Genève : Tenue du séminaire “La prévention sauve des vies”

Le dimanche 26 janvier 2025, s’est tenu avec succès à l’auditorium de l’Hôpital universitaire de Genève le séminaire de sensibilisation pour les compatriotes, organisé par l’Association des médecins albanais en Suisse. Centré sur la prévention de diverses maladies, il avait pour devise “La prévention sauve des vies”. Cet événement a rassemblé de nombreux compatriotes, qui ont eu l’occasion d’écouter d’importantes conférences de professionnels de la santé et d’en apprendre davantage sur des sujets de santé importants pour la communauté.

La consule de la République du Kosovo à Genève, Mme Floreta Kabashi, était également présente au séminaire.

Voici la liste des conférenciers et des thèmes abordés :

  • Prof. Dr. Alban Y. Neziri, gynécologue oncologue, Langenthal : “L’importance du dépistage précoce dans le traitement du cancer du sein”
  • Dr méd. Granit Molliqaj, neurochirurgien, Genève : “Prévention et traitement des fractures ostéoporotiques de la colonne vertébrale”
  • Dr méd. Durrsim Ramadani, urologue, Nyon : “Le cancer de la prostate”
  • Dr méd. Mentor Bilali, gastro-entérologue, Langenthal : “La coloscopie préventive et la prévention du cancer colorectal”
  • Dr méd. Adelina Ameti, Cheffe de clinique dans le service d’endocrinologie/diabétologie au CHUV, je suis également spécialiste en médecine interne et en endocrinologie/diabétologie.
  • MSC. med. dent. Gazmend Haliti, dentiste, Saint-Gall : “La parodontite et l’importance des soins dentaires”

Le séminaire a été animé par Mme Mirishahe Limani-Hiler et le Dr méd. dent. Alban Zeqiri. Il a suscité un vif intérêt de la part des participants, qui ont contribué par des questions et des discussions enrichissantes.

“Nous remercions tout particulièrement Mme Mirishahe Limani et notre collègue le Dr méd. Granit Molliqaj pour leur précieux soutien dans l’organisation de ce séminaire.

La rencontre s’est clôturée par une minute de silence à la mémoire de notre regretté collègue, le Dr méd. Sami Dalipi, en signe de respect et de gratitude pour sa contribution au domaine médical et à la communauté albanaise en Suisse.

L’Association des médecins albanais en Suisse remercie tous les participants et invite les compatriotes à prendre part aux événements futurs”, peut-on lire dans le communiqué.

 

albinfo.ch
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L’indice des prix à la production et à l’importation a augmenté de 0,1% en janvier

En janvier 2025, l’indice des prix à la production et à l’importation a progressé de 0,1% par rapport au mois précédent pour se situer à 106,4 points (décembre 2020 = 100). Ce sont notamment les produits pétroliers, les montres ainsi que les instruments et fournitures à usage médical et dentaire qui ont renchéri. En revanche, l’électricité est devenue meilleur marché. Par rapport à janvier 2024, le niveau des prix de l’offre totale des produits du pays et des produits importés a diminué de 0,3%. Ces chiffres ont été établis par l’Office fédéral de la statistique (OFS). 

C’est avant tout l’augmentation des prix des montres qui explique la hausse de l’indice des prix à la production par rapport au mois précédent. Les prix des produits pétroliers ont également augmenté, de même que ceux des instruments et fournitures à usage médical et dentaire ainsi que des équipements d’irradiation médicale, électro-médicaux et électro-thérapeutiques. En revanche, les prix de l’électricité, des produits métalliques et du gaz ont baissé.

Dans l’indice des prix à l’importation, on a observé des hausses de prix, par rapport à décembre 2024, en particulier pour les produits pétroliers. Les instruments et fournitures à usage médical et dentaire, les hydrocarbures, les fruits à pépins et à noyau ainsi que le café vert ont également renchéri. Les prix des ordinateurs et équipements périphériques ainsi que des préparations pharmaceutiques ont quant à eux baissé.

20 FÉVRIER 2025 : ALBGALA DE L’INDÉPENDANCE À GENÈVE

AlbGala vous invite à une soirée exclusive pour célébrer ensemble le 17e anniversaire de l’indépendance du Kosovo dans une atmosphère élégante et festive !

🎤 Soirée animée par le célèbre présentateur kosovar Berat Miftari

🎻 Performance en direct du célèbre groupe de musique de Pristina – STRING STRING

🍽️ Dîner spécial avec un menu copieux

🥂 Soirée inoubliable avec musique et réseautage

🎟️ Prix du billet : 129 CHF (dîner inclus)

📅 Date : 20 février 2025

🕖 Heure : 19h00

📍 Lieu : 8 OAK STEAKHOUSE, Genève (oak wineandgrill)

C’est avec grand plaisir et impatience que nous vous attendons pour ce moment unique. Ce serait un honneur de vous compter parmi nous et de partager ensemble cette journée importante.

Réservez votre place : eventfrog.ch

 

 

Importations illégales de médicaments en 2024: la tendance concernant les médicaments contre l’impuissance fortement dosés persiste

En collaboration avec l’Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF), Swissmedic a saisi 5668 importations illégales de médicaments en 2024, soit une baisse d’environ 15 % du nombre d’envois par rapport à l’année précédente. Le plus fréquemment, les médicaments importés illégalement étaient des stimulants de la fonction érectile, devant les psychotropes, les laxatifs et d’autres médicaments de confort. Il arrive souvent que les préparations illégales provenant de sources douteuses en ligne renferment des principes actifs mal déclarés ou surdosés, ou n’en contiennent aucun. Leur utilisation peut nuire gravement à la santé.

En 2024, l’Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF) a saisi 5668 importations illicites de médicaments sur mandat de Swissmedic, Institut suisse des produits thérapeutiques (contre 6659 envois en 2023). S’établissant à 57 %, la part des stimulants de la fonction érectile dans les envois saisis a diminué par rapport aux années précédentes, où elle atteignait près de 80 % en moyenne. Parmi les produits saisis, on trouve aussi des médicaments susceptibles d’entraîner une dépendance (psychotropes ainsi que somnifères et calmants, 10 %), des sprays nasaux et des laxatifs (6 %), des hormones comme la mélatonine (4 %), des préparations contre la chute des cheveux (4 %), des produits amincissants (4 %) ainsi que des médicaments destinés à lutter contre des agents pathogènes (antibiotiques, antiparasitaires, antiviraux, 3 %).

Les médicaments importés illégalement qui arrivent sur le territoire helvétique proviennent de différents pays. Les voies d’expédition varient d’une année à l’autre. Dès que la surveillance d’un pays se fait plus étroite, les distributeurs illégaux délocalisent leurs activités dans des régions moins contrôlées. En 2024, la moitié des envois saisis provenaient d’Europe de l’Ouest et d’Inde (25 % chacune), suivies de l’Europe de l’Est (24 %) et de l’Asie (14 %). La plupart des importations illégales de médicaments en provenance d’Europe de l’Est avaient été expédiées depuis la Hongrie, tandis que de nombreux courriers et colis contenant des stimulants de la fonction érectile illégaux provenant d’Asie avaient été expédiés via la Belgique afin de dissimuler leur origine et de compliquer les contrôles. Hong Kong et la Turquie restent des « plaques tournantes » de choix.

Au total, 85 % (4796) des dossiers traités par Swissmedic ont été pris en charge par l’unité Contrôle des médicaments illégaux dans le cadre d’une procédure simplifiée. Dans ce cas, un avertissement est adressé aux personnes qui ont commandé les médicaments illégaux pour leur usage personnel, et la marchandise importée illégalement est détruite, afin de protéger la santé de la population. Swissmedic a par ailleurs traité 260 procédures administratives ordinaires soumises à émoluments, notamment en raison de commandes répétées passées par des personnes qui avaient déjà fait l’objet d’une procédure simplifiée. La division pénale a mené 32 procédures pénales administratives pour importation illégale de médicaments et a transmis en sus aux ministères publics cantonaux compétents 130 dossiers portant sur des envois mixtes, qui contenaient à la fois des médicaments renfermant des stupéfiants et d’autres médicaments.

