Europe et les bons offices de la Suisse.

Les deux parties ont souligné les bonnes relations, empreintes de respect, qui les unissent et les échanges nourris et multiples que comportent celles-ci. Les contacts sont institutionnalisés dans les domaines de l’économie, des finances, de la recherche, de la politique extérieure et de la politique de sécurité, des droits de l’homme, des douanes et de l’agriculture. Le président de la Confédération a souligné que la Russie fait partie des pays prioritaires de la politique étrangère de la Suisse et a mis l’accent sur le potentiel important que recèle l’intensification des échanges économiques.

La situation sécuritaire en Europe a également été au centre des discussions. Le président Parmelin a exprimé la crainte de la Suisse, partagée par d’autres États, face à la dégradation de la situation et à l’érosion de la confiance. La coopération au sein du Conseil de l’Europe et de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), institutions multilatérales au sein desquelles la Russie joue un rôle central, a aussi été abordée. La Suisse s’engage pour un renforcement de l’OSCE, qui aura 50 ans en 2025. Le président de la Confédération a déclaré que le dialogue et la coopération dans un cadre multilatéral sont plus importants que jamais.

Les mandats de puissance protectrice que la Suisse exerce pour la Russie et la Géorgie assument une importance particulière dans les relations entre la Suisse et la Russie. La délégation suisse a souligné l’engagement de la Suisse en faveur de la stabilité au Caucase, en Asie centrale et en Europe de l’Est. Une base stable est la condition d’un développement durable.

Le conseiller fédéral Ignazio Cassis, chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), les secrétaires d’État Marie-Gabrielle Ineichen-Fleisch (Secrétariat d’État à l’économie) et Livia Leu (DFAE) ont également participé aux discussions aux côtés du président de la Confédération. La délégation russe était composée du président Vladimir Poutine et du ministre des affaires étrangères Sergueï Lavrov.

La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga en visite de travail en Californie

Du 21 au 24 juin 2021, la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga effectuera une visite de travail virtuelle en Californie. Il s’agit d’une première. La cheffe du DETEC discutera avec deux personnalités politiques de cet État fédéral américain : Eleni Kounalakis, vice-gouverneur de Californie, et David Hochschild, président de la Commission californienne de l’énergie. De plus, elle visitera des entreprises qui investissent dans un avenir respectueux du climat. Elle assistera notamment à des présentations de la fabrication de trains et de véhicules électriques. Cette visite de travail virtuelle est un projet pilote qui se base sur les expériences faites pendant la pandémie de coronavirus. La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga souhaite évaluer dans quelle mesure de telles visites respectueuses du climat peuvent servir de modèle pour certaines destinations.

C’est la première fois qu’un membre du Conseil fédéral effectue une visite de travail sous cette forme. Même si cette visite sera virtuelle, elle se déroulera en temps réel et comprendra les mêmes éléments qu’un voyage classique, comme des visites in situ, des visites d’entreprises et diverses manifestations telles que des entretiens avec des spécialistes du climat et des représentants des milieux économiques. Grâce à des outils numériques et à des drones, il sera possible de faire une randonnée dans les vignobles de la vallée de Napa, qui sont particulièrement affectés par les changements climatiques, et de découvrir la forêt de séquoias « Muir Woods », que le président Theodore Roosevelt a désigné en 1908 comme le premier monument national privé. La cheffe du DETEC visitera également une bibliothèque publique de San Francisco dont les gérantes s’engagent en faveur des personnes défavorisées.

Ce « voyage » constitue un projet pilote basé sur les expériences faites pendant la pandémie de coronavirus, notamment les nombreux entretiens qui ont exceptionnellement eu lieu de manière virtuelle. La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga souhaite évaluer dans quelle mesure de telles visites respectueuses du climat peuvent servir de modèle pour certaines destinations.

La Californie et la Suisse : des investissements dans un avenir sans énergie fossile

La Suisse et l’État de Californie, situé au sud-ouest des États-Unis, sont fortement touchés par les changements climatiques. En Californie, les conséquences sont clairement visibles. Les périodes de sécheresse sont de plus en plus longues, et de plus en plus d’incendies dévastateurs détruisent des habitations et des terres fertiles. Ces phénomènes accélèrent la disparition des espèces et menacent les forêts ainsi que l’avenir des domaines viticoles de la vallée de Napa.

La Californie a donc mis en place des mesures pour remédier à cette situation. Le gouvernement investit énormément dans la protection du climat, restructure le système énergétique pour le baser sur des énergies renouvelables et prévoit d’atteindre la neutralité climatique au plus tard en 2045. Pour ce faire, il encourage une mobilité sans carburants fossiles. Dans cet État américain, de nouvelles idées sont régulièrement développées pour remplacer les énergies fossiles par des énergies renouvelables. Des entrepreneurs suisses s’engagent également en Californie.

À l’occasion de cette visite de travail virtuelle qui aura lieu du 21 au 24 juin 2021, la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga s’entretiendra avec des responsables politiques des domaines de l’énergie, de l’environnement et des transports ainsi qu’avec des représentants d’entreprises suisses et américaines qui investissent dans des technologies propres et dans une mobilité respectueuse du climat. En outre, elle assistera à des présentations de ces entreprises, par exemple de l’usine située à Salt Lake City (Utah) de la société suisse Stadler, qui construit des véhicules ferroviaires. La cheffe du DETEC échangera également avec des experts au sujet des changements climatiques et de leurs conséquences sur la diversité des espèces et sur l’agriculture.

Marianne Helfer sera la nouvelle responsable du Service de lutte contre le racisme

Marianne Helfer est responsable suppléante du Service de lutte contre le racisme (SLR) depuis 2018. Avant d’occuper ce poste, elle a travaillé comme spécialiste de l’intégration pour le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) et pendant une dizaine d’années comme responsable de projet au sein du Centre de compétences pour l’intégration (Kompetenzzentrum Integration) de la Ville de Berne. Elle y était notamment chargée de l’élaboration et de la mise en œuvre de la stratégie de la Ville contre le racisme. Marianne Helfer a étudié l’anthropologie sociale, la littérature espagnole et l’histoire contemporaine à l’Université de Berne et décroché sa licence en 2006. Agée de 44 ans, elle est mère de deux enfants.

Marianne Helfer prendra la succession de Michele Galizia le 1er octobre 2021. Ce dernier prend sa retraite après avoir dirigé le SLR pendant près de vingt ans. Dès 1995, il a contribué à la création du secrétariat de la Commission fédérale contre le racisme (CFR). Le Département fédéral de l’intérieur le remercie pour son immense contribution à la lutte contre le racisme au cours de ces vingt-cinq dernières années.

Créé en 2001, le SLR réalise, soutient et coordonne des activités de sensibilisation, de prévention et de lutte contre la discrimination raciale et de défense des droits humains aux niveaux fédéral, cantonal et communal.

Le développement multidimensionnel de Prizren comme destination touristique

Depuis 2019, la municipalité de Prizren a élaboré des stratégies modernes de développement touristique, basées sur des pratiques de tourisme durable. En fait, cette stratégie est conçue selon le modèle suisse de Saint-Gall pour la gestion des destinations. Cette stratégie a mis un accent particulier sur le développement de nouveaux produits et services touristiques par le secteur privé, en tant que catalyseur de la destination Prizren. Augmenter la durée de séjour des touristes, attirer des touristes de différents segments et dépenser plus pour la destination, ce sont là les principaux piliers de ce modèle qui, en plus d’une meilleure promotion de la destination, affecte directement l’économie locale, créant de nouveaux emplois.

Le directrice du tourisme et du développement économique de la municipalité de Prizren, Sevil Kazaz, a déclaré à Albinfo.ch que la stratégie de développement du tourisme à Prizren, élaborée en coopération avec l’organisation suisse Swisscontact, était centrée sur le développement du tourisme de montagne et celui rural. En outre, le développement du tourisme culturel, le développement du tourisme urbain, l’activation des musées, l’ajout de produits touristiques, l’augmentation des offres touristiques et bien d’autres points, font partie de cette stratégie.

«Ces points ont permis à Prizren d’avoir un développement touristique plus prononcé, car notre ville possède toutes les conditions climatiques, géographiques, naturelles, etc.», dit-elle.

Pourquoi la municipalité de Prizren a décidé d’investir dans le développement de Via Ferrata Panorama ?

La municipalité de Prizren a décidé d’investir dans ce produit touristique non seulement parce que ce sport stimule l’adrénaline chez les amateurs de sport mais également car il permet de profiter de beautés naturelles spéciales. Et, d’autre part, grâce à ce produit, la municipalité a eu un avantage économique, car de nombreux touristes ont utilisé ce produit. Il a attiré de nombreux visiteurs et touristes, en particulier ceux qui pratiquent des sports extrêmes.

Quelle est l’importance stratégique de ce produit pour le développement du tourisme dans votre municipalité ?

Ce produit est d’une importance stratégique car la position de ce produit, la connexion avec Prizren et la région de Reçan permet aux touristes de connaître et de toucher les destinations touristiques proposées par Prizren. Notre objectif et notre priorité est que le visiteur reste plus longtemps à Prizren et ne pas avoir notre ville uniquement comme point de référence de transit.

Prizren est déjà une destination de tourisme culturelle et spirituelle, mais à quelle échelle le développement des produits touristiques de plein air a-t-il affecté cette destination?

Le développement des produits de plein air et leur promotion ont influencé les nouveaux lieux de notre commune pour être reconnus par les touristes locaux et étrangers. De plus, le développement de ces produits a permis à la municipalité de Prizren de créer de nouveaux lieux ou de nouvelles destinations qui ont rendu les citoyens heureux et acclimatés à la nature et la respectent.

Au cours des dernières années, nous avons investi dans la destination du village de Korishë et avons créé des installations plus adaptées pour les habitants du village et pour les visiteurs, qui peuvent visiter Korishë et la cascade voisine.

Nous avons également créé un autre espace de tourisme à Jablanica, où on peut y trouver une aire de jeux et de pique-nique.

Le village de Nashec et le village de Vlashnje font l’objet d’investissements récents par notre direction.

Cette année civile également, la Direction du tourisme et du développement économique est en train de mettre en œuvre le projet à Gurra e Poslisht.

Nous sommes également en discussion et nous partons sur le terrain pour vérifier la situation factuelle dans la région pour mettre en œuvre le projet de sentiers de randonnée à Lubinjë e Epërme et Lubinjë iePoshtme.

