Le soutien suisse pour le développement du tourisme dans la région de Peja

Depuis 2014, l’organisation Swisscontact collabore avec la municipalité de Peja et les représentants du secteur privé pour le développement du tourisme dans la région. Un grand nombre d’activités liées au tourisme ont été organisées via le projet “Promotion de l’emploi dans le secteur privé (PESP) financé par l’Agence Suisse du Développement la Coopération (SDC). Elles ont contribué à une hausse de l’emploi et des revenus pour la communauté locale. Ces activités ont pour but la coordination et la gestion de la destination, sa promotion, l’amélioration de l’offre de tourisme et des services touristiques. En collaboration avec la municipalité de Peja et d’autres parties prenantes du tourisme, un grand nombre de produits ont été développées dans le but de contribuer et d’enrichir l’offre touristique, augmenter le nombre de touristes qui séjournent plus longtemps et dépensent donc plus. Les activités de collaboration ont également eu un impact positif sur l’amélioration des attractions touristiques et sur la promotion internationale du Kosovo et de Peja comme destinations.

Liste des activités et produits développés grâce au soutien de Swisscontact:

Via Ferrata

Zipline

Grotte de Radavc

Le Parc des Aventures

Snow-shoeing (marche dans la neige)

Tourisme médical

Ski de nuit et pistes mobiles

Cyclisme

Autoguidage

Marquage des sentiers

Formation des guides de montagne

Rénovation de 10 auberges dans la Zone des Bjeshkave të Nemuna (Montagnes Maudites)

Gestion de la destination selon le flux des visiteurs

Promotion de l’offre touristique

 

COVID-19 en Inde : la Suisse envoie de l’aide pour soutenir les hôpitaux du pays

La Suisse apporte son soutien à l’Inde qui fait face à une situation sanitaire dramatique en raison de la crise du COVID-19. L’aide humanitaire de la Confédération va notamment livrer plusieurs centaines de concentrateurs d’oxygène ainsi que des respirateurs. Elle a prévu un montant d’un million de francs pour cette assistance qui se concrétisera dans les prochains jours.

La situation sanitaire liée à la pandémie de COVID-19 ne cesse de se détériorer en Inde depuis plusieurs jours. Le pays recense plus de 17 millions de personnes infectées par le COVID-19 avec plus de 300’000 nouveaux cas par jour. La Suisse a rapidement réagi en faisant une offre de soutien au gouvernement indien. Ce dernier a donné son accord officiel ce mercredi.

L’Aide humanitaire de la Confédération, rattachée au Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), a prévu une enveloppe d’un million de francs pour venir en aide à la population indienne. Cet argent doit permettre d’acheminer, dans les prochains jours, des concentrateurs d’oxygène ainsi que des respirateurs à New Delhi, la capitale indienne, particulièrement touchée par la crise actuelle. Ce matériel sera distribué avec le soutien de la Croix-Rouge indienne, en charge de la coordination de l’aide internationale.

Le Conseil fédéral adopte une stratégie nationale en matière d’égalité

Lors de sa séance du 28 avril 2021, le Conseil fédéral a adopté la stratégie Egalité 2030. Il s’agit de la première stratégie nationale de la Confédération qui vise à promouvoir spécifiquement l’égalité entre les femmes et les hommes. Elle se concentre sur quatre thèmes principaux : la promotion de l’égalité dans la vie professionnelle, l’amélioration de la conciliation entre vie professionnelle et vie familiale, la prévention de la violence et la lutte contre la discrimination. Les mesures prioritaires de la stratégie seront concrétisées d’ici à la fin de l’année et devraient être adoptées ou mises en œuvre d’ici 2023. Un premier bilan sera dressé fin 2025.

Depuis l’introduction du suffrage féminin il y a 50 ans, la Suisse a réalisé d’importants progrès en matière d’égalité. Celle-ci n’est toutefois pas encore complètement atteinte. Pour combler les lacunes restantes, le Conseil fédéral a adopté la stratégie Egalité 2030 qui poursuit l’objectif suivant : « Les femmes comme les hommes participent à égalité à la vie économique, familiale et sociale. Ils bénéficient de la même sécurité sociale tout au long de leur vie et se réalisent dans un environnement respectueux, sans subir ni discrimination ni violence. » La stratégie se focalise sur les quatre champs d’action décrits ci-après.

Continuer à promouvoir l’égalité dans la vie professionnelle

Le Conseil fédéral veut éliminer toute discrimination salariale dans les secteurs public et privé et promouvoir une participation équilibrée des femmes et des hommes sur le marché du travail. Dans le domaine de la vie professionnelle et publique, l’objectif est aussi d’améliorer la situation des femmes en matière de rente et d’atteindre une répartition plus équilibrée des sexes dans la formation et les différentes professions, et ce à tous les niveaux de responsabilité et dans tous les organes de décision. A cette fin, il s’agit notamment d’augmenter la part de femmes aux postes de direction des hautes écoles et d’encourager une plus forte présence des hommes dans les professions de la santé et de l’éducation.

Continuer à encourager la conciliation entre vie professionnelle et vie familialeCe champ d’action vise à renforcer les instruments qui aident à mieux concilier travail et famille : congés parentaux, horaires de travail compatibles avec la vie de famille et sécurité sociale pour les parents et les proches aidants. Le Conseil fédéral souhaite aussi réduire le risque de pauvreté des familles, en particulier des ménages monoparentaux.

Renforcer la prévention de la violence de genre

Le Conseil fédéral s’est aussi fixé pour objectif de réduire la violence envers les femmes et la violence domestique et d’améliorer la sécurité personnelle des femmes. Il entend ainsi renforcer les mesures de protection des victimes et placer les personnes auteures de violence face à leurs responsabilités. Pour ce faire, la stratégie prévoit notamment d’encourager les projets de prévention de la violence et de continuer à développer les statistiques sur la violence envers les femmes et la violence domestique.

Renforcer la lutte contre la discriminationLes femmes et les hommes doivent bénéficier des mêmes opportunités tout au long de leur vie. L’objectif est d’éliminer le sexisme et toute autre forme de discrimination. Le Conseil fédéral entend ainsi faire en sorte que le droit fédéral ne comporte plus de réglementations discriminatoires en fonction du sexe. Par ailleurs, l’information, la sensibilisation et la formation doivent être développées, notamment dans le domaine de la santé ou dans d’autres institutions centrales comme l’armée. Cette dernière prévoit par exemple de mettre en place un programme d’identification et de prévention des discriminations de genre.

Mesures prévues d’ici à la fin de l’année

Pour chacun de ces objectifs, la stratégie prévoit une série de mesures qui visent à renforcer l’égalité en agissant au niveau non seulement national, mais aussi international. Tous les départements et la Chancellerie fédérale participent à la stratégie et sont impliqués dans la mise en œuvre des mesures. La stratégie Egalité 2030 sera concrétisée dans un plan de mesures détaillé d’ici à la fin de l’année 2021. Un bilan intermédiaire sera dressé à la fin 2025.

Collaboration étroite avec les cantons, les villes et les communes

Dans le cadre de l’élaboration de la stratégie, la Confédération a sollicité les cantons et les communes ainsi que différents groupes d’intérêts. Elle souhaite maintenant intensifier la collaboration entre les différents échelons de l’Etat fédéral, de même que les échanges avec la société civile, et les milieux économiques et scientifiques.

L’égalité n’est pas encore atteinte

Bien qu’elle soit inscrite dans la Constitution fédérale depuis 1981, l’égalité entre les femmes et les hommes n’est pas encore atteinte dans notre pays : en moyenne, les femmes gagnent 19% de moins que les hommes. Plus de 55 délits de violence domestique sont commis chaque jour ; dans 70% des cas, les victimes sont des femmes. Le fait que les couples mariés ne soient pas imposés individuellement et les difficultés à concilier travail et famille représentent souvent des entraves à la participation des femmes au marché du travail et empêchent beaucoup d’hommes d’assumer davantage de tâches familiales. Les conséquences de cette situation – pénurie de personnel qualifié, risque financier en cas de séparation du couple, pauvreté à l’âge de la retraite et responsabilité financière pesant majoritairement sur l’homme en tant que « principal pourvoyeur » – ont un impact négatif sur la société et l’économie.

Primes d’assurance-maladie impayées : le Conseil fédéral veut protéger les enfants

Le Conseil fédéral estime que les enfants ne doivent pas être tenus pour responsables des primes d’assurance-maladie impayées par leurs parents. Il souhaite également supprimer les listes d’assurés en retard de paiement. Lors de sa séance du 28 avril 2021, il a pris position sur le rapport de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil des Etats (CSSS-E) concernant l’exécution de l’obligation de payer les primes d’assurance-maladie. Le Parlement devra se prononcer.

Le rapport de la CSSS-E fait suite à l’initiative du canton de Thurgovie déposée en 2016 qui demande d’adapter la loi sur l’assurance-maladie (LAMal) concernant la prise en charge des primes impayées. Dans sa prise de position, le Conseil fédéral salue les propositions de la commission concernant les mineurs, qui ne seront plus tenus pour responsables des primes impayées par leurs parents et qui ne pourront plus figurer sur les listes d’assurés en retard de paiement. Le Conseil fédéral propose en plus d’inscrire dans la loi la nullité des poursuites à l’encontre des mineurs pour les primes d’assurance-maladie et les participations aux coûts.

Le Conseil fédéral soutient aussi la proposition de la commission de limiter le nombre de poursuites à deux par année, dans le but de réduire les frais à la charge des assurés et des cantons. Il souhaite également limiter les montants des frais de rappel et de sommations des assureurs, qui devraient refléter uniquement les frais effectifs des assureurs.

Contre les listes d’assurés en retard de paiement

Contrairement à la majorité de la commission, le Conseil fédéral souhaite en revanche abolir les listes d’assurés en retard de paiement. Il estime en effet que ces listes peuvent compromettre les soins médicaux de base des personnes les plus modestes et que leur utilité n’a jamais été prouvée.

Actuellement, seuls les cantons d’Argovie, Lucerne, Tessin, Zoug et Thurgovie utilisent les listes d’assurés en retard de paiement. Le parlement du canton de Saint-Gall a récemment voté leur abolition. Depuis le début de l’année 2021, plus aucun canton n’inclut les mineurs dans les listes.

Coronavirus : davantage de sécurité pour planifier les grandes manifestations à partir de juillet 2021

Le Conseil fédéral veut offrir des perspectives à la branche de l’événementiel et aux cantons pour planifier de grandes manifestations. Il a présenté aujourd’hui les conditions qui doivent permettre aux cantons d’autoriser les grandes manifestations à partir de l’été 2021, même s’il n’est pas encore certain que l’évolution épidémiologique permettra leur tenue. Ces dispositions visent à donner aux cantons des outils décisionnels pour délivrer les autorisations, mais ne correspondent pas à des décisions d’assouplissement. Concrètement, les manifestations qui auront obtenu une autorisation cantonale et qui se verraient annulées pour des raisons épidémiologiques bénéficieront d’une protection financière (« parapluie de protection »). Les cantons et les associations professionnelles concernées peuvent prendre position sur ces propositions jusqu’au 10 mai 2021 dans le cadre de la consultation.

A l’exception d’une brève parenthèse en octobre 2020, les grandes manifestations de plus de 1000 personnes sont interdites depuis fin février 2020. En fonction de la progression de la vaccination et de la situation épidémiologique, elles pourraient à nouveau être autorisées à partir de l’été 2021. Le Conseil fédéral se prononcera vraisemblablement dans la seconde moitié du mois de juin sur les conditions et les dates précises de ces assouplissements. Toutefois, comme les grandes manifestations exigent des préparatifs relativement longs, il veut donner au plus vite une certaine sécurité aux organisateurs pour planifier leurs événements et fournir aux cantons des outils décisionnels pour délivrer les autorisations correspondantes.