Des médicaments contre l’impuissance moins nombreux, mais plus souvent dangereusement surdosés

Malgré la diminution de la part des envois contenant des stimulants de la fonction érectile dans les saisies, les commandes illégales passées auprès de sources douteuses représentent toujours un risque sanitaire. Des investigations ciblées ont montré que de plus en plus de préparations sont fortement surdosées.

Dans le cadre d’une action prioritaire, le laboratoire officiel de Swissmedic (OMCL) a analysé 100 échantillons prélevés parmi les stimulants de la fonction érectile saisis en avril, mai et juin 2024. Quelque 32 % des médicaments contre l’impuissance analysés contenaient des quantités de sildénafil, de tadalafil ou de vardénafil deux à quatre fois plus élevées que les dosages autorisés en Suisse pour ces principes actifs dans le traitement des troubles de l’érection. Dans un nombre croissant de cas, ces principes actifs autorisés en Suisse en monothérapie sont par ailleurs combinés, ce qui est extrêmement préoccupant d’un point de vue médical. Mélanger et surdoser les principes actifs n’augmente pas l’efficacité du produit. Cela ne fait que majorer le risque d’effets secondaires graves, parmi lesquels une baisse de la pression artérielle ou des réactions d’hypersensibilité.

D’autres analyses de laboratoire réalisées dans le cadre de l’opération européenne « SHIELD » ont même révélé que, dans 44 % des cas, les envois saisis contenant des stimulants de la fonction érectile renfermaient des préparations surdosées.

En rien « naturels »

Les produits prétendus totalement « végétaux » ou « naturels » (miels, pâtes ou chocolats, p. ex.) qui contiennent des principes actifs non déclarés sont particulièrement dangereux, puisque les consommateurs n’ont pas conscience des risques auxquels ils s’exposent au vu de la description sur l’emballage. Au cours de l’été 2024, Swissmedic a décidé du rappel du tonique « Power Men XXX », déclaré comme naturel alors qu’il contenait aussi deux principes actifs synthétiques dans des concentrations largement supérieures à la dose maximale recommandée. La prise de principes actifs surdosés et combinés peut provoquer de graves problèmes de santé, comme des troubles du rythme cardiaque ou même un infarctus du myocarde, surtout chez les personnes qui présentent des facteurs de risque ou des antécédents médicaux.

Un danger au lieu d’économies: les médicaments illégaux constituent un risque pour la santé

Swissmedic met en garde contre l’achat et la prise de préparations non autorisées dont la promotion est faite par voie d’annonces, d’e-mails publicitaires, de sites Internet ou encore sur les réseaux sociaux. Les médicaments d’origine indéterminée constituent un risque pour la santé. Les prétendues économies qu’ils permettraient de réaliser n’en valent pas la peine. Ces produits sont presque toujours fournis sans information sur le médicament (« notice d’emballage »), ne sont pas correctement dosés ou contiennent des composants non déclarés qui sont dangereux pour la santé. En prenant de son propre chef des médicaments soumis à ordonnance, sans consulter de médecin, on met sa santé en péril. Les commandes de préparations illégales passées sur des plateformes Internet douteuses favorisent en outre la criminalité dans le secteur des produits thérapeutiques.

Un Kosovar obtient un permis de séjour 20 ans après avoir commis un meurtre en Suisse

En février 2005, un Kosovar de 30 ans avait abattu un Grec de 38 ans à bout portant. Son beau-frère avait auparavant été impliqué dans une altercation avec le Grec. Lors du procès, le procureur avait qualifié l’acte de “véritable exécution”. Plus tard, en 2010, l’auteur a été condamné à onze ans de prison pour meurtre avec préméditation et à l’expulsion du pays après avoir purgé sa peine.

Ce qui n’était pas connu auparavant, c’est qu’il avait été libéré de prison en juillet 2012 et expulsé vers Pristina, rapporte albinfo.ch. À l’époque, le permis de séjour du jeune homme de 37 ans avait été révoqué et une interdiction d’entrée en Suisse avait été prononcée. Le Kosovar, aujourd’hui âgé de 50 ans, a récemment obtenu un nouveau permis de séjour.

Malgré l’interdiction d’entrée en Suisse, le condamné a séjourné en Suisse à 17 reprises entre 2012 et 2022, écrit le “Tages-Anzeiger”. Comme le montre la décision du tribunal administratif, toutes ces visites ont été approuvées par les autorités suisses comme des “cas particuliers”. Après la naissance de son troisième enfant en 2013, il avait bénéficié d’une “suspension” de la peine d’expulsion. Il a ensuite rendu visite à sa famille vivant en Suisse deux fois par an.

Lors d’une visite à sa famille, qui vivait désormais dans le canton de Zurich, en septembre 2022, il a demandé un permis de séjour dans le cadre du regroupement familial. L’Office des migrations de Zurich a rejeté la demande et lui a demandé de quitter la Suisse avant le 2 août 2023. Son recours a été rejeté par la direction cantonale de la sécurité.

Cependant, le Tribunal administratif de Zurich a admis son recours. Il a d’abord suspendu l’exécution de l’expulsion du Kosovar et a maintenant conclu qu’il avait eu une conduite “irréprochable” non seulement en prison, mais aussi au cours des douze années où il a de nouveau vécu en liberté, rapporte albinfo.ch. Par conséquent, le risque de récidive peut être ignoré.

Le Tribunal administratif a considéré comme positif le fait que sa femme et ses enfants lui aient rendu visite au Kosovo. De plus, il occupe un emploi permanent depuis janvier 2023, ce qui a permis à sa femme de ne plus dépendre de l’aide sociale. Par conséquent, son recours doit être admis et l’office des migrations doit lui délivrer un permis de séjour.

Le jugement est définitif.

Berne suggère aux habitants de ne pas tuer les loups

Les loups qui errent dans les villages suisses effraient les agriculteurs et les habitants des communautés rurales, rapporte albinfo.ch.

Comme ils mutilent les animaux et ne craignent pas les humains, la manière habituelle de gérer ces prédateurs est de les abattre.

Cependant, le gouvernement cantonal bernois propose désormais de laisser les loups vivre, mais de les rendre inoffensifs en les capturant et en les stérilisant.

“La stérilisation est une procédure courte et simple qui ne devrait pas perturber l’organisation sociale des animaux et de leurs meutes”, ont déclaré les autorités mardi.

“Le nombre de jeunes loups serait réduit et les meutes pourraient être mieux gérées sans avoir besoin de tirer”, ont-ils souligné.

Cependant, les opposants soutiennent que la stérilisation n’est pas “un moyen adéquat de répondre aux dangers immédiats”. De plus, cette mesure entraînerait des coûts supplémentaires qui seraient nettement plus élevés que ceux liés aux tirs.

La procédure de consultation sur cette question se terminera le 11 mars.

La situation sur le marché du travail en janvier 2025

Le Secrétariat d’État à l’économie (SECO) publie ses rapports les plus récents concernant la situation du marché du travail en Suisse. En janvier 2025, le nombre de chômeurs a augmenté de 5’480 (+4,2%) par rapport au mois précédent pour atteindre 135’773. Par rapport au même mois de l’année précédente, le chômage a augmenté de 22’598 personnes (+20,0%). En janvier 2025, le taux de chômage a augmenté de 0,2 points de pourcentage par rapport au mois précédent, pour atteindre 3,0%.