Il est à noter que depuis deux ans, notre direction s’est engagée en permanence dans le but d’organiser des cours de filigrane pour former tous ceux qui sont intéressés, afin que ce métier ne s’arrête pas.

Quels sont vos plans pour le futur?

Nous planifions d’investir dans de nouveaux produits touristiques tels que le Pumptruck, un projet qui se trouve dans le budget prévisionnel de notre direction. Nous sommes également dans la phase d’ouverture des musées, qui sont des projets prévus dans la stratégie du tourisme, comme le musée des martyrs à Landovicë ainsi que celui de Mère Thérésa. Toutefois, nous examinons les possibilités d’augmenter le nombre de musées et de leur mise en service dans notre ville.

Les nouveaux produits touristiques

Dans le cadre de la stratégie de la municipalité pour le tourisme, les produits suivants ont été développés : Via Ferrata – Panorama; Parapente; Kayak; Camping Downhill; Piste cyclable ; Nouvelles aires de pique-nique.

Stratégie touristique, en collaboration avec Swisscontact

La stratégie de développement touristique de Prizren, rédigée en coopération avec l’organisation suisse Swisscontact, s’est concentrée sur le développement du tourisme de montagne et rural. Vient ensuite le développement du tourisme culturel, le développement du tourisme urbain, l’activation de musées, l’ajout de produits touristiques.

Via Ferrata “Panorama” amène Sharri “dans la paume de votre main”  

Une autre attraction touristique s’est ajoutée à la liste des choses à faire à Prizren. Via Ferrata “Panorama” est un sentier d’escalade de 500 mètres de long dans les gorges de Lumbardh, qui permettra aux passionnés de nature de tester leurs limites dans les montagnes du sud du Kosovo. Ce produit touristique est un bon exemple de coopération pour le développement économique au niveau local vers l’objectif global de croissance économique. Le produit est géré par l’Association des alpinistes, “Sharri”. 

Deni Hameli, créateur de cette attraction touristique, explique la réalisation du projet qui représente une valeur ajoutée pour Prizren comme destination touristique en s’élargissant dans le tourisme de nature. 

Comment est née l’idée pour le développement de Via Ferrata Panorama ? 

En 2011, j’ai fait connaissance avec le concept de Via Ferrata en Slovénie, lors d’une activité alpine. Ensuite, nous avons commencé à réfléchir au potentiel de construction d’une Via Ferrata à Prizren et dans les environs. Mais naturellement, ce n’était qu’une idée. Nous avons suivi la forme de construction et la méthode d’accès aux fondations par les alpinistes de l’organisation “Marimangat” de Peja. Ils ont d’abord été formés et spécialisés par les Italiens pour construire la Via Ferrata. En 2018, nous avons commencé avec l’étude de faisabilité sur l’endroit où la Via Ferrata peut être construite et avec leur aide nous avons commencé par le développement du projet de Via Ferrata “Panorama”. 

En 2019, le projet a vu le jour et nous avons immédiatement poursuivi sa mise en œuvre. Ce projet a été réalisé grâce à la bonne volonté des alpinistes de l’Association d’alpinisme “Sharri”. Les donateurs sont l’Assemblée municipale de Prizren, l’Agence suisse pour le développement et la coopération par le biais du projet Swisscontact, tandis que les, déjà connus pour leur travail professionnel, “Marimangat” de Peja.  

Pourquoi l’avoir baptisé “Panorama”? 

L’idée de le nommer “Panorama” est née alors que nous travaillions sur le site rocheux, dans une position surplombant les montagnes Sharr, qui offrent une vue très panoramique, avec la gorge de Lumbardh. Chaque saison dans cette partie est fabuleuse. 

Quelle organisation gère cette Via Ferrata ? 

L’association d’alpinisme “Sharri” de Prizren est le concepteur du projet et poursuit la gestion de la Via Ferrata, grâce à la coopération et l’accord avec l’Assemblée municipale de Prizren. 

L’expérience et le professionnalisme du groupe d’alpinistes de Prizren dans le domaine de l’alpinisme permet l’entretien et l’inspection continus du sentier en cas de dommage éventuel. Bien entendu, il ne doit jamais y avoir de négligence ou de contournement des normes de sécurité, la gestion est donc confiée à un groupe de professionnels. 

Bref résumé de la mission de l’organisation qui gère la Via Ferrata: date de fondation, quelle sont vos activités principales et votre engagement. 

ShB. “SHARRI” a été fondée en 1951, est une association active comptant plus de 400 membres. Les activités de l’association regroupent de nombreuses disciplines d’alpinisme telles que: l’alpinisme, l’alpinisme, l’escalade sportive, le ski de randonnée, le VTT, la course en montagne, etc. 

En Via Ferrata, nous sommes engagés environ 7 personnes de l’association, les mêmes sont des dirigeants et engagés dans l’entretien des routes. Les leaders sont formés et possèdent de nombreuses années d’expérience dans le leadership en montagne.  

Quel rôle avez-vous joué dans la construction de la Via Ferrata ?  

J’ai personnellement été le principal initiateur depuis le début. J’ai dirigé l’idée du lieu, le travail de recherche et la conception du projet, les réunions de financement et enfin la partie physique de la construction. Mais bien sûr, je n’étais pas seul. Nous étions un groupe très bien organisé et unifié: Osman Uka, Abdurahim Abdushi, Shemsedin Gashi, Nol Krasniqi, Gzim Murati etc. Merci à tous, il y en a beaucoup d’autres qui ont contribué.  

Qui sont les visiteurs principaux de Via Ferrata ? 

Les visiteurs sont principalement des locaux, nous avons peu d’étrangers compte tenu de la situation pandémique, qui a eu un impact très négatif sur le secteur du tourisme. 

Quelles autres activités proposez-vous en combinaison avec la Via Ferrata? 

Prizren est une ville où la nature se mêle à l’histoire. Des services sont proposés sous forme de visites de sites du patrimoine culturel, en continuant sur la Via Ferrata. Après avoir gravi la Via Ferrata, nous proposons également des randonnées en montagne dans certaines zones reliées au sentier de la Via Ferrata. Les forfaits de tourisme de montagne sont désormais étendus. Nous les étudions et les traitons depuis des années. Avec ma femme Nermina Aliti Hameli, nous avons ouvert une agence appelée Albanicum Outdoor et nous opérons dans toute la région. Je vous invite à faire partie des aventures en montagne en profitant d’un Kosovo que vous n’avez jamais vu auparavant.  

Quelle est la particularité de la Via Ferrata de Prizren, en particulier par rapport à des Via Ferrata similaires au Kosovo? 

La Via Ferrata de Prizren est la première de la zone de Sharr. Elle comprend les 3 pays de la zone de Sharr, le Kosovo, la Macédoine et l’Albanie. Ce Via Ferrata se situe dans une région très belle et pittoresque, une zone protégée où la flore et la faune sont très riches. La région de la Via Ferrata possède de nombreuses plantes endémiques et aussi une faune riche, on rencontre souvent une faune, des habitants centenaires de ces zones, dont la présence augmente la valeur touristique et magnifie cette jolie ascension. N’oublions pas que Prizren porte l’épithète de la capitale historique de la République du Kosovo. La présence de nombreux sites du patrimoine culturel, la diversité culturelle ethnique, la riche gastronomie, la proximité du parc national de Sharri et de nombreuses installations hôtelières rendent cette attraction touristique spéciale. 

 Quelle valeur la Via Ferrata ajoute-t-elle à Prizren en tant que destination? 

Prizren possède des valeurs touristiques extraordinaires, grâce à sa position géographique, sa très belle nature et son patrimoine culturel. Via Ferrata Panorama est un nouveau produit touristique à Prizren qui s’ajoute à l’agenda touristique, enrichit le bagage touristique de la ville mais aussi de l’ensemble du Kosovo. 

Quelles sont vos plans pour le futur de votre produit touristique ? 

Pour l’avenir, nous prévoyons de développer davantage les capacités des produits touristiques, en investissant de plus en plus dans des attractions similaires (liées à la nature. Nous devons tous être conscients de la nécessité de protéger la nature et d’investir de manière saine en protégeant la nature, en créant de nouveaux emplois en profitant des beautés que Dieu nous a données. 

 La prèmire Via Ferrata à s’étendre sur trois pays 

La Via Ferrata de Prizren est la première de la zone de Sharr. Elle comprend les 3 pays de la zone de Sharr, le Kosovo, la Macédoine et l’Albanie. Ce Via Ferrata se situe dans une région très belle et pittoresque, une zone protégée où la flore et la faune sont très riches 

SHB “Sharri”, association avec une tradition  

 ShB. “SHARRI” a été fondée en 1951, est une association active comptant plus de 400 membres. Les activités de l’association regroupent de nombreuses disciplines d’alpinisme telles que: l’alpinisme, l’alpinisme, l’escalade sportive, le ski de randonnée, le VTT, la course en montagne, etc. 

 

Karin Keller-Sutter à Luxembourg pour la rencontre des ministres de l’Intérieur de l’UE

La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter était à Luxembourg ce 8 juin 2021 pour rencontrer les ministres de l’Intérieur des États Schengen. La réunion du Conseil avait pour thème principal la nouvelle stratégie de la Commission de l’UE pour un espace Schengen plus résilient. La lutte contre le terrorisme était aussi au programme des discussions. La cheffe du Département fédéral de justice et police s’est par ailleurs entretenue dans un cadre bilatéral avec ses homologues slovène, grec et autrichien.

“Après plus d’un an de visioconférences, nous avons enfin pu nous rencontrer à nouveau en personne. Le virtuel, c’est bien, mais les échanges informels directs avec les autres ministres sont tout aussi importants” s’est réjouie la conseillère fédérale. Cette réunion à Luxembourg était la première en présentiel depuis le début de la pandémie de covid-19.

Nouvelle stratégie Schengen

Le principal sujet à l’ordre du jour était la nouvelle stratégie Schengen, présentée par la Commission européenne la semaine dernière. La stratégie vise à renforcer la sécurité et la liberté de circulation à l’intérieur de l’espace Schengen grâce à une gestion plus efficace et mieux coordonnée des frontières extérieures et à une coopération plus étroite. Il est évident, a affirmé la cheffe du DFJP, qu’une optimisation de la collaboration aux frontières extérieures de l’UE et de l’espace Schengen est aussi dans l’intérêt de la Suisse.

