Le Conseil fédéral a adopté les objectifs stratégiques assignés à Swisscom SA pour la période 2022 à 2025

Le 24 novembre 2021, le Conseil fédéral a fixé les objectifs stratégiques assignés à Swisscom SA pour les années 2022 à 2025. Le pilotage stratégique de Swisscom ayant fait ses preuves, le Conseil fédéral n’a pas procédé à une révision fondamentale de l’orientation stratégique. Il a toutefois mis davantage l’accent sur la fiabilité de l’infrastructure de réseau et intégré l’accessibilité des numéros d’urgence dans les objectifs stratégiques, conformément à une recommandation des Commissions des transports et des télécommunications.

Le Conseil fédéral définit tous les quatre ans les objectifs que la Confédération se propose d’atteindre en tant qu’actionnaire majoritaire de l’entreprise. Il s’engage ainsi à mener une politique transparente et prévisible vis-à-vis de l’entreprise, du public et des actionnaires minoritaires. Avant d’adopter les objectifs stratégiques, le Conseil fédéral consulte systématiquement les Commissions des transports et des télécommunications des Chambres fédérales.

Swisscom est gérée selon les règles de l’économie d’entreprise et est compétitive. Elle poursuit l’expansion d’une infrastructure de télécommunication moderne, performante et sûre dans toutes les régions du pays et veille à ce que le service universel soit assuré sur l’ensemble du territoire sans indemnisation des pouvoirs publics. L’entreprise est financièrement saine et verse des dividendes intéressants. Pour ses quelque 16 000 employés en Suisse, Swisscom est un employeur moderne et apprécié. Dans ce contexte, le Conseil fédéral n’a pas procédé à une révision fondamentale de l’orientation stratégique, mais uniquement apporté des modifications ponctuelles à certains objectifs.

Il importe que Swisscom développe une infrastructure de réseau tournée vers l’avenir. Parallèlement, la stabilité et la disponibilité ne doivent pas être négligées. Suite aux pannes de réseau, le Conseil fédéral a décidé d’accorder plus d’importance à la fiabilité dans les objectifs stratégiques. Conformément à la recommandation des Commissions des transports et des télécommunications, le Conseil fédéral a en outre intégré l’accessibilité des numéros d’urgence dans les objectifs stratégiques. Swisscom joue un rôle important à cet égard, en collaboration avec d’autres fournisseurs de services de télécommunication et avec les autorités et organisations chargées du sauvetage et de la sécurité (AOSS).

Le Conseil fédéral a en outre précisé ses attentes, à savoir que Swisscom fournisse une contribution importante au raccordement de toutes les régions du pays et qu’elle prenne en compte les attentes des différentes régions dans son organisation lorsque cela s’avère judicieux du point de vue de l’économie d’entreprise.

Depuis le 1er janvier 2021, les nouveaux seuils pour la représentation des sexes doivent être respectés par les grandes sociétés cotées en bourse. Le Conseil fédéral formule désormais dans les objectifs stratégiques son attente de voir Swisscom jouer un rôle de modèle après la période de transition.

Le Conseil fédéral fixe dans les objectifs stratégiques une limite supérieure à l’endettement par rapport au bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements (EBITDA). Swisscom établit ses comptes consolidés conformément aux normes comptables internationales (IFRS). Le plafond d’endettement de 2,1 x EBITDA autorisé jusqu’à présent a été fixé sur la base des prescriptions comptables en vigueur en 2017. Au 1er janvier 2019, les normes concernant la comptabilisation des contrats de leasing ont été adaptées (IFRS 16). En particulier, les engagements de leasing doivent maintenant être déclarés comme endettement. Désormais, la définition de l’endettement net tient compte de cette norme, ce qui engendre une augmentation de 0,3 de la valeur cible, qui s’établit à 2,4 x EBITDA.

Swisscom SA est une société anonyme cotée à la bourse suisse. La Confédération suisse a l’obligation légale de conserver la majorité des actions de l’entreprise. Actuellement, la participation de la Confédération dans le capital-actions de Swisscom est de 51 %.

Coronavirus : le Conseil fédéral renonce à un durcissement des mesures de lutte contre le COVID au plan national

Lors de sa séance du 24 novembre 2021, le Conseil fédéral a analysé de manière approfondie la situation actuelle sur le front du coronavirus et la considère comme critique. L’occupation des lits de soins intensifs par des patients COVID-19 étant toutefois relativement faible à ce jour et les disparités régionales importantes, le Conseil fédéral juge pour l’instant inapproprié un durcissement des mesures de lutte contre la pandémie à l’échelle nationale. Il continue de miser sur la collaboration définie avec les cantons, selon laquelle c’est à ceux-ci de prendre les mesures qui s’imposent en cas de variations régionales. Pour éviter une surcharge des hôpitaux, le Conseil fédéral privilégie les solutions cantonales et la mise en œuvre systématique par la population des mesures de base comme le respect des distances, le port du masque, l’aération des locaux et le dépistage.

Le nombre de nouvelles infections connaît une augmentation marquée depuis la mi-octobre, notamment chez les plus jeunes. Le nombre de nouvelles infections journalières a atteint un nouveau pic annuel et la hausse exponentielle se poursuit. Quant au nombre d’hospitalisations, il ne cesse d’augmenter aussi, avec un léger retard, principalement au niveau des classes d’âge les plus âgées.

Cette flambée des infections est due au variant Delta. Plus contagieux que les variants précédents, il est aussi à l’origine de formes plus graves de la maladie. Vu qu’il faut plus souvent traiter les personnes infectées et que les traitements durent plus longtemps, les unités de soins intensifs sont davantage mises à contribution. Parmi les autres facteurs, on peut citer la couverture vaccinale relativement peu élevée et le retour à l’intérieur en raison de l’hiver.

Des différences régionales marquées

Contrairement aux phases précédentes de la pandémie, la hausse du chiffre des contaminations varie d’une région à l’autre. Ainsi, le nombre de nouveaux cas pour 100 000 habitants sur 14 jours est environ six fois plus élevé dans certains cantons que dans ceux où l’incidence est faible. Il en va de même pour les hospitalisations. À noter qu’on observe un lien clair entre la couverture vaccinale et la situation épidémiologique.

Une situation critique

Au vu des grandes disparités régionales et de l’occupation à ce jour relativement faible des lits de soins intensifs par des patients COVID-19, le Conseil fédéral estime qu’il n’est pas l’heure de décréter un durcissement des mesures dans tout le pays.

Il évalue toutefois la situation comme critique et estime qu’elle devrait encore s’aggraver les prochaines semaines. La circulation renforcée du virus chez les jeunes devrait augmenter sa diffusion au sein des groupes de population vulnérables et entraîner une hausse – potentiellement très rapide – des hospitalisations. Le Conseil fédéral estime possible d’infléchir cette tendance si la population modifie son comportement et que les régions concernées durcissent leurs mesures de lutte contre la pandémie.

Le Conseil fédéral reste convaincu de la stratégie définie l’année dernière avec les cantons : en cas de hausse régionale marquée, c’est à eux qu’il appartient de prendre la direction des opérations et les mesures nécessaires pour que la situation reste sous contrôle, en particulier étendre l’obligation de porter le masque, notamment dans les écoles, décréter le télétravail obligatoire ou restreindre les capacités d’accueil. Certains d’entre eux l’ont déjà fait.

Encouragement des tests répétés

De nombreux cantons font réaliser des tests répétés dans les écoles et ont introduit l’obligation de présenter un certificat COVID pour le personnel et les visites dans les établissements de soins. Le Conseil fédéral rappelle une nouvelle fois aux cantons qui ne l’ont pas encore fait qu’ils doivent recommander ce type de mesures. Il les appelle par ailleurs à préparer leurs structures hospitalières à faire face à une nouvelle charge très élevée, tout en sachant que les possibilités en la matière sont restreintes. Il s’agit en outre de continuer à promouvoir la vaccination et de procéder aux vaccinations de rappel aussi rapidement que possible. Il faut protéger les personnes vulnérables.

Respect systématique des mesures de base

Enfin, le Conseil fédéral rappelle la grande importance des mesures de base comme porter un masque, aérer régulièrement, se laver les mains, garder ses distances et se faire tester immédiatement en cas de symptômes, et il appelle la population à les respecter systématiquement.

Une stratégie non sans risques

En mai 2021, le Conseil fédéral a défini sa stratégie de lutte contre le corononavirus après avoir consulté les cantons. Il y part du principe que l’ensemble de la population va entrer en contact avec le virus, soit de manière contrôlée par le biais du vaccin, soit par le biais d’une infection. À partir du moment où la population de plus de 12 ans a accès au vaccin, l’objectif est de garantir le bon fonctionnement du système de santé. Le Conseil fédéral est conscient que cette stratégie comporte des risques. Il est en effet difficile d’exclure complètement une surcharge des hôpitaux tout en tolérant des niveaux de contamination élevés. Il n’interviendra au niveau national en mettant en consultation un durcissement des mesures que si les mesures cantonales et le changement des comportements ne donnent pas de résultats.

Le journalisme comme outil de promotion des destinations touristiques au Kosovo

Les journalistes qui produisent du contenu pour de nouvelles destinations touristiques, comme le Kosovo, ont un impact sur la promotion des destinations à travers leurs médias et la crédibilité de leur profession. Les contenus publiés dans les médias à la suite de voyages organisés pour les journalistes ou issus du travail de journalistes qui respectant l’éthique et le style de reportage journalistique, peuvent affecter positivement les flux touristiques et la manière dont les destinations sont perçues.

En plus des reportages, les journalistes jouent également un rôle important dans la protection des nombreux aspects du développement touristique dans une destination spécifique. Selon l’Organisation mondiale du tourisme, la clé de la communication touristique “est de raconter des histoires, d’offrir une perspective plus large sur l’impact économique, social et environnemental du tourisme”. Alors que les gens deviennent de plus en plus enclins à faire l’expérience du tourisme, le rôle que joue la promotion des médias prend à nouveau tout son sens.

Le poids des médias prend plus d’ampleur à cause du covid

 « Les médias constituent un facteur très important pour les nouvelles destinations à travers le monde, surtout après la pandémie de COVID-19, car maintenant nous devons réfléchir au tourisme durable pendant que le secteur se trouve en plein redressement. Les médias sont le chef d’orchestre de cette promotion », a déclaré Argentina Grazhdani, directeur de Swisscontact pour le Kosovo, qui gère le projet Promotion de l’emploi dans le secteur privé (PPSE), dont le tourisme a l’un des deux secteurs au centre de son activité.

Le projet PPSE de la Direction du développement et de la coopération (DDC) de la Suisse, mis en œuvre par la fondation suisse Swisscontact, soutient le secteur pour des activités qui augmentent le nombre de touristes qui dépensent plus et restent plus longtemps à destination, ce qui entraîne plus de revenus et d’emplois. Une promotion intensive du tourisme international est un moyen d’y parvenir. De nombreux nouveaux produits touristiques développés au Kosovo avec le soutien de la DDC ont attiré l’attention de journalistes étrangers spécialisés dans les voyages et le tourisme et le journalisme médiatique de la région.

