La connaissance de la langue albanaise renforce l’intégration

La langue albanaise est le ciment de l’identité nationale albanaise. La détermination du facteur linguistique, depuis la Renaissance, reflète la volonté d’unir dans un corps politique et culturel les personnes qui parlent la langue de Naim, Migjen et Asdren*.

Bien qu’il s’agisse d’une construction historique, chez les Albanais, mais auprès d’autres nations, elle est sublimée, car elle est un nœud identitaire, elle relie le sentiment d’appartenance à un territoire politique ou à une sphère de civilisation. C’est précisément la protection de la langue albanaise, en tant que principal élément national, qui a été au centre de la résistance face à la violation des droits des Albanais dans les pays des Balkans, ainsi qu’au rétrécissement forcé de leur espace national. Ce n’est pas un hasard si, dans les années 80 et 90, la politique de Slobodan Milosevic, mais aussi avec une certaine particularité celle du nationalisme d’État macédonien, ont visé les banques scolaires albanaises ainsi que l’affaiblissement des droits nationaux albanais. En un mot, pour les Albanais, la langue et le drapeau avec l’aigle à deux têtes revêtent une signification particulière car elles s’inscrivent dans une histoire de résistance.

Dans le contexte de la diaspora albanaise en Suisse et au-delà, la langue albanaise joue un rôle important dans le maintien et la culture de son identité albanaise, mais elle constitue également un facteur de poids qui contribue à l’intégration harmonieuse Albanais en Suisse. En d’autres termes, il vaut mieux que l’enfant ou même l’adulte connaisse la langue albanaise et bénéficie d’un large vocabulaire de la langue maternelle, pour mieux apprendre les langues du pays d’accueil, voire où ils sont nés. Ainsi, la maitrise de la langue albanaise renforce l’intégration.

Par conséquent, l’investissement institutionnel des États albanophones, ainsi que des structures albanaises de la diaspora, en faveur de la transmission de la langue albanaise dans le contexte de l’immigration albanaise devrait être une priorité, avec des ressources concrètes et pas seulement de mots. La transmission de la langue albanaise doit bénéficier d’un niveau pédagogique et d’un engagement sérieux. Cet investissement contribue également à leurs pays d’origine car il assure la transmission de la langue albanaise au sein de sa communauté diasporique, et permet également aux deuxième et troisième générations d’acquérir des ressources linguistiques d’un bon niveau, ce qui facilite également les échanges professionnels et économiques entre la diaspora et les pays des Balkans. Pour nombre d’Albanais, il possède un atout considérable.

Il est nécessaire d’investir dans la langue albanaise et dans sa promotion, car cela contribue à l’épanouissement de la culture albanaise et au rapprochement et entre l’albanais et la culture helvétique. Ceci contribue à amorcer un changement dans la perception des Albanais en Suisse et dans d’autres pays où ils sont présents. Pourquoi pas à que des jeunes Suisses ou d’autres nationalités aient la possibilité d’apprendre la langue de leurs amis albano-suisses ? Connaître et promouvoir la langue albanaise en tant qu’enrichissement individuel et collectif permettront de lutter contre les préjugés et la discrimination. Ce travail aidera également à se débarrasser du complexe de peur lié à l’utilisation de la langue albanaise, aux côtés des langues officielles et d’autres langues parlées en Suisse et au-delà. La langue albanaise enrichit le cosmopolitisme suisse.

Dr. Bashkim Iseni, fondateur de la plateforme Albinfo.ch

 

* Naim Frashëri, Millosh Gjergj Nikolla (Migjeni), Aleksandër Stavre Drenova (Asdreni), trois figures de proue de la renaissance culturelle albanaise

 

Une ambitieuse helvetico-kosovare à la Chancellerie fédérale

Drenusha Hajdini travaille à la Chancellerie fédérale suisse, qui est située à Berne au Palais fédéral, où siègent également le gouvernement du pays (Conseil fédéral) et le Parlement composé des deux Chambres.

Il n’est pas fréquent de rencontrer une jeune femme aux origines albano-kosovares dans ce bâtiment, bien que Drenusha déclare y avoir croisé à plusieurs reprises des femmes avec un profil similaire travaillant pour l’administration fédérale. Mais quel a été le cheminement de Drenusha Hajdini pour en arriver là ?

« J’ai obtenu un bachelor en sciences politiques et un master en management public »,  explique-t-elle, «J’ai étudié à l’Université de Lausanne, mais j’ai également eu l’occasion d’étudier à l’Université de Berne en vue d’améliorer mes connaissances en allemand. J’avais pour objectif de travailler pour l’administration fédérale et la maîtrise de deux langues nationales est un prérequis ».

« J’ai toujours porté un grand intérêt au fonctionnement des institutions politiques, à l’organisation de l’État ainsi qu’à la manière dont ce dernier intervient dans la société en faveur des citoyens. C’est donc tout naturellement que mes études se sont portées vers les sciences politiques et l’administration publique. D’un point de vue professionnel, j’étais déjà active dans ce domaine durant mes études en travaillant à l’Institut d’administration publique (IDHEAP) en tant qu’assistante-étudiante dans le domaine des finances publiques ».

La Chancellerie fédérale, comment ça fonctionne ?

Drenusha Hajdini travaille au sein de la Chancellerie fédérale depuis presque deux ans maintenant. C’est un travail auquel elle s’adonne avec beaucoup de dévouement, comme en témoigne l’enthousiasme avec lequel elle décrit à nos lecteurs le rôle et la fonction de la Chancellerie fédérale ainsi que son travail et celui de ses collègues dans ce contexte. « La Chancellerie fédérale est l’état-major, le bras droit du Conseil fédéral. Elle a différentes responsabilités, comme par exemple celle d’assurer l’exercice des droits politiques, qui comprend les votations fédérales et les initiatives populaires. Elle est également responsable de la communication officielle du gouvernement et elle élabore des analyses en vue de la stratégie politique. Notre section, dénommée « Affaires du Conseil fédéral », traite de toutes les décisions prises par le Conseil fédéral lors de sa séance hebdomadaire. Toutes les décisions importantes pour le pays, y compris les plus sensibles et celles qui revêtent un caractère international, passent par notre équipe. Concrètement, avant les séances du Conseil fédéral, qui ont lieu le mercredi ou le vendredi, les documents destinés au Conseil fédéral nous sont envoyés et nous procédons à leur contrôle. Après avoir reçu les documents de tous les départements fédéraux, nous établissons une liste afin de constater les éventuels désaccords entre les départements. Cela facilite le travail du Conseil fédéral qui peut consacrer plus de temps aux affaires pour lesquelles il y a des divergences. Il est passionnant de voir comment toutes les positions sont prises en compte avant chaque prise de décision et à quel point le système est effectif de cette manière. Il faut en effet garder à l’esprit que lors de ses séances, le Conseil fédéral peut prendre jusqu’à 200 décisions ! Finalement, au terme des séances, notre équipe s’assure que les décisions du Conseil fédéral soient rédigées de manière conforme ». « C’est un grand honneur de travailler pour l’administration fédérale et de voir comment fonctionnent les institutions étatiques. Ce travail exige une très grande éthique professionnelle car nous traitons de sujets d’une grande sensibilité politique. Il requiert également une capacité à travailler sous pression politique tout en faisant preuve d’une discrétion absolue ».

Drenusha Hajdini

« Mais ce qui m’a toujours intéressée, c’est le côté scientifique. Je me concentre sur l’analyse du jeu politique d’un point de vue externe, je n’ai pas pour volonté de m’engager moi-même en politique »

L’engagement de Drenusha pour l’administration fédérale se manifeste très bien lorsqu’elle nous décrit son poste. A-t-elle néanmoins l’ambition de s’engager en politique ?

Elle nous dit que cette question lui a souvent été posée, et ce depuis le début de ses études en sciences politiques. « Mais ce qui m’a toujours intéressée, c’est le côté scientifique. Je me concentre sur l’analyse du jeu politique d’un point de vue externe, je n’ai pas pour volonté de m’engager moi-même en politique », s’exprime-t-elle.