Lutte contre le terrorisme

Les ministres ont aussi examiné diverses mesures de lutte contre le terrorisme et la criminalité. Il s’agit notamment d’intensifier la coopération policière et le partage d’informations. La Suisse, en sa qualité d’État membre de l’espace Schengen, est résolue à jouer un rôle actif dans la lutte contre le terrorisme.

Échanges bilatéraux avec plusieurs ministres

Madame Keller-Sutter a pu mettre à profit son déplacement à Luxembourg pour un premier échange avec le ministre slovène de l’Intérieur Ales Hojs. La Slovénie assumera la présidence du Conseil de l’UE le 1er juillet prochain.

La conseillère fédérale a par ailleurs discuté avec le ministre autrichien de l’Intérieur Karl Nehammer et le ministre grec de l’Immigration et de l’Asile Notis Mitarákis des travaux concernant le nouveau paquet sur l’asile et les migrations, ainsi que de la question des migrations secondaires. Madame Keller-Sutter a réaffirmé l’engagement de la Suisse pour une solution à l’échelle européenne et une répartition équitable des responsabilités entre les États Schengen. La Suisse joue dans ce cadre un rôle constructif et œuvre pour rendre le système européen de l’asile plus résilient.

Mesures d’accompagnement et lutte contre le travail au noir durant l’année de pandémie 2020

La pandémie de COVID-19 a impacté l’activité de contrôle des organes d’exécution des mesures d’accompagnement (FlaM) et de la loi sur le travail au noir (LTN) de manière importante. En raison des restrictions associées aux mesures sanitaires, les objectifs n’ont de justesse pas été atteints. En parallèle, les taux d’infraction sont restés pratiquement inchangés par rapport à l’année précédente, comme le montrent les rapports 2020 publiés par le Secrétariat d’État à l’économie (SECO) le 2 juin 2021.

Au cours de la première vague de la pandémie de COVID-19, en raison des restrictions sanitaires, la plupart des organes d’exécution se sont vus obligés de réduire sensiblement leurs activités, voire, dans certains cas, de les suspendre. En 2020, ils ont néanmoins contrôlé le respect des conditions de salaire et de travail auprès de 34 126 entreprises et de 132 922 personnes en Suisse (2019 : 41 305 entreprises et 165 969 personnes). Ils ont ainsi contrôlé 6 % des employeurs suisses, 30 % des travailleurs détachés et 30 % des prestataires de services indépendants. Pour les raisons susmentionnées, le nombre de contrôles est resté légèrement inférieur aux 35 000 contrôles fixés dans l’ordonnance sur les travailleurs détachés.

Dans les branches couvertes par une convention collective de travail (CCT) étendue, le taux d’infraction constaté par les commissions paritaires auprès des travailleurs détachés en 2020 est resté inchangé à 21 %. S’agissant des branches non-couvertes par une CCT étendue et sans contrat-type de travail, les commissions tripartites (CT) cantonales ont constaté un léger recul des cas de sous-enchère salariale auprès des travailleurs détachés à 13 % (2019 : 15 %). Pour ce qui est des employeurs suisses, les CT cantonales ont enregistré une légére hausse des cas de sous-enchère salariale de 10 % à 12 %. En ce qui concerne les prestataires de services indépendants, 8 % des 4 862 contrôles effectués ont mené à un soupçon d’indépendance fictive toutes branches confondues (2019 : 8 % de 5 993 contrôles).

L’activité de contrôle des organes d’exécution est basée sur une stratégie orientée risque. Par conséquent, les taux d’infraction et de sous-enchère salariale ainsi calculés ne sont pas représentatifs de la situation globale sur le marché du travail et doivent être intérprétés avec prudence.

Les mesures d’accompagnement constituent un dispositif essentiel pour assurer la protection des conditions de salaire et de travail en Suisse. Comme les précédentes années, elles ont également été mises en œuvre de manière ciblée et en étroite coopération entre les partenaires sociaux et les autorités étatiques.

Mise en œuvre de la lutte contre le travail au noir
En 2020, 10 345 contrôles d’entreprises et 29 405 contrôles de personnes ont été effectués dans le cadre de la lutte contre le travail au noir, ce qui représente une diminution de 15 % respectivement de 16 %. Les cantons ont principalement contrôlé des entreprises actives dans la construction, le génie civil et le second œuvre, dans la restauration ainsi que dans le commerce.

Les organes de contrôle ont enregistré 10 716 situations donnant lieu à un soupçon et 3 316 retours d’information des autorités spéciales (p. ex. de la caisse de compensation AVS) concernant les mesures prises ou les sanctions prononcées. Cela représente une diminution de 15 %, respectivement de 1,2 %, comparé à l’année de contrôle 2019. Il convient de noter que les soupçons se basent sur des investigations des organes de contrôle précédant le transfert des cas aux autorités spéciales, et que ces soupçons ne permettent dès lors pas à eux seuls de tirer des conclusions sur l’évolution du travail au noir.

Comme l’année précédente, le recours à la procédure de décompte simplifiée a augmenté : en 2020, le nombre d’employeurs ayant fait usage de cette possibilité pour le décompte des salaires de leurs employés a connu une augmentation de 15 % (93 482 employeurs).

Par leur travail, les organes de contrôle en matière de lutte contre le travail au noir ont fourni une importante contribution à une lutte efficace contre le travail au noir. En collaboration avec les autorités spéciales, ils contribuent de manière essentielle à une concurrence équitable et à un État social sain en Suisse.

Effets indésirables des vaccins contre le Covid-19 en Suisse

En date du 2 juin 2021, 2701 déclarations d’effets indésirables (EI) présumés de vaccins contre le Covid-19 avaient été évaluées en Suisse. La plupart des déclarations mentionnent plus d’une réaction (7065 réactions au total pour 2701 déclarations, soit 2,6 réactions par déclaration en moyenne). Au total, 1751 (64,8 %) soit la majorité, rapportaient des effets indésirables non graves, tandis que 950 (35,2 %) déclarations évoquaient des effets graves.

La plupart des déclarations émanaient de professionnels de la santé, et 413 (15,3 %) provenaient directement de personnes concernées ou de patients.

Les personnes concernées étaient âgées en moyenne de 63,8 ans (au sein d’une fourchette allant de 16 à 101 ans), et parmi elles, 33 % avaient 75 ans ou plus. Dans les cas considérés comme graves l’âge moyen était de 66,5 ans, et dans les déclarations faisant état de décès concomitants à la vaccination la moyenne s’établissait à 83,6 ans.

La majorité des déclarations concernaient des femmes, certains cas ne mentionnaient pas le sexe de la personne. Au total, 1 120 (41,5 %) déclarations concernaient le vaccin Comirnaty® de Pfizer/BioNTech et 1 538 (56,9 %), le vaccin contre le Covid-19 de Moderna. Dans 43 (1,6 %) déclarations, le vaccin qui avait été administré n’était pas précisé.

Ces déclarations confirment le profil d’effets secondaires qui avait été observé lors des essais réalisés avant l’octroi des autorisations, et qui est décrit dans les textes d’information sur le médicament, qui sont publiés sur www.swissmedicinfo.ch et mis à jour en permanence.

Autorisation du vaccin contre le Covid-19 de Pfizer / BioNTech pour les adolescents en Suisse

Swissmedic approuve l’extension de l’indication de Comirnaty® aux adolescents de 12 à 15 ans: Après avoir examiné attentivement la demande d’extension de l’indication déposée par Pfizer le 7 mai 2021, Swissmedic élargit aux adolescents âgés de 12 à 15 ans l’autorisation ordinaire à durée limitée délivrée pour le vaccin de Pfizer / BioNTech destiné à prévenir la maladie à coronavirus.

Swissmedic a examiné cette demande d’extension de l’indication dans le cadre d’une procédure évolutive rapide. Les résultats de l’essai qui porte actuellement sur les adolescents ont été présentés à l’institut et analysés. Comme pour les personnes de plus de 16 ans, il y a lieu d’administrer deux doses du vaccin. Au niveau de la tranche d’âge qui est étudiée lors de l’essai clinique, le vaccin a affiché une efficacité de près de 100 %. Les adolescents qui ont participé à ce dernier ont reçu la même dose que les adultes, et la réaction immunitaire qu’ils ont développée était comparable à celle des participants plus âgés à l’essai (qui avaient entre 16 et 25 ans). Quant aux effets secondaires observés chez les adolescents, ils correspondaient eux aussi à ceux déclarés lors des essais cliniques pour les 16-25 ans et les adultes. Les plus fréquents étaient des douleurs au site d’injection, une fatigue générale, des maux de tête, des frissons, des courbatures, de la fièvre et des douleurs articulaires. Ces effets indésirables, qui peuvent être plus marqués après l’administration de la seconde dose, disparaissaient en règle générale un à trois jours plus tard.

Coronavirus : le quatrième assouplissement qui commence lundi sera plus important que prévu

Un nouvel assouplissement des mesures de lutte contre le coronavirus aura lieu lundi 31 mai 2021. Il sera plus important que ce qu’avait proposé le Conseil fédéral lors de la consultation, notamment pour les manifestations, les rencontres privées et les restaurants. Le Conseil fédéral tient ainsi compte de l’amélioration de la situation épidémiologique et des résultats de ladite consultation. De plus, les exemptions de l’obligation de quarantaine ne concerneront plus seulement les personnes guéries mais aussi les personnes vaccinées. Lors de sa séance du 26 mai, le Conseil fédéral a par ailleurs décidé quand et sous quelle forme les grandes manifestations seront à nouveau autorisées, ainsi que des indemnisations en cas d’annulation pour des raisons épidémiologiques.

La situation épidémiologique continue à s’améliorer et le nombre de cas à reculer. D’ici à la fin du mois, la plupart des cantons auront en outre terminé de vacciner les personnes vulnérables, marquant la fin de la phase dite de protection, la première du modèle du Conseil fédéral. C’est donc la deuxième phase, dite de stabilisation, qui débute. Durant celle-ci, l’ensemble de la population adulte doit avoir accès au vaccin. Il convient toutefois de rester vigilant afin de ne pas menacer la campagne de vaccination en cours. L’utilisation volontaire de tests rapides peut contribuer à faire encore baisser le nombre de contaminations.

Le Conseil fédéral a décidé d’un assouplissement plus important que prévu dans le projet mis en consultation. Il tient ainsi compte des conditions épidémiologiques qui prévalent actuellement et des retours de ladite consultation. De manière générale, les cantons saluent cet assouplissement, mais aussi les différentes adaptations qui suscitent pour la plupart un écho positif.