Pour le magazine Albinfo, nous parlons de trois journalistes qui à travers leurs plateformes promeuvent le Kosovo en tant que destination touristique.

Francesca Masotti, journaliste et auteure d’Italie, qui a récemment publié le livre-guide « Le Kosovo : les itinéraires touristiques à la découverte du pays ».

Comment avez-vous découvert le Kosovo ?

Les Balkans m’ont toujours attiré, notamment vers des destinations inconnues. Après avoir visité l’Albanie et le Monténégro, il y a quelques années, j’ai décidé qu’il était temps d’explorer d’autres pays de la région et le Kosovo en faisait partie (ensuite, je suis allé en Macédoine du Nord, en Grèce et en Bosnie-Herzégovine, maintenant je planifie des voyages News ! ).

 

Quand avez-vous visité le Kosovo pour la première fois ? À quoi vous attendiez-vous et qu’y avez-vous trouvé?

La première visite que j’ai faite s’est déroulée en avril 2018, un voyage en famille et entre amis. Nous avons visité Prishtina et Prizren et je suis tombé totalement amoureuse       du Kosovo : des gens, des lieux et de la nourriture, ils ont tous volé mon cœur. Je dois le dire honnêtement : je n’avais aucune attente, mais maintenant c’est l’une de mes destinations de voyage préférées, non seulement dans les Balkans mais aussi en Europe et je la visite chaque fois que je le peux.

 

Si vous deviez énumérer les trois principales attractions du Kosovo, quelles seraient-elles ?

Pristina, Prizren et Gjakova. Bien que beaucoup de gens n’aiment pas la capitale du Kosovo, je la trouve très intéressante. Il y a une atmosphère agréable et beaucoup de choses à offrir aux visiteurs, des événements uniques, des expositions, des festivals et de l’architecture. Prizren est la capitale culturelle du Kosovo et l’une des villes les plus fascinantes des Balkans, à mon avis. Gjakova m’a surprise avec le vieux bazar et la magnifique mosquée Hadum, l’une des plus belles que j’ai vues.

 

Qu’est-ce qui fait du Kosovo une destination touristique rare pour chacun ?

Son épithète de destination touristique inhabituelle la rend spéciale pour tout le monde. Ici vous pouvez trouver des choses uniques qui rendent le Kosovo très intéressant, en particulier pour les voyageurs d’Europe occidentale, comme des mosquées et des églises dans le même quartier, la coexistence de bâtiments ottomans et yougoslaves, une nature intacte non loin des villes, des monastères cachés à travers les bois, nourriture savoureuse et pas chère.

 

Vous avez visité le Kosovo à plusieurs reprises. Qu’est-ce qui vous fait revenir ?

C’est toujours excitant pour moi de retourner au Kosovo. Chaque fois que je visite le pays, je vis de nouvelles aventures et cela me donne des idées dans mon travail de journaliste. Ainsi que les gens. Au Kosovo vivent les personnes les plus hospitalières que j’ai jamais rencontrées et c’est un plaisir de leur parler. En tant que voyageur, je recommanderais aux visiteurs de passer le plus de temps possible non seulement à visiter des lieux populaires, mais également à explorer des lieux moins connus. Mon conseil : munissez-vous d’un appareil photo, montez dans la voiture et imprégnez-vous de ce lieu inexploré !

Ashley Colburn, productrice, présentatrice et experte en voyages, États-Unis

 « J’ai eu l’occasion d’explorer le Kosovo lors du tournage d’une émission télévisée à travers le pays. J’ai commencé le voyage sans savoir à quoi m’attendre, mais j’ai été émerveillé par la cuisine, la nature et les gens merveilleux du pays. J’ai débuté le voyage dans la capitale de Pristina. La ville est facile à parcourir. Les curiosités à voir dans la capitale sont le musée ethnologique, NEWBORN, la cathédrale Sainte-Thérèse, la bibliothèque nationale et la grande mosquée de Pristina.

Le prochain arrêt était à Prizren, une adorable vieille ville. Faites une promenade le long de la rivière et vous pourrez vous arrêter près de la Ligue albanaise de Prizren. Pour les meilleurs paysages, visitez le château de la ville. Pas loin de Prizren, j’ai pu faire du kayak dans un canyon et j’ai commencé à voir à quel point la nature était merveilleuse au Kosovo. Il y a beaucoup d’offres disponibles pour ceux qui veulent explorer la nature.

La plus belle partie du voyage au Kosovo a été pour moi Gjakova – une ville charmante et colorée pleine de vie ! Le Grand Bazar est l’endroit où vous pouvez trouver des artisans qui vendent leurs œuvres d’art. La mosquée Hadum était l’une des mosquées les plus impressionnantes du XVIe siècle. Vous pouvez passer des heures à regarder tous les détails étonnants. Vous trouverez de nombreuses personnes qui feront le tour de cette ville à vélo et vous ne pouvez pas partir sans vous asseoir et profiter d’un café ou d’un thé.

J’ai bouclé le voyage par une promenade dans les montagnes de Rugova, près de Peja. La randonnée à travers les montagnes est absolument magnifique et vous trouverez de magnifiques sentiers de randonnée. Peja est située à l’entrée du canyon et est une autre grande ville à explorer si vous avez le temps. J’ai même essayé la tyrolienne  le canyon! C’était une excellente façon de terminer mon voyage!

Le Kosovo est un joyau en Europe qui reste à découvrir. J’ai aimé en apprendre davantage sur l’endroit et regarder tout ce qu’il a à offrir. “J’encourage les autres à explorer le Kosovo pour en faire l’expérience par eux-mêmes.”

Flora Xhemani Baba, fondatrice du magazine “Travel”, Albanie

Quel a été votre premier voyage en tant que touriste au Kosovo et les impressions que vous avez créées ?

Nous avons découvert le Kosovo, tout comme le Kosovo nous a découverts, poussés par l’amour de l’autre moitié et la curiosité de savoir comment les Albanais de l’autre côté de la frontière ont vécu, pendant ces cinq décennies qui nous ont séparés. C’était au début des années 2000, lorsque la route vers le Kosovo était longue et ardue, à travers une infrastructure difficile comme celle qui s’étendait auparavant où se trouve aujourd’hui l’autoroute nationale.

Les premières impressions, plus que touristiques, c’est-à-dire les sentiments reçus à la découverte d’une nouvelle destination, étaient une sorte de dégoût et d’amour naturel pour le sang. En visitant une nouvelle destination touristique où les habitants parlent votre langue, vous ne pouvez vous sentir que chez vous. Comme tous les Albanais d’Albanie, pour nous, les premières villes que nous avons visitées ont été Prizren et Pristina, l’une un peu pour des raisons géographiques et un peu pour des raisons historiques et l’autre parce que cela n’a aucun sens de visiter le Kosovo sans Pristina. Ensuite, la poursuite des voyages était plus un rite naturel pour découvrir Peja, Gjakova, déjà de véritables destinations d’intérêt touristique.

Qu’est-ce qui fait du Kosovo une destination à visiter, en particulier pour les visiteurs albanais ?

Esthétiquement, les beautés naturelles rares qu’elle possède, mais aussi le patrimoine culturel des Albanais d’Albanie sont peu ou pas connus. En termes de tourisme, car elle offre plus que l’Albanie dans le domaine du tourisme hivernal naturel et familial. Professionnellement parce qu’il a l’offre touristique la plus organisée et le meilleur service.

Qu’avez-vous découvert au Kosovo qui, si l’on peut dire, vous a volé le cœur ?

En fait, ce qui a captivé notre cœur n’est pas entièrement de nature touristique, même si un touriste est attiré par ce qui lui vient le plus à l’esprit. Et si nous devions le mettre sur ce plan, ce qui a le plus captivé nos cœurs, ce sont les gens, les gens, les gens. Leur hospitalité fait pleurer. Combiné avec l’intéressant albanais, qui, avec son “argot” a conquis toute la musique albanaise aujourd’hui, ainsi que le “vol” du dialecte “kosovare” dans la plupart du jargon quotidien, je pense que c’est un phénomène d’attirance de fort, qui semble ne pas seulement nous avoir conquis.

Comment voyez-vous le développement du tourisme au Kosovo ?

Mieux qu’en Albanie, sans aucune discussion. Ce que j’aime, pour ce que je connais, c’est le souci de construire une offre touristique vraie, qui consiste à mettre en valeur les particularités du pays, ce que l’Albanie a beaucoup de mal à faire. Au Kosovo, vous ne trouvez pas facilement des restaurants de fruits de mer à prendre comme exemple. Toutes les sociétés gastronomiques proposent une cuisine locale, qu’il s’agisse de restaurants de luxe, de cuisine populaire, de restauration rapide ou de ressorts et d’auberges. Les hôtels de trois ou quatre étoiles, avant de courir après le luxe, cherchent à bien répondre à la liste des normes, ce qui en Albanie se passe en sens inverse.

Le développement des infrastructures touristiques, du moins jusqu’à présent, n’est pas dominé par la construction de masse mais se fait à travers un plan ou un contrôle, ce qui contribue beaucoup à préserver l’authenticité de l’offre touristique.

L’ajout d’alternatives dans la consommation de l’offre touristique, telles que la « Tyrolienne » ou la « Via Ferrata », qui sont rattachées aux stations de ski existantes dans les destinations hivernales, fait que le tourisme s’étend au-delà de l’hiver, la saison où le Kosovo a une haute saison, comme l’Albanie a été.

Quels produits touristiques, activités ou destinations au Kosovo choisiriez-vous ?

Si je peux dire, en plus du ski, que l’Albanie connaît déjà et consomme bien en raison du manque de nombreuses alternatives, je soulignerais les produits investis par PPSE Swisscontact, que sont la tyrolienne (ZIP line) et Via Ferrata, car ils ont rendu le Kosovo très attractif mais aussi unique dans les Balkans. Créer un produit touristique sous forme de circuits constitue également un excellent travail car ils sont à la fois une destination, une activité et un produit.

Un produit touristique bien pensé met mieux en valeur la valeur d’une destination que n’importe quelle visite occasionnelle, même si cette visite est un séjour à de haute valeur financière. Par exemple, une famille qui dépense 500 euros en un week-end dans une station touristique et un groupe qui dépense 500 euros pour développer un circuit combiné comprenant randonnée, hébergement, exploration de grottes, tyrolienne ou Via Ferrata, visite des églises et des monastères situés dans sa région présentent une très grande différence, avec un avantage significatif en faveur du groupe, qui à travers sa tournée, en plus des dépenses, fait également connaissance avec le Kosovo.

A votre avis, où faut-il investir davantage pour développer le secteur touristique au Kosovo ?