Une protection financière pour le secteur de l’événementiel

Lors de la session de printemps 2021, le Parlement a introduit un nouvel art. 11a dans la loi COVID-19 pour soutenir la reprise des manifestations d’importance supracantonale (« parapluie de protection »). Cette disposition permet d’autoriser des manifestations publiques avant de savoir avec certitude si la situation épidémiologique permettra leur tenue. En cas de report ou d’annulation d’une manifestation en raison de la situation épidémiologique, la Confédération et les cantons couvriront une partie du découvert.

Le Conseil fédéral a présenté aujourd’hui les modalités concrètes de ce mécanisme. Pour toucher l’aide fédérale, il faudra qu’un organisateur ait obtenu du canton l’autorisation d’organiser sa manifestation et la garantie qu’il bénéficiera de cette couverture financière. Il faudra aussi que la manifestation s’adresse à un public supracantonal et prévoie la participation d’au moins 1000 personnes par jour.

Pour chaque manifestation concernée, l’organisateur devra assumer une franchise de 30 000 francs sur le découvert et une quote-part de 20% sur le montant restant. Si le canton prend en charge la moitié du découvert, la Confédération paiera l’autre moitié. La prise en charge des coûts par la Confédération et les cantons est plafonnée à 5 millions de francs par manifestation. Cette réglementation s’appliquera pour les manifestations organisées entre le 1er juin 2021 et le 30 avril 2022. La plupart des cantons doivent encore créer la base légale nécessaire à sa mise en œuvre.

Autorisation des manifestations de 3000 personnes dès juillet

Dès fin mai, les cantons pourront autoriser les grandes manifestations de 3000 personnes au plus à partir du 1er juillet 2021, moyennant le respect de conditions strictes. A partir du 1er septembre, cette limite sera relevée à 10 000 personnes. Ces dates et limites de capacité ne correspondent pas à un assouplissement formel : le Conseil fédéral décidera ultérieurement si les manifestations pourront effectivement avoir lieu. Les cantons devront révoquer l’autorisation ou émettre des restrictions supplémentaires si la situation épidémiologique se détériore au point que la manifestation ne peut plus avoir lieu ou qu’il n’est plus possible de garantir le traçage des contacts. Le cas échéant, les organisateurs pourront bénéficier du mécanisme de couverture financière.

Manifestations pilotes de 300 à 600 personnes en juin

Le Conseil fédéral a également déterminé les mesures de protection à respecter pour l’octroi de l’autorisation cantonale. Afin de minimiser le risque de contamination, l’organisateur devra prévoir des plans de protection stricts et limiter l’accès à la manifestation aux personnes vaccinées, guéries ou en possession d’un résultat de test négatif.

Conscient du défi que représentent les plans de protection pour les grandes manifestations, le Conseil fédéral propose par ailleurs une phase pilote. Ainsi, durant le mois de juin 2021, chaque canton pourra autoriser la tenue de trois manifestations pilotes rassemblant entre 300 et 600 personnes. Ces manifestations pilotes devront montrer si – et, le cas échéant, comment – il est possible d’appliquer les plans de protection aux grandes manifestations et de garantir le contrôle des justificatifs de vaccination, de test négatif ou de guérison. Il s’agit aussi de vérifier si l’utilisation des autotests réalisés sur place et sous la surveillance de l’organisateur est une solution praticable. Le Conseil fédéral tiendra compte des résultats de cette phase pilote dans ses décisions concernant les prochaines étapes d’assouplissement.

D’ici à l’été, un certificat COVID infalsifiable et valable dans toute la Suisse, qui attestera de la vaccination, d’un résultat de test négatif ou d’une guérison, devrait être disponible, ce qui simplifiera considérablement les contrôles à l’entrée.

Consultation jusqu’au 10 mai

Le Conseil fédéral a soumis ces propositions aux cantons, aux villes et aux communes, aux associations faîtières des partenaires sociaux, aux associations et aux organisations des domaines de l’événementiel et du sport, au Conseil suisse des religions ainsi qu’aux commissions parlementaires concernées. Il prévoit de prendre une décision définitive le 26 mai 2021.

Conférence : contribution du vélo à un tourisme plus durable dans les Alpes

Transports et tourisme ont un fort impact climatique et écologique sur l’espace sensible que sont les Alpes. La pression touristique est en hausse, notamment dans le domaine de la mobilité, tandis que le territoire et les capacités écologiques sont limités. L’Office fédéral du développement territorial (ARE) a consacré une conférence en ligne à ce sujet le 22 avril 2021. Intitulé « MoVe the Alps », cet échange international portait principalement sur le cyclotourisme durable. Il était soutenu par le Secrétariat permanent de la Convention alpine et par l’Office fédéral des routes (OFROU).

Le vélo a le vent en poupe et la pandémie de covid-19 a encore renforcé sa progression. Tant dans la vie quotidienne que durant les loisirs et les vacances, le vélo est un moyen de déplacement très prisé – y compris souvent dans les régions alpines. Si les touristes se déplacent à vélo, ils ne génèrent presque pas d’émissions de gaz à effet de serre, ce qui peut contribuer à rapprocher la Suisse et ses voisins alpins de leurs objectifs climatiques. Le cyclotourisme soulève toutefois aussi certaines difficultés : le chargement des bicyclettes à bord des véhicules de transport public se heurte à des limites de capacités, surtout aux heures de pointe, et l’intégration du vélo dans la planification des infrastructures est lacunaire. Ces thèmes étaient au cœur des échanges menés par quelque 150 représentants et représentantes du milieu du tourisme, d’associations, de compagnies ferroviaires et de l’administration de tout l’espace alpin lors de la conférence « MoVe the Alps ». Cette journée était organisée dans le cadre de la présidence suisse de la Convention alpine. La protection du climat dans l’espace alpin est l’une des priorités de cette présidence.

Dans son allocution d’accueil, Leonore Gewessler, ministre fédérale autrichienne en charge du climat, a abordé la question des voyageurs empruntant les transports publics transfrontaliers avec leur vélo. Elle a invité les acteurs du tourisme et du cyclisme à travailler ensemble en vue d’améliorer les interfaces. Comme l’a rappelé le président fédéral du Club allemand du cyclisme (Allgemeiner Deutsche Fahrrad-Club) Frank Hoffmann, une bonne coordination entre l’État fédéral et les Länder est indispensable pour que le cyclotourisme contribue au changement de cap dans le monde du transport. Le directeur d’EuroVelo, Ed Lancaster, a présenté le projet visant à intégrer le réseau européen de pistes cyclables dans le réseau transeuropéen de transport (RTE-T) et de compléter ce RTE-T par des infrastructures cyclables supplémentaires. Les participants et participantes ont également approfondi la question des régions touristiques et de leur manière de se positionner en tant que destinations « cyclables », pouvant ainsi contribuer au développement régional. Le rôle marquant que les évolutions numériques joueront à l’avenir pour le cyclotourisme a été mis en avant par Lukas Stadtherr, membre de la direction de SuisseMobile, à l’exemple de SuisseMobile elle-même, qui a développé des offres d’itinéraires piétons et cyclistes qu’elle propose sur son site Web.

Qu’il s’agisse de cyclotourisme ou de politique de transfert, la promotion de transports respectueux du climat est un thème essentiel pour l’ARE, service fédéral en charge de la coordination générale des transports pour la Confédération et de la coordination de la mise en œuvre de la politique du développement durable de la Suisse. En organisant la conférence « MoVe the Alps », l’ARE a lancé la discussion sur la promotion du transport respectueux du climat dans le tourisme alpin, discussion qui sera poursuivie durant les deux années de la présidence suisse de la Convention alpine.

Coronavirus : le Conseil fédéral présente les prochaines étapes avec le modèle des trois phases

Lors de sa séance du 21 avril 2021, le Conseil fédéral a concrétisé sa stratégie pour les mois à venir. À cette fin, il a défini trois phases jusqu’à ce que tous les adultes souhaitant se faire vacciner l’aient été et que les mesures de protection contre le COVID-19 puissent être en grande partie levées. La durée des différentes phases dépend de la propension des groupes de population concernés à se faire vacciner et du déroulement de la campagne de vaccination. Le Conseil fédéral a mis en consultation auprès des cantons ce modèle des trois phases. Compte tenu des ouvertures importantes depuis le 19 avril 2021 et de la situation épidémiologique fragile, il est peu probable que d’autres assouplissements interviennent avant le 26 mai 2021.

Plus le nombre de personnes vaccinées est élevé, moins il est nécessaire d’imposer des fermetures et de limiter les capacités pour éviter la surcharge du système de santé (hospitalisations, occupation des unités de soins intensifs). Au moyen d’un modèle des trois phases (voir détails dans la fiche d’information), le Conseil fédéral montre la voie stratégique à suivre jusqu’à ce que tous les adultes souhaitant se faire vacciner le soient et que les mesures de protection contre le COVID-19 puissent être en grande partie levées.

Phase de protection : vaccination des personnes vulnérables

La phase de protection se poursuit jusqu’à ce que toutes les personnes vulnérables qui le souhaitent aient été pleinement vaccinées, c’est-à-dire avec deux doses. Pour autant que la propension à se faire vacciner dans ce groupe atteigne 75%, le Conseil fédéral part du principe que cette phase sera terminée d’ici à la fin mai 2021. Compte tenu de la nécessité de protéger les personnes vulnérables qui n’ont pas encore été vaccinées, des ouvertures intervenues le 19 avril 2021 et de la situation épidémiologique encore fragile, d’autres assouplissements ne sont guère envisageables avant le 26 mai 2021. Le 12 mai 2021, le Conseil fédéral procédera à une évaluation de la situation et, si nécessaire, mettra en consultation des mesures d’assouplissement.

D’ici là, les mesures de protection actuellement en vigueur doivent être maintenues afin d’éviter une augmentation incontrôlée du nombre de cas et, par conséquent, une augmentation des hospitalisations et des décès. Le Conseil fédéral a défini des valeurs indicatives pour évaluer la situation épidémiologique. En cas de dépassement de l’une ou de plusieurs de ces valeurs, il envisagera un éventuel durcissement.

Phase de stabilisation : accès à la vaccination pour toute la population adulte

Au cours de cette phase de stabilisation, toutes les personnes qui souhaitent être protégées ne sont pas encore vaccinées. L’expérience d’autres pays montre qu’il faut s’attendre à une nouvelle accélération de l’épidémie justement lorsque le nombre de vaccinations administrées augmente, car l’acceptation des mesures de protection diminue constamment. C’est pourquoi le Conseil fédéral a aussi défini, pour cette phase, des valeurs indicatives en vue d’un durcissement éventuel des mesures. Le nombre de cas peut être plus élevé que durant la phase de protection, mais la valeur Re, le taux d’occupation des soins intensifs et les hospitalisations restent inchangés.

De grandes quantités de vaccins seront disponibles pendant la phase de stabilisation. Au cours de cette phase, l’ensemble de la population adulte aura accès à la vaccination. Si la propension à se faire vacciner atteint 60% au sein de la population (estimations basées sur des enquêtes), tous les adultes qui le souhaitent auront reçu au moins une première dose d’ici la fin du mois de juin. L’achèvement de cette phase dépend de la propension de la population à se faire vacciner. On estime que la vaccination complète de la population adulte (2 doses) sera achevée d’ici la fin du mois de juillet 2021, à condition que les producteurs de vaccins ne rencontrent pas d’autres problèmes de livraisons et que le rythme de vaccination se déroule comme prévu.

Si le nombre de cas, les hospitalisations et l’occupation des unités de soins intensifs sont stables, d’autres assouplissements sont envisagés au cours de cette phase, les premiers dès le 26 mai au plus tôt. Il sera possible, par exemple, de permettre l’enseignement présentiel dans les universités et de remplacer l’obligation du télétravail par une recommandation. La condition préalable est que les établissements de formation et les entreprises disposent de concepts qui permettent de réaliser régulièrement des tests. De nouveaux assouplissements seront également possibles dans le sport et les loisirs, le commerce de détail et – si la situation épidémiologique le permet – les restaurants (réouverture des espaces intérieurs).