En janvier 2025, le nombre de chômeurs corrigé des variations saisonnières a augmenté de 331 (+0,3%) par rapport au mois précédent, pour atteindre 122’391. Le taux de chômage corrigé des variations saisonnières s’est maintenu à 2,7% en janvier 2025.
Entre décembre 2024 et janvier 2025, le nombre de jeunes chômeurs (de 15 à 24 ans) a augmenté de 178 personnes (+1,5%) pour atteindre 12’341. Par rapport au même mois de l’année précédente, cela correspond à une augmentation de 2’009 personnes (+19,4%). En janvier 2025 le taux de chômage des jeunes a augmenté de 0,1 points de pourcentage par rapport au mois précédent, pour atteindre 2,8%.
En janvier 2025, le nombre de chômeurs âgés (de 50 à 64 ans) était supérieur de 1’354 ou 3,8% par rapport au mois précédent (37’220). Par rapport au même mois de l’année précédente, il a augmenté de 5’413 personnes (+17,0%). En janvier 2025, le taux de chômage des seniors s’élevait à 2,6%, soit le même pourcentage que le mois précédent.

Demandeurs d’emploi
En janvier 2025, on a enregistré 212’803 demandeurs d’emploi, soit 3’779 personnes de plus que le mois précédent (+1,8%). Par rapport au même mois de l’année précédente, ce nombre a donc augmenté de 30’550 personnes (+16,8%). En janvier 2025 le taux de demandeurs d’emploi a augmenté de 0,1 points de pourcentage par rapport au mois précédent, pour atteindre 4,6%.
En janvier 2025, le nombre de demandeurs d’emploi corrigé des variations saisonnières a augmenté de 1’136 (+0,6%) par rapport au mois précédent pour atteindre 199’160. Le taux de demandeurs d’emploi corrigé des variations saisonnières s’est maintenu à 4,3% en janvier 2025.

Arrivées en fin de droits
Selon les données de fin janvier 2025, le nombre de personnes ayant épuisé leurs droits aux indeminités de chômage au cours du mois de novembre 20241 s’élevait à 2’626. Cela représente 16 personnes de plus (+0,6%) qu’en octobre 2024.

Postes vacants
En janvier 2025, 42’052 postes vacants ont été annoncés aux ORP, soit 11’630 de plus que le mois précédent (+38,2%). 23’553 (56%) postes sont soumis à l’obligation d’annoncer les postes vacants. On a compté 54 postes vacants de moins (-0,1%) qu’à la même période de l’année précédente.
En janvier 2025, le nombre de postes vacants corrigé des variations saisonnières a augmenté de 6’054 (+15,9%) par rapport au mois précédent, pour atteindre 44’198.

Réduction de l’horaire de travail
Selon les données de fin janvier 2025, la réduction de l’horaire de travail a touché 8’217 personnes en novembre 20241, soit 2’997 de moins (-26,7%) qu’en octobre 2024. Le nombre de secteurs d’exploitation touchées a diminué de 90 (-16,4%) par rapport à octobre 2024, pour atteindre 459.

1 Pour des raisons de pratique de paiement, les données des caisses de chômage sur le nombre des arrivées en fin de droits/de cas de réduction de l’horaire de travail décomptés sont publiées avec un décalage de deux mois. Ces chiffres peuvent encore évoluer par la suite.

Suisse : Les consommateurs dépensent moins, le commerce de détail en baisse

Le chiffre d’affaires du commerce de détail souffre en Suisse : les consommateurs dépensent moins pour les articles non alimentaires, selon les estimations publiées aujourd’hui par l’institut d’études de marché GfK.

Globalement, les ventes en 2024 ont baissé de 0,2 % par rapport à l’année précédente, selon l’entreprise basée à Rotkreuz (ZG), qui publie son évaluation périodique, rapporte albinfo.ch.

Le moteur des achats durant la période – qui a également été marquée par une inflation de 1,1 % – a été le secteur alimentaire, qui a enregistré une croissance de +1,3 %.

En revanche, le segment non alimentaire a connu une baisse significative, chutant de -2,6 %.

“Le moral des consommateurs reste faible, ce qui entraîne une réticence persistante à dépenser”, commentent les spécialistes de GfK. “Dans certains secteurs, les ventes du Black Friday et de Noël ont été positives, mais elles n’ont pas pu compenser les pertes des mois précédents”. Les achats en ligne, en revanche, restent très populaires, enregistrant une croissance de 3,5 %.

Un Kosovar tue son cousin à Bière (VD) après un conflit au sujet d’un mur au Kosovo

Un différend concernant un mur au Kosovo séparant les propriétés de deux cousins a connu une issue tragique le 18 décembre 2022, se soldant par un décès. Un Kosovar de 28 ans s’était rendu en Suisse, à Bière (VD), pour agresser le cousin de son père (57 ans), rapporte albinfo.ch.

Le jeune homme se cachait dans des buissons lors de cette tragique soirée, muni d’un poing américain, d’un taser et d’un couteau à légumes, selon “24 heures”. Au cours de l’altercation, le quinquagénaire a sorti une arme mortelle : un couteau de l’armée suisse. Le jeune homme de 28 ans a succombé à ses blessures.

Mardi 4 février 2025, l’accusé a comparu devant le Tribunal de district de Nyon. Il a déclaré ne plus se souvenir des événements de la soirée du crime et a affirmé s’être simplement défendu contre son cousin.

Malgré plusieurs témoignages de membres de la famille, le motif de cet acte reste flou. Les barrières linguistiques et le silence rendent difficile de tirer des conclusions concrètes. Les proches du défunt de 28 ans affirment ignorer pourquoi il a rendu visite au cousin de son père en décembre 2022.

Un mur qui divise la famille

La raison du conflit entre les familles des deux cousins, cependant, est claire et semble banale pour beaucoup. L’accusé était monté sur le mur adjacent à sa propriété au Kosovo pour tailler ses vignes. Son cousin, le père du défunt et propriétaire du mur, lui avait demandé de descendre, selon albinfo.ch. Un bref affrontement physique s’en était suivi.

Les tensions familiales se poursuivent désormais devant le tribunal suisse. La mère et les amis du défunt le décrivent comme “la meilleure personne qu’ils aient jamais connue”. Cependant, outre l’agression contre son parent, la police a relevé d’autres éléments à charge contre le défunt, notamment une plainte pour menaces de mort.

La famille et la défense du défunt soutiennent que le motif était une vengeance préméditée de la part de l’accusé de 57 ans. L’arme du crime, un couteau de l’armée suisse, n’avait jamais été vue auparavant dans l’entourage de l’accusé.

La procureure Annick Tavares requiert une peine de sept ans de prison et une expulsion du territoire pour le meurtrier. Le verdict du tribunal est attendu jeudi.

 

Mira Murati lance sa propre start-up dans l’intelligence artificielle

Mira Murati aurait commencé à constituer l’équipe de sa nouvelle start-up dans le domaine de l’intelligence artificielle, recrutant un certain nombre d’ingénieurs et de chercheurs de grandes entreprises comme OpenAI, Character AI et Google DeepMind, rapporte Albinfo.ch.

L’un des noms les plus en vue à avoir rejoint son initiative est Jonathan Lachman, ancien responsable des projets spéciaux chez OpenAI.

La start-up de Murati en est encore à ses débuts et n’a pas encore de nom ni d’orientation produit claire.

Murati chercherait à obtenir plus de 100 millions de dollars de financement pour sa start-up, bien que ce montant ne soit pas encore finalisé.

Murati a quitté OpenAI en septembre 2024, près d’un an après avoir brièvement assumé le rôle de PDG suite au licenciement soudain de Sam Altman par le conseil d’administration de l’entreprise. Après une période de chaos interne, Altman a repris son poste en une semaine, tandis que Murati a continué à occuper son poste de CTO jusqu’à ce qu’elle décide de partir pour poursuivre ses propres ambitions.