En dehors de l’offre de Brezovica et Peja, la connaissance des Albanais d’Albanie pour Gjakova, Decan, Prishtina est très limitée car la capitale est connue des Albanais que pour NEWBORN, un lieu où ils prennent un café et puis rentrent chez eux. Il faut investir à Prizren non seulement pour ses mosquées mais également pour ses églises car les albanais s’y arrêtent pour un café. Mais ceci peut se faire seulement par le biais d’un produit touristique, comme il l’a été fait jusqu’à présent dans les régions mentionnées au-dessus.

S’il dépendait du libre choix des personnes, alors ils continueraient de simplement prendre un café à Prizren et à Prishtina et ils iraient skier à Brezovica et Peja. Si on leur proposait un tour organisé dans d’autres villes par le biais d’une agence de tourisme d’Albanie ou du Kosovo, où l’on peut réserver en un clic alors on peut certainement parler de développement du tourisme au Kosovo.

 

 

 

La Suisse et les États-Unis réaffirment leur coopération en matière de formation professionnelle

Le 18 novembre 2021, le président de la Confédération et chef du DEFR, Guy Parmelin, a signé à Washington une nouvelle déclaration d’intention de coopération entre la Suisse et les États-Unis dans le domaine de la formation professionnelle. Cet accord permettra d’intensifier l’échange de connaissances et d’informations en la matière entre les acteurs publics et privés des milieux économiques et de la formation aux États-Unis et en Suisse.

La déclaration d’intention a été signée par le président de la Confédération, Guy Parmelin, les ministres étasuniens de l’Éducation et du Travail, Miguel Cardona et Marty Walsh, et le vice-ministre du Commerce des États-Unis, Don Graves. Elle s’inscrit dans le cadre de la coopération établie il y a plusieurs années dans le domaine de la formation professionnelle entre la Suisse et les États-Unis. Cette coopération a d’abord été mise en place au travers d’une déclaration commune en 2015, puis a été institutionnalisée en 2018 dans une déclaration d’intention limitée à trois ans.

Par ce biais, la Suisse et les États-Unis entendent encourager le dialogue et l’échange d’informations, d’expériences et de bonnes pratiques dans le domaine de la formation professionnelle. Il s’agit de favoriser les contacts directs, les partenariats et les coopérations entre entreprises, responsables de projets et autres acteurs du domaine et d’organiser des visites de délégations et des rencontres entre experts dans les deux pays.

La signature de la déclaration d’intention a été suivi par une table ronde autour de la formation professionnelle réunissant des représentants d’entreprises américaines et suisses.

Dans le cadre de la présente déclaration d’intention, la Suisse et les États-Unis sont revenus sur une série d’initiatives prometteuses qui ont permis d’amorcer et de faciliter le transfert de savoir entre les deux pays. Ainsi, avant la pandémie de COVID-19, plusieurs délégations étasuniennes se rendaient chaque année en Suisse afin de se familiariser directement avec le système national de formation professionnelle. À la suite de ces visites, plusieurs États des États-Unis ont mis en place des initiatives visant à promouvoir la formation professionnelle sur le modèle suisse. Par ailleurs, les entreprises suisses implantées aux États-Unis jouent elles aussi un grand rôle dans le transfert de savoir. Elles contribuent à la notoriété du modèle de formation professionnelle suisse en proposant des places d’apprentissage.

Le Conseil fédéral entend faire de la Suisse un leader mondial en matière de placements durables grâce à la transparence climatique

Le Conseil fédéral recommande aux opérateurs du marché financier de créer de la transparence dans tous les produits financiers et les portefeuilles des clients à l’aide d’indicateurs de compatibilité climatique comparables et significatifs. Cette transparence peut, par exemple, être assurée au moyen d’indicateurs de hausse de température implicite, instrument qui permet d’évaluer les plans de production des entreprises figurant dans les portefeuilles en les comparant avec les mesures requises pour limiter le réchauffement climatique maximal à 1,5 °C. Ces indicateurs montrent de manière simple aux investisseurs comment les produits financiers doivent être classés en fonction de leur impact sur le climat. Le Conseil fédéral invite par ailleurs le secteur financier à adhérer à des alliances internationales «net zéro» et entend encourager la conclusion d’accords sectoriels à cette fin. Le terme «zéro net» ou «zéro émission nette» signifie qu’il ne peut y avoir, au niveau mondial, plus de gaz à effet de serre émis que ce qui peut être absorbé par des moyens naturels ou techniques.

On parle d’écoblanchiment ou de «greenwashing» lorsque l’on trompe sciemment ou inconsciemment ou l’on induit en erreur les clients des institutions financières quant aux caractéristiques durables des produits financiers et des processus de conseil. Il est donc utile de promouvoir des définitions uniformes de l’effet des placements sur le développement durable. L’État doit, dans la mesure du possible, conserver son rôle subsidiaire à cet égard. La Suisse ayant pris des engagements pour sa place financière dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat, il semble judicieux de se concentrer dans un premier temps sur les impacts climatiques. Cette orientation est conforme aux développements internationaux tels que ceux du G20 et de l’UE.

Le Conseil fédéral a en outre chargé le Département fédéral des finances (DFF), en collaboration avec le Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC), de lui présenter jusqu’à la fin 2022 un état de la mise en œuvre des recommandations susmentionnées par le secteur financier et, le cas échéant, de lui soumettre des propositions de mesures. Enfin, le Conseil fédéral a chargé le DFF, en collaboration avec le DETEC et la FINMA, de lui faire des propositions d’ici à la fin 2022 sur la manière dont le droit des marchés financiers pourrait être adapté, notamment en matière de transparence, pour éviter l’écoblanchiment.

Le Conseil fédéral souhaite un large débat sur la réglementation des plateformes de communication

La nécessité de protéger la population contre le discours haineux et la désinformation sur l’internet requiert un large débat en Suisse. Le 17 novembre 2021, le Conseil fédéral a chargé le DETEC de lui présenter d’ici fin 2022 une note de discussion indiquant si et comment les plateformes de communication pourraient être réglementées – aussi dans l’optique de renforcer les droits des utilisateurs et de lutter contre les pratiques commerciales non transparentes. Le Conseil fédéral se base sur un rapport de l’OFCOM consacré aux avantages et aux risques liés à Facebook, YouTube et Google.

Les plateformes de communication telles que les moteurs de recherche (p. ex. Google), les réseaux sociaux (p. ex. Facebook) ou les plateformes multimédias (p. ex. YouTube) sont utilisées par une grande partie de la population en Suisse et jouent un rôle de plus en plus important dans la formation de l’opinion. Contrairement aux médias traditionnels, elles ne sont soumises à aucune norme journalistique. Par exemple, elles n’ont pas l’obligation de garantir la véracité des contenus. Selon les sondages, la population suisse craint d’être confrontée à davantage de “fake news” sur les réseaux sociaux et les portails vidéo.

Contrairement à l’Europe et aux Etats-Unis, jusqu’à présent la Suisse ne prévoit pas de soumettre les exploitants des plateformes (intermédiaires) à des dispositions légales spécifiques sur le discours haineux, la désinformation, la non-transparence et les droits des utilisateurs. Pourtant, selon les résultats de plusieurs études commandées par l’OFCOM, la population a droit à une protection efficace contre le discours haineux illégal et la désinformation, et les droits des utilisateurs devraient être mieux protégés face aux plateformes. Une large discussion sur la question de l’implication sociale et de la gouvernance des intermédiaires est nécessaire en Suisse.

Conséquences positives et négatives des plateformes

D’une part, les nouvelles plateformes offrent la possibilité de renforcer la démocratisation de la communication publique. Par exemple, elles permettent à des particuliers, des groupes et des organisations de participer plus facilement et plus directement au débat public, d’apporter leurs points de vue et aussi d’exprimer publiquement leurs critiques, ce qui augmente la diversité des informations et des opinions publiquement accessibles.

D’autre part, le caractère ouvert des plateformes a des conséquences néfastes. Par exemple, il est facile de diffuser des contenus illégaux et préjudiciables tels que des discours haineux et des fausses informations. La suppression des contenus selon des règles propres non transparentes est aussi problématique.

Les utilisateurs n’ont aucun droit ou n’ont que des droits insuffisants vis-à-vis des plateformes, ne peuvent pas ou insuffisamment se défendre contre des décisions de suppression de contenus, par exemple, et ne savent pas sur la base de quels critères ils peuvent voir quels contenus.

Pour les médias traditionnels, l’essor des plateformes est associé à une baisse des recettes publicitaires et des recettes réalisées auprès du public. Tôt ou tard, cette évolution menace la qualité des produits journalistiques des médias. On constate aujourd’hui déjà que la couverture médiatique se concentre sur une palette de plus en plus restreinte de sujets et de zones géographiques.

En Europe, face à l’importance sociale des plateformes de communication et à leur grand potentiel de dommage, de nombreux acteurs demandent que des obligations de diligence soient imposées aux intermédiaires. L’Europe et les Etats-Unis travaillent d’ores et déjà à la conception de cadres juridiques pour réglementer les activités des intermédiaires.

Dans ce contexte, le DETEC est chargé d’indiquer au Conseil fédéral d’ici fin 2022 si et comment les plateformes de communication pourraient être réglementées.

La Suisse présente son rapport périodique au Comité de l’ONU pour l’élimination de la discrimination raciale

Les 16 et 17 novembre 2021, le Comité de l’ONU pour l’élimination de la discrimination raciale a procédé à l’examen du dernier rapport de la Suisse sur la mise en œuvre de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale (CIERD). Une délégation de la Confédération et des cantons a présenté le rapport à Genève et a répondu aux questions des membres du comité d’experts.

Dans sa présentation, la délégation a souligné les domaines dans lesquels la Suisse a consenti d’importants efforts et enregistré des progrès notables depuis 2014. Elle a notamment mis en exergue les programmes d’intégration cantonaux qui incluent la protection contre la discrimination. Parmi ceux-ci, un exemple positif de la mise en œuvre des obligations en matière de droits de l’homme dans un système fondé sur la démocratie directe et le fédéralisme, la création de centres de conseil pour les victimes du racisme ou encore l’extension de la norme pénale antiraciste à la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle et l’adoption de la loi pour le soutien d’une institution nationale des droits de l’homme (LINDH).

La Suisse œuvre depuis longtemps à la construction d’une société qui aspire au vivre ensemble dans la paix et le respect, au-delà de toutes les différences.

Quel est le contenu du rapport et comment sera-t-il examiné?
Le Conseil fédéral a approuvé en novembre 2018 le rapport de la Suisse sur la mise en œuvre de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale.

Celui-ci décrit les évolutions juridiques et politiques qui ont eu lieu en Suisse ainsi que l’engagement des autorités à tous les niveaux pour lutter contre l’ensemble des formes de racisme et de discrimination depuis la présentation, en février 2014, du précédent rapport.