D’autres assouplissements durant cette phase de stabilisation sont envisageables par étapes. Ils concernent les lieux présentant un risque élevé de transmission, tels que les grandes manifestations, les bars ou les discothèques. Lorsque la couverture vaccinale aura atteint environ 40 à 50 %, il est prévu de mettre en place un accès sélectif pour les personnes vaccinées, testées ou guéries. Un certificat uniforme, infalsifiable et facilement vérifiable est en cours d’élaboration (certificat COVID-19).

Phase de normalisation : levée des mesures 

Lorsque tous les adultes qui le souhaitent auront été pleinement vaccinés, la phase de normalisation pourra commencer. Le Conseil fédéral estime que les restrictions sociales et économiques ne se justifieront plus dans ce cas. Les mesures restantes (restrictions d’accès et limitation des capacités) devront être levées progressivement. Cette stratégie sera maintenue même si, contrairement aux attentes, la propension de la population à se faire vacciner reste faible.

Même lorsque toutes les personnes qui le désirent auront été vaccinées, le virus continuera à circuler. On peut partir du principe qu’à long terme, les personnes non vaccinées et non guéries s’infecteront. Plus la proportion de ces personnes est importante, plus les flambées seront possibles, et plus le nombre d’évolutions sévères de la maladie et de décès sera élevé. La vaccination gratuite est un moyen très efficace pour se protéger contre une infection et la maladie. Le Conseil fédéral tiendra compte de cet élément dans ses futures décisions, tout en respectant la décision personnelle de chacun en matière de vaccination. Afin d’éviter une nouvelle vague d’infections et une surcharge du système de santé, il est toutefois essentiel que le plus grand nombre possible de personnes en Suisse se fassent vacciner.

Si, malgré tout, l’épidémie devait se renforcer et menacer de surcharge le système de santé, le Conseil fédéral se réserve le droit de maintenir ou de réintroduire certaines mesures pendant un certain temps, comme l’obligation de porter un masque, les plans de protection, le respect des distances ou la limitation des capacités. Toutefois, ces mesures ne devraient être prévues plus que pour les personnes ne disposant pas d’un certificat COVID-19.

Effets indésirables des vaccins contre le Covid-19 en Suisse

1485 déclarations d’effets indésirables présumés de vaccins contre le Covid-19 évaluées en Suisse: En date du 20 avril 2021, Swissmedic avait évalué, en partenariat avec les centres régionaux de pharmacovigilance, 1485 déclarations d’effets indésirables (EI) présumés de vaccins contre le Covid-19 survenus en Suisse. Ces déclarations confirment le profil d’effets secondaires qui avait été observé lors des essais réalisés avant l’octroi des autorisations et qui est décrit dans les textes d’information sur le médicament. Elles ne modifient en rien le ratio bénéfice-risque positif des deux vaccins à ARNm utilisés.

Au total, 706 déclarations concernaient le vaccin Comirnaty® de Pfizer/BioNTech et 761, le vaccin contre le Covid-19 de Moderna. Dans 18 déclarations, le vaccin qui avait été administré n’était pas précisé. La plupart des déclarations émanaient de professionnels de la santé, et 145 (9,8 %) provenaient directement de personnes concernées ou de patients.

D’après les informations de l’OFSP, quelque 2,1 millions de doses de vaccins avaient été administrées en date du 18 avril 2021 inclus, sachant que 769 000 personnes environ avaient reçu les deux doses. Dans la mesure où les effets indésirables ne sont souvent déclarés à Swissmedic que plus tard, et compte tenu du temps nécessaire pour analyser les déclarations en détails, celles dont il est question dans le présent communiqué ne peuvent pas être directement mises en parallèle avec le nombre de vaccins administrés. Rétrospectivement toutefois, l’on observe que le taux moyen est de l’ordre d’une déclaration pour mille doses administrées.

La majorité des déclarations concernaient des femmes (67,9 %), les hommes comptaient pour 28,7 % des cas, et les 3,4 % restants ne mentionnaient pas le sexe de la personne.

Les personnes concernées étaient âgées en moyenne de 64,8 ans (au sein d’une fourchette allant de 16 à 101 ans), et parmi elles, 41,6 % avaient 75 ans ou plus. Dans les cas considérés comme graves (n = 537), l’âge moyen était de 68,5 ans, et dans les déclarations faisant état de décès concomitants à la vaccination (n = 64), la moyenne s’établissait à 82,0 ans.

Au total, 948 déclarations (63,8 %), soit la majorité, rapportaient des effets indésirables non graves, tandis que 537 déclarations (36,2 %) évoquaient des effets graves. Il s’agit de personnes qui ont dû être hospitalisées, ou de réactions qui ont été considérées comme médicalement importantes pour d’autres raisons. Dans la plupart des cas, les réactions en question n’ont pas mis en danger la santé des personnes concernées.

La plupart des déclarations mentionnent plus d’une réaction (3851 réactions au total pour 1485 déclarations, soit 2,6 réactions par déclaration en moyenne). Les réactions déclarées le plus fréquemment dans les cas dits « graves » étaient les suivantes : fièvre (80), détresse respiratoire (39), maux de tête / migraines (37), réactivation de zonas (34), frissons (28), hypersensibilité (27) / réactions anaphylactiques (13), nausées (28), courbatures (27), malaise général (25) et hypertension (25). Dans la mesure où la plupart des déclarations décrivent plus d’un effet indésirable, la fièvre ou les maux de tête sont des réactions qui figurent à la fois dans des déclarations de cas considérés globalement comme graves et de cas considérés comme non graves.

Au total, 61 cas de zonas ont été déclarés. Le zona est une maladie due à la réactivation du virus varicelle-zona (Varicella-Zoster-Virus, ou VZV en anglais). La primo-infection par le VZV se manifeste par la varicelle. Les facteurs de risque du zona sont notamment les traitements immunosuppresseurs, le diabète, un stress psychologique et ou des traumatismes physiques. Les femmes y sont également plus sujettes. La prévalence du zona augmente avec l’âge, passant de 3 pour 1000 entre 40 et 50 ans à 10 pour 1000 chez les plus de 80 ans. Les cas déclarés concernaient des personnes âgées de 72 ans en moyenne. Compte tenu de la fréquence des zonas au sein des tranches d’âge auxquelles appartiennent la majorité des personnes vaccinées, il faut s’attendre, ne fût-ce que d’un point de vue purement statistique, à un certain nombre de cas de zonas peu de temps après l’administration d’un vaccin contre le Covid-19. Des analyses sont en cours afin de déterminer si les déclarations indiquent l’existence d’un lien de causalité entre la vaccination et l’apparition des zonas.

La proportion de déclarations de réactions locales au point d’injection, y compris retardées, est nettement plus élevée pour le vaccin contre le Covid-19 de Moderna que pour le vaccin Comirnaty®, à propos duquel les réactions rapportées sont plutôt d’ordre général.

Dans 64 cas graves, l’on a dû déplorer le décès de la personne vaccinée après un laps de temps plus ou moins long. Ces personnes décédées étaient âgées en moyenne de 82 ans et souffraient pour la plupart d’affections pré-existantes graves. Ces cas ont été analysés avec un soin tout particulier. Selon les dernières conclusions, ces décès étaient dus à ces maladies dont l’apparition n’a rien à voir avec la vaccination (infections, événements cardiovasculaires ou maladies des poumons et des voies respiratoires etc.), et malgré la concordance temporelle, rien n’indique concrètement que le vaccin est à l’origine du décès. Les conclusions qu’ont tirées l’OMS et les autorités de contrôle des médicaments d’autres pays suite à leur évaluation des décès qui sont survenus peu de temps après l’administration des vaccins contre le Covid-19 autorisés en Suisse vont dans le même sens.

Les déclarations d’effets indésirables que l’institut a reçues et analysées jusqu’à présent ne modifient pas le profil bénéfice-risque positif des vaccins contre le Covid-19 utilisés en Suisse. Par ailleurs, Swissmedic s’entretient très régulièrement avec d’autres autorités de contrôle des médicaments à l’étranger et évalue la sécurité des vaccins contre le Covid-19 de concert avec ces dernières.

Ces déclarations livrent à présent une image plus précise de la sécurité des vaccins dans le cadre d’une utilisation quotidienne, image qui confirme largement le profil connu de leurs effets secondaires. Les EI connus de ces vaccins sont mentionnés dans les textes de l’information concernant le médicament, qui sont publiés sur www.swissmedicinfo.ch et mis à jour en permanence.

Protection du climat : Simonetta Sommaruga à la rencontre sur le climat organisée par John Kerry

La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a participé aujourd’hui à la table ronde organisée par l’envoyé spécial des États-Unis pour le climat, John Kerry. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du Sommet des dirigeants sur le climat, auquel le président américain Joe Biden avait convié quarante chefs d’État et de gouvernement. Les discussions ont porté sur les objectifs climatiques renforcés des plus grandes économies mondiales et sur les avantages dégagés par les mesures de protection du climat. La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga se félicite du nouvel objectif climatique américain. À cette occasion, elle a également souligné que la Suisse espère qu’une réglementation du marché efficace pour les projets de protection du climat à l’étranger sera adoptée lors de la prochaine Conférence des Nations Unies sur le climat COP26, cela dans l’intérêt de la protection de l’environnement et des droits de l’homme.

À l’invitation du président américain Joe Biden, un Sommet des dirigeants sur le climat s’est tenu de manière virtuelle les 22 et 23 avril. Représentant la Suisse, la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a participé à la table ronde organisée le 23 avril et présidée par l’envoyé spécial des États-Unis pour le climat, John Kerry. Les discussions ont notamment porté sur les avantages économiques liés à la protection du climat. L’abandon du pétrole, du gaz et des autres énergies fossiles et le renforcement des technologies innovantes et des énergies renouvelables permettront de créer de nombreux emplois.

Lors du sommet virtuel, les États-Unis ont présenté leur nouvel objectif climatique. Ils entendent réduire d’ici 2030 leurs émissions de gaz à effet de serre de 50 % à 52 % par rapport à 2005 et atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga s’est félicitée du retour des États-Unis dans l’Accord de Paris. Elle a salué leur nouvel objectif climatique et a souligné l’importance d’objectifs climatiques ambitieux pour tous les pays. Pour renforcer la protection du climat, la Suisse s’appuie sur la loi sur le CO2, sur laquelle la population est appelée à voter le 13 juin. La loi repose sur des incitations, l’innovation et le progrès technologique et permet de générer des commandes pour les entreprises et des emplois d’avenir.

La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a également évoqué la prochaine Conférence des Nations Unies sur le climat COP26. Elle a souligné la nécessité d’établir des règles solides pour les mécanismes de marché dans le cadre de l’Accord de Paris afin de garantir que la protection de la nature et les droits de l’homme soient respectés dans les projets de protection du climat menés à l’étranger et afin d’éviter le double comptage des réductions d’émissions réalisées. À l’automne 2020, la Suisse a conclu avec le Pérou et le Ghana des accords précurseurs dans le domaine de la protection du climat qui garantissent le respect de ces critères.

Quarante chefs d’État et de gouvernement ont été invités au sommet sur le climat. Ils représentent les pays ayant les émissions de gaz à effet de serre les plus élevées ainsi que quelques pays particulièrement ambitieux ou particulièrement menacés par le changement climatique.

Prochaine étape d’assouplissement le 19 avril

Le Conseil fédéral poursuit sa stratégie d’assouplissement progressive et prudente. Lors de sa séance du 14 avril 2021, il a décidé de faire un pas supplémentaire en autorisant de nouveaux assouplissements. À compter du lundi 19 avril, moyennant certaines restrictions, il sera de nouveau possible d’organiser des manifestations accueillant du public, par exemple dans les stades, les cinémas ou les salles de concert et de théâtre. Les activités sportives et culturelles à l’intérieur seront aussi à nouveau autorisées, y compris certaines compétitions. Enfin, les restaurants pourront rouvrir leurs terrasses. Bien que la situation reste fragile, le Conseil fédéral estime que le risque associé à ces assouplissements est acceptable. Toutes les activités à nouveau autorisées peuvent et devront – à quelques exceptions près – se pratiquer en portant le masque et en respectant les distances requises. Par ailleurs, la vaccination des groupes vulnérables progresse bien et le dépistage est constamment étendu.