Manifestations accueillant du public : 100 spectateurs à l’intérieur, 300 à l’extérieur

Pour les manifestations accueillant du public, le nouveau plafond est de 100 personnes – au lieu de 50 – à l’intérieur et de 300 – au lieu de 100 – à l’extérieur. La moitié des places disponibles peuvent être occupées, au lieu d’un tiers jusqu’à présent. Ces dispositions valent aussi pour les manifestations religieuses. Contrairement à ce qui était proposé pour la consultation, il n’est plus nécessaire d’attribuer des places assises fixes aux participants ; il suffit de respecter les distances et de porter le masque.

Pour les autres événements, la rencontre d’une association ou une visite guidée par exemple, le nombre maximal de participants, à l’intérieur comme à l’extérieur, est désormais de 50 au lieu de 15. Cela vaut aussi pour les événements privés comme les mariages ou les anniversaires lorsqu’ils ne sont pas organisés dans des locaux privés. Dans le projet mis en consultation, le Conseil fédéral avait proposé de plafonner ce nombre à 30. Quant aux rassemblements dans l’espace public, ils ne font plus l’objet de restriction.

Rencontres privées : 30 personnes à l’intérieur, 50 à l’extérieur

Le Conseil fédéral augmente la limite pour les rencontres privées de 10 à 30 participants à l’intérieur, et de 15 à 50 participants à l’extérieur, comme le demandait une large majorité de cantons. Aucun changement n’était prévu dans le projet mis en consultation.

Restaurants : réouverture des salles et autorisation des tables de 6 à l’extérieur

Dès lundi, il sera à nouveau possible de manger à l’intérieur au restaurant. Les règles sont les suivantes : respect des distances ou séparations, 4 personnes maximum par table, enregistrement des coordonnées de tous les clients et obligation de consommer assis. En terrasse, les tablées de 6 sont à nouveau possibles. La fermeture entre 23 h et 6 h est abrogée. Le port du masque est obligatoire pour se déplacer dans le restaurant, à l’intérieur comme à l’extérieur, mais plus à table. Le personnel doit porter le masque.

Il est à nouveau possible de manger et de boire aux places assises dans les manifestations publiques si les coordonnées de tous les participants ont été recensées. Quant aux manifestations publiques organisées dans des restaurants, comme des projections publiques ou des concerts, elles sont à nouveau permises moyennant le respect des règles applicables aux établissements de restauration. Elles peuvent accueillir jusqu’à 100 personnes à l’intérieur et 300 à l’extérieur.

Sport amateur : élargissement des groupes et compétitions avec public

50 personnes peuvent désormais se réunir pour faire du sport ensemble, au lieu de 15 jusqu’à maintenant. La présence de spectateurs est à nouveau autorisée, les règles applicables étant celles pour les manifestations accueillant du public. Les compétitions de sports d’équipe restent interdites à l’intérieur. Pour pratiquer à l’intérieur, sans masque, des sports impliquant des contacts, comme la danse de salon ou la lutte, il faut se limiter à des groupes fixes de quatre personnes. Le Conseil fédéral a également adapté les surfaces à observer en intérieur pour les sports qui n’impliquent pas d’efforts physiques importants (comme le yoga), qui passent de 15 m2 à 10 m2 par personne.

Les bains thermaux et les centres de bien-être peuvent rouvrir leurs portes. Il convient de prévoir 15 m2 par personne. Le masque n’est pas obligatoire mais les distances doivent être respectées. Il en va de même pour les piscines intérieures.Milieux culturels non professionnels : hausse de la taille des groupes

Comme dans le sport, la limite posée aux groupes dans la culture est rehaussée à 50 personnes. Il est à nouveau possible d’organiser des spectacles, auxquels s’appliquent les mêmes règles que pour les manifestations accueillant du public. S’agissant des fanfares et harmonies, les surfaces à respecter passent de 25 m2 à 10 m2 par personne. Quant aux chorales, elles peuvent à nouveau donner des concerts à l’extérieur, qu’elles soient professionnelles ou non.

Hautes écoles, écoles supérieures, formation continue : élargissement de l’enseignement présentiel

S’agissant des cours dans les hautes écoles, les écoles supérieures et les institutions de formation continue, la limite de 50 personnes posée à l’enseignement présentiel est levée. Les hautes écoles doivent mettre sur pied un plan de dépistage et avoir l’accord du canton. Il n’y a plus de restriction de la capacité pour le remplissage des salles. Le respect des distances et le port du masque restent obligatoires.

Fin du travail à domicile obligatoire pour les entreprises qui organisent des dépistages réguliers

L’obligation du travail à domicile devient une simple recommandation pour le personnel des entreprises qui proposent un dépistage hebdomadaire. Le retour au bureau doit se faire par étapes afin de ne pas menacer la vaccination des effectifs. Depuis le 18 janvier 2021, les employeurs ont l’obligation de décréter le travail à domicile partout où la nature des activités le permet et pour autant que cela soit possible sans efforts disproportionnés. Dès que toutes les personnes qui souhaitent être vaccinées le seront (début de la phase de normalisation), la règle du travail à domicile sera aussi assouplie pour les entreprises sans dépistage hebdomadaire. Les dispositions de protection des personnes vulnérables sur leur lieu de travail sont prolongées.

Pas de quarantaine pour les personnes guéries et vaccinées

Les personnes guéries sont déjà exemptées de l’obligation de quarantaine (contacts et voyages) pour une durée de six mois. Les personnes vaccinées ne pouvant pas propager la maladie de manière significative, elles seront désormais elles aussi exemptées pour une durée de six mois de l’obligation de quarantaine comme de l’obligation de dépistage et de l’obligation de fournir leurs coordonnées lors de leur entrée sur le territoire. Pour cela, il faut toutefois qu’elles soient complètement vaccinées avec un vaccin autorisé en Suisse ou par l’Agence européenne des médicaments (EMEA). L’exemption de quarantaine pour les voyageurs et d’obligation de dépistage lors de l’entrée sur le territoire vaut aussi pour les enfants de moins de 16 ans. Elle ne s’applique par contre pas aux personnes guéries et vaccinées en provenance d’un Etat ou d’une zone où circule un variant préoccupant du virus SARS-CoV-2.

Nouvel assouplissement avant l’été

Le présent assouplissement étant plus important que prévu, seul un autre – également conséquent – est prévu avant l’été. Non seulement cela répond au souhait des cantons mais cela permet de mieux observer les effets de ce quatrième assouplissement et d’éviter de multiplier les changements réglementaires. Le prochain assouplissement sera probablement mis en consultation le 11 juin, avant que le Conseil fédéral ne prenne sa décision le 23 juin pour une entrée en vigueur le 1er juillet.

Grandes manifestations de plus de 1000 personnes

Aujourd’hui, le Conseil fédéral a par ailleurs décidé quand et sous quelle forme les grandes manifestations pourront à nouveau être autorisées. Il a également fixé les indemnisations pour les annulations en raison de l’épidémie d’une manifestation approuvée par un canton (« parapluie de protection »). Il a adapté les propositions mises en consultation et prévoit désormais trois étapes.

1re étape : manifestations pilotes à partir du 1er juin 2021

Dès le 1er juin 2021, il est possible d’organiser des manifestations dites « pilotes ». Elles peuvent accueillir jusqu’à 600 personnes à l’intérieur comme proposé pour la consultation. A l’extérieur, ce nombre est même de 1000, et non 600 tel que prévu initialement. Chaque canton peut accueillir cinq au lieu de trois manifestations pilotes. Pour que celles-ci puissent être autorisées aussi rapidement que possible, l’ordonnance correspondante entre en vigueur dès demain jeudi. Dans le cas des manifestations en plein air, les personnes assises ne sont pas tenues de porter un masque.

2e étape : grandes manifestations à partir du 1er juillet 2021

Les grandes manifestations seront à nouveau autorisées à partir du 1er juillet 2021. A l’intérieur, le nombre de participants sera plafonné à 3000 personnes comme dans le projet mis en consultation. A l’extérieur, les grandes manifestations pourront accueillir 5000 et non plus seulement 3000 personnes pour autant que celles-ci soient assises et que la limite de deux tiers de la capacité habituelle ne soit pas dépassée. Lorsque les personnes sont debout, lors d’un open air par exemple, leur nombre sera limité à 3000, avec une limite à la moitié de la capacité habituelle et l’obligation de porter le masque.

D’une manière générale, l’accès aux grandes manifestations sera limité aux personnes entièrement vaccinées, guéries du coronavirus ou présentant un test PCR négatif. Le certificat COVID doit être utilisé dès qu’il sera disponible.

3e étape : grandes manifestations jusqu’à 10 000 personnes à partir du 20 août 2021

Dès le 20 août 2021, les grandes manifestations pourront accueillir jusqu’à 10 000 personnes. Dans le projet mis en consultation, il était encore question du 1er septembre. Il n’y aura plus de restrictions de la capacité pour les manifestations à l’intérieur, ni de limitation du nombre de participants pour celles se déroulant à l’extérieur et dont les participants ont l’obligation de s’asseoir. Cette troisième étape est liée à l’entrée de la Suisse dans la phase dite de stabilisation, où toutes les personnes qui le souhaitent auront été vaccinées.

« Parapluie de protection » : abaissement de la franchise et de la quote-part

Ce printemps, le Parlement a introduit un nouvel art. 11a dans la loi COVID-19 pour soutenir la reprise des manifestations d’importance supracantonale (« parapluie de protection »). Cette disposition permet de planifier une manifestation publique avant de savoir avec certitude si la situation épidémiologique permettra sa tenue. En cas de report ou d’annulation d’une manifestation en raison de la situation épidémiologique, la Confédération et les cantons couvriront une partie du découvert.

Pour toucher l’aide fédérale, un organisateur devra avoir obtenu du canton l’autorisation d’organiser sa manifestation et la garantie qu’il puisse bénéficier de cette couverture financière. Il faudra notamment aussi que la manifestation s’adresse à un public supracantonal, avec la participation d’au moins 1000 personnes par jour.

