Le nombre de personnes en surpoids a doublé en Suisse

43 % des adultes en Suisse sont en surpoids, rapporte SRF, selon albinfo.ch. Les statistiques montrent que les hommes sont nettement plus touchés par le surpoids que les femmes.

L’obésité est devenue une maladie répandue, et Anne Katrin Borm en fait l’expérience. Elle est médecin senior au Centre de l’obésité de l’Hôpital cantonal d’Aarau. Le centre reçoit plus de nouvelles inscriptions que jamais auparavant, déclare la spécialiste.

Pour plus d’informations, consultez l’article : https://www.srf.ch/radio-srf-1/adipositas-die-zahl-der-uebergewichtigen-in-der-schweiz-hat-sich-verdoppelt

Comment rendre les réseaux électriques plus flexibles et plus stables : Quand le bâtiment planifie le budget énergétique

Pour garantir la sécurité d’approvisionnement de notre futur système énergétique, il ne suffit pas de développer les énergies renouvelables, il faut aussi des mécanismes de contrôle complexes qui gèrent efficacement la production, l’injection et la consommation. Des chercheurs de l’Empa ont donc développé un algorithme de contrôle prédictif qui optimise la gestion de l’énergie au niveau du bâtiment – sans pour autant restreindre le confort des utilisateurs.

Depuis plus de dix ans, on ne fait pas que parler de la transition énergétique, on y travaille aussi. On le constate régulièrement : Le problème primaire n’est pas la production d’énergie renouvelable, mais la logistique liée à notre système de distribution. Jusqu’à présent, celui-ci était axé sur des installations de production qui injectaient en permanence une certaine quantité d’énergie dans le réseau électrique. Pour que nous puissions à l’avenir couvrir nos besoins en énergie par des sources renouvelables, il faut donc à la fois développer les installations de production et les technologies intelligentes qui garantissent en permanence la stabilité du réseau. En effet, contrairement aux sources d’énergie traditionnelles comme le charbon ou l’uranium, une installation solaire ne produit pas la même quantité d’électricité en permanence : elle est soumise aux conditions météorologiques et surtout au rythme jour/nuit. D’une part, les besoins en énergie doivent donc être minimisés lorsque la production est faible – par exemple la nuit – et, d’autre part, les pics de production doivent être consommés localement afin de ne pas surcharger le réseau électrique.

Pour pouvoir gérer cette logistique complexe, des systèmes automatisés s’imposent. Ils peuvent optimiser la consommation d’électricité sur la base de la production locale, des moyens de stockage disponibles et de la disponibilité du réseau, de manière à garantir en permanence la stabilité du réseau et la flexibilité des consommateurs. Concrètement, cela signifie que grâce à la planification énergétique prévisionnelle, le système du bâtiment garantit que je peux prendre une douche chaude ou cuisiner même si la production d’électricité est insuffisante pour couvrir les besoins réels. Parallèlement, l’énergie surproduite n’est pas nécessairement stockée localement, mais injectée dans le réseau électrique dans la mesure du possible, de sorte que la demande puisse être satisfaite à tout moment.

De la théorie à la pratique : le test au NEST

Afin de démontrer que de tels systèmes automatisés sont adaptés à la pratique, des chercheurs de l’« Urban Energy Systems Lab » de l’Empa ont étudié au NEST dans quelle mesure un bâtiment habité peut réunir sous un même toit différents critères de demande flexibles. L’accent a été mis sur la réduction des émissions de CO2, la flexibilité de la demande en énergie et le confort des habitants. Grâce à un algorithme de contrôle prédictif, l’équipe a réussi à optimiser la gestion de l’énergie au sein du bâtiment avec la configuration suivante : une installation photovoltaïque pour la production d’électricité, un stockage sur batterie, une pompe à chaleur et une station de recharge bidirectionnelle pour les véhicules électriques. L’objectif principal était de minimiser les émissions de CO2 pendant l’exploitation, en privilégiant l’électricité du réseau lorsqu’elle était disponible à partir de sources renouvelables. L’algorithme a appris à prédire le comportement des occupants pendant une semaine.