La situation épidémiologique reste fragile et s’est même détériorée ces dernières semaines. Quatre des cinq indicateurs déterminants pour les assouplissements dépassent actuellement les seuils définis. Par ailleurs, il est encore trop tôt pour savoir si les rencontres entre amis et en famille durant les fêtes de Pâques ont provoqué une augmentation des contaminations.

Conditions remplies pour un assouplissement modéré

Malgré cette situation, le Conseil fédéral estime que les conditions permettent un assouplissement modéré. La recrudescence des hospitalisations est relativement faible par rapport au nombre de nouveaux cas et la couverture vaccinale des personnes vulnérables progresse bien : près de la moitié des plus de 80 ans et environ 30 % des 70 à 79 ans sont complètement vaccinés. Par ailleurs, le taux d’occupation des soins intensifs est relativement stable.

Dans son analyse, le Conseil fédéral a également tenu compte des conséquences des mesures sur l’économie et la société, notamment sur les adolescents et les jeunes adultes. Les assouplissements décidés aujourd’hui se basent sur la deuxième étape de la stratégie d’assouplissement, que le Conseil fédéral avait mise en consultation au milieu du mois de mars dernier, mais qu’il n’avait finalement mise en œuvre que partiellement. Ils permettent la reprise des activités qui comportent un risque modéré et qui peuvent – à quelques exceptions près – facilement se pratiquer en portant le masque et en respectant les distances.

Une prise de risque calculée

Le Conseil fédéral est conscient des risques que comportent les assouplissements décidés aujourd’hui. Lorsque les hospitalisations augmentent, elles concernent toujours plus des personnes relativement jeunes. Ainsi, plus de la moitié des personnes hospitalisées actuellement ont moins de 65 ans. En fonction de l’évolution dans les hôpitaux, il n’est pas exclu de devoir revenir sur les assouplissements. Le Conseil fédéral appelle donc la population à continuer à faire preuve de prudence, en particulier les personnes vulnérables, qui seront complètement vaccinées ces prochaines semaines et qui seront donc bien protégées contre les contaminations et les complications de la maladie.

 

Réouverture des terrasses des restaurants

Les restaurants et les bars pourront rouvrir leurs terrasses à partir du 19 avril. Les clients devront consommer assis et ne pourront enlever leurs masques que lorsqu’ils consomment. Chaque table pourra accueillir quatre personnes au maximum, dont les coordonnées devront être enregistrées. Les tables devront être distantes de 1,5 mètre, à moins qu’une séparation ne soit installée. Les discothèques et les salles de danse resteront pour leur part fermées. Comme de nombreux établissements ne pourront pas couvrir leurs coûts avec la seule ouverture des terrasses, le secteur de la restauration continuera de bénéficier du même soutien économique qu’aujourd’hui.

Installations et établissements accessibles au public

Les lieux de loisirs et de divertissement accessibles au public pourront rouvrir leurs espaces intérieurs, comme l’ont déjà fait les magasins et les musées. Les zoos et les jardins botaniques pourront ainsi rouvrir dans leur intégralité, pour autant que le port du masque et le respect des distances soient garantis à l’intérieur. Par contre, les espaces intérieurs des centres de bien-être restent fermés.

Manifestations accueillant du public : 100 personnes dehors, 50 dedans

Moyennant certaines restrictions, il sera à nouveau possible d’organiser des manifestations avec du public. Le nombre de visiteurs sera limité à 100 personnes à l’extérieur – pour un match de football ou un concert en plein air par exemple – et à 50 à l’intérieur – par exemple dans les cinémas, les théâtres et les salles de concert. Parallèlement, la capacité d’accueil du lieu où se déroule la manifestation devra être limitée à un tiers. Les visiteurs devront être assis et porter un masque en permanence. Ils devront respecter en tout temps une distance d’au moins 1,5 mètre avec les autres personnes ou être séparés par un siège. Il sera en outre interdit de consommer des boissons ou de la nourriture et les entractes seront déconseillés.

Autres manifestations : 15 personnes maximum

Outre les manifestations privées et les activités sportives et culturelles qui sont déjà autorisées, d’autres manifestations seront de nouveau possibles, jusqu’à 15 personnes. Il s’agit par exemple des visites dans les musées, des réunions d’associations ou d’autres rassemblements du domaine du divertissement et des loisirs. Ici aussi, il sera obligatoire de porter le masque et de respecter les distances.

Sport et culture pour les adultes : jusqu’à 15 personnes autorisées

Les activités sportives et culturelles « amateurs » pourront désormais accueillir jusqu’à 15 adultes, qu’ils participent individuellement ou en groupe. Les compétitions sont à nouveau autorisées sous ces mêmes conditions. À l’extérieur, il faudra porter un masque ou respecter une distance d’au moins 1,5 mètre. À l’intérieur, il faudra à la fois porter un masque et respecter les distances requises. Certaines exceptions seront toutefois possibles pour les activités où le port du masque est impossible, les exercices d’endurance dans les centres de fitness et les chorales par exemple. Dans ces cas, il faudra respecter des règles de distanciation plus strictes.

Quant aux sports impliquant un contact physique, ils resteront interdits en intérieur mais possibles à l’extérieur moyennant le port du masque. Il reste conseillé de privilégier les activités en plein air et de se faire tester au préalable.

 

Enseignement présentiel dans les hautes écoles et pour les formations continues

Moyennant certaines restrictions, l’enseignement présentiel sera à nouveau autorisé partout (et non plus uniquement à l’école obligatoire et au secondaire II), donc aussi dans les hautes écoles et pour les formations continues. Le nombre de participants sera limité à 50 personnes et les salles de formation ne pourront être utilisées qu’au tiers de leur capacité. Respect des distances et port du masque seront obligatoires.

Campagne de dépistage massive dans les entreprises et exemption de la quarantaine

Si une entreprise met en place un plan de dépistage permettant aux personnes qui travaillent sur place de se faire tester au moins une fois par semaine, celles-ci seront exemptées de la quarantaine pour exercer leur activité professionnelle. Les personnes en EMS qui ont été vaccinées ou qui ont contracté le COVID-19 et qui sont guéries pourront être exemptées de l’obligation de porter le masque.

Approvisionnement en médicaments prometteurs

Aujourd’hui, le Conseil fédéral a également pris des décisions concernant l’approvisionnement en médicaments prometteurs pour combattre le COVID-19. Des traitements combinés par anticorps monoclonaux devraient être bientôt disponibles en Suisse. La Confédération prendra à sa charge le coût de ces traitements en attendant qu’ils soient remboursés par l’assurance-maladie.

Par ailleurs, en collaboration avec le Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche et le Département fédéral des finances, le Département fédéral de l’intérieur est chargé d’analyser comment la Confédération peut encourager le développement et la fabrication en Suisse de médicaments contre le COVID-19 (y compris les vaccins). La modification du 20 mars 2021 de la loi COVID-19 a octroyé une importante marge de manœuvre à la Confédération en ce sens.

Effets indésirables des vaccins contre le Covid-19 en Suisse

1174 déclarations d’effets indésirables présumés de vaccins contre le Covid-19 évaluées en Suisse: En date du 6 avril 2021, Swissmedic avait évalué, en partenariat avec les centres régionaux de pharmacovigilance (dont le centre de référence tessinois de l’EOC) 1 174 déclarations d’effets indésirables (EI) présumés de vaccins contre le Covid-19 en Suisse. Ces déclarations confirment le profil d’effets secondaires qui avait été observé lors des essais réalisés avant l’octroi des autorisations, et qui est décrit dans les textes d’information sur le médicament. Elle ne modifient en rien le rapport bénéfice-risque des vaccins utilisés, qui reste positif.

Sur ces 1174 déclarations, 577 concernaient le vaccin Comirnaty® de Pfizer/BioNTech et 580, le vaccin contre le Covid-19 de Moderna. Dans 17 déclarations, le vaccin qui avait été administré n’était pas précisé. Quelques déclarations mentionnaient expressément qu’il s’agissait de réactions à une seconde dose (n = 79 pour Comirnaty et n = 78 pour Moderna). La plupart des déclarations émanaient de professionnels de la santé, et 92 (7,8 %) provenaient directement de personnes concernées ou de patients.

D’après les informations de l’OFSP, quelque 1,6 million de doses de vaccins avaient été administrées jusqu’au 4 avril 2021 inclus, sachant que 604 000 personnes environ avaient reçu les deux doses. Dans la mesure où les effets indésirables ne sont souvent déclarés à Swissmedic que plus tard, et compte tenu du temps nécessaire pour analyser les déclarations en détails, celles dont il est question dans le présent communiqué ne peuvent pas être directement mises en parallèle avec le nombre de vaccins administrés. Rétrospectivement toutefois, l’on observe que le taux moyen est de l’ordre d’une déclaration pour mille doses administrées.

La majorité des déclarations concernaient des femmes (68,6 %), les hommes comptaient pour 28,3 % des cas, et quelques déclarations (3,2 %) ne mentionnaient pas le sexe de la personne.

Les personnes concernées étaient âgées en moyenne de 64,9 ans (au sein d’une fourchette allant de 16 à 101 ans), et parmi elles, 41,7 % avaient 75 ans ou plus. Dans les cas considérés comme graves (n = 396), l’âge moyen était de 69,3 ans, et dans les déclarations faisant état de décès concomitants à la vaccination (n = 55), la moyenne s’établissait à 83,7 ans.

Au total, 778 déclarations (66,3 %), soit la majorité, rapportaient des effets indésirables non graves, tandis que 396 déclarations (33,7 %) évoquaient des effets graves. Il s’agit de personnes qui ont dû être hospitalisées, ou de réactions qui ont été considérées comme médicalement importantes pour d’autres raisons. Dans la plupart des cas, les réactions en question n’ont pas mis en danger la santé des personnes concernées.

La plupart des déclarations mentionnent plus d’une réaction (2 960 réactions au total pour 1 174 déclarations, soit 2,5 réactions par déclaration en moyenne).

Les réactions déclarées le plus fréquemment dans les cas dits « graves » étaient les suivantes : fièvre (56), détresse respiratoire (31), maux de tête / migraines (28), réactivation de zonas (26), hypersensibilité (22) / réactions anaphylactiques (12), vomissements (20), fatigue (19), augmentation de la pression sanguine (19), maladie du Covid-191 (17)1), et vertiges (18). La plupart des déclarations décrivent plus d’un effet indésirable, raison pour laquelle des réactions comme la fièvre ou les maux de tête figurent à la fois dans des déclarations de cas considérés globalement comme graves et de cas considérés comme non graves.

Ont été déclarés 44 cas de zona, dont 26 ont été considérés comme graves, pour la plupart pour des raisons médicales. Le zona est une maladie qui est due à une réactivation du virus varicelle-zona (varicella-zoster virus, VZV). La primo-infection au VZV se manifeste par la varicelle. Les facteurs de risque du zona sont notamment les traitements immunosuppresseurs, le diabète, un stress psychologique et ou des traumatismes physiques. Les femmes y sont également plus sujettes. La prévalence du zona augmente avec l’âge, passant de 3 pour 1000 entre 40 et 50 ans à 10 pour 1000 chez les plus de 80 ans. Les cas déclarés concernaient des personnes âgées de 72 ans en moyenne chez lesquelles le zona s’était manifesté entre un et 43 jours après la vaccination. Des études sont en cours pour déterminer s’il existe un lien de causalité entre la vaccination et la survenue du zona.

La proportion de déclarations qui concernent des cas de réactions locales au point d’injection, y compris retardées, est nettement plus élevée pour le vaccin contre le Covid-19 de Moderna que pour le vaccin Comirnaty®, pour lequel ce sont plutôt des réactions générales qui sont rapportées. Il pourrait toutefois s’agir ici en partie de déclarations « stimulées » par la publication en février de rapports sur des réactions locales retardées après administration du vaccin Moderna.