Pour chaque manifestation concernée, l’organisateur devra assumer une franchise de 5000 francs sur le découvert et une quote-part de 10% sur le montant restant. A noter que cette contribution a été réduite à la suite de la consultation. Si le canton prend en charge la moitié du découvert, la Confédération paiera l’autre moitié. La prise en charge des coûts par la Confédération et les cantons est plafonnée à 5 millions de francs par manifestation. Cette réglementation s’appliquera pour les manifestations organisées entre le 1er juin 2021 et le 30 avril 2022. La plupart des cantons doivent encore créer la base légale nécessaire à sa mise en œuvre.

Salons et foires pour spécialistes et grand public

Les restrictions de la capacité pour les salons et les foires pour spécialistes et grand public doivent être les mêmes que celles qui prévalent pour les centres commerciaux. Ces manifestations devront désormais être autorisées par les cantons afin de pouvoir profiter du « parapluie de protection ».

Les femmes ont accompli 50% de travail domestique et familial de plus que les hommes en 2020, mais ceux-ci gagnent du terrain

Tant les femmes que les hommes de 15 ans ou plus ont investi chaque semaine environ 46 heures de leur temps dans le travail rémunéré et le travail non rémunéré en 2020. Les femmes ont consacré nettement plus de temps au travail domestique et familial (28,7 heures par semaine, contre 19,1 heures pour les hommes). À l’inverse, les hommes ont consacré en moyenne plus de temps au travail rémunéré (25,3 heures par semaine, contre 15,8 heures pour les femmes). S’ils y consacrent de moins en moins de temps depuis 2010, ils effectuent par contre un nombre croissant d’heures de travail domestique et familial. Ce sont là quelques-uns des résultats de l’enquête suisse sur la population active réalisée par l’Office fédéral de la statistique (OFS).

Le temps consacré au travail domestique et familial par les hommes de 15 ans ou plus était de 19,1 heures par semaine en 2020. Il ne cesse d’augmenter depuis 2010 (16,2 heures en 2010; 17,9 heures en 2016). Les femmes n’ont quant à elles investi qu’un peu plus de temps dans le travail domestique et familial en 2020 (28,7 heures par semaine) qu’en 2010 (27,9 heures) ou en 2016 (28,1 heures).

Les femmes continuent d’accomplir la plupart des travaux domestiques

Parmi les tâches domestiques, la préparation des repas est toujours celle qui requiert le plus de temps (7,8 heures par semaine pour les femmes en 2020, 4,5 heures par semaine pour les hommes). Vient ensuite le nettoyage (4,5 heures par semaine pour les femmes, 2,1 heures par semaine pour les hommes). Les achats prennent en moyenne 2,1 heures par semaine aux femmes et 1,9 heure aux hommes. La lessive et le repassage restent clairement du ressort des femmes: elles y consacrent 2,0 heures par semaine, contre 0,6 heure pour les hommes.

Les femmes dédient 2,6 heures par semaine aux animaux, aux plantes et au jardinage, les hommes 1,9 heure. Ces derniers devancent les femmes dans les travaux manuels (1,6 heure contre 1,0 pour les femmes). La répartition des tâches administratives est plus ou moins équitable (1,4 heure par semaine pour les hommes, 1,3 heure pour les femmes).

Depuis 2010, on observe chez les hommes une nette augmentation du temps investi dans la préparation des repas, vaisselle comprise (+1,7 heure par semaine) et, dans une moindre mesure, dans le nettoyage et les rangements (+0,5 heure par semaine).

Forte charge de travail pour les couples dont le ménage compte un ou plusieurs enfants

Les mères vivant dans un ménage de couple dont l’enfant le plus jeune à moins de 15 ans ont investi en moyenne 69,7 heures par semaine en 2020 dans le travail rémunéré et non rémunéré (tâches domestiques et familiales: 52,3 heures; travail rémunéré: 16,1 heures; travail bénévole organisé ou informel: 1,3 heure).

Les pères se trouvant dans la même situation familiale avaient une charge de travail de 68,1 heures par semaine. Cette charge se compose de 35,4 heures de travail rémunéré, de 31,7 heures de tâches domestiques et familiales et de 1,0 heure de travail bénévole.

Les mères élevant seules des enfants dont le plus jeune a moins de 15 ans ont consacré en moyenne 68,4 heures par semaine au travail rémunéré et au travail non rémunéré: 46,7 heures aux tâches domestiques et familiales, 20,4 heures au travail rémunéré et 1,3 heure au travail bénévole.

Évolution contrastée chez les mères et chez les pères depuis 2010

Dans les couples comptant dans le ménage des enfants dont le plus jeune a moins de 15 ans, le temps consacré aux différentes tâches a évolué de manière contrastée chez les mères et chez les pères entre 2010 et 2020: les pères ont investi nettement plus de temps  dans le travail domestique et familial (+5,2 heures par semaine), alors que les mères n’y ont consacré «que» 1,2 heure de plus. Entre 2010 et 2020, le temps consacré au travail rémunéré a augmenté de 2,7 heures en moyenne par semaine chez les mères (13,4 heures en 2010, 16,1 heures en 2020), alors qu’il a diminué de 4,2 heures par semaine chez les pères (39,6 heures en 2010, 34,4 heures en 2020).

Les mères vivant avec leur partenaire et des enfants dont le plus jeune a moins de 15 ans continuent de consacrer presque deux fois plus de temps que les pères aux tâches domestiques (30,2 heures par semaine pour les mères contre 17,0 heures pour les pères en 2020). Elles investissent environ la moitié plus de temps que ceux-ci dans la garde des enfants (22,3 heures par semaine, contre 14,7 heures).

Le travail non rémunéré reste important à l’âge de la retraite 

Dans le groupe des 65 à 74 ans, la charge totale de travail a atteint 31,5 heures par semaine chez les femmes en 2020 et 27,1 heures chez les hommes. Les tâches domestiques et familiales ont pris le plus de temps: 26,5 heures pour les femmes et 19,6 heures pour les hommes.

Le temps moyen dédié au travail rémunéré diminue fortement à l’âge de la retraite. Les 65 à 74 ans fournissent par contre la plus forte contribution au travail bénévole: 3,4 heures par semaine pour les femmes en 2020 et 2,6 heures pour les hommes (valeur moyenne de l’ensemble du groupe d’âge – personnes engagées et non engagées dans le travail bénévole). Les femmes âgées de 75 ans ou plus ont consacré en tout 22,6 heures par semaine au travail non rémunéré et au travail rémunéré, les hommes du même groupe d’âge 19,7 heures.

Un peu plus de quatre personnes sur dix effectuent du travail bénévole

En 2020, 41,0% de la population résidante permanente de 15 ans ou plus a accompli au moins un travail bénévole (organisé ou informel) pendant 4,1 heures en moyenne par semaine. En 2016, 42,7% de la population avait donné en moyenne 4,3 heures par semaine de son temps pour du bénévolat. Les comparaisons sur la durée ne sont ici possibles qu’avec certaines réserves.

Les mesures prises pour protéger la population contre la pandémie de COVID-19 ont restreint le travail bénévole organisé (au sein d’associations ou d’organisations) en 2020. Cela s’est ressenti avant tout dans les associations sportives et culturelles, où la participation a baissé, passant de respectivement 6,2% et 4,5% en 2016 à 5,0% et 3,5% en 2020. Tous domaines confondus, la part de la population résidante de 15 ans ou plus à s’être engagée l’an dernier au sein d’associations ou d’organisations était de 15,9%, alors qu’elle atteignait encore 19,5% en 2016.

En revanche, la part de la population résidante permanente de 15 ans ou plus ayant accompli du travail bénévole informel a augmenté (entraide entre voisins, garde des enfants, services ou soins à des proches ou à des connaissances vivant dans un autre ménage). Elle a atteint 32,5% en 2020, alors qu’elle se montait à 31,7% en 2016. Par rapport à 2016, les prestations d’aide informelle ont augmenté parmi les 25 à 64 ans, mais diminué chez les 65 ans ou plus. Une évolution qui s’explique par les restrictions concernant les contacts et la mobilité en général destinées notamment à protéger la population âgée dans le contexte de la pandémie de COVID-19.

Les condamnations en baisse de 11% en 2020

Environ 95 000 condamnations d’adultes ont été inscrites au casier judiciaire en 2020, soit une baisse de 11% par rapport à 2019. Le recul le plus marqué s’observe pour les condamnations prononcées en vertu de la loi sur les étrangers et sur l’intégration (-17%). En ce qui concerne les peines, ce sont les peines privatives de liberté de plus de deux ans qui ont le plus reculé (-27%). L’expulsion du territoire a été ordonnée dans le cadre de 1841 jugements (-12%). Ces chiffres proviennent de la statistique des condamnations pénales de l’Office fédéral de la statistique (OFS).

La statistique des condamnations pénales 2020 semble indiquer que la pandémie de la COVID-19 a eu une grande influence sur le nombre de condamnations. La statistique ne permet toutefois pas encore de tirer des conclusions définitives. Il faut attendre que toutes les infractions de l’année 2020 aient été traitées pour pouvoir par exemple savoir s’il y a effectivement eu moins de crimes et de délits ou s’il y a seulement eu des retards dans les procédures pénales. Cela prendra encore au moins un à deux ans.

Des baisses sensibles dans tous les domaines  

La baisse du nombre de condamnations s’observe aussi bien pour le code pénal (CP) que pour les principales lois annexes. Le recul est particulièrement marqué pour les condamnations prononcées en vertu de la loi sur les étrangers et sur l’intégration (LEI: -17%) et en vertu de la loi sur les stupéfiants (LStup: ‑14%).

Le recul est marqué également pour les condamnations d’infractions à la loi sur la circulation routière (LCR) (-13%). Les condamnations pour conduite en état d’incapacité (en particulier en état d’ébriété ou sous l’emprise de stupéfiants), ont baissé de 15%. Cela peut s’expliquer – au moins en partie – par la fermeture des bars et des restaurants. C’est pour les condamnations prononcées en vertu du CP que le recul est le moins marqué (-5%).

Forte baisse pour les étrangers sans permis B ou C

Le recul du nombre de condamnations est beaucoup plus marqué pour les étrangers sans permis B ou C (CP: ‑12%; LCR: ‑21%; LStup: ‑21%) que pour les Suisses et pour les étrangers titulaires du permis B ou C (CP: ‑3%; LCR: ‑9%; LStup: ‑8%).

Des chiffres à première vue surprenants s’observent pour les violations graves des règles de la circulation routière (souvent excès de vitesse). On observe en effet une hausse des condamnations pour les Suisses et pour les étrangers titulaires du permis B ou C (+3%), mais un recul de 25% pour les étrangers non titulaires du permis B ou C.