Le système du bâtiment en tant qu’acteur du système énergétique

Tout d’abord, les chercheurs ont pu montrer que leur système permettait de réduire de plus de 10 % les émissions de CO2 du bâtiment. Il était au moins aussi important de constater que le bâtiment était capable de communiquer à l’avance quand et combien d’électricité il pouvait prélever ou injecter dans le réseau. Cela est particulièrement pertinent lorsque la production ou la demande d’électricité est (trop) importante aux heures de pointe. L’expérience a donc montré que la disponibilité flexible des énergies renouvelables ne pose pas de problème a priori. Toutefois, dans de telles circonstances, il est essentiel de disposer d’informations fiables sur la demande et d’une planification prévisionnelle – deux tâches qu’un algorithme auto-apprenant peut accomplir mieux et de manière plus cohérente qu’un être humain ne pourrait jamais le faire.

Afin de rendre les résultats évolutifs dans les applications correspondantes, les bâtiments doivent donc être numérisés de manière conséquente à l’avenir. Mais pour que l’infrastructure informatique nécessaire ne génère pas elle-même de grandes quantités de CO2, le chercheur de l’Empa Hanmin Cai s’est déjà penché, dans le cadre d’une autre étude, sur l’utilisation de matériel réutilisé, notamment d’anciens smartphones, pour l’automatisation des bâtiments.

Vers le marché via une start-up : transfert de technologie « made by Empa »

Aujourd’hui déjà, Hanmin Cai et sa collègue, Federica Bellizio, préparent de proposer leur technologie sur le marché dans le cadre de leur start-up « Kuafu ». Federica Bellizio a récemment été récompensée par l’« Empa Entrepreneur Fellowship », une bourse destinée aux chercheurs qui souhaitent créer leur propre entreprise. Avec leur système piloté par les données, ils veulent jouer un rôle de passerelle entre les exploitants de réseaux et les fournisseurs d’énergie et contribuer ainsi très concrètement à l’optimisation énergétique et à la décarbonisation dans le secteur du bâtiment.

Descendants d’émigrants suisses : la quête de la nationalité

Un groupe de descendants d’émigrants suisses en Argentine a sollicité la nationalité suisse par le biais d’une pétition, mais leur initiative a été rejetée. Selon la loi suisse sur la nationalité, ce droit se transmet par filiation, mais peut être perdu si les délais légaux ne sont pas respectés.

Le mouvement “Descendants suisses pour la nationalité” demandait que le droit au passeport suisse soit étendu jusqu’à la cinquième génération, mais cette demande a été refusée au motif qu’elle concernerait des millions de personnes.

La requête a été soutenue par plus de 10 000 citoyens suisses vivant à l’étranger sans nationalité, rapporte 20 Minuten. “L’acceptation de la pétition aurait entraîné la naturalisation de millions de personnes”, déclare le conseiller aux États PS Carlo Sommaruga.

Le sénateur Carlo Sommaruga promeut désormais une proposition visant à faciliter l’accès de ces descendants au marché du travail suisse, en suggérant un quota distinct pour les permis de séjour. Il soutient que cela bénéficierait à la fois aux descendants et au marché du travail suisse. Cependant, le Conseil fédéral et d’autres sénateurs, comme Matthias Michel, s’opposent à cette proposition, soulignant que les règles existantes sont suffisantes et que la politique migratoire ne doit pas être complexifiée. En alternative, Michel suggère une procédure de naturalisation simplifiée pour ceux qui souhaitent revenir en Suisse, rapporte albinfo.ch.

Neuchâtel : les étudiants albanais commémorent la guerre du Kosovo à travers la littérature

L’association ANEA, qui rassemble les étudiants albanais de Neuchâtel en Suisse, organise des activités de promotion et de préservation de la culture et des traditions albanaises.

À l’occasion de la Journée de l’indépendance du Kosovo, elle a eu l’honneur d’inviter le professeur Nusret Pllana, qui a donné une conférence précieuse axée sur la guerre du Kosovo et a présenté ses œuvres de journalisme et de documentaire.

Les applaudissements répétés de l’assistance dans la salle ont exprimé fierté et douleur, tandis que l’auteur Nusret Pllana donnait sa conférence intitulée “Adem Jashari – Symbole de résistance, inspirateur de liberté”. Après la conférence, ont suivi la promotion du livre “Les enfants albanais du Kosovo, victimes du génocide d’État de la Serbie 1981/1999”, des auteurs Hanëmshahe Ilazi et Nusret Pllana, et les courts métrages documentaires “Drenusha”, de l’auteur Nusret Pllana, et “Qui tue les enfants ?”, des auteurs Nusret Pllana et Esat Shala.