Cette évolution intervient alors que plusieurs anciens dirigeants d’OpenAI ont lancé de nouvelles start-up, notamment Ilya Sutskever, cofondateur et ancien directeur scientifique d’OpenAI, qui a créé la société Safe Superintelligence et a obtenu un financement d’un milliard de dollars. Un autre concurrent majeur, Anthropic, a également été fondé par d’anciens employés d’OpenAI et a obtenu des milliards de dollars d’investissements, dont 8 milliards d’Amazon.

Ces mouvements récents témoignent d’une transformation majeure du paysage de l’intelligence artificielle, où d’anciens membres d’OpenAI créent de nouvelles entreprises et attirent des investissements importants pour développer la prochaine génération de technologies d’IA.

Le Conseil fédéral veut s’attaquer aux défis de l’immigration

Le Conseil fédéral rejette l’initiative populaire « Pas de Suisse à 10 millions ! (initiative pour la durabilité) », qui constitue une menace pour la prospérité, le développement économique et la sécurité de la Suisse. Il reconnaît cependant que l’immigration et la croissance démographique posent un certain nombre de défis. Lors de sa séance du 29 janvier 2025, le Conseil fédéral a donc décidé de mettre en place des mesures d’accompagnement concernant l’immigration dans le marché du travail, le logement et le domaine de l’asile.

Le 26 juin 2024, le Conseil fédéral avait décidé de recommander le rejet de l’initiative pour la durabilité sans lui opposer de contre-projet, estimant que son acceptation aurait des conséquences négatives pour l’économie, la prospérité, la sécurité et le fonctionnement de la société. Différentes stratégies et mesures existent déjà pour gérer l’immigration en Suisse et faire face aux défis qui l’accompagnent. Elles ont notamment pour but de mobiliser plus efficacement le potentiel de la main-d’œuvre en Suisse et de protéger les conditions de travail et le niveau des salaires, mais concernent également l’aménagement du territoire, le logement ou l’infrastructure de transport. Le Conseil fédéral considère cependant qu’il faut aller plus loin.

Meilleure utilisation du potentiel de main-d’œuvre en Suisse

Le marché du travail est le principal moteur de l’immigration. Compte tenu de l’évolution démographique et de la pénurie croissante de main-d’œuvre, des travailleurs supplémentaires resteront nécessaires pour assurer durablement la prospérité et le développement économique. Pour que les entreprises puissent cependant recruter autant que possible dans le pays, le Conseil fédéral entend continuer de mobiliser le potentiel de main-d’œuvre en Suisse. À cette fin, il a élaboré, avec les partenaires sociaux, des mesures visant notamment à renforcer et accélérer l’intégration dans le marché de l’emploi de personnes, principalement des femmes, arrivées en Suisse à la faveur d’un regroupement familial. En outre, les demandeurs d’emploi âgés doivent être soutenus de manière encore plus ciblée pour un retour à l’emploi.

Le Département fédéral de l’économie, de la formation et de la recherche (DEFR) va actualiser une étude de 2017 pour mesurer l’impact sur l’immigration de la promotion de la place économique suisse par la Confédération. L’étude actualisée servira de base pour étudier des mesures qui pourraient contribuer à diminuer l’immigration.

Maintenir l’aide au logement

Pour faire face à la raréfaction de l’offre, le fonds d’encouragement à la construction de logements d’utilité publique sera prolongé de cinq ans au-delà de 2030 et augmenté de 150 millions de francs. Ce fonds avait déjà été abondé de 250 millions de francs supplémentaires en 2020. Le Conseil fédéral entend également proposer des adaptations de la « Lex Koller » afin de durcir les conditions auxquelles des personnes à l’étranger peuvent acquérir et conserver des immeubles en Suisse.

Mesures pour réduire le nombre de demandes d’asile

Dans le cadre de la « stratégie globale en matière d’asile », des mesures supplémentaires vont être élaborées pour réduire le nombre de demandes et accélérer les procédures. Les demandes d’asile devraient ainsi pouvoir être classées plus rapidement lorsqu’on est sans nouvelles de la personne ou que celle-ci refuse de coopérer. Pour les admissions provisoires, il s’agira de vérifier plus régulièrement et de manière plus approfondie si elles peuvent être levées.

En parallèle, le Secrétariat d’État aux migrations (SEM) est déjà en train de préparer et de mettre en œuvre de nouvelles mesures pour que les personnes qui ont commis des infractions en Suisse ne puissent pas profiter indûment du droit en matière d’asile ou du droit des étrangers.

Le Conseil fédéral considère que ces mesures d’accompagnement forment un projet équilibré, qui couvre les aspects de l’immigration de travail, du logement et de l’asile. Le Conseil fédéral prend ainsi en compte aussi bien les défis de l’immigration et de la croissance démographique que les préoccupations de la population. Toutes les mesures envisagées sont conformes aux engagements internationaux de la Suisse, en particulier à l’accord sur la libre circulation des personnes (ALCP) avec l’UE et ses États membres.

Risques pour la Suisse

L’initiative pour la durabilité demande que la population de la Suisse ne dépasse pas 10 millions de personnes avant l’année 2050. Le Conseil fédéral et l’Assemblée fédérale devraient déjà prendre des mesures au niveau législatif, notamment en matière d’asile et de regroupement familial, si le seuil des 9,5 millions d’habitants était dépassé avant 2050.

En cas de dépassement des 10 millions d’habitants, l’initiative exige alors la dénonciation d’accords internationaux. L’ALCP devrait ainsi être dénoncé si, deux ans après qu’elle a été dépassée pour la première fois, la valeur limite n’est toujours pas respectée, pour autant qu’aucune clause d’exception ou de sauvegarde efficace n’ait pu être négociée ou invoquée.

Or dénoncer l’ALCP mettrait en danger la voie bilatérale avec l’UE, qui a fait ses preuves. En cas de dénonciation unilatérale de l’ALCP, la clause guillotine entraînerait en outre automatiquement l’extinction de tous les accords bilatéraux I conclus avec l’UE. Les conséquences économiques seraient considérables. Enfin, les accords d’association à Schengen/Dublin risqueraient eux aussi de prendre fin, ce qui pourrait provoquer une hausse de la migration irrégulière en Suisse et une augmentation des demandes d’asile. Sans Schengen et Dublin, la lutte contre la criminalité serait aussi nettement plus compliquée et la sécurité de la Suisse, affaiblie.

L’initiative pour la durabilité doit enfin être considérée dans le contexte spécifique du paquet d’accords en vue de la stabilisation et du développement des relations bilatérales de la Suisse et de l’UE. Ce paquet contient, au chapitre de la libre circulation des personnes, des mécanismes de protection du système social suisse et une clause de sauvegarde. Le 20 décembre 2024, le Conseil fédéral a pris acte de la fin matérielle des négociations, se félicitant d’un résultat positif, et a engagé les prochaines étapes du processus. Une acceptation de l’initiative pour la durabilité remettrait également en question cet objectif.

Symposium avec des conférences médicales à Genève

Le comité de l’Association des médecins albanais en Suisse organise un symposium médical le 26 janvier à Genève, destiné aux Albanais de Suisse. L’objectif est de sensibiliser à la prévention de diverses maladies.

Le symposium vise à fournir des connaissances pratiques et scientifiquement fondées sur la prévention des maladies affectant différents systèmes d’organes. Des médecins albanais en Suisse issus de divers domaines partageront des conseils et des stratégies sur l’importance des modes de vie sains, du diagnostic précoce et de la gestion efficace des facteurs de risque.

Toutes les personnes intéressées, quel que soit leur âge ou leurs antécédents médicaux, et qui souhaitent en savoir plus sur la préservation de leur santé et l’amélioration de leur qualité de vie, peuvent participer à cet événement.

Le programme comprend des conférences ainsi que des discussions avec des questions-réponses avec les participants.