Interrogée sur ses ambitions quant à une carrière scientifique, avec la poursuite d’un doctorat par exemple, elle répond que cette question reste ouverte, mais pour plus tard. « Quand j’ai terminé mon master, mon professeur m’a questionné sur mon envie de commencer un doctorat maintenant ».

L’administration publique au Kosovo, le sujet d’étude de Drenusha Hajdini

S’agissant d’ailleurs de son master, il y a un détail qui ne doit pas passer inaperçu. Outre le fait que Drenusha a été récompensée par l’Université de Lausanne pour avoir obtenu le meilleur master de sa promotion, le sujet de son mémoire retient toute notre attention.

« Le titre de mon mémoire de master a été Les réformes de l’administration publique au Kosovo dans le cadre du programme SIGMA de l’UE et de l’OCDE », explique notre interlocutrice. « L’administration publique est l’instrument à disposition de l’État pour mettre en œuvre les lois au service des citoyens, elle a donc un rôle important à jouer ». Ayant pour ambition d’adhérer à l’UE, le Kosovo doit mettre en œuvre un certain nombre de réformes dans différents domaines. L’administration publique est l’un d’entre eux. « Dans mon mémoire, j’ai étudié trois champs de l’administration publique : la gestion des finances publiques, la gestion des ressources humaines et le cadre stratégique. Le Kosovo a de très bons résultats en termes de gestion des finances publiques, mais moins dans les deux autres champs. Mon but a été de trouver les causes de ces moins bons résultats et d’indiquer une voie qui permettrait de progresser ».

Le Kosovo, un cas d’étude qui vaut la peine d’investir

Pour ce travail, Drenusha a interviewé des managers publics et des scientifiques au Kosovo, ainsi que des représentants d’organisations non gouvernementales et des personnes responsables du programme SIGMA à l’OCDE.  « En choisissant ce sujet de mémoire, j’avais deux objectifs : premièrement, un objectif personnel d’acquérir des connaissances historiques et politiques sur le Kosovo. Je me suis toujours sentie proche de ce pays. Cependant, ayant effectué mes études en Suisse, mes connaissances portaient exclusivement sur le système politique et administratif suisse. L’autre objectif était d’ordre scientifique : il y a très peu de recherches sur le Kosovo, un État qui est encore en construction et en développement. Il était donc important pour moi de montrer qu’il valait la peine d’investir un tel cas d’étude. Nous pouvons tout-à-fait étudier le Kosovo avec les instruments scientifiques à disposition, il ne faut pas croire qu’il s’agit d’un cas d’étude isolé ou particulier. Avec la publication de mon travail sous forme de cahier par l’Université de Lausanne, j’espère avoir atteint ces deux objectifs. La publication est d’ailleurs parue en novembre 2023 », nous explique Drenusha Hajdini (le lien vers la publication Serval – L’administration publique au Kosovo sous le programme SIGMA de l’OCDE et de l’UE : analyse de quelques domaines de réformes (unil.ch)). Les parents de Drenusha ont étudié à l’Université au Kosovo, mais pour des raisons qui paraissent évidentes, ils n’ont pas eu la possibilité d’évoluer professionnellement ici. « C’est pourquoi mes réussites et celles de mes trois frères sont en quelque sorte la réalisation de leur parcours aussi. En lisant albinfo.ch et les portraits de jeunes Albanais en Suisse qui ont réussi, mes parents ont toujours été très enthousiastes. Je suis contente qu’aujourd’hui, ce soit le tour de leur fille ». Il y a beaucoup de préjugés sur le fonctionnement des institutions publiques au Kosovo. « Mais je peux vous dire qu’il y a de bonnes prestations qui sont fournies au sein de l’administration publique et que les personnes qui y travaillent le font avec beaucoup d’engagement », dit Drenusha, « celles avec qui j’ai collaboré étaient très ouvertes et serviables. La jeunesse là-bas fait également preuve de grandes capacités et de confiance dans le fait que le pays va continuer à se développer dans ce domaine également ».

Son message : « Avoir le courage de provoquer son destin »

Elle résume en quelques mots son message aux jeunes d’origine albanaise qui s’intéressent à la politique et souhaitent faire carrière dans un domaine qui s’apparente au sien : « Avoir le courage de provoquer son destin ». Selon elle, il est important de s’engager dans la société, les associations et la vie professionnelle pendant les études, etc. « Il y a une chose que j’aimerais ajouter à ce sujet : en Suisse, le travail et les réussites sont toujours reconnus à leur juste valeur, indépendamment de l’origine politique, sociale, ethnique ou autre. Mon exemple le démontre bien : ce ne sont pas les relations sociales ou la bonne situation économique de mes parents qui m’ont aidée, mais c’est la Suisse qui m’a offert des opportunités que j’ai su saisir. Je me sens chanceuse d’être née ici et je suis très fière de travailler aujourd’hui pour la Chancellerie fédérale ! »

Mentor Latifi est nommé nouvel ambassadeur du Kosovo en Suisse

La présidente du pays, Vjosa Osmani, a souhaité beaucoup de succès dans ses nouvelles fonctions à Monsieur Latifi, exprimant sa conviction qu’il continuera à œuvrer au renforcement des liens entre le Kosovo et la Suisse, rapporte albinfo.ch.

“J’ai souhaité beaucoup de succès au nouvel ambassadeur, Mentor Latifi, dans ses nouvelles fonctions en tant qu’ambassadeur de la République du Kosovo auprès de la Confédération suisse. Je suis convaincue qu’il continuera à travailler pour renforcer les liens entre le Kosovo et la Suisse, un ancien allié et foyer de nombreux citoyens de la diaspora…”, a déclaré Osmani.

Washington Post évoque la voix de la soprano albanaise Ana Naqe

La soprano albanaise, Ana Naqe, vit en Europe depuis 20 ans. Elle vit et exerce son métier artistique en Belgique et dans toute l’Europe, rapporte albinfo.ch.

L’artiste renommée continue ses interprétations sur les scènes européennes.

Le Washington Post a écrit sur la nouvelle production d’opéra qui se déroulera au prestigieux théâtre La Monnaie à Bruxelles en avril 2025. C’est une création écrite spécialement pour sa voix dans le rôle principal de Madame Bovary, rapporte également albinfo.ch.

Il convient également de noter que dans la saison à venir, Ana fera ses débuts dans Madame Butterfly de Puccini à l’opéra d’Anvers et de Gand.

https://www.washingtonpost.com/national/2024/04/20/castellucci-monnaie-ring-cycle/06ca4158-ff37-11ee-87ac-20f7e67cbe29_story.html

Le Forum économique albano-suisse tenu à Genève, un franc succès

Le Forum albanais-suisse (Immobilier, Investissements et Finances), tenu ce vendredi au Centre de l’Espérance/8 Oak à Genève, a réuni un nombre important d’entrepreneurs albanais et suisses. Avec une participation impressionnante d’environ 200 personnes, le forum a été organisé par la plateforme albpoint.ch. Comme sponsor médiatique de cet événement économique fut le média albinfo.ch online et print.

Ce véritable succès témoigne du travail dévoué et pionnier que cette plateforme accomplit, depuis des année, également dans des domaines dépassant l’information de la diaspora albanaise, qui est son engagement principal.

Cet évènement a été une autre étape dans la série de forums de ce type, précédemment organisés à Zurich, Bâle, Lausanne et Genève. Le marché immobilier, la construction et les finances, ainsi que la coopération dans ce contexte entre les hommes et femmes d’affaires albanais – du Kosovo, d’Albanie, de Macédoine du Nord, de la diaspora – et ceux de la Suisse, étaient au centre de cette réunion. La présence des représentants des États d’origine respectifs, ainsi que des chefs de missions diplomatiques en Suisse, était également remarquable.