Cet événement culturel et scientifique, préparé de manière professionnelle par les étudiantes de l’Université de Neuchâtel en Suisse, a fait ressortir un message très clair : notre passé historique, trop douloureux et tragique pendant des siècles, ne doit être oublié sous aucun prétexte, car l’histoire oubliée se répète souvent. Les Albanais, en raison de leur courte mémoire, ont vu leur histoire sanglante et génocidaire se répéter plusieurs fois en un siècle.

En parlant du passé amer de lnation, un étudiant participant à la table ronde a déclaré que “Les étudiants d’aujourd’hui apprécient le chemin parcouru et se souviennent des sacrifices de leurs parents, qui se sont battus et sacrifiés pour donner à leurs enfants un avenir meilleur. En tant qu’étudiants, nous prenons cela comme une force pour construire un avenir plus brillant.”

La table ronde et la soirée ont été organisées par l’association ANEA, notamment par : Artina Kastrati – Présidente ; Liza Morina – Vice-présidente ; Erisa Shala – Secrétaire et Mejreme Thaqi – Trésorière.

Cet événement a eu lieu le 28 février 2025 à l’Université de Neuchâtel et a été un grand succès pour l’association. Plus de 100 participants à la réunion sont repartis fiers de cette soirée, où quatre étudiantes albanaises ont rappelé les sacrifices et les souffrances de notre peuple.

Pour rendre cette soirée possible, le soutien a été apporté par : Prishtina Ticket, (qui a offert deux billets @prishtinaticketnet) ; RB Import Export, (qui a fourni les boissons ; @r.b.import_export) et Ademi Bodenbeläge, (qui a fourni la nourriture. @ademi_bodenbelaege).

Chaque pas, aussi petit soit-il, est une grande valeur pour les étudiants.

La Philharmonie du Kosovo illumine Berne : une célébration de l’Indépendance

La Philharmonie du Kosovo a offert une prestation digne et impressionnante sur l’une des scènes européennes les plus prestigieuses, en donnant un concert festif au Casino de Berne, dans le cadre de la célébration du 17e anniversaire de l’indépendance du Kosovo. En présence de plus de 1 000 spectateurs, parmi lesquels des diplomates, des personnalités culturelles et des membres de la diaspora albanaise, l’orchestre a joué avec une maîtrise artistique, laissant une empreinte indélébile sur la scène musicale suisse.

Un événement qui a réuni diplomatie et culture

Le concert, organisé en collaboration avec l’ambassade de la République du Kosovo à Berne, a rassemblé plus de 80 diplomates et représentants de diverses ambassades, ainsi que des personnalités des institutions suisses. L’une des invitées spéciales était la ministre des Affaires étrangères et de la Diaspora du Kosovo, Mme Donika Gërvalla-Schwarz, qui a salué le concert comme un moment important pour la promotion de la culture kosovare sur la scène internationale.

La soirée s’est ouverte par l’intonation solennelle des hymnes nationaux du Kosovo et de la Suisse, créant une atmosphère festive. L’ambassadeur de la République du Kosovo à Berne, Son Excellence Mentor Latifi, a souligné dans son discours d’accueil les liens forts entre la diaspora albanaise et la patrie.

“Chers compatriotes, votre présence ici aujourd’hui montre clairement le lien fort que vous entretenez avec votre pays d’origine. Vous restez l’un des piliers principaux du développement et du bien-être de notre pays. Je tiens à remercier chacun d’entre vous pour l’engagement dont vous faites preuve, en maintenant vivant le lien avec le Kosovo, en enseignant à vos enfants notre langue maternelle et en investissant pour renforcer et développer davantage notre république. Le chemin a été long jusqu’ici. Il y a 26 ou 27 ans, beaucoup d’entre vous étaient peut-être à Berne, mais pas pour un concert.

À l’époque, vous manifestiez pour la liberté du Kosovo et sensibilisiez le monde à la situation intolérable au Kosovo. Presque rien d’autre ne peut mieux témoigner du respect de notre chemin que la musique (classique). Car, comme disait le grand écrivain français Victor Hugo, “la musique exprime ce qui ne peut être dit et sur quoi il est impossible de garder le silence””, a-t-il déclaré.