Date : 26 janvier, à partir de 14h00

Lieu : Hôpitaux Universitaires Genève Auditoire Marcel Jenny Rue Gabrielle-Perret-Gentil 4 1211 Genève 14

Pjesë e këtij organizimi mund të bëhen gjithë të interesuarit, pavarësisht moshës apo historisë mjekësore dhe të cilët janë të interesuar për të mësuar më shumë rreth ruajtjes së shëndetit dhe përmirësimit të cilësisë së jetës.

Ky program përfshin ligjërata si dhe diskutime me pyetje dhe përgjigje me pjesëmarrësit.

Koha: 26 janar, me fillim në orën 14.00

Vendi: Hôpitaux Universitaires Genève

Auditoire Marcel Jenny

Rue Gabrielle-Perret-Gentil 4
1211 Genève 14

Signature de l’accord de libre-échange entre les pays de l’AELE et le Kosovo

L’accord de libre-échange entre les pays membres de l’AELE (Association européenne de libre-échange) et le Kosovo a été signé à Davos.

Le Kosovo est le seul pays de la région qui, outre la négociation sur le commerce des marchandises, a également négocié sur le commerce des services avec l’AELE.

Cet accord créera de nouvelles opportunités pour les producteurs et les entreprises locales et renforcera le partenariat économique et commercial entre notre pays et la Norvège, la Suisse, le Liechtenstein et l’Islande, États membres de l’AELE.

Foto Fiona Murtaj
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Le conseiller fédéral Guy Parmelin signe un accord de libre-échange avec le Kosovo

Le 22 janvier 2025, en marge du Forum économique mondial de Davos, le conseiller fédéral Guy Parmelin et les représentants des autres États de l’AELE, soit l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège, ont signé un accord de libre-échange avec la ministre kosovare de l’Industrie, de l’Entrepreneuriat et du Commerce, Rozeta Hajdari. Le premier ministre kosovar, Albin Kurti, était également présent lors de la cérémonie de signature.

L’accord entre les États de l’Association européenne de libre-échange (AELE) et la République du Kosovo s’inscrit dans la droite ligne des accords de libre-échange (ALE) conclus récemment par l’AELE et couvre un vaste champ d’application sectoriel. Il comporte des dispositions concernant le commerce des marchandises, les obstacles techniques au commerce, les mesures sanitaires et phytosanitaires, la facilitation des échanges, le commerce des services, la protection de la propriété intellectuelle, la concurrence, le commerce et le développement durable, ainsi que des dispositions juridiques et horizontales.En concluant cet accord avec le Kosovo, la Suisse poursuit sa fructueuse politique de libre-échange et renforce la compétitivité de son économie.

Elle confirme en outre son soutien aux réformes économiques et à l’intégration du Kosovo dans les structures de la coopération économique aux niveaux européen et international.Les échanges commerciaux entre la Suisse et le Kosovo, qui ont représenté environ 140 millions de francs en 2023, détiennent un potentiel de développement. L’ALE offre au demeurant un accès étendu au marché et améliore les conditions-cadres juridiques ainsi que la prévisibilité pour les acteurs économiques.

Islam Aliaj reçoit le prix de la Fondation Schwab pour son engagement social

Le conseiller national (député) du Parti socialiste Islam Aliaj a reçu un prix au WEF de Davos pour son engagement en faveur de l’inclusion des personnes handicapées. La Fondation Schwab pour l’entrepreneuriat social a décerné des prix à 18 dirigeants, rapporte albinfo.ch. Aliaj reçoit le prix de “l’innovateur social public”.

Au moins depuis son élection au Conseil national pour le PS dans le canton de Zurich en 2023, Islam Aliaj n’est plus un inconnu en Suisse. Aliaj a reçu le prix de la Fondation Schwab, entre autres, pour la création de l’organisation Tatkraft. “Tatkraft” est une association créée par et pour les personnes handicapées. L’objectif de l’association est que les personnes handicapées puissent façonner leur vie quotidienne de manière autodéterminée, écrit srf.ch.

L’un des principaux projets de “Tatkraft” est l’initiative d’inclusion, pour laquelle l’association recueille des signatures.

Qu’est-ce que le Prix de la Fondation Schwab ?

Le Prix de la Fondation Schwab honore les personnes et les organisations qui apportent des changements sociaux durables grâce à des approches innovantes. Les lauréats des prix sont issus de divers horizons, notamment des entrepreneurs sociaux, des dirigeants gouvernementaux et de la société civile, et des universitaires, rapporte albinfo.ch. Leur point commun est qu’ils s’attaquent aux défis systémiques et développent des solutions transformatrices pour améliorer les conditions de vie de nombreuses personnes.

Le premier Albano-Suisse au Parlement fédéral

Comme il l’écrit sur son site web, Islam Aliaj, 37 ans, a eu de nombreuses raisons de ne pas pouvoir poursuivre une carrière de politicien et de militant. Aliaj est handicapé ; il souffre de paralysie cérébrale depuis sa naissance, est dépendant d’un fauteuil roulant et a un trouble de la parole évident. À cela s’ajoute son origine issue de l’immigration albanaise. Il est le premier Albano-Suisse au Conseil national.

Le fait qu’il ait été élu au Conseil national est dû à sa forte volonté de faire bouger les choses, rapporte albinfo.ch. Son objectif est une “révolution des personnes handicapées”, comme il l’a déclaré au portail en ligne “Watson” en 2023 avant les élections.

La Fondation Schwab le récompense pour son engagement et sa volonté de faire une différence dans la société.

26ème anniversaire du massacre de Reçak

Le Kosovo commémore aujourd’hui le 26ème anniversaire du massacre de Reçak, où plus de 45 civils albanais innocents ont été tués. L’ancien chef de la mission d’observation de l’OSCE au Kosovo, l’ambassadeur William1 Walker, a qualifié le massacre de Reçak  de crime contre l’humanité, rapporte albinfo.ch.

Le 15 janvier 1999, 45 Albanais non armés ont été tués et massacrés sauvagement dans le village de Reçak.

Aux premières heures du matin du 15 janvier, Reçak s’est réveillé encerclé. Selon des témoins, vers 6h30, les forces serbes ont commencé à bombarder le village avec de l’artillerie lourde. Après l’arrêt des bombardements, les forces serbes sont entrées dans le village et ont commencé les perquisitions.

Le massacre de Reçak  a horrifié le monde et a réveillé la conscience de la diplomatie mondiale, qui s’est mobilisée pour le Kosovo. Les atrocités commises dans le village de Reçak  ont attiré l’attention du monde civilisé et ont révélé la vérité sur le plan génocidaire de l’ancien criminel Slobodan Milosevic.

Après Reçak  , la question du Kosovo a été abordée lors d’une conférence internationale à Rambouillet et à Paris, dont l’échec a conduit à l’intervention de l’OTAN contre les forces militaires serbes, à leur retrait du Kosovo et à la mise en place d’une administration internationale au Kosovo.

Reçak a fait la une des médias et des chancelleries des pays les plus influents du monde. L’ancienne secrétaire d’État américaine, Madeleine Albright, a appris la nouvelle avec angoisse, se demandant ce que les heures suivantes allaient apporter au Kosovo.

Le chef de la mission de l’OSCE, William Walker, s’est rendu très rapidement sur les lieux du crime et a pointé du doigt la vallée du massacre, qualifiant le crime en trois mots : crime contre l’humanité.

Après le massacre de Reçak , les combats ont repris pendant 48 heures entre l’UCK et les forces serbes pour la récupération des corps. La Serbie voulait effacer les traces du crime, mais cette tentative a échoué. Le monde a vu le crime.

Pour la première fois,2 les scènes déchirantes et les massacres barbares perpétrés par les forces serbes contre la population civile albanaise ont horrifié les missionnaires et les diplomates du monde entier.