Dans 55 de ces cas graves, l’on a dû déplorer le décès de la personne vaccinée après un laps de temps plus ou moins long. Les personnes décédées étaient âgées en moyenne de 84 ans et souffraient pour la plupart d’affections pré-existantes graves. Ces cas ont été analysés avec un soin tout particulier. Selon les dernières conclusions, ces décès étaient dus à ces maladies, dont l’apparition n’a rien à voir avec la vaccination (infections, événements cardiovasculaires ou maladies des poumons et des voies respiratoires, etc.), et malgré la concordance temporelle, rien n’indique concrètement que le vaccin est à l’origine du décès. Les conclusions qu’ont tirées l’OMS et les autorités de contrôle des médicaments d’autres pays suite à leur évaluation des décès qui sont survenus peu de temps après l’administration des vaccins contre le Covid-19 autorisés en Suisse vont dans le même sens.

Les déclarations d’effets indésirables que l’institut a reçues et analysées jusqu’à présent ne modifient en rien le profil bénéfice-risque positif des vaccins contre le Covid-19. Ces déclarations livrent à présent une image plus précise de la sécurité des vaccins dans le cadre d’une utilisation quotidienne, image qui confirme largement le profil connu de leurs effets secondaires. Les EI connus de ces vaccins sont mentionnés dans les textes de l’information concernant le médicament, qui sont publiés sur www.swissmedicinfo.ch et mis à jour en permanence.

 

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1) Ces déclarations rapportent des infections par le Covid-19 qui sont apparues peu de temps après la vaccination. Dans la mesure où les personnes vaccinées n’avaient pas été testées avant l’injection du vaccin, et où le corps doit commencer par se constituer une protection contre la maladie, il arrive qu’une infection par le Covid-19 apparaisse de façon concomitante avec la vaccination, mais il n’y a aucun lien de causalité entre cette dernière et la maladie. Contrairement aux vaccins vivants (contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) par exemple), les vaccins contre le Covid-19 ne contiennent pas de virus (atténués) et ne peuvent donc pas déclencher d’infection par le Covid-19.

La population de la Suisse croît, malgré la hausse des décès

Selon les chiffres provisoires 2020 de la statistique de la population et des ménages de l’Office fédéral de la statistique (OFS), la population résidante permanente de la Suisse a progressé de 0,7% par rapport à 2019, pour atteindre près de 8,7 millions d’habitants à fin 2020. Le nombre de décès a augmenté, atteignant 76 000 cas enregistrés, alors que celui des mariages, naissances et divorces a diminué.

La population résidante permanente de la Suisse s’élevait à 8 667 100 personnes au 31 décembre 2020, contre 8 606 000 à la même date en 2019 (+61 100 personnes, +0,7%). Cet accroissement démographique est l’un des plus faibles relevés au cours des dix dernières années et correspond à ceux enregistrés en 2018 et 2019.

Emigrations en forte baisse

Les flux migratoires internationaux contribuent à l’évolution démographique du pays. En 2020, on a enregistré 163 000 immigrations, cumulant celles des Suisses (25 600) et des étrangers (137 400), pour 106 500 émigrations (Suisses, 25 800; étrangers, 80 700). Si le solde migratoire reste positif (+56 500), le nombre d’immigrations et d’émigrations a diminué, respectivement de –3,9% et de
–15,6%, par rapport à 2019.

Pendant l’année 2020, les ressortissants suisses ont immigré en plus grand nombre dans notre pays (+6,7%) et l’ont moins quitté (–17,7%). Chez les personnes de nationalité étrangère, les immigrations et les émigrations ont baissé (respectivement –5,6% et –14,9%).

Plus de décès et moins de naissances

En 2020, 76 000 personnes sont mortes, soit 8200 de plus que l’année précédente (+12,1%). Cette forte augmentation est à mettre en relation avec la pandémie de COVID-19. Par rapport à 2019, les décès ont plus augmenté chez les hommes (+14,6%) que chez les femmes (+9,9%). Chez les personnes de 65 ans ou plus, le nombre de décès a progressé de 12,7%, passant de 59 400 cas en 2019 à 66 900 en 2020. En comparaison, le nombre de décès chez les 0-64 ans ne s’est accru que de 8,2%, de 8400 cas en 2019 à 9100 en 2020. Presque tous les cantons affichent une tendance à la hausse des décès. Nidwald constitue la seule exception et enregistre une légère baisse de 0,6%, soit deux décès de moins enregistrés en 2020 qu’en 2019.

L’impact éventuel de la crise sanitaire sur les naissances ne pourra réellement s’observer qu’à partir de la fin de l’année 2020, voire dans les premiers mois de 2021. La Suisse a enregistré un léger recul des naissances qui sont passées de 86 200 en 2019 à 85 500 naissances en 2020 (–0,8%). 72,4% des naissances surviennent dans le cadre d’un mariage et 27,6% ont lieu hors mariage. Le nombre moyen d’enfants par femme s’établit provisoirement à 1,46 en 2020. Par rapport à 2019, les Grisons (+0,2%), Saint-Gall (+1,0%), Soleure, Nidwald, Schaffhouse, Valais, Schwyz et Obwald (respectivement avec une progression de plus de 2%) se distinguent des autres cantons et enregistrent une augmentation des naissances.

Essentiellement dû à la hausse du nombre de décès, l’accroissement naturel – différence entre naissances et décès – s’établit à 9500 personnes en 2020 contre 18 400 en 2019 (–48%). Il atteint ainsi son niveau le plus bas depuis 2004. Les cantons du Tessin, de Berne, de Bâle-Campagne, de Neuchâtel, des Grisons, du Jura, de Bâle-Ville, de Schaffhouse et de Glaris présentent un accroissement naturel négatif, où les décès sont plus nombreux que les naissances.

L’espérance de vie recule

Entre 2019 et 2020, l’espérance de vie à la naissance des hommes a reculé de 81,9 ans à 81,1 ans
(–0,8 an) et celle des femmes de 85,6 ans à 85,2 ans (–0,4 an). Ces baisses sont dues en grande partie à l’augmentation des taux de mortalité aux grands âges. L’espérance de vie à 65 ans des hommes a ainsi diminué de 0,7 an en passant de 20,0 à 19,3 ans et celle des femmes de 0,5 an en passant de 22,7 ans à 22,2 ans.

Dans les cantons, les diminutions les plus nettes des espérances de vie à la naissance s’observent à Obwald, au Tessin et à Genève pour les hommes, respectivement –2,5 ans, –2,3 ans et –2,2 ans et dans le Jura, à Genève et à Schwyz pour les femmes, respectivement –1,8 an, –1,5 an et –1,4 an.

Mariages et divorces en baisse

La crise sanitaire a probablement joué un rôle dans le fléchissement du nombre de mariages et de divorces, observé courant 2020.

34 900 unions ont été célébrées, soit 10,4% de moins qu’en 2019. Le nombre des mariages a reculé par rapport à l’année précédente, quel que soit le type de mariage: entre deux ressortissants suisses (17 800; –5,2%,), entre deux ressortissants étrangers (5200 ; –15,6%) et ceux qui unissent les couples mixtes (11 900 ; –15,0%). L’âge moyen au premier mariage s’établit provisoirement à 32,3 ans pour les hommes et 30,2 ans pour les femmes. Par rapport à 2019, presque tous les cantons enregistrent une diminution des mariages, à l’exception de Nidwald (+1,6%) et des Grisons (+2,0%).

Les juges ont prononcé 16 100 divorces en 2020, soit une diminution de 4,7% par rapport à l’année précédente. Si les divorces entre ressortissants suisses ou dans les couples mixtes ont baissé, respectivement –6,7% et –7,4% par rapport à 2019, ils ont augmenté dans les couples de ressortissants étrangers (+2,9%). La durée moyenne du mariage au moment du divorce augmente, de 15,4 ans en 2019 à 15,6 ans en 2020, indiquant que plus de couples mariés de longue date ont dissous leur mariage.

Si les comportements observés en 2020 restent identiques à l’avenir, on estime provisoirement que deux mariages sur cinq (39,2%) pourraient se terminer un jour par un divorce. Le nombre de divorces n’a pas reculé dans tous les cantons; Schwyz, Soleure, Uri, Berne, Jura, Lucerne, Glaris, Bâle-Campagne, Obwald et Appenzell Rhodes-Intérieures font état de plus de divorces par rapport à 2019.

Coronavirus : renforcement du soutien au secteur culturel

Le Conseil fédéral renforce le soutien de la Confédération au secteur culturel. Lors de sa séance du 31 mars 2021, il a adopté des modifications de l’ordonnance COVID-19 culture. Les acteurs culturels peuvent bénéficier rétroactivement d’indemnisations de pertes financières à partir du 1er novembre 2020. Leurs dommages sont ainsi couverts sans interruption depuis le 20 mars 2020. Ce soutien est par ailleurs élargi aux intermittents. Les conditions pour bénéficier de l’aide d’urgence sont également assouplies. Les modifications de l’ordonnance entrent en vigueur le 1er avril 2021.

Les conséquences économiques des mesures prises pour lutter contre la pandémie de coronavirus sont très importantes pour le secteur de la culture. Depuis plus d’une année, les acteurs culturels en particulier sont confrontés à une menace existentielle, qui a conduit le Parlement et le Conseil fédéral à renforcer les soutiens existants.

Avec la modification de l’ordonnance COVID-19 culture, les intermittents (personnes au bénéfice de contrats temporaires changeant fréquemment d’employeurs) peuvent désormais également demander des indemnisations pour pertes financières. Une rétroactivité au 1er novembre 2020 est par ailleurs introduite pour ce soutien, dont les acteurs culturels peuvent ainsi bénéficier sans interruption depuis le début de la pandémie.

Les conditions pour demander une aide d’urgence sont également assouplies. Les seuils de fortune maximaux pour pouvoir y prétendre sont rehaussés, passant de 45’000 à 60’000 francs. Ce seuil est augmenté pour chaque enfant à charge, d’un montant qui passe de 15’000 à 20’000 francs. Par ailleurs, seule la fortune librement disponible (les biens immobiliers en sont exclus) est prise en compte pour l’évaluation des demandes. Enfin, pour accélérer l’arrivée de liquidités, Suisseculture Sociale et les cantons peuvent accorder une avance aux requérants des soutiens si une décision n’a pas été rendue 30 jours après le dépôt de la demande.

Dès le début de la pandémie, le secteur culturel bénéficie de soutiens spécifiques, complémentaires aux soutiens mis à disposition de l’ensemble de l’économie. Les entreprises culturelles et les acteurs culturels peuvent demander des indemnisations de leurs pertes financières, couvrant jusqu’à 80% de leurs dommages, financées pour moitié par la Confédération et pour moitié par les cantons. De telles indemnités sont également mises à disposition des associations d’amateurs actifs dans le secteur culturel. Les acteurs culturels peuvent en outre avoir recours à une aide d’urgence pour couvrir leurs frais d’entretien immédiats. La Confédération a alloué à ces soutiens un montant de 280 millions de francs pour l’année 2020. Pour l’année 2021, un montant de 130 millions de francs a été mis à disposition à ce stade.

L’Europe, principal continent de résidence pour les Suisses de l’étranger en 2020

A fin 2020, plus d’un Suisse sur dix vivait à l’étranger. Près des deux tiers étaient établis en Europe, notamment en France. Leur nombre a augmenté de 0,7% par rapport à 2019. La progression des personnes de 65 ans ou plus est beaucoup plus marquée (+2,8%). Globalement, la proportion de femmes reste supérieure à celle des hommes, selon les résultats de la statistique des Suisses de l’étranger de l’Office fédéral de la statistique (OFS).