Le rapport énumère en particulier les mesures d’ordre législatif, juridique et administratif prises afin d’assurer la mise en pratique effective de la convention. L’examen du rapport se déroule dans un climat de dialogue entre le comité d’experts et les États parties. À l’issue de la présentation, le comité d’experts formule par écrit ses recommandations à l’attention de l’État concerné.

La Suisse a adhéré à la convention en 1994
La Convention internationale de 1965 sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale codifie l’interdiction de la discrimination raciale et prévoit un certain nombre d’obligations pour la combattre et la prévenir. Au 1er octobre 2021, 182 États étaient parties à la convention. La Suisse y a adhéré en novembre 1994.

Le Conseil fédéral adopte les messages relatifs aux modifications des CDI conclues avec le Japon et la Macédoine du Nord

Lors de sa séance du 17 novembre 2021, le Conseil fédéral a adopté les messages concernant l’approbation des protocoles modifiant les conventions contre les doubles impositions (CDI) conclues avec le Japon et la Macédoine du Nord. Ces protocoles mettent notamment en œuvre les standards minimaux en matière de CDI.

Le protocole avec la Macédoine du Nord prévoit une mise en œuvre des standards minimaux du projet BEPS (Base Erosion and Profit Shifting; érosion de la base d’imposition et transfert de bénéfices), une clause anti-abus ainsi qu’une modification de la disposition sur l’échange de renseignements conforme au standard international régissant l’échange de renseignements sur demande.

Le protocole avec le Japon prévoit lui aussi une mise en œuvre des standards minimaux du projet BEPS et une clause anti-abus. Il contient en outre une révision de certaines dispositions (p. ex. dividendes, intérêts, trafic international et bénéfices d’entreprises) prenant en compte les politiques conventionnelles actuelles des deux parties.

Les cantons et les milieux économiques concernés ont accueilli favorablement la conclusion de ces protocoles. Pour pouvoir entrer en vigueur, ceux-ci devront être adoptés par les organes législatifs des États concernés.

COP26 : Réglementation du marché pour les réductions d’émissions réalisées à l’étranger

La 26e conférence sur le climat (COP26) s’est terminée le 13 novembre à Glasgow. Elle a porté principalement sur l’atteinte de l’objectif de 1,5 degré, l’adoption de règles efficaces et uniformes pour les réductions d’émissions réalisées à l’étranger, l’établissement de comptes rendus et la gestion des pertes et préjudices liés aux changements climatiques. Les pays se sont mis d’accord sur des règles permettant d’exclure que les pays comptabilisent à double les réductions d’émissions réalisées à l’étranger. Les dernières règles de mise en oeuvre ont ainsi été adoptées. Lors de la conférence, la Suisse s’est fortement engagée pour éviter ces doubles comptages. Elle s’était déjà engagée en faveur d’une réglementation stricte du marché dans le cadre de plusieurs accords bilatéraux.

La 26e conférence des Nations Unies sur les changements climatiques s’est terminée le 13 novembre à Glasgow. L’Accord sur le climat oblige tous les États à prendre, à partir de 2020, des mesures concrètes pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre afin de limiter le réchauffement mondial à moins de 1,5 degré. Lors de la COP26, la Suisse s’est engagée en faveur de règles efficaces et uniformes permettant de garantir une mise en œuvre effective de l’accord sur le climat au plan international. À l’heure du bilan devant les médias, la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a expliqué que la conférence de Glasgow avait clairement montré que le monde était en train de se détourner du pétrole et du gaz. « Certains résultats ont été obtenus, mais le résultat global de la COP n’est pas satisfaisant. »

Objectifs climatiques des États et transparence en matière de comptes rendus
Lors de la COP26, les pays ont été appelés à renforcer d’ici fin 2022 leurs objectifs climatiques pour la période postérieure à 2030. Dans le texte adopté, les pays ont pour la première fois affirmé vouloir sortir du charbon, dont les émissions ne peuvent être captées techniquement, et supprimer les subventions inefficaces dans le domaine des énergies fossiles comme le pétrole et le gaz. La Suisse approuve cette voie. Durant la conférence, elle s’était toutefois engagée en faveur de la suppression de toute forme de subvention de ces agents énergétiques et de l’abandon de toute forme d’utilisation du charbon.

Réduction des émissions à l’étranger
Une solution a été trouvée s’agissant des réductions d’émissions réalisées à l’étranger. En effet, les pays sont parvenus à adopter une réglementation permettant d’éviter toute double comptabilisation par les États. Les réductions d’émissions ne peuvent pas non plus être comptabilisées à la fois par les pays et dans le cadre du système de compensation du secteur de l’aviation (CORSIA). L’économie privée peut elle aussi participer à ce marché en réalisant des projets de protection du climat sur une base volontaire sans que les réductions d’émissions ne soient prises en compte deux fois. Toutefois, les réductions obtenues ne peuvent pas être prises en considération pour l’atteinte des objectifs climatiques des États. Pour la Suisse, qui, lors de la conférence, s’est engagée pour que les doubles comptages soient évités et qui, dans ses accords bilatéraux, a pu démontrer qu’une telle réglementation était possible, ce résultat est un succès.
La Suisse continuera, à l’avenir, de s’engager en faveur d’une réglementation sur le climat solide, comme elle le fait depuis 2020 dans le cadre de plusieurs accords de protection du climat conclus avec des pays partenaires. Lors de la COP26, elle a signé deux accords supplémentaires de ce type avec le Vanuatu la Dominique.

Transparence en matière de comptes rendus sur les objectifs climatiques
La transparence avec la laquelle les pays rendent compte de leurs progrès en matière de protection du climat et la façon dont ces rapports sont contrôlés constituent des éléments importants de l’Accord sur le climat. Lors de la COP26, les pays sont parvenus à se mettre d’accord sur la manière de rendre compte de leurs réductions d’émissions et du soutien qu’ils reçoivent ou qu’ils offrent à d’autres pays. Dans ce contexte, les pays pour lesquels il est prouvé qu’ils n’ont pas la capacité de remettre des comptes rendus doivent être autorisés à fournir des rapports moins exhaustifs. Du point de vue de la Suisse, le résultat obtenu est positif, car ces règles de transparence constituent un élément décisif pour garantir la confiance entre les Parties.

Nouvel objectif de financement pour la période postérieure à 2025
Durant la COP26, la Suisse s’est engagée en faveur d’un renforcement des investissements dans la protection du climat dans le monde et d’un soutien de la part de tous les pays en mesure de le faire. Un nouveau système de financement devra être adopté d’ici à 2024 pour la période postérieure à 2025. Ce système devra aussi comprendre des investissements du secteur privé.

À Glasgow, la Suisse a promis d’apporter une contribution de plus de 50 millions de francs au Fonds d’adaptation des Nations Unies, à la Coalition pour le climat et l’air pur, au Fonds pour les pays les moins avancés, aux Fonds d’investissement climatique et au « High Impact Partnership on Climate Action » de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement. La Suisse confirme ainsi vouloir apporter une contribution équitable au financement international dans le domaine du climat.

Gestion des pertes et préjudices liés aux changements climatiques
Autre thème important : la gestion des pertes et des préjudices liés aux changements climatiques, comme les inondations et les pertes de récoltes. Il a été décidé que les pays industrialisés devaient doubler les moyens mis à disposition en 2019 pour des mesures d’adaptation aux changements climatiques dans les pays en développement. Les pays se sont mis d’accord sur le fait qu’aucun nouveau fonds ne devait être créé pour financer le soutien technique nécessaire après de telles catastrophes. Durant la conférence, la Suisse s’est engagée en faveur du renforcement des instruments et institutions existants pour la gestion des dommages liés aux changements climatiques. Il a en outre été décidé de soutenir l’accès des pays en développement à ces instruments existants.

Les exécutions de sanctions ont diminué de près de 21% en 2020

En 2020, 10 945 peines et mesures ont été exécutées en Suisse (2019: 13 810). Plus des deux tiers (67%) étaient des incarcérations dans un établissement pénitentiaire. Moins d’un tiers (30%) étaient des prestations de travail d’intérêt général et 3% étaient des sanctions exécutées sous forme de surveillance électronique. 86% des exécutions concernaient des personnes de sexe masculin et 42% des personnes de nationalité suisse. L’effectif moyen en exécution de sanctions dans un établissement pénitentiaire a diminué de 6%. Ces chiffres proviennent de la statistique de l’exécution des sanctions de l’Office fédéral de la statistique (OFS).

En 2020, une moyenne de 4983 personnes étaient en exécution d’une peine ou d’une mesure dans un établissement pénitentiaire de Suisse, soit une diminution de 6% par rapport à 2019. Plus de la moitié (58%) de ces personnes exécutaient une peine privative de liberté et 21% une mesure stationnaire.

Parmi les 1029 personnes en exécution de mesure dans un établissement pénitentiaire, deux tiers suivaient un traitement des troubles mentaux (au sens de l’art. 59 du Code pénal – CP) et une personne sur six (15%) était internée (au sens de l’art. 64 CP). Les exécutions de mesures dans un établissement pénitentiaire concernaient des hommes dans 93% des cas et des personnes âgées de 50 ans ou plus dans 28% des cas.

Recul marqué des exécutions en travail d’intérêt général

En 2020, 3550 peines ont entièrement été exécutées sous forme de travail d’intérêt général, soit une diminution de 17% par rapport à 2019. Plus des trois quarts de ces exécutions concernaient des hommes et 59% des personnes de nationalité suisse.

360 placements sous surveillance électronique ont entièrement été exécutés en 2020 (2019: 412).
En moyenne, le nombre de jours passés en exécution de peine sous surveillance électronique était de 99 jours.

Le conseiller fédéral Ignazio Cassis à Paris pour la Conférence sur la Libye

Le 12 novembre 2021, les membres du Groupe de Berlin, les pays voisins de la Libye et l’autorité intérimaire libyenne se sont réunis pour la Conférence de Paris sur la Libye. Coprésidée par la France, l’Allemagne, l’Italie et les Nations Unies, la conférence soutient la transition politique en Libye. A cette occasion, le conseiller fédéral Ignazio Cassis a plaidé en faveur de la tenue d’élections libres et transparentes. La Suisse contribue à la résolution du conflit par sa promotion de la paix et au travers de son rôle d’Etat hôte de négociations.

Dans le cadre du Processus de Berlin, la Suisse s’est engagée à favoriser l’établissement de conditions favorables pour la mise en œuvre d’une paix durable en Libye. En sa qualité de co-présidente du groupe de travail sur le droit international humanitaire et les droits de l’homme, la Suisse met à profit son expertise en la matière, sa tradition de bons offices et son expérience dans les processus de paix.