À l’occasion de la journée de commémoration et d’hommage aux victimes du massacre de Reçak  , demain (mercredi) 15 janvier 2025 est déclaré jour férié dans la municipalité de Shtime.

À 8h30, des hommages seront rendus au niveau communal au cimetière des martyrs de Shtime, Molloplc et Reçak  .

À 10h00, les dirigeants de l’État rendent hommage au complexe commémoratif de Reçak.

À 11h00, une académie commémorative aura lieu à la Maison de la culture de Shtime.

De même, en ce jour du 26ème anniversaire du massacre de Reçak , la finale du tournoi commémoratif “Les jours de Reçak ” aura lieu, et à 17h00, l’exposition traditionnelle “Prix William Walker” se tiendra à la Maison de la culture.

 

Xherdan Shaqiri nommé nouveau capitaine du FC Bâle, Taulant Xhaka devient son vice-capitaine

Le FC Bâle a annoncé la nomination de ses nouveaux capitaines.

Xherdan Shaqiri devient le capitaine de l’équipe, tandis que le joueur de l’équipe nationale albanaise, Taulant Xhaka, est nommé vice-capitaine.

Xherdan Shaqiri est de retour à Bâle, 12 ans après avoir quitté le club où il a commencé sa carrière. Il a également joué pour l’Inter Milan, Stoke City, Liverpool, Lyon et plus récemment pour le Chicago Fire. Son contrat avec le club américain a été résilié d’un commun accord l’été dernier.

Shaqiri a remporté la Ligue des champions avec le Bayern et Liverpool, ainsi que des titres de champion en Allemagne et en Angleterre.

Le Conseil fédéral et le Parlement recommandent de rejeter l’initiative pour la responsabilité environnementale

Le 9 février 2025, le peuple se prononcera sur l’initiative populaire « Pour une économie responsable respectant les limites planétaires (initiative pour la responsabilité environnementale) ». Le Conseil fédéral et le Parlement reconnaissent qu’il faut ménager les ressources naturelles. Ils estiment cependant que l’approche défendue par l’initiative va trop loin, car elle s’accompagnerait de nouvelles interdictions et prescriptions pour l’économie et la population. Le Conseil fédéral et le Parlement recommandent de rejeter cette initiative.

L’initiative pour la responsabilité environnementale, déposée en février 2023 par l’« Alliance pour la responsabilité environnementale », demande que l’économie suisse évolue à l’intérieur des limites imposées par la nature. Elle demande que les activités économiques de la Suisse ne puissent utiliser des ressources et émettre des polluants que dans la mesure où les bases naturelles de la vie sont conservées. Cet objectif devra être atteint par des mesures socialement acceptables en Suisse et à l’étranger. L’initiative fixe un délai de mise en œuvre de dix ans, au-delà duquel l’impact environnemental dû à la consommation en Suisse ne devra plus dépasser les limites planétaires, rapportées à la population de la Suisse.

Lourdes conséquences pour la population et l’économie

Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue le 9 janvier 2025, le conseiller fédéral Albert Rösti a expliqué la position du Conseil fédéral et du Parlement sur ladite initiative. Il faut ménager les ressources naturelles. C’est pourquoi le Conseil fédéral et le Parlement accordent, depuis des décennies, une grande importance à la protection de l’environnement. Selon le chef du Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication, « l’approche défendue par l’initiative va cependant trop loin et serait lourde de conséquences pour la population et l’économie ».

Si l’initiative était acceptée, la Suisse devrait, en l’espace de dix ans, réduire drastiquement l’impact environnemental généré par sa consommation intérieure. À cette fin, une multitude de prescriptions, d’interdictions ou de mesures incitatives de grande portée seraient nécessaires. Les produits et services destinés au marché suisse seraient alors soumis à des exigences plus strictes que celles en vigueur à l’étranger, et la consommation subirait des restrictions dans les domaines de l’alimentation, du logement et de la mobilité.

Les auteurs de l’initiative argumentent que la conservation des bases vitales de l’humanité va de soi. Ils ajoutent que toute personne a droit à une alimentation saine, à de l’eau potable pure et à un air propre. Selon eux, l’initiative vise le bien-être et la santé des êtres humains.

Poursuivre les mesures existantes

La Constitution contient pourtant déjà des dispositions pour encourager le développement durable. Le Conseil fédéral et le Parlement prennent différentes mesures pour satisfaire à ces obligations, par exemple dans les domaines du climat, de l’économie circulaire et des énergies renouvelables. De plus, la Suisse s’engage sur la scène internationale pour la protection des ressources naturelles. Le Conseil fédéral et le Parlement entendent poursuivre sur cette voie, qui a fait ses preuves.

Marché du travail suisse en 2024 : légère détente sur le front de la pénurie de main-d’œuvre

Le 10 janvier 2025, le SECO a publié ses toutes dernières données relatives au marché suisse du travail pour 2024. À la suite d’un essoufflement conjoncturel, le chômage a légèrement augmenté à partir d’un niveau historiquement très bas, affichant un taux moyen de 2,4 %, soit une hausse de 0,4 % par rapport à 2023 (2 %). Dans ce contexte, l’assurance-chômage enregistre un excédent de recettes de 1,55 milliards de francs.

En 2024, le marché suisse du travail a été marqué par un affaissement de l’évolution conjoncturelle, la production dans le secteur industriel ayant ralenti en raison d’un net repli de la demande. En contrepartie, la pénurie de main-d’œuvre est devenue un obstacle moins important à la production, car le besoin en personnel qualifié a diminué.

Dans ce contexte conjoncturel, le taux de chômage corrigé des variations saisonnières a légèrement progressé, passant d’un niveau très faible de 2,2 % en début d’année à 2,6 % en décembre. Dans le secteur industriel, et notamment dans l’industrie MEM et horlogère, les demandes d’indemnité en cas de réduction de l’horaire de travail (RHT) ont augmenté en 2024. En décembre, le nombre de préavis RHT concernait 23 400 employés, soit 10 000 de plus qu’en 2023. On sait par expérience qu’une bonne moitié d’entre eux devra effectivement recourir au chômage partiel.

Durant l’année sous revue, le taux de chômage moyen s’est établi à 2,4 %, un niveau nettement inférieur à sa moyenne à long terme. Dans ses prévisions de décembre, le Groupe d’experts de la Confédération pour les prévisions conjoncturelles table sur une dynamique plus lente du chômage en 2025, qui devrait progressivement marquer le pas. En moyenne annuelle, il devrait s’établir à 2,7 %, soit un niveau légèrement inférieur à sa moyenne à long terme ou à son niveau dit « conjoncturellement neutre ». La situation actuelle et les perspectives du marché du travail peuvent donc être qualifiées de bonnes et d’équilibrées.

Rétrospective : chômage et réduction de l’horaire de travail en 2024

Le nombre de chômeurs, en légère hausse depuis la fin du premier semestre 2023, a encore augmenté en 2024. Au fil des mois, le taux de chômage corrigé des variations saisonnières est passé de 2,2% (janvier 2024) à 2,6% (décembre 2024). En moyenne annuelle, le taux de chômage se monte à 2,4%.

Le nombre de chômeurs est de 112’563 en moyenne annuelle pour 2024, soit une hausse de 19’027 personnes (+20,3%) par rapport à 2023. Au cours du premier semestre, le nombre de chômeurs a diminué, passant de 113’175 (janvier 2024) à 104’518 (juin 2024) personnes. Au cours des mois suivants, le nombre de chômeurs inscrits n’a cessé de progresser, pour s’établir à 130’293 personnes en décembre 2024 (+23’434/+21,9% par rapport à décembre 2023).