En 2020, 776 300 ressortissants suisses étaient inscrits auprès d’une représentation compétente suisse à l’étranger, soit une hausse de 0,7% par rapport à 2019. Cet accroissement est toutefois moins important que ceux enregistrés en 2019 et 2018 (respectivement +1,4% et +1,1%).

Plus nombreux en Europe

Par rapport à 2019, les effectifs ont augmenté en Europe (+1,4%) et en Océanie (+0,7%), alors qu’ils ont diminué en Amérique (–0,2%), en Asie (–1,0%) et en Afrique (–2,9%).

Sur les 490 800 Suisses de l’étranger vivant en Europe (63%), 200 900 étaient établis en France et ses territoires d’outre-mer, qui accueillaient ainsi la plus grande communauté en 2020. Viennent ensuite l’Allemagne (94 600 personnes), l’Italie (50 200), le Royaume-Uni (37 700), ainsi que l’Espagne (24 500). Le nombre de ressortissants suisses croît dans tous ces pays; l’augmentation la plus forte est enregistrée en Allemagne (+2,5%) et la plus faible en France (+0,5%).

285 500 ressortissants suisses sont établis sur les autres continents, soit 24% en Amérique, 7% en Asie, 4% en Océanie et 2% en Afrique. Les plus grandes communautés hors Europe se trouvent aux États-Unis qui recensent 81 300 personnes, devant le Canada (40 600), l’Australie (25 700) et Israël (21 400). On enregistre une progression dans tous ces pays, mais c’est en Israël qu’elle est la plus importante, soit 2,6% de plus qu’en 2019.

Population âgée en hausse

A fin 2020, 21,1% des Suisses de l’étranger étaient des mineurs de moins de 18 ans, soit 163 800 personnes. Leur nombre reste plus ou moins stable par rapport à l’année passée. On recense 440 000 personnes âgées de 18-64 ans (56,7%) et 172 500 personnes de 65 ans ou plus (22,2%). La hausse est particulièrement marquée pour ce dernier groupe; +2,8% par rapport à l’année précédente, contre seulement 0,2% chez les 18-64 ans. On y dénombre par ailleurs 662 centenaires, ce qui représente un rapport de 9 centenaires pour 10 000 Suisses de l’étranger. Dans nos frontières, ce rapport ne s’élève qu’à 2 pour 10 000 dans la population suisse.

Une majorité de femmes

On observe à travers les continents un nombre plus important de femmes résidant à l’étranger que d’hommes, respectivement 54% et 46% en 2020. C’est le cas pour celles établies en Europe, en Amérique, en Afrique ou en Océanie, avec des parts allant de 52% en Afrique à 56% en Europe. A l’inverse, on recense en Asie plus d’hommes que de femmes, leur part s’établissant à 55%.

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Effets indésirables des vaccins contre le Covid-19 en Suisse: mise à jour

862 déclarations d’effets indésirables présumés de vaccins contre le Covid-19 évaluées en Suisse: En date du 23 mars 2021, Swissmedic avait évalué, en partenariat avec les centres régionaux de pharmacovigilance (dont le centre de référence tessinois de l’EOC) 862 déclarations d’effets indésirables (EI) présumés de vaccins contre le Covid-19 en Suisse. Ces déclarations confirment le profil d’effets secondaires qui avait été observé lors des essais réalisés avant l’octroi des autorisations, et qui est décrit dans les textes d’information sur le médicament. Elles ne révèlent aucun nouveau problème de sécurité jusqu’à présent et ne modifient en rien le ratio bénéfice-risque positif des vaccins utilisés.

Sur ces 862 déclarations, 460 concernaient le vaccin Comirnaty® de Pfizer/BioNTech et 393, le vaccin contre le Covid-19 de Moderna. Dans 9 déclarations, le vaccin qui avait été administré n’était pas précisé. Quelques déclarations mentionnaient expressément qu’il s’agissait de réactions à une seconde dose (n = 49 pour Comirnaty et n = 21 pour Moderna). La plupart des déclarations émanaient de professionnels de la santé, et 57 (6,6 %) provenaient directement de personnes concernées ou de patients.

D’après les informations de l’OFSP, quelque 1,25 million de doses de vaccins avaient été administrées jusqu’au 21 mars 2021 inclus, sachant que 466 000 personnes environ avaient reçu les deux doses. Dans la mesure où les effets indésirables ne sont souvent déclarés à Swissmedic que plus tard, et compte tenu du temps nécessaire pour analyser les déclarations en détails, celles dont il est question dans le présent communiqué ne peuvent pas être directement mises en parallèle avec le nombre de vaccins administrés. Rétrospectivement toutefois, l’on observe que le taux moyen est de l’ordre d’une déclaration pour mille doses administrées.

La majorité des déclarations concernaient des femmes (67,9 %), les hommes comptaient pour 28,2 % des cas, et quelques déclarations (3,9 %) ne mentionnaient pas le sexe de la personne.

Les personnes concernées étaient âgées en moyenne de 64,4 ans (au sein d’une fourchette allant de 16 à 101 ans), et parmi elles, 42,7 % avaient 75 ans ou plus. Dans les cas considérés comme graves (n = 263), l’âge moyen était de 70,6 ans, et dans les déclarations faisant état de décès concomitants à la vaccination (n = 37), la moyenne s’établissait à 83,8 ans.

Au total, 599 déclarations (69,5 %), soit la majorité, rapportaient des effets indésirables non graves, tandis que 263 déclarations (30,5 %) évoquaient des effets graves. Il s’agit de personnes qui ont dû être hospitalisées, ou de réactions qui ont été considérées comme médicalement importantes pour d’autres raisons. Dans la plupart des cas, les réactions en question n’ont pas mis en danger la santé des personnes concernées.

La plupart des déclarations mentionnent plus d’une réaction (2154 réactions au total pour 862 déclarations, soit 2,5 réactions par déclaration en moyenne).

Les réactions déclarées le plus fréquemment dans les cas dits « graves » étaient les suivantes : fièvre (38), détresse respiratoire (25), hypersensibilité (19) / réactions anaphylactiques (9), maladie du Covid-191 (16), vomissements (12), vertiges (12), maux de tête / migraines (17) et réactivation de zonas (8). La plupart des déclarations décrivent plus d’un effet indésirable, raison pour laquelle des réactions comme la fièvre ou les maux de tête figurent à la fois dans des déclarations de cas considérés globalement comme graves et de cas considérés comme non graves.

Les illustrations nos 1 et 2 présentent les 15 réactions les plus fréquentes qui sont associées respectivement au Comirnaty et au vaccin contre le Covid-19 de Moderna. Les réactions les plus fréquentes concernent le site d’injection (rougeurs, démangeaisons, douleurs et gonflements), ou consistent en de la fièvre, des maux de tête, des courbatures et des frissons. Les cas mentionnant ces réactions représentaient plus de la moitié des déclarations (56 %).

Dans 37 de ces cas graves, l’on a dû déplorer le décès de la personne vaccinée après un laps de temps plus ou moins long. Les personnes décédées étaient âgées en moyenne de 84 ans et souffraient pour la plupart d’affections pré-existantes graves. Ces cas ont été analysés avec un soin tout particulier. Selon les dernières conclusions, ces décès étaient dus à ces maladies, dont l’apparition n’a rien à voir avec la vaccination (infections, événements cardiovasculaires ou maladies des poumons et des voies respiratoires, etc.), et malgré la concordance temporelle, rien n’indique concrètement que le vaccin est à l’origine du décès. Les conclusions qu’ont tirées l’OMS et les autorités de contrôle des médicaments d’autres pays suite à leur évaluation des décès qui sont survenus peu de temps après l’administration des vaccins contre le Covid-19 autorisés en Suisse vont dans le même sens.

Les déclarations d’effets indésirables que l’institut a reçues et analysées jusqu’à présent ne modifient en rien le profil bénéfice-risque positif des vaccins contre le Covid-19. Ces déclarations livrent à présent une image plus précise de la sécurité des vaccins dans le cadre d’une utilisation quotidienne, image qui confirme largement le profil connu de leurs effets secondaires. Les EI connus de ces vaccins sont mentionnés dans les textes de l’information concernant le médicament, qui sont publiés sur www.swissmedicinfo.ch et mis à jour en permanence.

 


(1) Ces déclarations rapportent des infections par le Covid-19 qui sont apparues peu de temps après la vaccination. Dans la mesure où les personnes vaccinées n’avaient pas été testées avant l’injection du vaccin, et où le corps doit commencer par se constituer une protection contre la maladie, il arrive qu’une infection par le Covid-19 apparaisse de façon concomitante avec la vaccination, mais il n’y a aucun lien de causalité entre cette dernière et la maladie. Contrairement aux vaccins vivants (contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) par exemple), les vaccins contre le Covid-19 ne contiennent pas de virus (atténués) et ne peuvent donc pas déclencher d’infection par le Covid-19.

L’adresse de tous les touristes et visiteurs

Au cœur de la ville de Peja se trouve la porte ouverte à tous les touristes, visiteurs et tous ceux qui recherchent plus d’informations sur la ville et ses environs. Quiconque a des questions sur ce qu’il faut faire à Peja, sur les possibilités de divertissement dans la ville et dans la nature, où ils peuvent y passer une nuit et y découvrir l’hospitalité traditionnelle ou où déguster une cuisine locale, il suffit de se rendre au bureau d’information touristique de la ville de Peja.

Dès que vous entrez dans ce bureau, vous êtes immédiatement entouré par l’atmosphère positive et hospitalière du personnel du bureau, qui depuis des années fournit des informations sur la destination de Dukagjini, ainsi que le premier contact de chaque visiteur avec cette ville.

Albinfo s’est entretenu avec M. Virtyt Morina, qui travaille ici depuis l’ouverture de ce bureau d’information au sein de la municipalité de Peja en 2009.

Parlez-nous brièvement de la création et de l’histoire de l’Office de Tourisme de Peja?

L’Office du tourisme de Peja a été ouvert en 2009 et il constitue le premier bureau de ce type au Kosovo. Ceci est le résultat d’une coopération étroite que nous avons eue avec la ville de Trente en Italie depuis que Peja est jumelée avec cette ville et qui est connue pour le développement du tourisme de montagne. Pour le développement des capacités humaines (formation des employés) pour le développement de projets et la gestion durable des bureaux à l’avenir, nous avons eu le soutien d’experts du tourisme de Trente, tandis que d’autres investissements dans les infrastructures et la promotion ont été réalisés et sont toujours réalisés par la municipalité de Peja – Direction du développement économique. Ce bureau est maintenant géré par le personnel professionnel de la municipalité et fait partie du secteur du tourisme opérant au sein de la direction du développement économique.

La gestion de ce bureau est divisée en deux parties: le bureau d’accueil qui a pour mission d’informer les touristes et de demander des informations sur le niveau de satisfaction dans la destination de Peja et le bureau de développement de projets et de mise en œuvre des programmes touristiques. Jusqu’à présent, notre bureau a développé divers projets qui sont financés par la municipalité de Peja et des organisations étrangères opérant au Kosovo. Les projets ont été étendus au niveau local, régional et transfrontalier. Tous ces projets ont influencé le développement du tourisme d’aventure et du tourisme durable à Peja. Parmi les projets dont nous pouvons être fiers et qui ont placé Peja sur les cartes du monde, il y a le projet “Balkan Peaks” qui a été couronné en 2013 par le premier prix de la gestion réussie de la destination par le WTTC – World Council for Tourism and Travel. https://www.youtube.com/watch?v=xAl7B-vrodc&t=5s

Aujourd’hui, notre bureau est un exemple non seulement pour le Kosovo, mais aussi dans la région et au-delà. Cela a été confirmé par de nombreux experts du tourisme qui sont venus à Peja à travers divers projets et ont donné de très bonnes critiques.

Quelle est le rôle du bureau?