Lors de la conférence du jour, le conseiller fédéral Ignazio Cassis a rappelé l’importance de la mise en œuvre de la transition politique. Celle-ci vise à rétablir la stabilité en Libye et dans la région, notamment à travers les élections prévues en décembre prochain et la fin des ingérences étrangères en Libye. « Il est primordial que les élections se tiennent dans un environnement qui permette aux Libyens et aux Libyennes d’exercer leur droit de vote en sécurité. Dans les semaines cruciales à venir, la Libye aura plus que jamais besoin de notre unité pour l’accompagner sur ce chemin difficile », a souligné le Chef du DFAE dans son discours. Les participants à la Conférence se sont également exprimés en faveur d’élections libres, inclusives et transparentes, en accord avec la feuille de route du processus politique validée par les acteurs libyens le 16 novembre 2020.

Appel au retrait des combattants étrangers

L’une des autres priorités de la conférence a concerné le retrait des mercenaires, des combattants et forces étrangers, conformément à l’accord conclu en octobre dernier à Genève par la Commission militaire conjointe libyenne et aux résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU. Enfin, les participants de la Conférence ont également rappelé l’importance du respect de l’accord de cessez-le-feu du 23 octobre 2020 et d’une gestion équitable des ressources du pays.

La Suisse étroitement impliquée en tant qu’Etat hôte

Depuis février 2020, en sa qualité d’Etat hôte, la Suisse a facilité la tenue de huit réunions sur son territoire dans le cadre des trois volets du processus de paix onusien : politique, militaire et économique. Trois évènements importants pour la Libye ont notamment eu lieu dans ce cadre, à savoir la signature à Genève de l’accord de cessez-le-feu entre les deux parties au conflit le 23 octobre 2020, l’élection d’une nouvelle Autorité exécutive de transition le 5 février 2021 dans le Canton de Vaud, ainsi que l’accord conclu à Genève sur un plan d’action pour le retrait des combattants étrangers le 8 octobre 2021.

L’engagement de la Suisse pour la Libye est défini dans la stratégie de politique extérieure 2020-2023 et la stratégie MENA 2021-2024 du Conseil fédéral. La Suisse contribue à la résolution du conflit, au renforcement des droits de l’homme, à la diminution des déplacements forcés et à la protection des populations les plus vulnérables.

Les entrepreneurs albanais de Suisse, au coeur du nouveau numéro d’Albinfo.ch

Le numéro spécial d’albinfo.ch est consacré au bal que swissalbs a organisé pour la sélection du nouvel entrepreneur albano-suisse le plus prospère.

L’édition du mois de Novembre du magazine albinfo.ch, est en quasi-totalité consacré à l’événement organisé le 6 novembre par l’association swissalbs à Zurich. Il s’agit du bal que swissalbs a organisé pour la sélection du nouvel entrepreneur albano-suisse le plus prospère.

À l’issue de l’événement, Sysret Kastrati a été honoré du premier titre de Nouvel Entrepreneur de l’année.

Përparim Avdili, jeune homme politique et employé de banque, qui est l’un des fondateurs de swissalbs, écrivait dans l’éditorial d’albinfo.ch, à propos de l’organisation : « Les fondateurs créent l’avenir. Celui qui met en œuvre ses idées et ses visions avec audace et confiance en fondant une entreprise, réalise non seulement ses propres objectifs, mais crée également une valeur ajoutée pour l’économie et la société. La communauté entrepreneuriale albanaise apporte ici une contribution importante.

Que ce soit en tant que commerçants, startups, managers, formateurs ou en tant que politiciens. Aujourd’hui, les Albanais occupent des postes élevés et importants dans les entreprises et les institutions… ».

 

 

 

Shqipe Sylejmani, en costume albanais, à la fête de lutte et des jeux alpestres 2022

La fête fédérale de lutte et de jeux alpestres se déroulera à Prattlen (Canton Bâle campagne) en 2022. A la veille de la traditionnelle manifestation, la Commune de Pratteln, réputée multiculturelle et « colorée », s’est penchée sur la question de l’identité et des racines des habitants de cette région.

Par le biais du slogan “Tracht lacht – Brauchtum blindindet” (Le costume sourit – les coutumes unissent), un projet a qui vise à montrer cette culture suisse d’une manière fraîche, belle et enrichissante a été créé le 6 novembre 2021. Avec Shqipe Sylejmani, une partie de la culture albanaise en fait aussi partie.

La commune de Pratteln accueillera l’édition 2022 de la fête fédérale de lutte et de jeux alpestres. La traditionnelle manifestation suisse, qui a lieu tous les trois ans, est accueillie avec un grand intérêt dans cette commune multiculturelle, rapporte albinfo.ch. Des projets individuels devraient maintenant préparer spirituellement la région pour le grand événement, y compris le projet “Tracht lacht – Brauchtum blindindet” (Le costume sourit – les coutumes unissent), qui a eu son ouverture le 6 novembre 2021. Des sujets tels que la tradition, les coutumes et les racines culturelles ont tendance à se concentrer sur le côté coloré de Pratteln et de la Suisse.

” À travers notre costume, nous exprimons ce qui est important pour nous, ce qui définit notre identité. Et si notre façon de s’habiller est un costume traditionnel, alors à cela s’ajoutent toutes nos origines culturelles – nos racines. Imaginez toute la commune de de Pratteln, autant multicuturelle qu’elle est, qui se rend à la fête avec ses différents costumes – quel mélange de couleurs nous aurions ! »

« Et c’est exactement l’objectif de notre projet “Tracht lacht – Brauchtum blindindet” (Le costume sourit – les coutumes unissent). L’objectif est donc de célébrer cette diversité » explique Andrea Sulzer, chef du département des loisirs/de la culture à Pratteln et chef du projet de “Tracht lacht – Brauchtum verbindet”. Afin de soutenir le Projet, Sulzer a invité des ambassadeurs liés de façon spéciale aux costumes traditionnels. Parmi eux on retrouve Shqipe Sylejmani, auteure du roman « Burde & Segen » (fardeau et bénédiction), qui présentera l’un de costumes kosovars.

“Vivre avec deux cœurs dans la poitrine est plus simple quand l’union des deux mondes est possible”, explique l’habitant de Pratteln, rapporte albinfo.ch. Shqipe, pour le grand défilé d’août 2022, portera différents costumes traditionnels du Kosovo et de Medvegja et espère que de nombreux autres Albanais se joindront à elle.

“Pour la première fois dans l’histoire de la Suisse, nos traditions, comme les costumes traditionnels, prennent place dans un tel événement. Par conséquent, il serait bon d’avoir des costumes traditionnels de tous les territoires albanais dans le défilé. Alors, allez ! », lance l’ambassadeur né à Pristina.

Le renouveau des costumes traditionnels et la célébration des racines culturelles sont ce qui rend le projet “Tracht lacht – Brauchtum blindindet” si spécial, rapporte albinfo.ch. Andrea Sulzer est enthousiasmée par le projet : “Notre inauguration le 6 novembre 2021 était aussi l’inauguration de l’ouverture de l’atelier de couture – alors apportez vos costumes et robes traditionnels !”

Les costumes et costumes traditionnels, qui seront confectionnés dans l’atelier de couture et de contes de “Tracht lacht” jusqu’à l’été 2022, seront exposés lors du défilé de La fête fédérale de lutte et de jeux alpestres 2022.

Coronavirus : le Conseil fédéral facilite l’accès au certificat COVID pour les personnes guéries

Lors de sa séance du 3 novembre 2021, le Conseil fédéral a décidé d’introduire un « certificat COVID suisse ». Il sera ainsi possible de prolonger à douze mois la durée de validité du certificat COVID dans notre pays pour les personnes guéries. De plus, un test sérologique positif récent donnera également accès à un certificat suisse. Ce dernier ne sera valide que pendant 90 jours et uniquement en Suisse. Le Conseil fédéral a en outre décidé que les vaccinations de rappel seront aussi gratuites. Finalement, la Confédération continuera à prendre en charge les coûts des tests des personnes primovaccinées pendant six semaines après la première injection même après fin novembre.

Le Conseil fédéral souhaite faciliter l’obtention de certificats COVID valables en Suisse, notamment en cas de guérison. Actuellement, les personnes pouvant attester d’une guérison au moyen d’un test PCR reçoivent un certificat COVID valide pendant six mois. Les dernières données scientifiques indiquent cependant qu’une infection au COVID-19 protège suffisamment des formes graves de la maladie et des hospitalisations. C’est pourquoi la durée de validité des certificats attestant d’une guérison pourra être prolongée à douze mois. Il reste recommandé aux personnes guéries de recevoir une dose de vaccin dès quatre semaines après l’infection. Dans ce cas, le certificat est valable pendant douze mois.

Les adaptations entreront en vigueur le 16 novembre et seront pour le moment limitées à la Suisse et au retour en Suisse. Ailleurs en Europe, la durée de validité reste, à quelques exceptions près, de 180 jours.

Certificat pour les personnes guéries sur présentation d’un test sérologique

À partir du 16 novembre, les personnes en mesure de prouver à l’aide d’un test sérologique positif récent qu’elles ont guéri et disposent de suffisamment d’anticorps pourront obtenir un certificat COVID. Les tests devront correspondre aux normes de l’OMS, bénéficier d’une certification CE et être effectués par un laboratoire certifié par Swissmedic. Ils seront en outre payants.

La durée de validité de ce certificat sera limitée à 90 jours. Passé ce délai, il sera possible de réaliser un nouveau test sérologique qui, en cas de résultat positif, donnera encore droit à un certificat. Les certificats délivrés dans ce cadre ne seront valides qu’en Suisse. La plupart des pays de l’UE ne les reconnaissent pas actuellement.

Certificat pour les personnes ne pouvant être ni vaccinées ni testées

Les personnes qui, pour des raisons médicales, ne peuvent être ni vaccinées ni testées reçoivent déjà aujourd’hui une attestation médicale leur donnant accès aux établissements, aux installations et aux manifestations exigeant la présentation d’un certificat COVID. A partir de mi-décembre 2021, elles pourront demander un certificat COVID suisse, qui sera valable pendant 365 jours. Cette possibilité ne concerne qu’un nombre restreint de personnes.

Certificat valable pendant 30 jours pour les touristes

A l’heure actuelle, les touristes ayant reçu à l’étranger un vaccin approuvé par Swissmedic ou l’Agence européenne des médicaments (EMA) obtiennent un certificat COVID valable en Suisse et dans l’UE. A partir de fin novembre 2021, les personnes ayant été vaccinées avec un produit autorisé uniquement par l’OMS pourront également recevoir un certificat suisse. Actuellement, deux vaccins sont concernés : Sinovac et Sinopharm. La durée de validité de ce certificat sera limitée à 30 jours, et il ne sera valable qu’en Suisse.

Prise en charge pérenne des coûts des tests pour les personnes primovaccinées

Depuis le 11 octobre 2021, la Confédération prend en charge les tests (tests rapides antigéniques et tests PCR salivaires groupés) des personnes ayant reçu une première dose de vaccin mais ne disposant pas encore d’un certificat. Le Conseil fédéral a décidé de pérenniser la prise en charge de ces tests pendant au maximum six semaines après la première injection. Si une personne attend plus longtemps avant de recevoir la deuxième dose, elle devra de nouveau payer elle-même ses tests. La prise en charge devait auparavant expirer à fin novembre. Il reprend ainsi une demande de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil national.