Le nombre de demandeurs d’emploi se monte à 184’529 en moyenne annuelle en 2024 et est donc supérieur à celui de la moyenne de l’année précédente (+24’442/+15,3%). Fin janvier 2024, 182’253 personnes étaient inscrites comme demandeurs d’emploi. Ce chiffre est tombé à 174’964 personnes à fin juin 2024, avant d’augmenter à nouveau, à l’instar du nombre de chômeurs, pour atteindre 209’024 personnes fin décembre 2024, soit une augmentation de 32’045 personnes, ou de 18,1%, par rapport à l’année précédente.

Pour l’année sous revue, il en résulte un taux de chômage annuel de 2,4% en moyenne, ce qui représente une hausse de 0,4 point de pourcentage par rapport à 2023 (2,0%). Le taux de chômage reste donc inférieur au taux de chômage conjoncturellement neutre, qui s’élève à 2,8% pour la période entre 2010 et 2020. Le taux de chômage des jeunes (15-24 ans) s’établit, en moyenne annuelle, à 2,3% (+0,3 point de pourcentage par rapport à 2023), et le taux de chômage des actifs seniors (50-64 ans) à 2,2% (+0,3 point de pourcentage par rapport à 2023). Le taux de chômage des 25-49 ans a également augmenté de 0,5 point de pourcentage par rapport à 2023 pour atteindre 2,7%.

En 2024 (selon les données disponibles à fin octobre), le montant du versement des indemnités en cas de réduction de l’horaire de travail (RHT) s’est chiffré à quelque 133 millions de francs, soit près du double qu’à la même date en 2023 (quelque 65 millions de francs). Au cours du premier semestre, le versement d’indemnités en cas de RHT a augmenté progressivement passant de 8’465 employés (379 secteurs d’exploitation) en janvier 2024 à 9’471 employés (434 secteurs d’exploitation) en juin 2024. En octobre 2024, l’indemnité en cas de RHT a été accordée à 6’922 employés (390 secteurs d’exploitation). Ces valeurs pourraient encore augmenter, les entreprises ayant trois mois pour remettre leurs décomptes. Le montant des indemnités octroyées jusqu’à la fin de l’année devrait donc encore augmenter, au vu du nombre de préavis de RHT déposé jusqu’à présent.

Excédent de recettes pour l’assurance-chômage

Selon les estimations actuelles, l’exercice 2024 se soldera pour le fonds de compensation de l’assurance-chômage par des recettes totales de 8,86 milliards de francs (2023 : 9,14 milliards) et des dépenses totales de 7,31 milliards de francs (2023 : 6,38 milliards), ce qui correspond à un excédent de recettes de 1,55 milliards de francs (2023 : excédent de recettes de 2,76 milliards).

Les recettes principales du fonds proviennent des cotisations des assurés et des employeurs, qui s’élèvent à 8,08 milliards de francs (2023 : 7,86 milliards), et des contributions des pouvoirs publics d’un montant de 0,79 milliard de francs (2023 : 1,29 milliards, y compris la participation financière de la Confédération COVID-19). Quant aux dépenses principales, elles sont constituées des indemnités de chômage, qui se sont montées à 5,48 milliards de francs en 2024 (2023 : 4,28 milliards) et des indemnités en cas de réduction de l’horaire de travail, qui se sont montées à 0,19 milliard de francs (2023 : 0,58 milliard).

Chômage : indicateurs pour décembre 2024

Chômage : En décembre 2024, le nombre de chômeurs a augmenté de 9’179 (+7,6%) par rapport au mois précédent pour atteindre 130’293. Par rapport au même mois de l’année précédente, le chômage a augmenté de 23’434 personnes (+21,9%). En décembre 2024, le taux de chômage a augmenté de 0,2 points de pourcentage par rapport au mois précédent, pour atteindre 2,8%.

En décembre 2024, le nombre de chômeurs corrigé des variations saisonnières a augmenté de 208 (+0,2%) par rapport au mois précédent, pour atteindre 121’800. Le taux de chômage corrigé des variations saisonnières s’est maintenu à 2,6% en décembre 2024.

Entre novembre 2024 et décembre 2024, le nombre de jeunes chômeurs (de 15 à 24 ans) a augmenté de 346 personnes (+2,9%) pour atteindre 12’163. Par rapport au même mois de l’année précédente, cela correspond à une augmentation de 2’261 personnes (+22,8%). En décembre 2024 le taux de chômage des jeunes a augmenté de 0,1 points de pourcentage par rapport au mois précédent, pour atteindre 2,7%.

En décembre 2024, le nombre de chômeurs âgés (de 50 à 64 ans) était supérieur de 2’362 ou 7,0% par rapport au mois précédent (35’866). Par rapport au même mois de l’année précédente, il a augmenté de 5’742 personnes (+19,1%). En décembre 2024, le taux de chômage des seniors s’élevait à 2,6%, soit 0,2 points de pourcentage de plus que le mois précédent.

Demandeurs d’emploi : En décembre 2024, on a enregistré 209’024 demandeurs d’emploi, soit 10’231 personnes de plus que le mois précédent (+5,1%). Par rapport au même mois de l’année précédente, ce nombre a donc augmenté de 32’045 personnes (+18,1%). En décembre 2024 le taux de demandeurs d’emploi a augmenté de 0,2 points de pourcentage par rapport au mois précédent, pour atteindre 4,5%.

En décembre 2024, le nombre de demandeurs d’emploi corrigé des variations saisonnières a augmenté de 2’163 (+1,1%) par rapport au mois précédent pour atteindre 198’120. Le taux de demandeurs d’emploi corrigé des variations saisonnières s’est maintenu à 4,3% en décembre 2024.

Arrivées en fin de droits : Selon les données de fin décembre 2024, le nombre de personnes ayant épuisé leurs droits aux indeminités de chômage au cours du mois d’ octobre 20241 s’élevait à 2’609. Cela représente 614 personnes de plus (+30,8%) qu’en septembre 2024.

Postes vacants : En décembre 2024, 30’422 postes vacants ont été annoncés aux ORP, soit 2’486 de moins que le mois précédent (-7,6%). 14’891 (48,9%) postes sont soumis à l’obligation d’annoncer les postes vacants. On a compté 4’958 postes vacants de moins (-14,0%) qu’à la même période de l’année précédente.

En décembre 2024, le nombre de postes vacants corrigé des variations saisonnières a augmenté de 727 (+2,0%) par rapport au mois précédent, pour atteindre 37’686.

Réduction de l’horaire de travail : Selon les données de fin décembre 2024, la réduction de l’horaire de travail a touché 6’922 personnes en octobre 20241, soit 2’646 de moins (-27,7%) qu’en septembre 2024. Le nombre de secteurs d’exploitation a diminué de 87 (-18,2%) par rapport à septembre 2024, pour atteindre 390.

L’Office fédéral de l’énergie décerne le Watt d’Or 2025, le prix suisse de l’énergie

Ce soir, le 9 janvier 2025, l’Office fédéral de l’énergie (OFEN) décernera pour la dix-huitième fois le prestigieux Watt d’Or, le prix suisse de l’énergie. L’édition 2025 distinguera les lauréats suivants : Matica AG de Kaltenbach (TG) avec la Haute école spécialisée de Lucerne HSLU (catégorie Technologies énergétiques), ewb avec Lubera AG de Buchs/SG (catégorie Énergies renouvelables), Galliker Transport AG d’Altishofen (LU) (catégorie Mobilité économe en énergie), et IWB de Bâle (catégorie Bâtiments et espace). Le prix spécial du jury récompense la société coopérative Elektra, de Jegenstorf (BE) ainsi que Groupe E (FR), Azienda Elettrica di Massagno AEM (TI) et EKZ en collaboration avec l’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ; ZH). Le trophée du Watt d’Or – en forme de boule de neige – sera remis aux vainqueurs par un éminent jury, présidé par la conseillère nationale Susanne Vincenz-Stauffacher, au centre de congrès Kursaal de Berne. Plusieurs centaines de représentants de la scène énergétique suisse issus des milieux politiques, de l’économie et de la recherche assisteront à la cérémonie.