Les mesures de lutte contre la pandémie de la COVID-19 pourraient fournir ici un élément d’explication: d’une part, la fermeture des frontières a eu pour effet de diminuer le nombre de véhicules transitant par la Suisse, d’autre part, il est probable que les personnes domiciliées en Suisse aient davantage circulé en voiture pour éviter d’avoir à prendre les transports publics.

Recul marqué des peines privatives de liberté de plus de deux ans

La baisse du nombre de condamnations s’est répercutée sur le nombre des peines prononcées. La distribution par types de peines est restée globalement inchangée en 2020 par rapport à l’année précédente: la peine pécuniaire avec sursis reste la peine la plus souvent ordonnée, puisque 70% des condamnations énoncent cette sanction en tant que peine principale.

On note cependant un recul particulièrement marqué du nombre de peines privatives de liberté de plus de deux ans (-27%, passant de 865 en 2019 à 630 en 2020). On verra dans les années à venir si ce recul est lié à la pandémie, notamment à des retards dans les procédures pénales et dans les inscriptions au casier judiciaire, ou si le nombre d’infractions graves a véritablement baissé.

Baisse du nombre d’expulsions du territoire suisse

1841 expulsions du territoire ont été ordonnées en 2020. Ce chiffre est également en recul par rapport à 2019 (‑12%). Comme les années précédentes, il s’agit principalement d’expulsions obligatoires (90%) prononcées à l’encontre d’étrangers non titulaires du permis B ou C (81%).

Parmi toutes les condamnations faisant référence à une infraction visée à l’article 66a du code pénal, une expulsion a été ordonnée dans 61% des cas (taux d’application de l’expulsion obligatoire). La proportion varie fortement en fonction de la peine prononcée. Le taux d’application est de 5% pour les peines pécuniaires, de 45% pour les peines privatives de liberté de moins de six mois et de 86% pour les peines privatives de liberté de six mois ou plus.

Augmentation à 24 mois de la durée maximale de perception de l’indemnité en cas de réduction de l’horaire de travail

Pendant la session de printemps 2021, le Parlement a attribué au Conseil fédéral la compétence d’augmenter si besoin à 24 mois au plus la durée maximale de perception de l’indemnité en cas de réduction de l’horaire de travail (RHT) si la pandémie persiste et qu’il se révèle nécessaire de maintenir les restrictions économiques. La RHT a été augmentée à 24 mois pour la dernière fois en 2009. Le Conseil fédéral a fait usage le 12 mai 2021 de la compétence qui lui a été attribuée et a complété l’ordonnance COVID-19 assurance-chômage en conséquence.

Le Conseil fédéral a pris sa décision en se fondant sur plusieurs scénarios concernant le marché du travail. En plus de l’augmentation de la durée maximale d’indemnisation de 18 mois actuellement à 24 mois, le Conseil fédéral prévoit de prolonger la durée de validité de la procédure sommaire de décompte de l’indemnité en cas de RHT de trois mois supplémentaires, soit jusqu’à la fin septembre 2021. Les autres mesures fixées dans l’ordonnance COVID-19 assurance-chômage sont limitées à la fin juin. Le Conseil fédéral décidera en juin si ces mesures doivent aussi être prolongées en raison du maintien des restrictions économiques liées à la pandémie.

Toutes les modifications prévues de l’ordonnance COVID-19 assurance-chômage doivent être soumises au Conseil fédéral à la fin juin 2021. Pour prendre sa décision, le Conseil fédéral tiendra compte de l’évolution épidémiologique de ces prochaines semaines et de la possibilité d’assouplir les restrictions économiques et d’atténuer ainsi leurs répercussions sur le marché du travail.

Rapport statistique 2021: Comment vivent les familles d’aujourd’hui en Suisse?

En Suisse, près d’un ménage privé sur trois compte des enfants de moins de 25 ans. La grande majorité des enfants vit avec ses deux parents. 13% vivent dans un ménage monoparental et 6% dans une famille recomposée. Si les transferts sociaux permettent de réduire considérablement le taux de pauvreté, nombre de ménages monoparentaux se trouvent dans une situation financière délicate. Ils risquent davantage de tomber dans la pauvreté, de dépendre de l’aide sociale et sont dans l’ensemble moins satisfaits de leur vie. Ce sont-là quelques-uns des résultats du rapport statistique 2021 sur les familles en Suisse établi par l’Office fédéral de la statistique (OFS).

La présence d’enfants dans le ménage influe sur la répartition des rôles entre les parents. Parmi les mères actives occupées qui élèvent des enfants de moins de 25 ans, 78% travaillent à temps partiel. C’est le cas de 40% des femmes qui vivent en couple dans un ménage sans enfant et de 31% de celles qui vivent seules. Le temps partiel est moins répandu chez les hommes: 12% des pères qui vivent avec des enfants de moins de 25 ans travaillent à temps partiel.

Dans les ménages constitués d’un couple et d’enfants en bas âge, la réalité est souvent bien loin de la répartition souhaitée de l’activité professionnelle entre les parents. 46% des couples souhaiteraient que les deux parents travaillent à temps partiel. En réalité, le modèle du «père travaillant à plein temps et la mère à temps partiel» prédomine: il est vécu par 49% des couples avec des enfants de moins de quatre ans. Dans 10% de ces couples seulement, les deux parents travaillent à temps partiel.

Garde des enfants par les grands-parents: la Suisse au-dessus de la moyenne européenne  

En Suisse, plus d’un tiers des enfants de moins de trois ans sont confiés à une garde extrafamiliale formelle. Cela correspond à la moyenne européenne de 35%. Outre les structures de garde formelle telles que les crèches et les familles de jour affiliées à un réseau, d’autres formes de garde occupent une place importante: 40% des enfants de moins de trois ans en Suisse sont pris en charge exclusivement par leurs grands-parents, d’autres particuliers ou des familles de jour non affiliées à une organisation ou le sont en combinaison avec une garde formelle. La moyenne européenne se situe ici à 28%.

Un cinquième des ménages monoparentaux dépend de l’aide sociale

Nombreux sont les ménages monoparentaux dont la situation financière est tendue: 23% d’entre eux ont des difficultés voire de grandes difficultés à joindre les deux bouts, alors que c’est le cas de 13% des ménages de couples avec enfants et de 7% de ceux formés d’un couple de moins de 65 ans sans enfant. Les ménages monoparentaux — comme les personnes vivant seules — sont particulièrement exposés à la pauvreté en termes de revenu. 21% bénéficient de prestations de l’aide sociale. C’est nettement plus que pour les autres formes de ménages. Pour les parents élevant seuls des enfants, il est souvent difficile de concilier obligations familiales et activité professionnelle, et le parent qui a la garde (en général, la mère) ne peut souvent exercer une activité professionnelle que de manière limitée. Le revenu provenant de cette dernière ne peut pas toujours être complété de manière suffisante par des pensions alimentaires.

Le bien-être dépend grandement de la situation familiale

La situation familiale, et notamment le fait de vivre en couple, influe grandement sur la santé des membres du ménage et sur leur bien-être. Les personnes en ménage monoparental et celles qui vivent seules déclarent moins souvent être en bonne ou en très bonne santé (respectivement 75% et 78%) que celles vivant dans un ménage de couple avec enfants (83%) ou de couple sans enfant (81%).

De plus, la part des personnes qui se disent très satisfaites de leur vie actuelle est nettement plus basse (24%) chez les personnes vivant dans un ménage monoparental et chez celles de moins de 65 ans qui vivent seules que chez les personnes qui vivent en couple, avec ou sans enfant (respectivement 38% et 41%). Cela vaut pour le degré de satisfaction par rapport aux relations personnelles autant que par rapport aux conditions de logement.

L’aide informelle, un élément important des relations intergénérationnelles

18% de la population de 25 à 80 ans apporte son aide au moins une fois par semaine à une personne limitée pour des raisons de santé dans les activités de la vie quotidienne. Quel que soit le groupe d’âge, les femmes sont plus actives que les hommes dans ce domaine (20% contre 15%).

L’âge des personnes qui fournissent de l’aide a une forte influence sur la catégorie de personnes aidées. Les 25 à 44 ans et les 45 à 64 ans soutiennent avant tout leurs parents ou beaux-parents malades ou limités pour des raisons de santé (respectivement 48% et 65%). L’aide apportée par les 65 à 80 ans bénéficient rarement à leurs parents, ceux-ci étant souvent déjà décédés. Les personnes de ce groupe d’âge assistent le plus fréquemment des personnes non apparentées telles que des voisins, des amis, etc. (42%)

Les “sentiers sécurisés” du Kosovo offrent un maximum d’adrénaline 

Nol Krasniqi explore la nature du Kosovo depuis plus de dix ans et travaille comme guide pour de nombreux groupes. En plus de sa passion pour la nature, Noli est l’un des professionnels bien connus de l’alpinisme et de la randonnée, avec une expertise dans la construction et l’exploitation de Via Ferrata. 

Depuis l’âge de 17 ans, Noli fait partie du groupe d’alpinisme et de randonnée. Plus tard, il a commencé à travailler comme guide de montagne, même s’il n’avait jamais pensé que cela se transformerait en une carrière à plein temps. Aujourd’hui, il est le guide et co-fondateur d’une entreprise de tourisme en plein air. 

L’idée de la construction de Via Ferrata dans les gorges de Rugova date du temps où  Noli faisait partie d’une association. Ils ont fait les premiers pas dans cette direction en 2011, lorsqu’ils se sont rendus pour la première fois dans les Dolomites en Italie dans le but de voir ces constructions de plus près, puis ils ont suivi un cours de base et sont retournés au Kosovo pour commencer. 

Chaque Via Ferrata a sa propre beauté 

La première Via Ferrata construite au Kosovo se nomme « Via Ferrata Ari », elle a été fonctionnalisée dans la période 2013-2014. Pour Noli, chaque Via Ferrata a son propre charme, mais Via Ferrat Shpellat (les grottes) et Via Ferrata Marimangat (les arraignéesoffrent le plus d’adrénaline. 