Ainsi, les intervenants ont adressé des mots encourageants aux participants : Mme Shukrije Ramadani, chargée d’affaires de l’Ambassade du Kosovo en Suisse, Mme Teuta Agai-Demjaha, ambassadrice de la République de Macédoine du Nord auprès de l’ONU à Genève, et M. Valon Gashi, secrétaire de l’Ambassade d’Albanie à Berne.

Les intervenants ont salué les travaux du forum, le qualifiant de référence incontournable pour de nombreuses organisations fructueuses qui se déroulent dans la communauté albanaise de Suisse.

En tant que co-organisateur et hôte, Sevdail Tahiri a salué les participants et a particulièrement remercié les entrepreneurs locaux à succès, à savoir les dirigeants d’entreprises puissantes de Vaud, Orllati Group et Probat Group.

S. Tahiri a brièvement exposé la contribution passée d’albpoint à la connexion et à la mise en réseau entre les entreprises albanaises de Suisse et celles des Balkans.

En tant que co-initiant de cette important rencontre, Dr. Bashkim Iseni a également des mots à l’audience, se concentrant sur le rôle d’albpoint dans l’établissement de ponts entre les entreprises de la diaspora, celles de la Suisse et celles des pays tels que le Kosovo, l’Albanie et la Macédoine du Nord. Il a notamment accentué l’accent sur l’impact de l’effervescence d’entreprises suisses, dont certaines moyennes et grandes, sur la prospérité helvétique et celles des pays d’origine. Ceci a, selon lui, un important rôle quant à la perception positive de la nombreuse diaspora albanaise en Suisse.

Le président de la Chambre économique du Kosovo, Lulzim Rafuna, a exprimé sa volonté et son engagement à promouvoir un climat d’affaires attrayant au Kosovo. “Nous nous engageons activement dans le dialogue et les partenariats dans le monde entier, montrant le grand potentiel à au sein de nos frontières”, a déclaré Rafuna.

David Garcia, président récemment élu à la Chambre économique Suisse-Kosovo, a également qualifié le Forum de Genève de très important, offrant son soutien à l’unification des entreprises entre les deux pays.

L’entrepreneur albanais bien connu en Suisse, Fehmi Fetahi, a salué les participants en tant que chef du Conseil d’administration du Forum des entreprises albanaises de la diaspora, félicitant la plateforme albpoint.ch pour cette organisation.

La série de présentations d’entreprises dans le cadre du forum a été ouverte par la présentation de la grande entreprise dans le domaine de la construction, “Orllati”, basée à Biolay-Orjulaz, dans le Cantion de Vaud. Erlinda Orllati, la fille du fondateur du Groupe Orllati,, Avni Orllati, a fait une présentation détaillée du géant de la construction dans les cantons romands, en particulier dans le Canton de Vaud. Avec 960 employés, supervisant actuellement 80 chantiers et réalisant certains des projets les plus impressionnants de la région, “Orllati” a pleinement mérité son statut parmi les plus grands et les plus qualifiés constructeurs de Suisse.

Labinot Haxhaj, patron de l’importante entreprise valaisanne Probat Group, a parlé de ses débuts, venant du Kosovo, il y a environ vingt ans, avec le lancement dans l’entreprenariat avec de 2 à 3 employés. Maintenant, son entreprise, également créée en rachetant 12 autres entreprises, compte plusieurs centaines d’employés et dirige de grands projets de construction dans la région. Il a notamment relevé que sa réussite a été fortement inspirée par le parcours d’Avni Orllati, le fondateur du Groupe Orllati Group.

Edmond Gerveni

Edmond Gerveni de DM Bau AG, une entreprise qui opère depuis 25 ans, spécialisée dans la construction modulaire en bois et dirigée par Labinot Pirkuqi, a été présenté par Edmond Gerveni, conseiller du conseil d’administration. L’entreprise travaille avec succès dans neuf endroits différents en Suisse.

La société d’architecture Modium Group a par la suite été présentée par son PDG, Burim Bajraktari, comme une entreprise qui a apporté une nouvelle dimension à l’architecture.

Xhesiana Lataj

Dans ce Forum à Genève, la société albanaise Balfin Real Estate Albania, leader dans l’immobilier dans le pays, a présenté les projets premium dans les zones exclusives de la riviera albanaise, par sa représentante Xhesiana Lataj.

Les débats dans un panel composé de spécialistes de leurs domaines respectifs, tels que Pren Pervorfi, COO de la célèbre société de finances smzh, Liburn Mehmetaj, avocat de Genève (également président du LAPSH de Suisse), Burim Bajraktari, et Münur Asllan de Prestaflex ont été instructifs et fructueux et ont permis de conclure, avec succès les travaux de ce forum qui s’est tenu à Genève.

Le forum, qui a été diffusé en direct sur les réseaux sociaux de la plateforme médiatique albinfo.ch, a été animé avec succès et compétence par le modérateur bien connu Berat Miftari.

Les entrepreneurs ont ensuite longuement échangé lors de réunions B2B et ont conclu cette magnifique journée par un dîner spécial commun. Ils ont particulière apprécié le vin de Kosovo Stonecastle. Le représentant de ce vin en Suisse Ismet Bajrami, présentait son vin et à ce que les invités de marque aient les vers pleins.

albinfo.ch 

Foto : https://drive.google.com/drive/folders/1ivaznHeCpS8cC13U_pvEQxC-v-h3C7zW?usp=sharing

L’association “Smira” rassemble les compatriotes à Genève

Dans un événement qualifié d’expression d’amour et de respect entre ses membres, l’association Smira à Genève a tenu une réunion avec les compatriotes.

Sous le slogan “L’union des valeurs smiriennes”, ils ont exprimé tout l’amour et le respect qu’ils ont les uns pour les autres et pour leur pays d’origine.

“L’enthousiasme, l’empathie et l’engagement à se rassembler se sont manifestés dès le début lorsque les gens ont commencé à se réunir, jusqu’à la fin où ils se sont salués avec le désir de se revoir”, a annoncé l’association.

À cet événement étaient présents le chef du Consulat de la République du Kosovo à Zurich, Vigan Berisha, le maire de la commune de Vernier, Matias Buschbeck, ainsi que d’autres personnalités.

Les intervenants ont exprimé leur respect pour l’organisation et l’activisme civique de Smira.

Le président de l’association Smira à Genève, Ramadan Rrahmani, a présenté les activités de l’association au fil des ans, tandis que le journaliste Tefik Salihu a exposé les activités et événements survenus depuis janvier de cette année jusqu’à présent à Smirë. Ameli Rrahmani, accompagnée de Liam et Kilian Aliu, ont présenté une brève pièce de théâtre préparée par Ramadan Rrahmani.

Un dîner smirien a été servi avec des plats traditionnels apportés par les participants de chez eux. Il y avait aussi des jeux récompensés parrainés par les entreprises smiriennes de Genève et par des individus, tandis que Ahim Agushi a fait une performance en jonglant avec un ballon sur la tête devant les participants. Il a établi un record au cours de la journée qu’il a dédié à la diaspora smirienne.

Les membres de la direction, les activistes et les bénévoles ont fait un excellent travail pour que l’événement se déroule comme il se doit.

L’adolescent kosovar, soupçonné d’être lié à DAESH, se surnomme “Le Bombardier”

Un adolescent suisse de 15 ans d’origine kurde et un Italien de 16 ans avec des racines kosovares ont été arrêtés à Schaffhouse. Ils sont accusés d’avoir planifié une attaque.

Après l’arrestation des deux adolescents à Schaffhouse, soupçonnés d’être des collaborateurs du réseau terroriste DAESH, de nouveaux détails émergent – y compris leurs activités sur Internet.

Deux adolescents ont été arrêtés dans le canton de Schaffhouse lors du week-end de Pâques. Un suisse de 15 ans d’origine kurde et un italien de 16 ans (d’origine kosovare) sont accusés d’avoir planifié une attaque.