Essentiellement, le rôle de l’Office de Tourisme est de fournir aux touristes des informations précises et précises sur les opportunités offertes par la destination de Peja. Cela signifie que les touristes, avec les informations qu’ils reçoivent de ce bureau, organisent de manière plus facile et meilleure leur séjour dans la destination de Peja. Aussi, ce bureau avec les informations qu’il offre au touriste peut le convaincre de rester encore plus longtemps dans notre destination. Ainsi, le rôle du bureau est très important en termes de développement des infrastructures touristiques de notre destination. En effet, l’Office du Tourisme de Peja a une relation directe avec l’offre et la demande, organise la destination, coopère avec tous les acteurs directement liés aux offres touristiques et aussi avec d’autres acteurs qui ne sont pas directement liés au tourisme, mais affectent la meilleure gestion possible de la destination. Ainsi, ce bureau devrait avoir des informations sur les services qu’un touriste peut demander, tels que le transport pour le trafic, les guides ou guides, les lieux d’hébergement, des informations sur les attractions, des informations sur les possibilités de loisirs en plein air, des informations sur le Kosovo et la région, etc. En outre, ce bureau a le devoir de contacter directement les touristes où ils reçoivent des informations directes ou par le biais de questionnaires sur ce qu’ils demandent de plus ou sur leur satisfaction à l’égard des services de la destination, puis de traiter ces informations avec d’autres acteurs, que la destination à être organisé au mieux.

Ce bureau est également actif dans la partie numérique où de nombreux touristes cherchent des informations directement avant même d’arriver à destination afin de mieux organiser le voyage.

Les adresses de bureau sont

Site Web: www.pejatourism.org

Des médias sociaux:

Twitter: Peja Tourism / Facebook: Peja Tourist Information / Instagram: visitpeja / LinkedIn: Peja Tourist Information Center

Depuis l’ouverture de ce bureau jusqu’à aujourd’hui, combien de touristes et visiteurs étrangers ont reçu des services d’information de votre part?

En tant qu’office de tourisme, nous fonctionnons depuis 2009. Nous sommes le premier bureau à ouvrir au Kosovo et nous avons un personnel formé professionnellement qui est très sympathique avec les touristes et qui connaît également plusieurs langues étrangères. En un an, nous avons principalement jusqu’à 5000 touristes étrangers à la recherche d’informations différentes auprès de notre bureau et en général depuis l’ouverture, nous avons accueilli plus de 50000 touristes étrangers qui ont demandé des informations de toutes sortes (normalement pas en 2020 car c’était une pandémie).

Quelles sont les questions qui reviennent le plus souvent ?

Les touristes demandent principalement des informations sur ce qu’ils peuvent faire à Peja, les lieux qu’ils peuvent visiter, l’organisation du transport ou le moyen de se rendre sur place, il s’intéressent à des guides culturels, des lieux d’hébergement, des lieux traditionnels pour déguster de la nourriture, du matériel promotionnel, cartes et sentier culturel et carte des sentiers de montagne, autres services comme les transports, les banques, la poste, le passage des frontières, il y a aussi des demandes de services de santé, il y a ceux qui veulent leur parler d’histoire, de culture, de traditions, etc. , donc il y a des questions différentes qui nous font.

Comment voyez-vous le développement du tourisme à Peja et dans les environs au cours des années où vous travaillez pour l’Office de Tourisme?

Peja était connue auparavant en termes de développement touristique, en particulier du tourisme de transit où de nombreux visiteurs sont passés par Peja et y ont passé la nuit. Les problèmes qui se sont développés en 1998 et 1999 ont conduit à une destruction quasi-totale du secteur du tourisme en général. Après les années 2000, les initiatives de développement de ce secteur à Peja ont repris. Peja a beaucoup progressé en termes de développement touristique et c’est la municipalité la plus prospère du Kosovo en termes de tourisme. De plus, le «Plan de développement municipal 2020-2028» de Peja, le tourisme est défini comme le principal pilier du développement, de sorte que les projets sont orientés dans le sens de l’aide au développement du tourisme. Ainsi, Peja dispose aujourd’hui d’une infrastructure très élevée, travaille avec le secteur privé pour augmenter au maximum la capacité d’hébergement et avec une meilleure qualité, travaille avec diverses organisations telles que internationales et locales dans le développement d’activités de loisirs, en particulier ceux de montagne, travaille également sur l’accès et l’organisation de l’accès facile aux attractions naturelles et culturelles, le traitement du patrimoine culturel et sa présentation aux touristes, etc. Ainsi, voyant tous ces potentiels pour le développement du tourisme et appréciant les flux mondiaux du tourisme, Peja s’est orientée vers le développement du tourisme qui d’une part protégera son patrimoine, et d’autre part stimulera les habitants locaux à développer leurs entreprises et créer des emplois indépendants dans le secteur du tourisme. Ainsi, Peja est orientée vers le développement du tourisme d’aventure, du tourisme de montagne, du tourisme rural, du tourisme durable, etc.

Quelles sont les attractions préférées des touristes?

 Les attractions naturelles les plus populaires sont les gorges de Rugova, car c’est vraiment une beauté indescriptible, le lac de Liqenat et celui de Drelaj, le sentier des cascades, la cascade Drini i Bardhë, la grotte Radavc et le patrimoine culturel de Peja, tandis que le Les activités récréatives les plus populaires sont la Via Ferrata, la randonnée, les visites de grottes et le VTT.

Quels sont les autres projets de développement de l’offre touristique de Peja?

Même à l’avenir, la municipalité de Peja continuera à investir dans le développement de l’offre touristique qui s’étend au niveau local, régional et transfrontalier. Elle investira principalement dans l’offre de tourisme d’aventure en tant que tourisme qui se développe assez rapidement dans le monde et constitue un type de tourisme qui ne nécessite pas beaucoup d’investissement alors que le retour sur les revenus est distribué directement aux habitants locaux.

Au niveau local, la municipalité investira dans le développement de sentiers de montagne locaux dans les montagnes de Rugova, l’extension des sentiers de Via Ferrata, l’ouverture de voies d’escalade, l’attraction de spéléologie, le parapente, le ski et la raquette, les offres familiales et les offres d’excursions pédagogiques • l’amélioration de la qualité de la prestation de services et de l’hébergement avec le secteur privé ainsi que d’autres offres qui affecteront le développement de la destination de Peja en tant que lieu attractif.

Au niveau régional, avec d’autres municipalités, elle investira dans l’offre qui durera jusqu’à 1 semaine, où les municipalités de la plaine de Dukagjini seront reliées par des sentiers de randonnée pédestre et cyclable en montagne, des sentiers du patrimoine culturel, etc. Au niveau transfrontalier, le Monténégro et l’Albanie seront mis en relation avec des offres de randonnées en montagne telles que le Pic des Balkans, Via Dinarica, puis des offres culturelles, etc.

Vaccin contre le COVID-19 de Johnson & Johnson: Swissmedic autorise un troisième vaccin contre le COVID-19

Le 7 décembre 2020, l’entreprise Janssen-Cilag AG, filiale du groupe actif dans le domaine de la santé Johnson & Johnson, a présenté à Swissmedic une demande d’autorisation de mise sur le marché pour son candidat vaccin (Ad26.COV2.S). Après avoir soigneusement examiné toute la documentation fournie, Swissmedic autorise la mise sur le marché du vaccin « COVID-19 Vaccine Janssen » pour une durée limitée. L’Human Medicines Expert Committee (HMEC) de Swissmedic, comité d’experts externes ayant une fonction consultative, a soutenu cette décision lors d’une réunion extraordinaire.

Le vaccin, qui est administré une fois (une dose unique), est autorisé pour les personnes de 18 ans et plus. Il est basé sur un adénovirus humain (virus du rhume humain) qui contient le plan de construction de la protéine Spike du coronavirus SARS-CoV-2, qui est le déclencheur de la réponse immunitaire souhaitée contre le virus dans les cellules immunitaires humaines.

Les données d’études soumises montrent qu’une efficacité comprise entre 64,2 % (groupe des 18 à 64 ans) et 82,4 % (65 ans et plus) a été constatée 14 jours après la vaccination dans tous les groupes d’âge étudiés. Cette vaccination permet de prévenir (à près de 85 %) les formes graves et critiques du COVID-19. De plus, il a été prouvé qu’il agit bien en présence des mutations dominantes au Brésil et en Afrique du Sud (variants du SARS-CoV-2).

Les effets secondaires les plus fréquemment rapportés lors des études cliniques étaient des céphalées, une fatigue, des douleurs au point d’injection et des nausées. La plupart des réactions vaccinales sont apparues dans un délai d’un à deux jours après la vaccination et ont été de courte durée (un à deux jours).

Le vaccin peut être stocké sous forme congelée à une température comprise entre -25 °C et -15 °C et transporté congelé ou décongelé à une température comprise entre 2 °C et 8 °C. Une fois sorti du congélateur, le vaccin non ouvert se conserve jusqu’à trois mois au réfrigérateur.

Swissmedic a aussi examiné cette demande d’autorisation à un rythme très accéléré, dans le cadre d’une procédure de soumission en continu. Les résultats des études en cours et les réponses aux questions posées ont été présentées par l’entreprise en continu et examinés par Swissmedic dès qu’ils étaient disponibles.

En autorisant le vaccin contre le COVID-19 de Johnson & Johnson, Swissmedic a donné une réponse positive à trois des quatre demandes d’autorisation qui lui ont été présentées jusqu’ici pour un vaccin contre le COVID-19. Il avait déjà autorisé les vaccins de Pfizer/BioNTech (Comirnaty) et de Moderna. La demande soumise par AstraZeneca est en cours d’examen.

La diversité est profitable à tous

Serge Gaudin, ingénieur diplômé à l’EPFL, concoure sous la bannière PDC pour l’un des cinq sièges au Conseil d’Etat valaisan. Lors du premier tour, il est arrivé cinquième, sur les huit candidats en lice. Le deuxième tour des élections en Valais aura lieu le dimanche 28 mars. Albinfo, par l’intermédiaire de notre collaborateur en Valais, Arber Ahmetaj, en a profité pour lui poser quelques questions.

Albinfo.ch.:  Dans une société où la technologie et l’informatique ont une place toujours plus importante, en quoi votre profil d’ingénieur diffère-t-il des autres profils qu’on rencontre plus régulièrement en politique ?

Serge Gaudin: Dans mon activité professionnelle, j’ai été amené à travailler la digitalisation des processus, comme l’utilisation de systèmes informatiques intégrés ERP. Je les ai testés de manière très régulière au niveau du business. Grâce à cette expérience, je peux premièrement éviter que l’on développe des solutions qui ne sont pas applicables ou qui sont moins efficientes, et deuxièmement proposer des solutions qui fonctionnent. Globalement, la gestion informatique d’un projet permet d’apporter des solutions efficaces à l’administration, tant au niveau de la résolution qu’au au niveau de l’implémentation.

Albinfo.ch: Pensez-vous que votre très bon score au premier tour est le résultat d’une volonté de soutenir un siège partisan ou celle de faire avancer un outsider de la politique ?

Serge Gaudin: Je pense que ma motivation, ma personnalité et mon profil différent avec une expérience professionnelle industrielle internationale ont su convaincre une bonne partie de l’électorat. Mes compétences me permettent de mieux appréhender une société moins carbonnée, qui intègre des éléments de durabilité. Je tiens à préciser que cette préoccupation pour une société avec moins de carbone vient de mon expérience professionnelle. Dans l’économie, si l’on veut être leader, il faut intégrer ces solutions bas-carbone. C’est d’ailleurs ce qui a permis à l’entreprise dans laquelle je travaille d’être leader et d’avoir même pu augmenter sa performance financière.

Albinfo.ch: Les Valaisannes et les Valaisans vous ont soutenu lors de ce premier tour. Pour les personnes valaisannes venues d’ailleurs, qu’est-ce qu’un vote en votre faveur changerait pour eux ?

Serge Gaudin: Mon approche n’est pas exclusivement partisane mais elle est avant tout dirigée vers le bien de la population valaisanne. J’ai fait mes armes dans un grand groupe international et j’y ai appris que la diversité et l’inclusion apportent de la valeur. Leur présence et leur participation est profitable à tous. Faleminderit shumë !