Qualité des tests garantie

La qualité de l’échantillon est essentielle pour garantir la fiabilité du résultat d’un test. Etant donné que les échantillons prélevés par frottis nasal sont de qualité insuffisante, les tests employant ce procédé ne donneront désormais plus accès à un certificat COVID. Seuls les tests antigéniques avec frottis nasopharyngé seront autorisés. Cette modification permettra d’augmenter la fiabilité des résultats et de diminuer le risque que des personnes infectées obtiennent un certificat sur la base d’un faux négatif.

Adaptation tarifaire pour les tests rapides

Le Conseil fédéral a également réduit le montant pris en charge par la Confédération pour les tests rapides antigéniques, qui passe de 47 à 36 francs au maximum. Comme auparavant, il ne sera possible de facturer à la Confédération que la somme maximale que les personnes devraient payer de leur poche. Ainsi, les tests rapides antigéniques coûteront désormais au plus le même prix que les tests PCR salivaires groupés pour particuliers. Ces derniers, récemment mis sur le marché, présentent une meilleure qualité.

Gratuité pour les vaccinations de rappel

Finalement, le Conseil fédéral a approuvé des adaptations dans l’ordonnance sur les prestations de l’assurance des soins et l’ordonnance sur les épidémies. L’assurance obligatoire des soins et la Confédération pourront ainsi prendre en charge les coûts des vaccinations de rappel contre le COVID-19 – comme pour les premières et deuxièmes doses –, pour autant qu’elles correspondent aux recommandations de vaccination.

La Suisse : une société qui donne des chances (équitables) à tous ? – Journée annuelle CFM 2021

Conformément à la Constitution suisse, tous les habitants doivent avoir les mêmes chances, indépendamment de leur origine sociale ou de leur sexe, et pouvoir développer leurs capacités en fonction de leur aptitude individuelle – cela, pour leur propre bien et pour celui de la société. Mais la Suisse répond-elle à cette exigence ? À l’occasion de sa Journée annuelle du 8 novembre 2021, la Commission fédérale des migrations CFM se penchera sur la question de l’équité des chances dans la société de migration lors des différentes étapes de formation et sur le marché du travail.

Les opportunités injustement réparties peuvent non seulement avoir des effets dévastateurs sur les individus, mais aussi priver la société de talents importants et affaiblir la cohésion sociale. Mark Terkessidis, auteur et expert des migrations, posera la question de savoir ce qu’il faut entendre par la notion d’équité des chances et quelles sont les conséquences de la répartition inéquitable des opportunités sur la société et sur les personnes concernées.

La Journée annuelle constitue en outre une plate-forme pour réfléchir aux défis à venir sur le marché du travail et dans les étapes de formation. Elle appelle à trouver des approches permettant aux personnes de découvrir et de développer leurs propres talents dans le domaine de la formation et sur le marché du travail.

Esther Sancho, de la direction de Perret Sanitaire SA, se plaçant du point de vue des employeurs, parlera des possibilités de créer des opportunités pour les employés et les employeurs. Laurence Monnard et Jérôme Despont, de l‘organisation réalise, montreront comment l’acquisition d’une formation axée sur les compétences pratiques et sur les besoins des entreprises peut offrir de nouvelles chances aux personnes et leur permettre d’accéder à l’emploi.

Dans le domaine de la formation, Jürg Schoch, directeur d’Allianz Chance+ et ancien directeur du gymnase Unterstrass, abordera le sujet des obstacles structurels et de l’inégalité des chances en matière d’éducation auxquels sont confrontés les enfants et les jeunes issus de la migration, d’un foyer défavorisé et peu éduqué. Elke-Nicole Kappus, du département égalité des chances de la Haute école pédagogique Lucerne présentera des pistes et des approches concrètes sur la manière d’aborder l’équité des chances dans le cadre de la formation des enseignants, afin que cet élément entre à l’école par le biais de l’attitude des enseignants.

Enfin, un échange avec les référendaires présents devra permettre de chercher des solutions pour allier diversité, équité des chances et exigences du marché du travail.

Congrès national sur la violence : vers une meilleure protection des victimes

 Plusieurs adaptations législatives récentes permettent d’améliorer la protection des personnes victimes de violence. Aujourd’hui, en présence de la conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, plus de 340 spécialistes se réunissent à Berne dans le cadre du congrès national sur la violence, pour échanger leurs points de vue sur les changements en cours dans le droit pénal et le droit civil. Un accent est notamment mis sur la thématique des enfants touchés par la violence. Autres sujets clés du congrès : la surveillance électronique et les programmes de prévention destinés aux personnes ayant recours à la violence.

Plusieurs nouvelles dispositions légales offrent une meilleure protection contre la violence domestique et le harcèlement obsessionnel. Le congrès de ce jour mettra en évidence le changement de pratique en cours dans différents cantons, à savoir la possibilité de suspendre la procédure pénale et d’ordonner un programme de prévention de la violence, et son potentiel. Ces mesures trouvent leur origine dans la révision de l’art. 55a du code pénal, qui accroît la marge d’appréciation des autorités de poursuite pénale et qui est entrée en vigueur le 1er juillet 2020.

Ce congrès est aussi l’occasion de présenter un nouveau guide concernant les arrangements des contacts parents/enfants victimes de violence domestique, qui indique aux juges et à d’autres spécialistes comment il est possible de prendre des décisions qui soient dans l’intérêt de l’enfant.

Autre sujet au programme : les possibilités et les limites de la surveillance électronique. Les victimes de violence domestique et de harcèlement obsessionnel seront en effet mieux protégées grâce à une nouvelle mesure, la surveillance électronique du respect d’une interdiction géographique ou d’une interdiction de contact. Dès le 1er janvier 2022, elle permettra aux juges d’ordonner une surveillance électronique au moyen d’un bracelet électronique au poignet ou à la cheville.

En 2020, la police a enregistré plus de 46 000 infractions de violence en Suisse, dont, pour la première fois, plus de 20 000 commises dans la sphère domestique. En moyenne, une personne meurt toutes les deux semaines des suites d’une telle agression, soit 25 personnes par an en moyenne, dont 4 enfants. En outre, 27 000 enfants et adolescents sont touchés par la violence domestique chaque année.

Le congrès national est organisé par le Bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes (BFEG) en collaboration avec l’Office fédéral de la justice (OFJ) et la Conférence des directrices et directeurs des départements cantonaux de justice et police (CCDJP). Plus de 340 experts de toute la Suisse y participent, émanant notamment de la police, des ministères publics, des tribunaux, des autorités de protection de l’enfant et de l’adulte, des centres d’aide aux victimes, des foyers pour femmes, des programmes de prévention et des services de consultation pour les personnes ayant recours à la violence.

Un tiers de la population active est âgée de 50 ans ou plus

En Suisse, 33,5% de la population active avait 50 ans ou plus en 2020. Le taux d’activité des personnes de 50 à 64 ans s’élevait à 81% et le taux de chômage au sens du BIT à 4,0%. Un an avant l’âge ordinaire de la retraite, les taux de préretraite s’élevaient à 39,0% chez les hommes et à 30,4% chez les femmes. Ce sont là quelques résultats de la publication «les personnes de 50 ans ou plus sur le marché du travail en 2020» de l’Office fédéral de la statistique (OFS).

En 2020, la Suisse comptait 1,654 million de personnes actives de 50 ans ou plus, soit un tiers (33,5%) de la population active totale, une part qui a progressé par rapport à 1991(24,0%). Ce vieillissement a été causé principalement par l’arrivée à la cinquantaine des générations du baby-boom (personnes nées entre 1945 et 1964). En 2020, le nombre de personnes de 65 ans ou plus pour 100 personnes actives de 20 à 64 ans a atteint 35,7, en forte hausse par rapport à 1991 (28,2).

Forte progression du taux d’activité des femmes

En 2020, 81,4% de la population de 50 à 64 ans était active, contre 70,9% en 1991. Cela est dû à la forte progression du taux d’activité des femmes (1991: 53,4%; 2020: 75,6%; hommes: recul de 90,1% à 87,2%). En comparaison européenne, la Suisse faisait partie avec la Suède (86,0%), l’Islande (83,6%) et l’Estonie (81,3%) des pays dans lesquels plus de huit personnes sur dix de 50 à 64 ans étaient actives (moyenne de l’Union européenne: 70,3%). Plus d’une personne sur six (17,8%) de 65 à 74 ans était active professionnellement en Suisse (1991: 19,7%).

Des conditions de travail qui varient de celles des plus jeunes

Les personnes de 50 à 64 ans étaient 40,3% à travailler à temps partiel contre 35,2% chez les 25-49 ans. La main d’œuvre qui a atteint la cinquantaine était surreprésentée dans les branches «transport et entreposage» (37,0% des personnes actives occupées) «administration publique» (34,5%), «agriculture et sylviculture» (34,4%; ensemble des branches: 30,1%). Par rapport aux plus jeunes, elles étaient plus nombreuses à travailler avec le statut d’indépendant (18,1% contre 9,5%), normalement le week-end (20,6% contre 16,1%) et exercer une activité secondaire (8,8% contre 7,5%). Elles profitaient de 3,5 jours de vacances en plus par année.

Salaire médian de à 7341 francs en 2018

Tous groupes de professions confondus, le salaire mensuel brut médian des personnes salariées de 50 à 64/65 ans s’élevait à 7341 francs en 2018, en progression de 7,6% en l’espace de dix ans. Le salaire médian des femmes à partir de 50 ans reste inférieur à celui des hommes, mais les différences salariales se sont réduites entre 2008 (20,4%) et 2018 (16,1%).

Chômage de longue durée une fois sur deux

En 2020, le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) était plus faible chez les personnes de 50 à 64 ans (4,0%) que chez les 25-49 ans (4,7%). Les femmes étaient moins touchées que les hommes (3,5% contre 4,3%). La moitié (48,9%) des personnes au chômage de 50 à 64 ans recherchait un travail depuis plus d’une année (25-49 ans : 32,7%). En comparaison internationale, le taux de chômage des 50-64 ans se situait proche du milieu du classement des pays (moyenne de l’UE: 5,1%).

En 2020, 18,6% des personnes de 50 à 64 ans étaient non actives. Un cinquième d’entre elles (3,8% des 50-64 ans) seraient disponibles et prêtes à travailler, dont une grande majorité (3,2% des 50-64 ans) dans un délai d’un mois.

Sortie du marché du travail à 65,2 ans en moyenne

L’âge moyen à la sortie du marché du travail se montait à 65,2 ans en 2020 (hommes: 65,6 ans; femmes: 64,9 ans). Les indépendants se retirent de la vie active bien plus tard que les salariés (67,5 ans contre 64,9 ans). C’est dans la branche «agriculture et sylviculture» que la main d’œuvre reste le plus longtemps active (sortie à 67,5 ans). En revanche, l’âge moyen à la sortie du marché du travail s’élève à 62,8 ans chez les personnes actives dans la branche «activités financières et assurance».