Des informations supplémentaires sur les deux jeunes de la ville de Neuhausen am Rheinfall sont désormais disponibles. Comme le rapporte “CH Media”, l’Italien en particulier était très actif sur les réseaux sociaux. Apparemment, il gérait plusieurs comptes sur ces réseaux.

Sur Instagram, l’adolescent italien se désignait notamment comme “Il Bomber di Instagram” (en italien, “Le Bombardier d’Instagram”). L’origine exacte de ce surnom est floue.

Selon le rapport, il est possible qu’il soit lié à son hobby, les jeux en ligne. On dit qu’il a téléchargé une vidéo de jeux sur YouTube.

En tout cas, il semble que ce surnom n’ait aucun lien avec une activité terroriste. Le mot “Bomber” est utilisé de différentes manières dans la langue parlée en italien, rapporte albinfo.ch. Entre autres, il est utilisé pour décrire un attaquant au football. Il est également souvent utilisé dans l’argot des jeunes, similaire à l’appellation familière “cool”.

Vu sous cet angle, le nom semble plus spectaculaire dans le contexte actuel qu’il ne devrait l’être en réalité.

Le jeune de 16 ans a grandi en Italie mais a des racines kosovares. Sur les réseaux sociaux, il est vu sur des photos avec des drapeaux du Kosovo ou de l’Albanie, et il a également posé avec l’aigle bicéphale.

En revanche, on en sait moins sur le jeune Suisse de 15 ans qui a été arrêté à Schaffhouse. On dit qu’il a des racines kurdes-turques et était également actif en tant que joueur (jeux en ligne).

Ce qui est frappant, c’est que l’auteur du crime au couteau qui a eu lieu à Zürich, qui a attaqué un orthodoxe juif il y a quelques semaines, était également un “joueur”, rapporte albinfo.ch.

Selon le rapport, ce n’est pas un hasard. Car DAESH recherche spécifiquement des jeunes talents sur les plateformes de jeux en ligne

Marigona Qerkezi va faire ses débuts au théâtre de Saint-Gall

Marigona Qerkezi possède une riche créativité artistique en tant que soprano distinguée. Elle a foulé de nombreuses scènes à travers le monde et continue de jouer des rôles majeurs dans de nombreux événements artistiques.

Avec sa voix puissante et ses performances artistiques, elle a remporté de nombreux prix prestigieux.

Elle a récemment annoncé qu’elle ferait ses débuts au théâtre de Saint-Gall, en Suisse.

“Je suis très excitée de retourner demain au Théâtre Saint-Gall pour jouer ma chère Elvira dans “Ernani” de Verdi. J’ai hâte de donner vie à ce personnage captivant une fois de plus”, écrit-elle.

Mund të jetë një imazh i 1 person dhe teksti që thotë "Konzert und Theater St.Gallen Elvira in Ernani G.Verdi 19.04.2024/19:30 19.04 19:30"

Ramë Dardania ouvre sa prochaine exposition dans la ville artistique de Vevey

Ramë Dardania est un artiste albanais reconnu qui vit et travaille en Suisse.

Il participe à de nombreux projets artistiques, en particulier des expositions dans de nombreux pays du monde.

Un voyage émotionnel dans le monde de l’art et de l’expression arrive dans la ville artistique de Vevey, dans le cadre de l’exposition du talentueux peintre Ramë Dardania.

L’ouverture de l’exposition à la galerie d’art Cadrabela à Vevey, le jeudi 20 avril, permettra aux visiteurs d’admirer les œuvres et de discuter avec l’artiste albanais de 10h00 à 14h00.

Cet événement est le fruit d’une collaboration entre la galerie d’art Cadrabela et la Fondation des artistes Way à Vevey. C’est une combinaison rare de talent et de soutien à l’art dans la communauté locale.

Vevey, une ville qui incarne elle-même un centre artistique, devient le lieu de rassemblement des passionnés d’art pour cet événement spécial.

Les peintures de Dardania montrent une expression profonde et des personnages variés sous des formes ludiques, apportant une perspective unique dans le monde de l’art. L’exposition se poursuivra tout au long du mois d’avril et du début mai, enrichissant et inspirant les spectateurs avec une expérience artistique exceptionnelle.

À la fin de l’exposition à Vevey, le peintre Ramë Dardania exposera également ses œuvres au château de La Sarraz, à la maison de l’Art Grutli à Genève.

De plus, il fera partie du festival des lumières dans la ville de Kotor, au Monténégro, ce qui en fait un élément essentiel de la scène artistique internationale.

 

Genève : L’histoire à succès d’un jeune Albanais dans le domaine de l’IA

Genis Skura est sans aucun doute l’une des histoires à succès en Suisse, dans le canton de Genève.

Il est désormais considéré comme l’un des pionniers de l’Intelligence Artificielle (IA) en Suisse.

Genis est né dans la ville d’Elbasan en Albanie. Après avoir obtenu son diplôme de master, il laisse déjà sa marque dans le canton de Genève. Il obtient un baccalauréat en génie informatique à l’Université Polytechnique de Tirana, et un master de deux ans en informatique à l’Université de Genève.

Pendant son master, il a effectué un stage entre l’Université et l’Hôpital de Genève, en appliquant des méthodes d’Intelligence Artificielle pour l’identification et la collecte automatique de tous les termes médicaux à travers les corpus hospitaliers et les documents de santé mondiaux.

À une époque où la technologie a atteint des niveaux sans précédent pour changer le monde, le succès et le travail de Skura sont une illustration inspirante des possibilités offertes par ce domaine, car il est maintenant employé en tant qu’assistant de recherche à l’Université de Genève et enseignant dans une matière appelée “Introduction à l’IA” pour les facultés non-scientifiques. Ainsi, Genis, en plus de ses contributions dans le domaine technique, s’engage également dans l’éducation des futurs ingénieurs en IA.

Mais Genis ne s’arrête pas là. Il travaille actuellement sur un projet géant sur les méthodes d’Intelligence Artificielle dans les résolutions diplomatiques, juridiques, telles que les statuts internationaux et politiques, comme les discours. Il travaille également sur les méthodes de localisation automatique de toutes les entités, personnes, lieux, lois dans un texte quel que soit la langue, l’analyse de sentiment des discours, écrit l’Ambassade de la République de Slovénie à Berne.

Parmi tous les domaines de l’informatique, Genis a choisi les spécialisations en IA en raison de l’interdisciplinarité. Selon lui, cela crée des opportunités pour travailler sur différents projets, tels que la santé, les finances, le juridique ou la diplomatie.

Aujourd’hui, l’histoire à succès de Genis Skura sert de source d’inspiration pour tous ceux qui souhaitent construire une carrière dans le domaine de l’Intelligence Artificielle. Il est un excellent exemple des compétences nécessaires, de l’engagement et de la persévérance pour atteindre des objectifs élevés et apporter des changements significatifs dans notre monde grâce à la technologie.

Hanovre : Les hommes d’affaires de la diaspora rencontreront Kurtin

Les entreprises de la diaspora sont invitées à participer à la réunion du Premier ministre de la République du Kosovo, Albin Kurti, et de la ministre de l’Industrie, de l’Entrepreneuriat et du Commerce, Mme Rozeta Hajdari, dans le cadre de la foire internationale de Hanovre (Hannover Messe 2024), rapporte albinfo.ch.

Cette réunion aura lieu le 24 avril 2024, de 14h00 à 16h00, (dans la salle Convention Center Room 11, Hannover Messe, Messegelände 30521).

Mund të jetë një imazh i teksti që thotë "Republika Kosovës Kosova-Republic KIESA FTESE BIZNESE takime mes bizneseve kosovare, diasporës Hannover Messe 2024 Ftohen bizneset diasporës marrin pjesë në takimin Kryeministrit Republikës sẽ Kosovës, Albin Kurti dhe Ministres Industrisë, Ndërmarrësisë dhe Tregtisë, znj. Rozeta Hajdari, ne kuadër panairit ndërkombëtar në Hannover (Hannover Messe 2024), datën 2024 ora 14:00-16:00 (ne sallën Convention Center Room Hannover Messe, Messegelände 30521). Luteni konfirmoni pjesëmarrjen tuaj ne e-mailin shtesë rreth aktivitetit mund merren MINT/KIESA përmes telefonit ose Republikës Kosovës (o)30 Informata Gjithashtu, ftoheni vizitoni stendën Kosovës Hannover Messe (22-26 prill 2024) Hall-G42, prezantohen kompani nga Republikës sẽ Kosovës produktet tyre."