 

Le conseiller fédéral Ignazio Cassis reçoit le ministre des affaires étrangères de Macédoine du Nord

La Suisse et la République de Macédoine du Nord entretiennent de bonnes relations bilatérales, axées principalement sur la coopération internationale. Le ministre des affaires étrangères Ignazio Cassis et son homologue Bujar Osmani se sont notamment penchés sur l’état d’avancement des projets de réforme initiés par le gouvernement de Macédoine du Nord , les perspectives de la République dans le processus d’adhésion à l’UE ainsi que sa présidence de l’OSCE en 2023.

Nouveau programme de coopération
Dans le cadre d’un nouveau programme de coopération lancé conjointement par la Direction du développement et de la coopération (DDC) et le Secrétariat d’État à l’économie (SECO), la Suisse continuera de soutenir les efforts de réforme entrepris par la Macédoine du Nord en matière de gouvernance et de développement écono-mique. Le programme de coopération quadriennal 2021-2024 établi pour la Macédoine du Nord s’inscrit dans la droite ligne des objectifs poursuivis par la politique extérieure de la Suisse et ancrés dans la stratégie de coopération internationale 2021-2024. Ce programme sera présenté prochainement. Les priorités définies jusque-là en matière de gouvernance démocratique, de développement économique durable et de protection de l’environnement seront maintenues. Au niveau régional, la Suisse met en outre l’accent sur la numérisation et la coopération avec le secteur privé.

Engagement de la Suisse dans les Balkans occidentaux
La stabilité et le développement économique des Balkans occidentaux revêtent une grande importance pour la Suisse. Près de 500’000 personnes ayant des racines dans cette région vivent dans notre pays.

Voici les albanais qui ont remporté les élections communales dans le canton de Vaud

Lors des élections pour les assemblées communales du canton de Vaud, qui se sont tenues le 7 mars 2021, beaucoup d’albanais se sont présentées pour différents partis suisses.

Les résultats des élections pour les conseils communaux montrent que les Verts ont bien progressé, au détriment du PS.

Le président du parti cantonal des verts, Antonio Mocchi a été modeste : il a mentionné une « petite baisse ». Seul le PLR a pu à peu près garder le même résultat.

Dans les plus grandes villes du canton de Vaud, la vague verte était impressionnante : à Yverdon (+12), à Morges (+8 vende), à Renens (+8), à Pully (+7), à Prilly (+11) et à La Tour-de-Peilz (+9), les écologistes ont doublé le nombre de représentants. ÀNyon (+11), ils sont même devenus le premier parti. Ce n’est qu’à Vevey que le succès des verts était un peu plus modeste (+2), indique albinfo.ch

En conclusion: PS à perdu la où les verts on gagné humbi kudo, ku të Gjelbërit fitonin: à Morges (-8), Nyon (-2), Renens (-3), Vevey (-7), Pully (-4), Prilly (-5) et La Tour- de-Peilz (-7).  Le PLR a également perdu dans ces communes: Yverdon (-4), Morges (-1), Nyon (-3), Renens (-3), Pully et Prilly (-8), La Tour-de-Peilz (-4) , sauf à Vevey (+1), mais reste tout de même le premier parti dans certaines communes. Enfin, l’UDC, qui avait déjà très peu de représentants dans ces villes, voit son soutien baisser. Le parti a perdu entre trois et quatre sièges dans chacune des communes exceptà à Prilly où il se maintient.

Les résultats sont encore attendus à Lausanne puisque le décompte n’est pas encore terminé

Une plus grande participation des albanais s’est remarquée dans certaines communes :

Dans la commune d’Ollon

Berat Memaj (PLR) avec 1038 votes

Dans la commune de Moudon

Gëzim Rama du parti socialiste avec 404 votes était le plus voté des albanaise de cette commune, il est suivi d’Avni Iseni avec 365 votes, du PLR.

Sevdije Avdyli avec 344 du PLR

Ismaili Sulejman avec 333 votes du parti socialiste.

Dans la commune de Vallorbe :

Faruk Krasniqi  du GDC a obtenu 515 voix.

Dans la commune de Nyon

C’est Ermira Rexhaj du parti socialiste qui a triomphé avec 965 voix.

Commune de Renens

Le couple Liridona Smakiqi du Parti Socialiste avec 911 vota et Naim Smakiqi avec 865 voix.

Commune d’Ecublens

C’est Arjanda Zeka, qui a été élue comme conseillère communale, des rangs du parti socialiste, avec 707 votes

YverdonErvin Shehu, PS, Lorena Shehu, PS

 Commune de Rolle :

Deux candidates albanaises, Arbenita Shabani Zejna et Anita Islami ont remporté les élections du 7 mars 2021 en Suisse.

 

Vaccin contre le COVID-19 : la Confédération conclut un nouveau contrat avec Pfizer

La Confédération est à pied d’œuvre pour mettre à disposition de la population suisse un vaccin contre le COVID-19 le plus rapidement possible. Les contrats conclus jusqu’à présent avec différents fabricants vont permettre d’accroître fortement le nombre de vaccins disponibles en Suisse jusqu’à l’été 2021. La Confédération a signé un nouveau contrat avec Pfizer/BioNTech, portant sur plus de 3 millions de doses. Elle double ainsi sa commande auprès du fabricant. Les doses supplémentaires seront livrées en Suisse dès avril.

Pour faire face aux nombreuses incertitudes concernant la production et la disponibilité des vaccins, la Confédération continue d’examiner les différentes technologies développées par les fabricants. À l’heure actuelle, elle mise sur les vaccins à ARNm, très efficaces et bien tolérés. La Confédération a donc conclu un autre contrat avec Pfizer/BioNTech pour 3 millions de doses supplémentaires. La quantité convenue avec Pfizer pour la livraison s’élève ainsi à 6 millions de doses. Le vaccin, efficace à 95 %, est administré en Suisse depuis décembre. Les doses supplémentaires seront livrées dès avril de manière échelonnée.

Large portefeuille de vaccins

Jusqu’à présent, la Confédération a conclu des contrats avec cinq fabricants : Moderna (13,5 millions de doses au total), Pfizer/BioNTech (maintenant 6 millions de doses au total), AstraZeneca (5,3 millions environ), Curevac (5 millions) et Novavax (6 millions de doses). Ainsi, même en cas de difficultés de livraison, un nombre suffisant de doses d’un vaccin autorisé sera garanti pour la population. La Confédération est toujours en négociation avec différents fabricants.

Parallèlement, la Suisse participe à l’initiative de portée internationale COVAX, ce qui lui permet d’accéder à des doses couvrant jusqu’à 20 % de sa population. En même temps, elle soutient les pays économiquement faibles, qui accèdent ainsi à des vaccins dans le cadre de cette initiative.

D’ici à cet été, toutes les personnes en Suisse désirant se faire vacciner pourront l’être. À condition que les fabricants livrent les doses comme prévu, que les cantons disposent de suffisamment de capacités et que les vaccins supplémentaires (Curevac, Novavax) soient autorisés.

Vaccin basé sur l’ARNm

BioNTech/Pfizer, Moderna et Curevac misent sur une nouvelle technologie : l’ARNm, un type de molécule messagère, renferme le plan de fabrication des protéines. Elle transmet aux cellules de notre organisme l’information nécessaire à la fabrication d’une protéine virale. Le système immunitaire identifie alors cette dernière comme un antigène, puis réagit en fabriquant des anticorps. Cette réponse immunitaire permet au corps de se préparer à combattre le virus.

Des tests gratuits pour tous pour accompagner les assouplissements prévus

Le Conseil fédéral entend renforcer massivement le dépistage pour accompagner les assouplissements prévus. Pour favoriser la multiplication des tests, il propose que la Confédération prenne en charge le coût de tous les dépistages. Les entreprises et les écoles devront réaliser des tests répétés afin de prévenir et de détecter aussi tôt que possible les flambées de coronavirus. Les entreprises qui testent régulièrement leurs employés pourront être exemptées de l’obligation de quarantaine pour les personnes-contacts. Dès que les autotests seront suffisamment fiables, le Conseil fédéral propose d’en offrir cinq par mois à chaque personne. Et afin que chacun puisse se faire dépister sans attendre, tous les tests réalisés dans les pharmacies et les centres de dépistage seront gratuits, y compris pour les personnes non symptomatiques. Le coût de cette campagne de dépistage massif devrait dépasser le milliard de francs. Le Conseil fédéral prendra sa décision le 12 mars après consultation des cantons.

Pour pouvoir casser de manière ciblée les chaines de contamination, il faut pouvoir identifier rapidement les personnes infectées, ce qui fait des tests un pilier de la lutte contre la pandémie. Les capacités de dépistage et des laboratoires étant désormais suffisantes et les autotests bientôt disponibles, le Conseil fédéral entend étendre le dépistage gratuit à toute la population. Il s’agit ainsi d’appuyer le redémarrage progressif de la vie économique et sociale. La prévention et la détection précoce des flambées locales sont d’autant plus importantes que les souches de virus plus contagieuses ne cessent de se propager.

Tests gratuits dès le 15 mars
Le Conseil fédéral a renforcé à plusieurs reprises sa stratégie de dépistage. Actuellement, la Confédération finance non seulement le dépistage des personnes symptomatiques, mais aussi celui des personnes non symptomatiques dans les EMS et les écoles, ainsi que dans le cadre de la lutte contre les flambées locales. A partir du 15 mars, il est prévu qu’elle prenne aussi en charge le coût de tous les autres tests.

Tests répétés dans les entreprises et les écoles
Les personnes les plus mobiles, à savoir les salariés des entreprises et les élèves, doivent être testées fréquemment par le biais de prélèvements salivaires, analysés ensuite de manière groupée (pooling). Avec ce type de dépistage, les différents échantillons prélevés ne sont pas analysés individuellement, mais de manière combinée en tant qu’échantillon composite, ce qui permet de réduire considérablement le matériel et le temps nécessaires. La réalisation de tests répétés dans les entreprises ne vise pas à remplacer les plans de protection, mais à renforcer encore la protection du personnel. A noter que la participation à ce type de dépistage sera facultative. Les cantons devront pouvoir exempter les entreprises qui testent fréquemment leurs employés de l’obligation de quarantaine pour les personnes-contacts.

Des autotests pour tout le monde
Dans la lutte contre la pandémie, la Suisse a notamment misé, dès le départ, sur la responsabilité individuelle de la population. Le Conseil fédéral entend continuer sur cette voie en facilitant l’accès aux autotests. Tout le monde doit pouvoir se faire tester régulièrement, même sans présenter de symptômes. L’idée est que chaque personne qui le souhaite puisse bénéficier de cinq autotests par mois. Ceux-ci n’ont toutefois pas encore été validés par l’Office fédéral de la santé publique faute d’informations suffisantes quant à leur utilisation chez les personnes non symptomatiques. Le Conseil fédéral propose donc que la Confédération prenne aussi en charge le coût de tous les tests rapides effectués en pharmacie et dans les centres de dépistage, y compris pour les frontaliers.

Une stratégie qui comporte aussi des risques
Cette campagne de dépistage massif pourrait induire certains risques, d’une part parce que les résultats des tests ne représentent qu’un instantané de la situation et, d’autre part, parce que les autotests sont nettement moins fiables que les tests PCR. Un résultat négatif ne doit pas donner à la personne un sentiment de sécurité infondé ni l’inciter à se conduire déraisonnablement. Le port du masque et le respect des distances restent essentiels. Enfin, il est primordial que les personnes ayant reçu un résultat positif après un autotest ou un test rapide réalisent un test PCR et s’isolent immédiatement. Il reste encore à évaluer s’il est possible de conditionner certains accès ou la participation à certaines manifestations à un résultat de test négatif.

Un coût estimé à un milliard de francs
Cette campagne de dépistage, fondée sur la loi COVID-19, dont la validité est limitée à la fin de l’année, devrait coûter plus d’un milliard de francs en 2021.