Un retrait flexible de la vie active se constate en considérant le taux de préretraite. Six ans avant l’âge ordinaire de la retraite, ce taux s’élevait à 4,8% chez les hommes et 4,2% chez les femmes (moyenne 2018 à 2020). Un an avant cet âge, il atteignait 39,0% (hommes) resp. 30,4% (femmes).

Parlons-en ! 20 voix sur le racisme en Suisse

Le Service de lutte contre le racisme a 20 ans cette année. Une excellente occasion de tirer un bilan intermédiaire ! Où en est la lutte contre le racisme ? Comment doit-elle évoluer ? Vingt personnalités en discutent dès le 12 novembre 2021 dans une série de podcasts en dix épisodes intitulée « Parlons-en ! 20 voix sur le racisme ».

Depuis 20 ans, le Service de lutte contre le racisme (SLR), rattaché au Département fédéral de l’intérieur, réalise, soutient et coordonne des activités de prévention et de lutte contre le racisme et la discrimination raciale. Au cours de ces deux décennies, la société et le positionnement des acteurs sur le sujet ont considérablement évolué. La série de podcasts publiée par le SLR lance le débat avec des experts partageant leurs points de vue sur les défis connus ou nouveaux auxquels la lutte contre le racisme est confrontée.

Lutte contre le racisme, où vas-tu ?

Au cours des dix épisodes que compte la série, vingt spécialistes venant de la communauté scientifique, de la pratique de terrain et de la société civile s’exprimeront sur différents aspects de la lutte contre le racisme (voir le programme en encadré). On passera ainsi de l’ancrage historique des débats actuels sur le racisme à la question de savoir comment le racisme se manifeste dans les structures de la société, en passant par l’existence ou le manque de moyens juridiques d’agir contre le racisme. Certains épisodes porteront sur le racisme à l’égard de groupes de population spécifiques et d’autres sur les défis concrets que pose le conseil ou le travail en institution. Enfin, on se demandera, dans le dernier épisode, à quoi pourrait ressembler une politique contre le racisme.

Contribuer à un débat éclairé et durable

Les épisodes en allemand paraîtront toutes les deux semaines à partir du 12 novembre – en français à partir du 19 novembre. La publication de la série s’étendra jusqu’en mars 2022 et se terminera par un colloque, prévu pour l’été prochain. Le SLR souhaite ainsi contribuer à un débat de fond sur le racisme et les défis de la lutte contre le racisme en Suisse. Les entretiens des podcasts sont animés par Christoph Keller, Mandy Abou-Shoak et Vjosa Gervalla.

Le podcast sera publié sur www.slr.admin.ch/podcast. Un teaser est maintenant disponible.

Programme:

Épisode 1 : La dimension historique du racisme

Avec Monique Eckmann, professeure émérite de la Haute école de travail social de Genève, Michele Galizia, ancien responsable du SLR, et Mardoché Kabengele, membre d’INES et du Berner Rassismusstammtisch

Épisode 2 : Le racisme structurel

Avec Vanessa Thompson, spécialiste en sciences de la culture, Europa-Universität Viadrina de Francfort

Épisode 3 : Contre le racisme, par le droit

Avec Brigitte Lembwadio, avocate, Tarek Naguib, juriste, Alma Wiecken, responsable du secrétariat de la Commission fédérale contre le racisme

Épisode 4 : Racisme et débats sur la migration

Avec Rohit Jain, anthropologue social

Épisode 5 : L’antiracisme et les institutions

Avec Amina Benkais, déléguée à l’intégration du canton de Vaud, Seraina Rohrer, responsable du secteur Innovation et société de Pro Helvetia, et Anisha Imhasly, spécialiste en sciences de la culture, membre d’INES

Épisode 6 : La discrimination, un sujet transversal

Avec Franziska Schutzbach, auteure, chercheuse et enseignante

Épisode 7 : La discrimination multiple en consultation

Avec Myriam Diarra, coauteure de I will be different every time – Schwarze Frauen in Biel, Judith Jordáky, conseillère, médiatrice et formatrice d’adultes, et Gina Vega, responsable de l’antenne Discrimination et racisme de l’organisation humanrights.ch

Épisode 8 : L’antitsiganisme en Suisse

Avec Mo Diener, directrice artistique de Roma Jam Session art Kollektiv (RJSaK), et Venanz Nobel, membre de la Commission fédérale contre le racisme et vice-président de l’association schäft qwant

Épisode 9 : Le racisme d’obédience religieuse

Avec Asmaa Dehbi, assistante diplômée du Centre suisse Islam et société, et Dina Wyler, directrice de la Fondation GRA contre le racisme et l’antisémitisme

Épisode 10 : Politique contre le racisme

Avec Sibel Arslan, conseillère nationale

Coronavirus : la Confédération et les cantons lancent la Semaine nationale de la vaccination

La vaccination reste le moyen le plus efficace de mettre fin à la pandémie en Suisse. C’est pourquoi la Confédération et les cantons lancent une offensive vaccinale pour informer le plus grand nombre de personnes possible des avantages de la vaccination. Sous la devise « Sortir ensemble de la pandémie », ils organisent une Semaine nationale de la vaccination du 8 au 14 novembre 2021. Par ailleurs, des unités mobiles de vaccination supplémentaires sillonneront la Suisse ces prochaines semaines pour faciliter l’accès à la vaccination. Enfin, des conseillers fourniront des informations sur la vaccination à toute personne qui le souhaite.

L’offensive vaccinale bénéficie d’un large soutien et doit atteindre l’ensemble de la population. La Confédération, les cantons et de nombreuses associations et organisations travaillent d’arrache-pied pour mettre en œuvre cette offensive, qui comprend trois volets : une Semaine nationale de la vaccination, des unités mobiles de conseil et de vaccination supplémentaires et des offres d’information personnalisées.

« Sortir ensemble de la pandémie » : Semaine nationale de la vaccination du 8 au 14 novembre

La Semaine nationale de la vaccination vise à informer le plus grand nombre de personnes possible des avantages de la vaccination. Sous la devise « Sortir ensemble de la pandémie », elle doit souligner l’importante plus-value pour la société que représente la vaccination. Tous les cantons ainsi que de nombreuses associations et organisations proposeront des événements – par exemple, une nuit de la vaccination ou l’intervention en direct sur Internet de spécialistes – où tout un chacun pourra se faire conseiller ou vacciner facilement. Des informations fiables et compréhensibles seront présentées en plusieurs langues, notamment sur l’efficacité, la sécurité ou les effets secondaires des vaccins, sur les risques d’une infection ou sur les possibilités de se faire vacciner.

À partir du 7 novembre, plus de 80 personnalités du monde du sport, de la culture, de l’économie et de la politique s’engageront via des annonces dans la presse en faveur de la vaccination. Le site Internet semainevaccination.ch propose des informations sur la Semaine nationale et les vaccins contre le COVID-19 ainsi que des liens vers les événements organisés dans les cantons.

Durant toute cette semaine se tiendra également la tournée d’information et de concerts Back on tour, qui s’arrêtera à Thoune (8.11), Lausanne (9.11.), Sion (10.11.), Saint-Gall (12.11.) et Lucerne (13.11.). Les concerts seront donnés par Stefanie Heinzmann, Danitsa, Stress, Dabu et Kunz, avec Baschi, Anna Rossinelli et Sophie Hunger comme invités de marque. Le président de la Confédération Guy Parmelin donnera le coup d’envoi de cette tournée le 8 novembre sur la Place fédérale, à Berne. Toutes les personnes présentes à ces concerts pourront obtenir des conseils sur la vaccination et se faire vacciner sur place. La capacité maximale est limitée à 500 personnes. Les concerts se dérouleront en plein air et il n’y aura pas d’obligation de présenter un certificat COVID. Des billets gratuits sont disponibles dès à présent sur le site web de la Semaine de la vaccination.

Unités mobiles de conseil et de vaccination supplémentaires

De nombreuses unités mobiles de conseil et de vaccination, comme des bus de vaccination, sillonneront le pays durant la Semaine de la vaccination et les semaines suivantes. Cela permettra aux personnes qui ne sont pas encore vaccinées de s’informer facilement et éventuellement de se faire vacciner dans la foulée. Les personnes qui sont encore indécises pourront recevoir des conseils personnalisés.

Des conseillers les aideront également à trouver un centre de vaccination, à contacter un médecin ou à faire appel à un traducteur. Le nombre d’unités mobiles supplémentaires et de conseillers qui seront engagés sur le terrain ces prochaines semaines n’est pas encore connu, tous les cantons n’ayant pas encore présenté leurs projets.

Coût maximal de 96 millions de francs

L’offensive vaccinale coûtera à la Confédération 96 millions de francs au maximum. À titre de comparaison, la gratuité des tests pour l’obtention d’un certificat COVID coûtait jusqu’à 50 millions de francs par semaine. Un taux de vaccination élevé garantit en outre des avantages économiques et sanitaires importants : en moyenne, 50 vaccinations permettent d’éviter une hospitalisation et 150 vaccinations, l’occupation d’un lit en soins intensifs. Par ailleurs, éviter des fermetures permet aussi d’empêcher d’autres pertes financières, surtout dans certains secteurs économiques tels que la restauration et l’hôtellerie, les centres de fitness ou l’industrie du divertissement.

Faible couverture vaccinale

Par comparaison avec d’autres pays européens, la couverture vaccinale de la Suisse est relativement basse, avec 73% de personnes de plus de 12 ans complètement vaccinées. Pour la Confédération et les cantons, la vaccination reste le moyen le plus efficace et le plus rapide pour sortir de la pandémie de COVID-19. Une couverture vaccinale nettement plus élevée est nécessaire pour assurer une immunisation suffisante de la population, la protéger contre les formes graves de la maladie et empêcher une surcharge du système de santé. D’après les connaissances actuelles, avec le variant Delta et sans compter les personnes déjà guéries, il faut atteindre un taux de vaccination d’environ 93% chez les personnes de plus de 65 ans et de 80% chez celles de 18 à 65 ans.

Situation épidémiologique fragile

La situation épidémiologique reste fragile. Le taux de vaccination actuel est trop bas et le rythme de vaccination trop faible pour prévenir une autre vague importante d’infections pendant l’hiver. Après une baisse du nombre de cas ces dernières semaines, la tendance repart à la hausse. Compte tenu des températures en baisse, de la fin des vacances d’automne, de la couverture vaccinale toujours insuffisante et de la contagiosité accrue du variant Delta, cette évolution était prévisible. Il n’est pas possible de prévoir avec précision l’ampleur et la vitesse de la hausse des hospitalisations ces prochaines semaines. Toutefois, l’augmentation du nombre de cas devrait se répercuter sur le nombre d’admissions à l’hôpital et sur les capacités des unités de soins intensifs.