Asile : statistiques de mars 2024

Les principaux pays de provenance des requérants d’asile qui ont déposé une demande en Suisse en mars 2024 ont été l’Afghanistan (1116 demandes, soit 206 de plus qu’en février), la Turquie (265 demandes, -96), l’Érythrée (195 demandes, +55), l’Algérie (100 demandes, -49) et la Syrie (78 demandes, -36).

Sur les 2383 demandes déposées en mars, 1431 étaient des demandes primaires (février 2024 : 1717). Les demandes primaires sont des demandes présentées indépendamment d’autres personnes ayant déjà requis une protection. Les demandes secondaires, pour leur part, font suite à des demandes d’asile déjà enregistrées (lors, par ex., de naissances, de regroupements familiaux ou de demandes multiples).

En mars 2024, les demandes primaires émanaient majoritairement de ressortissants d’Afghanistan (297 demandes, soit quatre de moins que le mois précédent), de Turquie (170, -83), d’Algérie (98, -50), du Maroc (76, -16) et d’Érythrée (64, +20). Par ailleurs, près de 700 des 1116 demandes d’asile déposées par des requérants afghans étaient liées au changement de pratique concernant ce pays (février 2024 : environ 500).

Demandes d’asile réglées en première instance

Le Secrétariat d’État aux migrations a réglé 3012 demandes d’asile en mars 2024. Parmi elles, 718 ont abouti à une décision de non-entrée en matière (dont 399 sur la base de l’accord de Dublin), 993 à l’octroi de l’asile et 542 à une admission provisoire en première instance. Le nombre de cas en suspens en première instance s’élève à 14 224, soit 743 de moins que le mois précédent.

Départs

En mars, 989 personnes ont quitté la Suisse sous le contrôle des autorités ou ont été renvoyées dans leur pays ou dans un pays tiers. La Suisse a demandé à d’autres États Dublin de prendre en charge 738 requérants. Dans le même temps, 262 personnes ont été transférées vers l’État Dublin responsable du traitement de leur demande d’asile. La Suisse a, quant à elle, reçu 388 demandes de prise en charge émanant d’autres États Dublin, et 66 personnes ont été transférées sur son territoire.

Ukraine : statut de protection S (procédure spéciale)

En mars, 1447 personnes en provenance d’Ukraine ont déposé une demande de statut S. Durant la même période, ce statut a été accordé à 237 personnes, refusé à 45 autres – qui ne remplissaient pas les critères – et levé dans 914 cas. Depuis l’activation du statut de protec­tion S, celui-ci a pris fin pour 22 136 personnes et la fin du statut est en cours d’examen pour 4087 personnes. Fin mars, 64 753 personnes bénéficiaient du statut S.

La Suisse accueillera une conférence de paix sur l’Ukraine en juin

 Lors de sa séance du 10 avril 2024, le Conseil fédéral a pris connaissance des résultats des discussions exploratoires organisées en amont de la conférence de haut niveau sur la paix en Ukraine. Les conditions pour que la conférence puisse impulser un processus de paix sont remplies dans une mesure suffisante. Dans un premier temps, il s’agira de développer une compréhension commune parmi les États participants concernant la voie à suivre en faveur d’une paix globale, juste et durable en Ukraine. La conférence devrait avoir lieu en juin 2024 au Bürgenstock (canton de Nidwald).

En janvier 2024, la présidente de la Confédération Viola Amherd a reçu le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour des entretiens à Berne. Elle avait alors assuré le président Zelensky de son soutien concernant l’organisation en Suisse d’une conférence de paix de haut niveau. Entre-temps, la Confédération a donc examiné, dans le cadre de contacts directs avec de nombreux États, les possibilités et les voies susceptibles de mener à un processus de paix. Lors d’une première phase exploratoire, la Suisse a mené des entretiens avec des membres du G7, avec l’UE ainsi qu’avec des représentants de pays du Sud comme la Chine, l’Inde, l’Afrique du Sud, le Brésil, l’Éthiopie et l’Arabie saoudite. Lors de sa séance d’aujourd’hui, le Conseil fédéral a pris connaissance des résultats de ces entretiens et discuté des prochaines étapes. L’idée d’organiser une conférence de haut niveau pour lancer le processus de paix recueille une adhésion suffisamment importante au niveau international. La conférence devrait donc se tenir en juin 2024 au Bürgenstock, à l’invitation de la présidente de la Confédération Viola Amherd.

La conférence doit servir de plateforme de dialogue de haut niveau pour identifier les voies susceptibles de mener à une paix globale, juste et durable pour l’Ukraine, fondée sur le droit international et la Charte des Nations Unies. Elle vise à développer une compréhension commune des conditions propres à favoriser la réalisation de cet objectif et à déboucher sur une feuille de route concrète pour le processus de paix.

Le Conseil fédéral est conscient qu’il existe encore quelques inconnues d’ici au mois de juin, mais il considère qu’il est de sa responsabilité de contribuer au processus de paix en Ukraine, compte tenu de la longue tradition diplomatique de la Suisse et des réactions encourageantes observées pendant la phase exploratoire. La phase exploratoire est ainsi terminée et la phase de mise en œuvre est lancée.

Une task force du DFAE, dirigée par l’ambassadeur Gabriel Lüchinger, et un groupe de pilotage interdépartemental (DFAE, DDPS, DFJP et DEFR), placé sous la direction du conseiller fédéral Ignazio Cassis, sont chargés de la préparation de l’événement. La task force travaille également sur les aspects de politique de sécurité et de logistique, en contact étroit avec les autorités fédérales compétentes et l’armée, ainsi qu’avec les cantons de Nidwald, Lucerne et Zurich.

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Un joueur albanais de 12 ans signe un contrat avec Manchester City

Le talentueux jeune de 12 ans de la ville de Saranda en Albanie, Bruno Qendro, poursuivra sa carrière dans l’une des académies les plus prestigieuses au monde, celle de Manchester City.

Le jeune footballeur a signé avec les Citizens et fera partie de l’équipe jeunes.

Le grand rêve du jeune de 12 ans est de jouer un jour avec l’équipe première, où se trouvent également des stars mondiales comme Haaland, Foden et bien d’autres, que Qendro a eu l’occasion de suivre de près.

“Le contrat court jusqu’à l’âge de 16-17 ans, où la situation sera évaluée et une nouvelle offre envisagée avec un contrat rémunéré. Jusqu’à cet âge, il fait partie de l’Académie et suit l’école normale, tout en s’entraînant avec eux. Il y a environ 40 enfants du même âge que Bruno qui s’entraînent à l’Académie”, a déclaré le père de Bruno.

 La Suisse reprend les rênes de la compagnie de transport de la KFOR

La relève du 49e par le 50e contingent de la Swisscoy a lieu aujourd’hui au Kosovo. Le nouveau contingent commence son engagement sous le commandement du colonel Cyrus Wagner, avec un effectif renforcé de 215 militaires. Ces forces supplémentaires permettent à la Suisse de reprendre la conduite de la compagnie de transport multinationale de la KFOR et d’augmenter ainsi sa contribution à la sécurité et à la stabilité dans les Balkans occidentaux. Plus de 80 pour cent des militaires suisses sont désormais directement attribués à la KFOR pour accomplir la mission du point de vue opérationnel.

L’an dernier, de nombreux événements se sont produits dans les régions d’engagement de la promotion militaire de la paix partout dans le monde, y compris au Kosovo. Les incidents qui ont éclaté dans le nord du pays en mai 2023 démontrent une nouvelle fois la fragilité de la situation. Dans ce contexte, la KFOR continue de jouer un rôle décisif de garante de la sécurité et de la stabilité de la région, ce qui est important pour notre pays en matière de politique de sécurité.