«Si nous faisons une comparaison par rapport à 2013 lorsque nous avons ouvert la première Via Ferrata, nous remarquerons que le nombre de touristes (avant la pandémie) a augmenté chaque année. Ainsi, la construction de ces attractions a affecté le nombre de touristes de façon importante » explique Noli, qui voit le Kosovo comme le leader de la Via Ferrata dans les Balkans. «Dans tous les coins du Kosovo, vous trouverez une Via Ferrata», poursuit-il. Le Kosovo compte d’autres endroits avec un potentiel pour la construction d’autres Via Ferrata, mais ces idées doivent toujours être accompagnées d’autres idées et innovations.  

Les Via Ferrata-t promeuvent le tourisme 

“L’augmentation du nombre de Via Ferrata permet non seulement d’attirer plus de touristes mais a également un impact positif sur toutes les entreprises du secteur du tourisme au Kosovo: les opérateurs vendent d’autres services et produits”, déclare Noli . 

Peja enrichit de façon constante son offre de tourisme de plein air. Dans les gorges de Rugova, en plus de la Via Ferrata, nous trouvons également le pont tibétain et la tyrolienne. 

«La tyrolienne au Kosovo est la seule certifiée au niveau international dans les Balkans. Lorsque nous avons décidé de créer la « Zipline », nous avons compris quc’était difficile car nous manquions d’expérience ou de ressources humaines pour nous conseiller sur la façon de le construire et de le rendre fonctionnel. Le soutien pour cette partie a été fourni par l’organisation suisse Swisscontact, non seulement au niveau financier, mais surtout, ils ont fait venir un expert qui a donné des conseils professionnels sur la construction et la certification », explique Noli. 

En tant que guide avec plus de dix ans d’expérience, Noli identifie trois points clés par lesquels le Kosovo peut être promu au niveau international : les montagnes, le tourisme d’aventure et la culture. 

Qu’est-ce que la « Via Ferrata » ? 

Via Ferrata ou en albanais “Sentier Sûr“, est un sentier qui se trouve dans des parties rocheuses escarpées mais qui peut être fréquenté par tout visiteur qui en quête d’activités d‘adrénaline et d’aventure. Il est principalement construit en plaçant un fil métallique qui longe tout le chemin rocheux ainsi qu’en plaçant des escaliers qui vous permettent d’atteindre la hauteur sans aucun problème, et en utilisant l’équipement de sécurité nécessaire lors de votre escalade, vous vivrez une expérience inoubliable. 

Le Conseil fédéral adopte la stratégie pour les prochains mois et lance la consultation pour le quatrième assouplissement

Lors de sa séance du mercredi 12 mai 2021, le Conseil fédéral a adopté le modèle dit « des trois phases », qui définit la stratégie des prochains mois. Fin mai, lorsque toutes les personnes vulnérables souhaitant être vaccinées auront pu l’être, la Suisse passera de la phase de protection à la phase de stabilisation. Une quatrième étape d’assouplissement pourra alors débuter. Si la situation épidémiologique le permet, les restaurants doivent pouvoir rouvrir leurs espaces intérieurs à partir du lundi 31 mai 2021. Il est aussi prévu d’augmenter le nombre de participants à des manifestations publiques. Enfin, l’obligation de télétravail doit être levée, mais reste recommandée, pour les entreprises qui proposent des dépistages réguliers à leurs effectifs. Le Conseil fédéral soumet ces propositions aux cantons, aux commissions parlementaires compétentes et aux partenaires sociaux. La décision sera prise le 26 mai.

La situation épidémiologique s’améliore, qu’il s’agisse du nombre de nouveaux cas et d’hospitalisations ou de l’occupation des lits aux soins intensifs. Les mesures de protection sont bien respectées et l’assouplissement du 19 avril 2021 n’a pas eu de répercussions négatives sur l’évolution de l’épidémie jusqu’à présent. Le Conseil fédéral estime qu’il y a de grandes chances pour que la situation dans les hôpitaux continue à s’améliorer ces prochaines semaines et que les mesures de lutte contre la pandémie puissent à nouveau être assouplies fin mai. A condition toutefois que la campagne de vaccination puisse se poursuivre à plein régime et que chacun continue à bien se protéger – notamment les personnes vulnérables – jusqu’à la vaccination. Le Conseil fédéral met en consultation les propositions suivantes.

Manifestations accueillant du public : 100 spectateurs à l’intérieur, 300 à l’extérieur

Pour les manifestations accueillant du public, le nouveau plafond est de 100 personnes – au lieu de 50 – à l’intérieur et de 300 – au lieu de 100 – à l’extérieur. Les salles peuvent être remplies à la moitié de leur capacité, au lieu d’un tiers jusqu’à présent. Ces dispositions valent aussi pour les manifestations visant la libre formation de l’opinion politique et les manifestations religieuses. Pour les autres événements comme les rencontres d’associations ou les visites guidées, le nombre maximal de participants est désormais de 30 au lieu de 15, à l’intérieur comme à l’extérieur. Les soirées dansantes restent interdites. Quant aux rencontres privées, la limite reste fixée à 10 personnes à l’intérieur et 15 à l’extérieur au vu du risque de contamination plus élevé.

Restaurants : ouverture des espaces intérieurs, si le nombre de cas n’augmente pas

Le Conseil fédéral propose d’autoriser la réouverture des salles de restaurant moyennant l’existence d’un plan de protection. D’un point de vue épidémiologique, cette mesure d’assouplissement est la plus délicate, car elle permet à un nombre élevé de personnes de différents foyers de se réunir sans masque dans un espace clos. Pour qu’elle devienne effective fin mai, il faut donc que le nombre de nouveaux cas ait baissé ou au moins se soit stabilisé. Les conditions seraient alors les mêmes que celles qui prévalent actuellement pour les terrasses : respect des distances ou séparations, 4 personnes maximum par table, enregistrement des coordonnées de tous les clients, obligation de consommer assis, obligation de porter le masque, y compris à table dans les moments où rien n’est consommé. En terrasse, cette dernière obligation sera levée. Il appartient aux cantons de veiller au respect des plans de protection.

Sport amateur : élargissement des groupes et matchs de football à tous les niveaux

30 personnes peuvent désormais se réunir pour faire du sport ensemble, au lieu de 15 jusqu’à maintenant. La présence du public est à nouveau autorisée, y compris lors des compétitions, les règles applicables étant celles pour les manifestations accueillant du public (100 personnes à l’intérieur et 300 à l’extérieur). Pour que les matchs de football amateurs soient eux aussi autorisés, la limite posée aux groupes passe à 50 personnes au lieu de 30 pour tous les sports d’équipe en ligues nationale ou régionales. Pour ces sports, les compétitions doivent avoir lieu en extérieur.

Pour le sport à l’intérieur, la règle reste la même : en l’absence de masque, 15 personnes maximum. Pour pratiquer à l’intérieur des sports impliquant des contacts, comme le judo ou la lutte, sans masque, il faut se limiter à des groupes fixes de quatre personnes. Le Conseil fédéral a également adapté les surfaces à observer en intérieur pour les sports qui n’impliquent pas d’efforts physiques importants (comme le yoga), qui passent de 15 m2 à 10 m2 par personne.

Milieux culturels non professionnels : hausse de la taille des groupes

Comme dans le sport, la limite posée aux groupes dans la culture est rehaussée à 30 personnes. Elle passe à 50 personnes pour les spectacles et les répétitions nécessaires à ces spectacles, à l’intérieur comme à l’extérieur. S’agissant des fanfares et harmonies, les surfaces à respecter passent de 25 m2 à 10 m2 par personne. Quant aux chorales, elles peuvent à nouveau donner des concerts à l’extérieur, qu’elles soient professionnelles ou non.

Fin du télétravail obligatoire pour les entreprises qui organisent des dépistages réguliers

L’obligation de télétravail devient une simple recommandation pour les entreprises qui proposent des dépistages réguliers. Afin de faciliter ces derniers, la Confédération prendra non seulement en charge le coût des tests, mais également le coût des tests groupés (pooling). Depuis le 18 janvier 2021, les employeurs ont l’obligation de décréter le télétravail partout où la nature des activités le permet et pour autant que cela soit possible sans efforts disproportionnés. Dès que toutes les personnes qui souhaitent être vaccinées le seront (début de la phase de normalisation), la règle du télétravail sera assouplie sans conditions. Les dispositions de protection des personnes vulnérables sur leur lieu de travail sont prolongées.

Hautes écoles : élargissement de l’enseignement présentiel

S’agissant des cours des hautes écoles, la limite de 50 personnes posée à l’enseignement présentiel est levée. Les hautes écoles doivent mettre sur pied un plan de dépistage qui s’inscrive dans la stratégie cantonale et avoir l’accord du canton. Les salles peuvent être remplies à la moitié de leur capacité, au lieu d’un tiers jusqu’à présent. Le respect des distances et le port du masque restent obligatoires.

Réouverture des centres de bien-être

Les bains thermaux et les centres de bien-être peuvent rouvrir leurs portes. Il convient de prévoir 15 m2 par personne. Le masque n’est pas obligatoire mais les distances doivent être respectées.

Pas de quarantaine pour les personnes vaccinées

Dès le 31 mai, les personnes vaccinées ne doivent plus être soumises à la quarantaine pour les personnes-contacts et à la quarantaine pour les voyageurs, à l’instar des personnes guéries. On part en effet du principe qu’elles ne sont plus contagieuses. La durée de cette exception et les vaccins concernés doivent encore être définis.

Dans la perspective des vacances d’été, le Conseil fédéral adapte par ailleurs les conseils de la Confédération pour les voyages : toutes les régions du monde présentent un risque de contamination au coronavirus. Les personnes souhaitant voyager à l’étranger sont priées de consulter les informations et les recommandations de l’Office fédéral de la santé publique avant de partir, et notamment la liste en vigueur des Etats et des zones présentant un risque élevé d’infection. Les voyageurs en provenance de ces régions doivent se placer en quarantaine. Il est déconseillé de voyager dans les Etats ou les régions où circulent de nouveaux variants du virus. Ceux-ci feront l’objet d’une liste séparée.

Le modèle des trois phases adopté

La Conseil fédéral a adopté aujourd’hui sa stratégie pour les prochains mois : il a défini trois phases jusqu’à ce que tous les adultes souhaitant se faire vacciner l’aient été et que les mesures de protection contre le COVID-19 puissent être en grande partie levées (voir fiche d’information). Ce modèle a été bien accueilli lors de la consultation : presque tous les cantons l’approuvent et saluent la stratégie, raison pour laquelle seules quelques légères modifications ont été effectuées. Une grande partie des cantons est consciente que ce modèle comprend des risques, notamment du fait que les personnes ne pouvant pas se faire vacciner seront exposées plus longtemps à un risque plus élevé.