Des entreprises et de hautes écoles suisses innovantes concrétisent l’avenir énergétique avec succès et détermination. Afin de récompenser leurs prestations exemplaires, l’OFEN a créé le Watt d’Or, label de l’excellence énergétique, décerné pour la première fois en 2007. L’objectif de cette distinction est de faire connaître des prestations exceptionnelles dans le domaine de l’énergie et d’inciter les milieux économiques et politiques, mais aussi le grand public, à découvrir les atouts de technologies énergétiques prometteuses.

Le Watt d’Or est une distinction purement honorifique. Jusqu’au milieu du mois de juillet 2024, pas moins de 40 dossiers ont été déposés pour le Watt d’Or 2025. Ces projets ont été évalués par un comité d’experts, qui en a retenu 18 pour le tour final. Présidé par Susanne Vincenz-Stauffacher, le jury a ensuite désigné les vainqueurs dans les quatre catégories. Un prix spécial du jury est également décerné cette année.

Lauréats du Watt d’Or 2025

Catégorie Technologies énergétiques

SeasON: l’énergie d’aujourd’hui – la chaleur de demain (Today’s energy – tomorrow’s warmth). Depuis l’automne 2024, une innovation technique unique en son genre est exploitée à Frauenfeld (TG): la pompe à chaleur à réservoir à sorption SeasON, développée par la Haute école spécialisée de Lucerne HSLU et Matica AG (Kaltenbach, TG). Le slogan accrocheur choisi «today’s energy – tomorrow’s warmth» décrit parfaitement de quoi il s’agit. L’énergie renouvelable excédentaire est stockée en été grâce à un procédé thermochimique, afin d’être utilisée en hiver. Pour ce faire, on recourt à de la soude caustique (hydroxyde de sodium). Cette dernière est chauffée en été avec de l’électricité ou de la chaleur renouvelable, l’eau s’évapore et la soude se concentre. La soude caustique et l’eau peuvent être stockées à température ambiante jusqu’à l’hiver, sans perte. En diluant la soude caustique à nouveau par évaporation et absorption d’eau, de la chaleur se libère qui permet à la pompe à chaleur à réservoir à sorption de chauffer presque sans énergie électrique supplémentaire. La première installation pilote de Frauenfeld montre que cela fonctionne bien. Deux autres installations pilotes de plus grande taille doivent voir le jour dans les prochains mois en Suisse et en Allemagne. SeasON pourra ensuite se positionner sur le marché avec succès.

Catégorie Énergies renouvelables

Agri-photovoltaïsme (agri-PV) à Buchs: le soleil offre une double récolte. La lumière du soleil est essentielle pour faire pousser les plantes. Et les modules photovoltaïques sont nécessaires pour produire de l’électricité. Grâce à l’installation agri-photovoltaïque qui a vu le jour sur les toits des nouvelles serres de Lubera AG à Buchs, dans le canton de St-Gall, le soleil peut être utilisé à ces deux fins. D’une surface de 10 700 m2, elle a été mise en place par ewb, l’entreprise municipale d’approvisionnement en énergie, et produit près de 750 000 kWh d’électricité solaire par an pour le réseau d’ewb. Elle compte plus de 6600 modules PV, d’une puissance installée de 812 kWc, développés par les sociétés Insolight de Renens, dans le canton de Vaud, et Reech de Landquart, aux Grisons. Ils sont intégrés de manière optimale au toit et translucides : la lumière solaire peut être utilisée pour produire de l’électricité à hauteur de 20 %, tandis que 80 % servent pour les cultures dans les serres. Une double «récolte» est donc garantie.

Catégorie Mobilité économe en énergie

Tunnel E-Power: infrastructure de recharge pour une logistique de transport durable. «Nous pensons aux générations futures». Chez Galliker Transport AG, il ne s’agit pas d’une simple maxime, mais de la recette qui fait le succès de l’entreprise depuis plus de 100 ans. Dirigée par la troisième génération, l’entreprise familiale sait que des visions à long terme et des objectifs durables sont indispensables pour pouvoir remettre entre les mains de la prochaine génération une marque bien établie dont elle poursuivra le développement. Dans sa stratégie «Green Logistics Galliker», l’entreprise familiale s’engage à pratiquer une action durable et à avoir une attitude respectueuse envers l’homme, la nature et l’environnement. Son objectif est d’être neutre en CO2 d’ici 2050. Cette vision est mise en œuvre de manière conséquente. Près de 10 % de la flotte de véhicules est déjà constituée de véhicules à propulsion alternative. Il faut maintenant aussi moderniser l’infrastructure de recharge. C’est chose faite avec le tunnel E-Power. Cette installation souterraine novatrice a vu le jour au siège principal de l’entreprise, à Altishofen (LU). Elle permet de charger 28 camions électriques, avec une puissance allant jusqu’à 200 kW. Des tunnels similaires devraient bientôt devenir réalité sur les autres sites de Galliker. Outre Galliker Transport AG, le Watt d’Or 2025 distingue également les entreprises partenaires ayant collaboré à ce projet: Fent AG de Seon (AG), Thomas Lüem Partner AG de Baar (ZG) et CKW AG de Lucerne.

Catégorie Bâtiments et espace

Nanoréseau: partager intelligemment la chaleur avec ses voisins. Le regroupement dans le cadre de la consommation propre permet de partager avec ses voisins l’électricité provenant d’une installation photovoltaïque sur le toit. Appliquer le même principe à la chaleur semble judicieux: en effet, de nombreux chauffages dans les bâtiments d’habitation sont surdimensionnés et par conséquent sous-exploités. En partageant la chaleur de son chauffage avec ses voisins, on économise sur les frais d’entretien et de chauffage. L’entreprise énergétique IWB (Industrielle Werke Basel) a démontré dans un quartier de Bâle que ce modèle fonctionne très bien. Depuis l’automne 2023, trois maisons mitoyennes équipées, pour l’une, d’une pompe à chaleur à sonde géothermique et, pour les deux autres, de chauffages au gaz, sont regroupées pour former un nanoréseau (miniréseau de chaleur). Durant le premier hiver, elles ont été chauffées à plus de 90 % avec de la chaleur renouvelable provenant de la pompe à chaleur, les coûts étant 15 % plus bas qu’auparavant. Un nanoréseau peut être une solution pour les quelque 300 000 bâtiments en Suisse situés à proximité immédiate d’au moins une autre maison et ayant besoin d’un concept de chauffage. Un nanoréseau est facile à mettre en œuvre sur le plan technique. L’idée née à Bâle pourrait devenir un modèle pour toute la Suisse.

Prix spécial du jury

Les tarifs de réseau contribuent à un réseau d’électricité efficace et sûr. En Suisse, la part d’électricité produite de manière décentralisée et injectée dans le réseau de distribution, par exemple depuis des installations PV sur les bâtiments, est en augmentation. Par ailleurs, le nombre de consommateurs (voitures électriques, pompes à chaleurs, etc.) soutirant de l’électricité depuis le réseau de distribution est lui aussi en hausse. Le réseau de distribution est donc de plus en plus sollicité. Pour qu’à l’avenir, les consommateurs continuent d’être approvisionnés en électricité de manière efficace et fiable et que l’électricité produite puisse être transportée, il ne faut pas seulement développer les réseaux de distribution. Des tarifs de réseau dynamiques sont aussi susceptibles de jouer un rôle crucial. Leur potentiel peut être exploité grâce aux «compteurs intelligents», qui sont aujourd’hui largement répandus. La branche se penche activement sur la question et examine plusieurs approches. Quatre projets sont récompensés par le Watt d’Or 2025 dans la catégorie «Prix spécial du jury»: la société coopérative Elektra de Jegenstorf (BE); Groupe E (FR), AEM (TI) et EKZ en collaboration avec l’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ; ZH).