La Suisse à la tête du commandement de la compagnie de transport de la KFOR

Le changement de contingent d’aujourd’hui met en œuvre le renforcement de la Swisscoy décidé par le Conseil fédéral et le Parlement. Avec 20 militaires supplémentaires, la Suisse augmente considérablement sa contribution au sein de la compagnie de transport multinationale de la KFOR. Cette compagnie fournit des prestations essentielles dans le domaine des transports de personnes et de matériel pour l’ensemble de la mission.

Dans le cadre du renforcement du contingent, les forces armées autrichiennes ont remis à la Suisse le commandement de cette compagnie multinationale le 9 mars 2024 déjà. La reprise de la compagnie de transport permet à notre pays de renforcer son engagement au profit de l’OTAN dans le cadre de la KFOR et d’aider la mission à s’adapter aux nouvelles conditions en matière de sécurité dans la région. La Suisse contribue ainsi aux efforts de stabilisation dans les Balkans occidentaux et assume ses responsabilités en tant que membre de la communauté internationale. Les jeunes cadres militaires ont en outre la possibilité d’assumer des tâches de conduite dans un engagement multinational, par exemple comme commandant de compagnie, et d’acquérir de précieuses expériences. L’armée tire également profit de cette situation en développant ses capacités et ses compétences.
En conséquence, la part OPCON, c’est-à-dire la proportion d’éléments suisses qui sont directement attribués à la KFOR pour remplir le mandat opérationnel, progresse et dépasse désormais 80 pour cent.

Centre de compétences SWISSINT

La promotion de la paix sur le plan international est l’une des trois missions de l’Armée suisse. Actuellement, ce sont environ 300 hommes et femmes, du simple soldat au divisionnaire, qui s’engagent en faveur de la paix dans 18 pays. En tant qu’organe de commandement national, le centre de compétences SWISSINT de l’armée est responsable de la planification, de la préparation et de la conduite de tous les contingents militaires suisses et du personnel engagé individuellement dans un engagement de promotion de la paix à l’étranger.

 

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Sanija Ameti propose une initiative pour renforcer les liens Suisse-UE

Les relations avec l’Union européenne doivent être ancrées dans la Constitution. L’Alliance Europe a lancé mardi une initiative populaire à Berne pour renforcer les liens, en soutien aux négociations en cours entre Berne et Bruxelles.

“La Suisse se trouve à un carrefour : quelle doit être notre position en Europe et dans un monde globalisé ? La Suisse doit-elle devenir de plus en plus introvertie et provincialiser, ou façonner activement l’avenir de l’Europe ?”, a déclaré Sanija Ameti, co-présidente de l’Opération Libero.

Avec l’initiative “Nous passons à l’action”, poursuit Sanija Ameti.

“Nous donnons une voix à la majorité silencieuse qui souhaite une Suisse qui collabore étroitement avec l’Europe pour prendre des mesures contre la crise climatique, la guerre en Ukraine et d’autres tensions géopolitiques”.

L’initiative vise à insérer un article sur l’Europe dans la Constitution, qui spécifierait que la Confédération participe activement à l’intégration européenne.” Elle conclurait ainsi des traités internationaux avec l’Union européenne qui permettent une participation durable et en développement au marché intérieur européen et dans d’autres domaines de coopération européenne, notamment la culture, la formation, la recherche et la protection du climat.

La voie à suivre pour atteindre ces objectifs serait laissée au Conseil fédéral et au Parlement.

L’adhésion à l’UE n’est pas possible aujourd’hui, ont admis différents intervenants présents devant les médias. Mais c’est un “soutien” à un “IIIe pilier” qui est actuellement en cours de négociation et qui va beaucoup plus loin, a déclaré le professeur honoraire de l’Université de Berne Thomas Cottier.

Un éventuel vote sur l’initiative européenne aurait lieu de toute façon après la conclusion des négociations entre Berne et Bruxelles et après le référendum prévu contre le résultat de ces négociations.

Ainsi, le peuple pourrait voter sur une question fondamentale. Et rappelons que la majorité des Suisses, dans les urnes et dans les centres de vote, ont montré qu’ils étaient en faveur de relations fortes et durables avec l’UE.

Par le biais de l’Initiative pour l’Europe, la société civile déclare son soutien aux négociations en cours entre la Suisse et l’UE à un moment critique, a poursuivi Sanija Ameti. Et cela devrait servir à contredire le discours des eurosceptiques et de l’UDC, qui dominent l’espace public sur ce sujet depuis 1992, a estimé le conseiller national écologiste Nicolas Walder (GE).

Si l’UE suscite autant de réactions au sein de la droite populiste, c’est parce qu’elle est aujourd’hui devenue une force motrice dans les domaines sociaux, sociétaux et environnementaux, avec des projets ambitieux tels que l'”Accord vert” pour le climat, l'”Acte de service numérique” sur la technologie numérique ou la loi sur les chaînes d’approvisionnement pour la responsabilité environnementale et sociale des entreprises, a ajouté le Genevois.

Vranovci : Les Albanais sont intégrés dans tous les domaines et institutions en Suisse

Il y a quelques jours, Albinfo a évoqué la popularité de la langue albanaise en Suisse, parlée plus que le portugais, une bonne nouvelle pour les Albanais qui travaillent et vivent dans ce pays.

L’enseignante Arbërie Vranovci, travaillant dans une école albanaise en Suisse, a déclaré que “les Albanais dominent la Suisse” et que les Suisses eux-mêmes respectent la langue et l’origine des autres communautés.

Selon les statistiques, 3,4 % des citoyens en Suisse parlent albanais, un chiffre dont l’enseignante Vranovci est fière, ajoutant qu’elle est heureuse lorsque les enfants suisses parlent albanais et communiquent avec eux dans leur langue maternelle.

Les villes où l’albanais est le plus parlé sont Zurich et Genève, a déclaré Vranovci pour RTSH, ajoutant que les Albanais sont intégrés dans tous les domaines et institutions en Suisse.

“Nous sommes très fiers que la langue albanaise soit classée deuxième après l’anglais. La langue albanaise occupe une place très importante dans tout le pays suisse et nous en sommes très fiers. Nous devons faire encore plus pour qu’elle soit classée première. En Suisse, quatre langues officielles sont parlées, et c’est une bonne nouvelle pour les Albanais partout où ils vivent et travaillent. Zurich et Genève sont les endroits où l’albanais est le plus parlé. Ici en Suisse, si vous ne parlez pas albanais, c’est un gros problème, car partout nous avons des Albanais qui travaillent et les Albanais dominent l’État suisse, car c’est un État démocratique et nous avons la chance de vivre ici.

“Je suis enseignante dans une école albanaise et l’importance des écoles est exceptionnelle, où nous essayons d’apprendre aux enfants nés et élevés ici en Suisse à apprendre et à parler la langue albanaise. Il y a 300 000 résidents albanais en Suisse et nous pouvons atteindre 500 000 si nous incluons également les personnes sans documentation. Six Albanais ont joué pour l’équipe nationale suisse, nous avons un député albanais au parlement et les Albanais sont principalement concentrés dans tous les secteurs. La Suisse est également très bien intégrée avec les Albanais où les deuxième et troisième générations sont très bien intégrées”, a déclaré Vranovci.

Pour Vranovci, la Suisse est un État démocratique exemplaire et les Suisses sont un peuple solidaire, créant une bonne coexistence entre les différentes communautés dans “ce petit État très coloré”.