L’entreprise qui forme des équipes de qualité sur la route du succès

Une nouvelle société au Kosovo apporte des services innovants et uniques en alliant sport et nature, discipline militaire ainsi que les meilleures pratiques de gestion. Pike5 Solutions a pour objectif principal la formation de groupes pour le travail d’équipe et le développement professionnel.

Pourquoi ce nom, Pike5 ?

Le nom Pike5 Solutions (Point5 Solutions, ndlr) vient de l’expression « pik’ e 5 ishin ba » (expression en albanais pour signifier le manque d’unité). Non seulement dans notre culture, mais dans chaque culture, nous trouvons différents groupes qui pour certains intérêts ne peuvent pas fonctionner ensemble. Ainsi, ils sont divisés en parties plus petites devenant “5”. En tant qu’êtres humains, nous nous transcendons dès que nous décidons de travailler en groupe. L’équipe peut obtenir des résultats supérieurs à l’individu, nous avons donc choisi ce nom en signe d’unification pour tous ceux qui, pour des raisons malsaines, décident d’agir en tant qu’individus et non en tant que groupe.

Comment avez-vous identifié le besoin de ce service ?

Le marché kosovar est en expansion, et avec lui la main-d’œuvre. Cette décennie, le nombre d’entreprises prospères et le nombre de gestionnaires a augmenté à travers le monde. Toute entreprise moderne a conscience de l’importance du bien-être physique et mental du travailleur. Les entreprises dédient désormais des fonds spéciaux uniquement pour détendre l’équipe et l’éloigner de l’environnement de travail. Nous croyons fermement que de telles activités de team building sont très nécessaires dans la société kosovare, surtout après cette période difficile d’isolement due au COVID-19.

Nous avons la société la plus jeune et la plus saine d’Europe, nous devons donc travailler avec nos jeunes pour les rendre plus créatifs dans la résolution de problèmes, mais aussi plus ouverts au travail en grands groupes. La jeunesse kosovare est moderne et adaptée au marché du travail. Beaucoup d’entre eux parlent au moins une langue étrangère. Tout ce dont ils ont besoin, c’est d’un “bon patron” qui veille à leur bien-être mental.

De nombreux groupes sociaux décident de passer un week-end ensemble sans trop savoir comment ce temps peut être utilisé avec un collègue de travail. Certains choisissent la mer et d’autres des villas dans les montagnes du Kosovo, ou même un déjeuner ou un dîner. En tant qu’entreprise, nous offrons plus de choix et plus d’adrénaline à ces groupes, non seulement pour les divertir, mais aussi pour connecter de façon plus solide les membres de l’équipe. Nous croyons fermement que le succès d’une entreprise ou d’une organisation dépend de la capacité de ses employés à travailler en équipe.

Quels sont les services ou activités que vous proposez ?

Pike5 Solutions propose une variété de programmes de consolidation d’équipe dans le but d’améliorer les performances et augmenter la motivation au sein des équipes. Les programmes proposent des activités dans trois domaines différents : les compétences d’équipe, les loisirs et les compétitions. Ce sont des activités qui durent 2 heures, des sorties ou des expositions en extérieur pendant plusieurs jours. Nous travaillons avec des groupes de 5 à 50 personnes. Les activités se déroulent à l’intérieur et à l’extérieur. Les activités pour chaque domaine sont les suivantes:

Compétences en team building (consolidation d’équipe)

Test de leadership

Résolution d’énigmes

Loisir

Camping

Alpinisme (randonnée)

Visite culturelle

Activités compétitives

Sports

Jeux

En plus des programmes fixes préconçus, nous proposons également des programmes modifiés qui sont basés sur le temps dont le client dispose et le but qu’il a. Nos programmes sont développés indépendamment et sont entièrement organisés par Pike5 Solutions, ou inclus dans une formation organisée par une autre partie / entreprise.

Que visez-vous à réaliser à travers vos activités ?

Le “Team-building”, ou consolidation d’équipe, est important pour toute entreprise ou organisation qui vise à avoir le personnel et les équipes les plus productifs. Le développement d’activités de consolidation d’équipe se concentre sur les dynamiques clés de croissance des performances telles que le leadership, la communication, la collaboration, l’innovation et l’unité.

L’augmentation des performances au sein des équipes affecte également directement la performance globale de l’entreprise ou de l’organisation en augmentant leur productivité dans son ensemble. Alors investissez dans l’équipe !

L’équipe de Pike5 Solutions :

Besfort Kruma : militaire avec 11 ans d’expérience professionnelle dans les Forces de sécurité du Kosovo. Besfort possède une longue expérience dans l’éducation des jeunes générations d’officiers du Kosovo, où il a travaillé au développement de l’esprit d’équipe, des opérations sur le terrain et du leadership.

Arineta Mula : icône de l’alpinisme au Kosovo, coureuse de longue distance, elle a gravi le plus haut sommet du monde, l’Everest. Arineta a promu le tourisme et l’alpinisme au Kosovo en le promouvant au niveau international. L’un des guides de montagne les plus populaires du pays.

Azdren Çelaj : A travaillé pendant de nombreuses années aux Pays-Bas où il a constitué et géré diverses équipes dans le domaine des affaires. Possède une longue expérience dans les affaires internationales en tant que planificateur stratégique.

Fiton Kastrati: expérience militaire en leadership pendant plus de 11 ans. Il a une longue expérience dans le team building où il a également récolté des succès internationaux tels que la médaille d’or en compétitions militaires en équipe en Grande-Bretagne.

Manushaqe Nura: expérience militaire en leadership pendant plus de 13 ans. Possède de l’expérience dans la sélection et le développement de leaders ainsi que dans la constitution d’équipes. Manushaqe a représenté le Kosovo dans diverses compétitions militaires individuelles et par équipes où elle a marqué des succès culminants.

 

 

 

 

Rapport de la Suisse sur les normes environnementales et sociales de la Banque mondiale

Les normes environnementales et sociales de la Banque mondiale correspondent dans une large mesure aux lignes directrices de la politique suisse, notamment en ce qui concerne la promotion des droits de l’homme et de la démocratie. C’est ce que montre un rapport approuvé par le Conseil fédéral le 20 octobre 2021. La mise en œuvre systématique de ces normes, entrées en vigueur en 2018, est une priorité pour la Suisse.

Les normes révisées sont entrées en vigueur en 2018, au terme de plusieurs années d’intense discussion entre les nombreux pays concernés. Dans ce processus de consultation, la Suisse a joué le rôle d’intermédiaire entre les pays industrialisés et les pays en développement.

Le rapport montre que les normes concordent largement avec les lignes directrices de la politique suisse : promotion des droits de l’homme, de la démocratie et d’une croissance durable, lutte contre le changement climatique, amélioration de la gouvernance et renforcement de l’État de droit. La Suisse va continuer de s’engager pour que la Banque mondiale respecte les nouvelles directives.

Ces normes définissent les exigences que doivent remplir les projets d’investissement de la Banque mondiale pour réduire au minimum les risques environnementaux et sociaux. Ceux-ci peuvent notamment concerner des domaines tels que la consommation des ressources et la pollution, la biodiversité, les droits des travailleurs et les conditions de travail, la santé et la sécurité, le déplacement de populations, la protection des populations autochtones et la sauvegarde du patrimoine culturel. Une première évaluation montre que la révision des normes permet de mieux prendre en considération les risques liés aux projets.

Priorités de la Suisse

La mise en œuvre conséquente de ces nouvelles normes environnementales et sociales est une priorité pour la Suisse. Cette dernière fait pression pour que la Banque mondiale y consacre suffisamment de ressources, qu’elle développe des normes dans le domaine de la numérisation, réduise les émissions de gaz à effet de serre, favorise le recours aux énergies renouvelables et aide les pays à s’adapter aux conséquences du changement climatique. Enfin, la Suisse soutient les initiatives anticorruption de la Banque mondiale et s’engage en faveur de leur application globale.

Swissmedic autorise la troisième dose de vaccin pour certains groupes de population

Après examen des essais correspondants, Swissmedic adapte les informations professionnelles des vaccins à ARNm contre le COVID-19 de Moderna (Spikevax®) et de Pfizer/BioNTech (Comirnaty®). Les personnes vulnérables peuvent recevoir une vaccination de rappel pour continuer à bénéficier d’une protection suffisante contre les formes graves de COVID-19. Contrairement à Comirnaty, cette vaccination de rappel avec Spikevax se fait par l’administration d’une demi-dose. Les patientes et patients immunodéprimés peuvent pour leur part recevoir une troisième dose de vaccin complète.

Swissmedic a étudié les documents présentés sur la troisième dose et adapte les informations professionnelles pour les personnes vulnérables et les personnes immunodéprimées. Les dernières données en date des études indiquent qu’une dose supplémentaire peut augmenter la capacité à former des anticorps contre le coronavirus SARS-CoV-2, en particulier chez les patientes et patients immunodéprimés. De plus, les personnes vulnérables peuvent recevoir une vaccination de rappel. Lors de sa réunion d’octobre 2021, le comité d’experts indépendants de Swissmedic HMEC (Human Medicines Expert Committee) a appuyé la décision de Swissmedic.

Vaccination de rappel pour les personnes vulnérables

Les deux vaccins sont administrés dans le cadre d’une première série de vaccins par voie intramusculaire en deux doses à intervalle de trois semaines (Comirnaty, deux doses de 0,3 ml) ou d’un mois (Spikevax, deux doses de 0,5 ml). Une troisième vaccination au minimum six mois après la deuxième dose peut éventuellement maintenir la protection contre le COVID-19 chez les personnes âgées ou les patientes et patients à risque.

La vaccination de rappel avec Comirnaty (Pfizer) se fait à la même dose que les deux premières vaccinations (0,3 ml), tandis qu’une demi-dose est administrée (0,25 ml) dans le cas de Spikevax (Moderna).

Schéma à trois doses pour les patientes et patients immunodéprimés

Pour les personnes immunodéprimées ou les patientes et patients immunosupprimés (par exemple personnes transplantées ou atteintes d’un cancer) qui, après deux vaccinations, n’ont développé qu’une faible réponse immunitaire contre le coronavirus SARS-CoV-2 – voire n’en ont pas développé du tout –, une troisième dose avec le même dosage peut être administrée au minimum 28 jours après la deuxième dose. Les données d’une étude clinique avec des participants ayant subi une greffe d’organe ont montré que la troisième dose améliorait la réponse immunitaire par rapport au groupe de contrôle (placebo).

Utilisation et sécurité des vaccins contre le COVID-19

Sur la base de l’adaptation des informations professionnelles par Swissmedic, la Commission fédérale pour les vaccinations (CFV) concrétise les recommandations de vaccination pour la troisième dose des vaccins contre le COVID-19. Swissmedic continue de surveiller très étroitement les bénéfices et risques des vaccins pour la prévention de la maladie à coronavirus en Suisse et dans le reste du monde.