La première phase (de protection) court jusqu’à ce que toutes les personnes vulnérables qui le souhaitent soient entièrement vaccinées. Elle devrait se terminer fin mai. Durant la deuxième phase (de stabilisation), l’intégralité de la population adulte aura accès à la vaccination. La troisième phase (de normalisation) débutera lorsque tous les adultes qui le souhaitent auront été entièrement vaccinés. Cependant, même là, le virus continuera de circuler.

Autres assouplissements prévus

Le Conseil fédéral prévoit d’autres assouplissements lors des deuxième et troisième phases. Le 26 mai, il prendra des décisions définitives concernant les grandes manifestations de plus de 1000 personnes sur la base des résultats de la consultation en cours d’évaluation. Il prévoit de mettre le prochain assouplissement en consultation le 11 juin et de prendre sa décision le 18 juin. Sont prévues des décisions concernant notamment les restrictions dans le sport et la culture ainsi que les manifestations. A l’été, le Conseil fédéral abordera la planification à moyen terme et commencera à préparer l’hiver.

Adaptation de différentes ordonnances COVID-19

Avant même de prendre sa décision concernant le quatrième assouplissement, le Conseil fédéral a procédé à plusieurs adaptations techniques d’ordonnances COVID-19 en raison par exemple de nouvelles découvertes scientifiques ou de la perspective d’activités estivales.

–       Les personnes qui ont été contaminées avec le SARS-CoV-2 et sont guéries ne sont plus considérées comme vulnérables pendant six mois au lieu de trois jusqu’à maintenant.

–       En vue de l’été, les piscines peuvent inscrire dans leurs plans de protection des exceptions au port du masque obligatoire pour certaines parties de leurs espaces extérieurs comme les chaises longues.

–       Par ailleurs, les exceptions aux obligations de dépistage et de quarantaine à l’entrée en Suisse sont restreintes pour les voyageurs en provenance d’un Etat ou d’une zone où circule un variant préoccupant du virus SARS-CoV-2.

–       Enfin, les assureurs ont désormais la compétence d’exiger directement de la personne assurée le remboursement des coûts si elle a dépassé le nombre d’autotests auxquels elle avait droit. La Confédération prendra en charge le coût de ces demandes.

Vaccin contre le COVID-19 : un nouveau contrat avec Moderna garantit des doses en 2022

La Confédération a conclu un nouveau contrat avec l’entreprise de biotechnologie Moderna. La population suisse disposera donc de suffisamment de vaccins à ARNm en 2022 également. Ce contrat prévoit la livraison de sept millions de doses au total dans les premiers mois de 2022. De plus, la Confédération a une option d’achat pour sept millions supplémentaires au cours de l’année.

La Confédération déploie d’intenses efforts pour maintenir l’approvisionnement de la population suisse en vaccins contre le COVID-19. Grâce à ce nouveau contrat, la Suisse sera bien dotée pour faire face aux futures mutations du virus. En effet, Moderna travaille actuellement sur un vaccin de rappel qui agit aussi contre les variants. Une haute protection est donc assurée pour l’année prochaine également. L’Institut suisse des produits thérapeutiques Swissmedic devra préalablement examiner et autoriser le produit adapté de Moderna.

Très efficaces et bien tolérés

Pour protéger sa population, la Confédération mise à l’heure actuelle sur les vaccins à ARNm, très efficaces et bien tolérés. Le produit de Moderna utilise cette technologie de pointe. La Suisse fait partie des premiers pays à avoir conclu un contrat avec l’entreprise en 2020. Pour faire face aux nombreuses incertitudes concernant la production et la disponibilité des vaccins, la Confédération recourt à différentes technologies développées par les fabricants. Elle reste par ailleurs en négociation avec différentes entreprises.

Large portefeuille de vaccins

Jusqu’à présent, la Confédération a conclu des contrats avec cinq fabricants : Moderna (13,5 millions de doses en 2021 et 7 millions en 2022), Pfizer/BioNTech (6 millions environ), AstraZeneca (5,3 millions environ), Curevac (5 millions) et Novavax (6 millions de doses). Les cantons utilisent actuellement les produits de Moderna et de Pfizer/BioNTech ; les autorisations des autres vaccins sont encore en suspens. Le recours à plusieurs fabricants vise à garantir un nombre suffisant de doses de produits autorisés, même en cas de difficultés de livraison.

La Suisse dispose en 2021 de suffisamment de doses, y compris pour vacciner les enfants et les adolescents, pour autant que les produits concernés soient autorisés pour ces groupes. En 2022 également, elle recevra assez de doses pour proposer une très haute protection vaccinale à l’ensemble de la population.

Si la Confédération venait à ne pas avoir besoin de tous les vaccins obtenus, elle examinera les moyens de les remettre à d’autres pays.

Vaccin basé sur l’ARNm
Tout comme BioNTech et Curevac, Moderna mise sur une nouvelle technologie : l’ARNm, un type de molécule messagère qui renferme le plan de fabrication des protéines. Elle transmet aux cellules de notre organisme l’information nécessaire à la fabrication d’une protéine virale. Le système immunitaire identifie alors cette dernière comme un antigène, puis réagit en fabriquant des anticorps. Cette réponse immunitaire permet au corps de se préparer à combattre le virus.

Changement à la direction de la Commission fédérale des migrations CFM

Bettina Looser œuvre depuis quinze dans le domaine de la migration. Après un diplôme d’enseignante et plusieurs années d’enseignement, elle a étudié l’ethnologie européenne ainsi que la langue et la littérature allemandes à l’université de Zurich, où elle a obtenu une licence. Elle a ensuite travaillé en tant que journaliste pour plusieurs quotidiens et magazines. Depuis 2005, Bettina Looser travaille à la Haute école pédagogique de Schaffhouse comme professeure et responsable du département « Migration et hétérogénéité », ainsi que « Société et éducation ». Elle dirige le CAS (Certificate of Advanced Studies) « Education et fuite » («Bildung und Flucht») et est déléguée de swissuniversities pour l’éducation et la migration, ainsi que pour la didactique universitaire. Elle a développé différents projets interdisciplinaires dans le domaine de la migration et de l’intégration. Bettina Looser n’a cessé de se perfectionner et a notamment suivi le CAS en Politik – Leadership, Economics, Communication à l’Université de Saint-Gall. Elle est en outre conseillère à l’éducation dans le canton de Schaffhouse et auteure de plusieurs publications sur les thèmes de l’éducation et de la migration.

La présidence de la Commission fédérale des migrations CFM s’est décidée pour Bettina Looser en raison de ses excellentes qualifications et de sa grande expérience. La présidence est persuadée que cette nomination assurera la continuité des tâches exigeantes qu’implique la gestion de la CFM. Bettina Looser, 51 ans, entrera en fonction le 1er septembre 2021.

Simone Prodolliet, qui était directrice de la CFM depuis 2003, prendra sa retraite. Elle continuera à gérer les affaires de la Commission jusqu’à mi-octobre et aidera celle qui lui succédera à se familiariser avec sa nouvelle activité.

Le SEM commande une enquête sur des allégations de violence

Plusieurs médias dénoncent un usage prétendûment excessif de la force dans des centres fédéraux pour requérants d’asile (CFA). Le Secrétaire d’État Mario Gattiker a donc chargé l’ancien juge fédéral Niklaus Oberholzer d’enquêter sur ces cas. Le public sera informé des résultats de l’enquête une fois celle-ci terminée. Les processus internes liés au domaine de la sécurité seront également examinés à cette occasion. Le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) est déjà en train de mettre en œuvre diverses mesures afin de prévenir la violence dans les CFA.

Selon plusieurs médias, des mesures coercitives disproportionnées auraient été appliquées à l’encontre de requérants d’asile dans certains CFA, les locaux de réflexion n’auraient pas été utilisés conformément aux prescriptions et les rapports d’intervention portant sur l’usage de la contrainte par le personnel de sécurité n’auraient pas été correctement établis. Des plaintes pénales ont été déposées à la suite d’un certain nombre d’incidents, lesquels font actuellement l’objet d’enquêtes pénales. Désireux de faire la lumière sur ces accusations, le directeur du SEM, le Secrétaire d’État Mario Gattiker, a commandé une enquête externe, qui a été confiée à l’ancien juge fédéral Niklaus Oberholzer. Ce dernier est donc chargé d’élucider les reproches et de rédiger un rapport. Le public sera informé des résultats de l’enquête une fois celle-ci terminée.

En parallèle, un audit interne est déjà en cours pour examiner les processus internes liés au domaine de la sécurité et la manière dont ils sont mis en œuvre. Les résultats de cet audit et les éventuelles propositions d’amélioration seront également consignés dans un rapport. Outre les structures internes, il convient également de revoir les modalités de recrutement des agents de sécurité ainsi que leur formation de base et leur formation continue en vue de leur engagement dans les CFA.

Création d’un bureau externe chargé de recueillir les plaintes des requérants

Le SEM tient à ce que les requérants d’asile soient traités avec respect. Il importe d’éviter autant que faire se peut les conflits violents entre requérants ainsi qu’entre requérants et collaborateurs des CFA. Soucieux d’améliorer la situation dans ce domaine, le SEM a déjà élaboré un plan de prévention de la violence. Un certain nombre de mesures sont destinées à réduire encore les facteurs de risque sur les plans individuel, social et institutionnel. Certaines d’entre elles sont déjà appliquées. Depuis plusieurs mois, du personnel supplémentaire chargé de l’encadrement est ainsi déployé dans les CFA afin de déceler les éventuelles situations conflictuelles et de prendre les mesures préventives qui s’imposent. Les premiers échos sont positifs : le nombre d’affrontements violents et d’interventions de la police a déjà baissé. En outre, le personnel de sécurité a pour consigne de toujours faire appel aux collaborateurs chargés de l’encadrement afin de désamorcer les conflits. Parmi les autres projets pilotes, citons l’engagement d’aumôniers musulmans dans les CFA de Suisse occidentale et la mise en place de consultations régulières sur les problèmes de dépendance.

Par ailleurs, le SEM étudie actuellement, en collaboration avec des experts externes, la possibilité de créer un bureau externe chargé de recueillir les plaintes des requérants. Ces derniers pourraient ainsi dénoncer tout comportement incorrect en dehors du cadre du SEM. Mais ils restent bien sûr également libres de porter plainte à tout moment.