“Nous formons une bonne famille albano-suisse et nous avons la chance que les Suisses soient un peuple solidaire où vivent et cohabitent différentes communautés, où les Albanais dominent principalement dans cet État très coloré. Nous avons de très bonnes relations avec les Suisses car les Albanais sont bien intégrés dans l’éducation, la médecine, le football et nous avons également des Suisses qui parlent albanais avec quelques mots. La Suisse est un pays avec une démocratie exemplaire qui respecte la langue, l’origine et les racines des étrangers qui ont choisi de vivre sur la terre suisse. J’ai la chance de vivre et de travailler ici en Suisse et la plupart des enfants étrangers avec qui je travaille connaissent les mots de base de la langue albanaise, et je suis heureuse que les enfants suisses apprécient la langue albanaise et aient du respect quand ils me disent que mon enfant parle albanais”, a déclaré Vranovci.

En conclusion, l’enseignante Arbërie Vranovci a déclaré que les Albanais en Suisse ont “un devoir moral et spirituel de préserver les valeurs de notre nation et de notre langue albanaise”.

Selon une étude réalisée par l’Office fédéral de la statistique, pour la première fois en Suisse, plus de personnes parlent albanais que portugais. Pendant de nombreuses années, le portugais était la deuxième langue étrangère la plus parlée en Suisse après l’anglais. Maintenant, cela a changé. Selon les nouvelles données de l’Office fédéral de la statistique, en 2022, environ 292 000 personnes parlaient albanais en Suisse, soit 3,4 % des citoyens.

Toujours plus de Suisses vivent à l’étranger, surtout en Europe

Fin 2023, 813 400 ressortissants suisses vivaient à l’étranger. Leur nombre a augmenté depuis 2022 (+13 400 personnes ou +1,7%). Près de deux tiers des Suisses de l’étranger sont installés en Europe et plus d’un quart en France, mais ils sont également nombreux sur les autres continents.

Au 31 décembre 2023, 813 400 ressortissants suisses étaient inscrits auprès d’une représentation compétente suisse à l’étranger, soit 1,7% de plus qu’en 2022. Cet accroissement est supérieur à celui enregistré l’année passée (+1,5%).

Par rapport à 2022, les effectifs ont augmenté sur la plupart des continents: en Asie (+3,1%), en Europe (+1,9%), en Océanie (+1,2%), en Amérique du Nord (+1,0%) et en Amérique latine et Caraïbes (+0,4%). En Afrique, leur nombre a diminué (-0,2%). Ces évolutions ne sont qu’en partie le fait de mouvements migratoires des Suisses. La différence entre les naissances et décès ainsi que les acquisitions de nationalité contribuent aussi à cette évolution. Trois quarts des Suisses de l’étranger possèdent plusieurs nationalités.

Les Suisses sont majoritairement installés en Europe

Sur ces 813 400 Suisses de l’étranger, 520 700 vivent sur le continent européen (64%). La plus grande communauté réside en France (209 300). Elle représente à elle seule plus d’un quart des Suisses de l’étranger. Viennent ensuite l’Allemagne (99 600), l’Italie (52 000), le Royaume-Uni (40 200) et l’Espagne (26 500). Par rapport à 2022, le nombre de ressortissants suisses a augmenté dans ces cinq pays. Parmi eux, la croissance la plus forte est enregistrée en Espagne (+2,7%) et la plus faible, en France et en Italie (+1,4% respectivement). Le Portugal ne compte qu’un petit nombre de ressortissants suisses (6 900), mais l’accroissement enregistré en 2023 était le plus élevé parmi les pays européens (+13,9%).

Quels sont les pays privilégiés sur les autres continents?

Quelque 292 700 ressortissants suisses sont établis sur les autres continents, soit 16% en Amérique du Nord, 7% en Amérique latine et Caraïbes, 7% en Asie, 4% en Océanie et 2% en Afrique.

La plus grande communauté de Suisses hors d’Europe se trouve en Amérique du Nord, plus précisément aux États-Unis où l’on recense 83 700 personnes. Un Suisse de l’étranger sur 10 vit dans ce pays. Une part importante d’entre eux (58%) sont en âge de travailler (18-64 ans). Le Canada se trouve en deuxième position, avec 41 500 ressortissants suisses établis sur son territoire.

Dans la région de l’Amérique latine et des Caraïbes, l’Argentine est le pays qui accueille le plus de Suisses (15 100, soit 2% de la totalité des Suisses de l’étranger), devant le Brésil (13 600) et le Chili (5 700). Parmi ceux résidant en Argentine, 95% possèdent plusieurs nationalités (contre 75% pour le total des Suisses de l’étranger). La part des hommes est moins importante en Argentine que pour l’ensemble des Suisses de l’étranger (83 contre 86 hommes pour 100 femmes). Les autres pays les plus peuplés par des Suisses sur les différents continents ont des valeurs supérieures, mais les femmes restent partout majoritaires.

Sur le continent asiatique, Israël accueille la plus importante communauté de Suisses (23 700), soit 3% des Suisses de l’étranger. Il se place devant la Thaïlande (10 400) et les Philippines (3 600). La structure par âge en Israël montre une part très importante de personnes jeunes, avec 46% de Suisses âgés de moins de 18 ans (contre 21% pour le total des Suisses de l’étranger). En comparaison, en Thaïlande et aux Philippines, la part des jeunes suisses s’élève à seulement 12% et 17%. La population de nationalité suisse établie en Israël se démarque également avec une répartition entre hommes et femmes plus égalitaire (97 hommes pour 100 femmes) que pour la totalité des Suisses de l’étranger.

En Océanie, la communauté de Suisses se concentre principalement en Australie (26 400) et en Nouvelle-Zélande (7 300). Sur la totalité des Suisses de l’étranger, 3% vivent en Australie. Comme pour les Etats-Unis, la part des personnes âgées de 18 à 64 ans y est légèrement supérieure à la moyenne (58% contre 56%).

L’Afrique du Sud est le pays du continent africain abritant le plus de Suisses (7 700, soit 1% de la totalité des Suisses de l’étranger). La part des personnes de 65 ans ou plus y est nettement plus élevée que parmi les Suisses de l’étranger au total (32% contre 23%). En Afrique du Sud, la part des Suisses n’ayant pas d’autre nationalité est plus importante (26%) que dans les autres pays avec la plus grande communauté de Suisses observée sur chaque continent (France: 18%, Etats-Unis: 23%, Argentine: 5%, Israël: 15%, Australie: 18%).

En considérant les pays qui, sur chacun des continents, accueillent le plus de Suisses, on observe une progression de leur nombre entre 2022 et 2023: en France (+2 854; +1,4%), aux Etats-Unis (+1 005; +1,2%), en Argentine (+42; +0,3%), en Australie (+286; +1,1%) et en Israël, où la croissance est la plus importante (+833; +3,6%). Compte tenu de la structure par âge de ce dernier pays, cette augmentation est probablement en grande partie due à des naissances d’enfants suisses. En Afrique du Sud, comme pour l’ensemble du continent africain, leur nombre diminue (-111; -1,4%).

Toujours plus de seniors

Parmi les Suisses de l’étranger, 21% ont moins de 18 ans, 56% sont âgés de 18 à 64 ans et 23% ont 65 ans ou plus. Leur nombre a augmenté dans toutes les classes d’âge, respectivement de +1,2%, +0,9% et +3,9% par rapport à 2022. Comme l’année précédente, l’évolution la plus importante est donc enregistrée dans le groupe des seniors. Parmi les pays avec de grandes communautés suisses, la Thaïlande (41%), le Portugal (34%), l’Espagne (32%) et l’Afrique du Sud (32%) se démarquent avec une part importante de seniors. Entre 2022 et 2023, le Portugal et la Thaïlande affichent une croissance de la part des seniors suisses particulièrement élevée, avec respectivement +15,6% et +8,2%.

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Le Conseil fédéral entend garantir le financement de la 13e rente AVS dès 2026

La 13e rente AVS devra être versée une fois l’an et financée durablement à partir de 2026. Lors de sa séance du 27 mars 2024, le Conseil fédéral a défini les points clés de la mise en œuvre de l’initiative populaire acceptée le 3 mars 2024. En 2026, la 13e rente mensuelle induira des dépenses supplémentaires de 4,2 milliards de francs. Pour les couvrir, le Conseil fédéral a retenu deux options : l’une prévoit un financement exclusivement par une hausse des cotisations salariales, l’autre une augmentation combinée des cotisations salariales et de la TVA. Le Conseil fédéral veut ainsi empêcher que les finances de l’AVS ne se dégradent rapidement. En outre, il convient de réduire temporairement la contribution fédérale afin d’éviter aux finances fédérales de devoir faire face à une charge supplémentaire.

Le Conseil fédéral entend garantir que la majoration des rentes de vieillesse puisse être versée à tous les bénéficiaires dès 2026. En même temps, il souhaite veiller à ce que personne ne voie ses prestations complémentaires réduites à cause de cette augmentation. Tels sont les deux points décidés par le peuple et les cantons, le 3 mars 2024, lors de leur acceptation de l’initiative pour une 13e rente AVS. Le Conseil fédéral a chargé le Département fédéral de l’intérieur (DFI) de préparer les modifications correspondantes de la loi fédérale sur l’assurance-vieillesse et survivants (LAVS) et de la loi sur les prestations complémentaires (LPC).

Versement annuel de la 13e rente

Le Conseil fédéral prévoit de mettre en place un versement annuel afin de répondre au mieux au souhait du peuple. En effet, tant dans le titre de l’initiative que dans les débats ayant précédé le scrutin, il a toujours été question de 13e rente.

Financement de la 13e rente par les cotisations salariales et, éventuellement, la TVA

À son introduction, la 13e rente coûtera 4,2 milliards de francs. Après cinq ans, son coût passera à environ 5 milliards de francs. À défaut de financement supplémentaire, l’AVS rencontrera des difficultés financières. Dès 2026, son résultat de répartition entrera dans les chiffres rouges, et ses déficits augmenteront rapidement les années suivantes. Afin d’éviter de compromettre les finances de l’AVS, le Conseil fédéral souhaite garantir le financement de la 13e rente dès son introduction en 2026. À cet effet, il envisage deux options : soit augmenter les cotisations salariales de 0,8 point (de pourcentage), soit augmenter simultanément ces dernières de 0,5 point et la TVA de 0,4 point.

Réduction de la part de la Confédération à l’AVS

La Confédération contribue actuellement aux coûts de l’AVS à raison de 20,2%. À la suite de l’introduction de la 13e rente, elle devrait normalement prendre en charge 840 millions de francs sur les 4,2 milliards de coûts supplémentaires. Pour ne pas alourdir davantage le budget de la Confédération, le Conseil fédéral prévoit de réduire la part fédérale aux coûts de l’AVS à 18,7% à partir du 1er janvier 2026, et ce, jusqu’à l’entrée en vigueur de la nouvelle réforme de l’AVS. Même après cette réduction, la contribution fédérale s’élèvera encore à environ 11 milliards de francs en 2026, et elle continuera d’augmenter par la suite en chiffres absolus.

Pour financer la baisse de la contribution fédérale, le Conseil fédéral envisage également deux options : l’une prévoit de prélever les moyens manquants dans le fonds AVS; l’autre vise à dégager des recettes supplémentaires via une augmentation des cotisations salariales (+0,2 point de pourcentage) ou via une hausse combinée de ces dernières (+0,1) et de la TVA (+0,2 point de pourcentage). Ces recettes seraient affectées à l’AVS et permettraient d’éviter que le fonds AVS ne soit encore davantage mis à contribution à la suite de la baisse de la contribution fédérale.

Le Conseil fédéral présentera une nouvelle réforme de l’AVS d’ici fin 2026

Même en marge des coûts supplémentaires liés à la 13e rente, l’AVS sera confrontée à d’importants défis financiers. Malgré les mesures proposées, des déficits sont à prévoir dès 2030. En effet, d’une part, le nombre de personnes qui perçoivent une rente augmente plus vite que le nombre de celles qui exercent une activité lucrative (et cotisent donc à l’AVS). D’autre part, l’espérance de vie est en hausse, si bien que les rentes doivent être versées toujours plus longtemps. Le Parlement a chargé le Conseil fédéral, il y a trois ans déjà, d’élaborer d’ici 2026 une réforme pour la période postérieure à 2030. Des mesures structurelles, comme le relèvement de l’âge de la retraite ou d’autres possibilités de financement non réalisables à court terme, seront alors examinées.

Consultation prévue cet été, message élaboré d’ici l’automne

Le Conseil fédéral se fixe un calendrier serré afin d’assurer la mise en œuvre et le financement de la 13e rente d’ici 2026. Il a chargé le DFI de proposer, d’ici l’été 2024, un projet de consultation contenant les points clés qu’il a retenus. Le message destiné au Parlement suivra d’ici l’automne 2024.

Les modifications de loi pour la mise en œuvre de la 13e rente et son financement seront traités ensemble, même s’ils constituent en soi deux projets distincts. Le Conseil fédéral entend s’assurer de cette manière que la 13e rente puisse être versée en temps voulu, quand bien même le financement devrait prendre du retard ou être rejeté en votation populaire.

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Liburn Mehmetaj a été élu juge à la Cour de Justice de Genève

Les Albanais de Suisse prouvent de plus en plus que ce n’est qu’avec leurs connaissances et leur travail qu’ils peuvent faire partie des institutions les plus importantes de leur deuxième patrie.

C’est ce qu’a récemment prouvé l’avocat Liburn Mehmetaj, qui a été élu le 23.11.2023 juge à la Cour de Justice de Genève (l’autorité d’appel du canton de Genève). Il s’agit d’une position importante dans le système juridique suisse et l’une des plus hautes instances judiciaires du pays.

Liburni a atteint ce poste après un parcours éducatif et professionnel réussi en Suisse et à l’étranger.

Liburn Mehmetaj a terminé ses études à l’Université de Fribourg où il a obtenu un Bachelor et un Master en droit. En 2013, il termine ses études de droit à Genève, couronnées du titre d’Avocat. Par la suite, il a remporté une bourse Fulbright pour se spécialiser en droit de l’environnement à l’Université de Californie à Los Angeles (États-Unis) en 2020. Il a fait preuve d’un grand dévouement en achevant ses études avec beaucoup de succès.

A Genève, il a travaillé comme avocat de 2014 à 2022 dans un prestigieux cabinet d’avocats. Il est actuellement associé du cabinet Walder Wyss SA à Genève et juge à la Cour suprême.

Liburni apporte également sa contribution en tant que président de la Ligue des éducateurs et parents albanais (LAPSH) “Naim Frashëri” en Suisse ainsi que président du Conseil cantonal de la même association à Genève. Il est marié à Besarta et ils ont deux enfants.

Liburni est né à Pristina le 5 janvier 1991 et a émigré en Suisse avec ses parents à l’âge de 2 ans pour échapper aux persécutions de l’invasion serbe. Son père, Nezir Mehmetaj (avocat), a été condamné à deux reprises pour raisons politiques et a purgé une peine de 8 ans en prison. Sa mère, Nexhmije Mehmetaj, professeur de langue albanaise, travaillant au gymnase Xhevdet Doda de Pristina, a été expulsée du système d’éducation en raison de l’emprisonnement de son mari.

En Suisse, elle a travaillé pendant 30 ans comme professeur de langue albanaise (cours complémentaire) dans le canton du Jura.            

 Nexhmije Mehmetaj

 

 

 

Les livres en albanais trouvent leur place à la grande foire du livre de Leipzig

Tout le monde aura l’occasion de mieux connaître la littérature albanaise à la grande foire du livre, Leipziger Buchmesse, rapporte albinfo.ch.

Demain à 11h00, le stand de Traduki ouvrira ses portes sous la direction du Centre National du Livre et de la Lecture.

Une attention particulière est accordée à l’auteure Rita Petro avec son œuvre “Ein Letztes Gedicht für die Liebe”, traduite avec maîtrise en allemand par Loreta Schillock. /Albinfo.ch