La musique, langage de l’âme qui unit les cultures

Sous la direction du maestro Antoine Marguier, le concert a offert un programme artistique varié. La pièce d’ouverture, “Baresha” du compositeur Rexho Mulliqi, a suscité de fortes émotions, reflétant le riche patrimoine musical albanais. La soirée s’est distinguée par l’interprétation brillante de la soprano renommée Besa Llugiqi, qui a envoûté le public avec les arias classiques “Un bel dì vedremo” de “Madama Butterfly” et “È strano… Sempre libera” de “La Traviata” de Giuseppe Verdi. Llugiqi a rempli la soirée d’émotions profondes avec son interprétation de la chanson “Agimet shqiptare” d’Avni Mula.

L’orchestre a poursuivi avec le Concerto pour saxophone, cordes et percussions de Valton Beqiri, où le soliste Vitaly Vatulya a brillé par sa virtuosité. L’interprétation de l’ouverture de l’opéra “Nabucco” de Verdi et de la Symphonie n° 2 du compositeur Kreshnik Aliçkaj a rempli la salle de sons magnifiques. La finale du concert a offert une interprétation envoûtante de la suite n° 2 du “Tricorne” de Manuel de Falla, laissant le public en ovation.

Le directeur de la Philharmonie du Kosovo, Dardan Selimaj, a souligné dans son discours l’importance de ce concert et de l’année jubilaire pour l’orchestre :

“La Philharmonie du Kosovo vit une année exceptionnellement spéciale, c’est le 25e anniversaire de sa fondation, il a fallu beaucoup de travail pour arriver ici. Auparavant, même s’il y avait le désir d’être proche de la diaspora et dans la diaspora, je suis très heureux que nous ayons fait ce concert et j’espère que tous les compatriotes ont apprécié. Ce soir, ce n’est pas un hasard si nous avons invité un chef d’orchestre suisse à diriger l’orchestre en signe de gratitude envers l’État suisse qui, pendant de nombreuses années, a été notre soutien.”

Un message fort de Berne pour le Kosovo

“Quand je vois la croissance et le développement de ma fille, qui est née la même année que la déclaration d’indépendance du Kosovo, je vois beaucoup de similitudes avec notre État. Tout comme elle grandit avec plus de confiance en elle, le Kosovo devient plus indépendant et plus fort sur la scène internationale”, a déclaré l’ambassadeur Latifi.

Après chaque interprétation musicale, le public a éclaté en longs applaudissements et en ovations, exprimant ainsi ses émotions et son admiration pour les interprétations étonnantes de l’orchestre et des solistes.

Ce concert festif a marqué l’un des moments culturels les plus importants pour la diaspora albanaise en Suisse et un point de référence dans la promotion de l’art kosovar sur la scène internationale. La performance de la Philharmonie du Kosovo était une manifestation des valeurs et du patrimoine culturel qui restent vivants dans le cœur des Albanais du monde entier.

Foto. Arben Llapashtica

Le président de la Fédération Suisse de Football “impressionné” par les progrès du football albanais

Le président de la Fédération Suisse de Football, Dominique Blanc, a effectué une visite de deux jours en Albanie. Au cours de cette visite, il a été reçu par le président de la FSHF, Armand Duka, le secrétaire général de la FSHF, Ilir Shulku, et le directeur administratif de la FSHF, Aldi Topçiu.

Le but de la visite était d’échanger des expériences et de discuter de divers projets entre les fédérations, annonce la FSHF.

Le chef de la Fédération Suisse a inspecté les locaux de la “Maison du Football”. Il a vu de près les terrains d’entraînement, le centre d’entraînement de l’équipe nationale, les locaux administratifs internes et le musée, où il a eu l’occasion de se familiariser avec l’histoire du football albanais.

La fédération suisse prévoit de construire un centre sportif, c’est pourquoi le président Blanc était très intéressé à visiter en détail la Maison du Football.

Dans une déclaration pour fshf.org, le président Blanc s’est dit impressionné par les réalisations de la FSHF, en particulier par le projet “Mon uniforme”, où la Fédération offre gratuitement du matériel d’entraînement aux jeunes qui rejoignent le football.

“Tout d’abord, je tiens à vous remercier beaucoup pour l’invitation. Je suis très impressionné par ce que j’ai vu ici, une fédération avec un grand développement, avec des moyens très modernes pour développer le football en Albanie. J’ai tout vu. Je suis particulièrement impressionné par le fait que la Fédération offre gratuitement aux jeunes footballeurs un ensemble complet de matériel de base pour s’entraîner. C’est la première fois que j’entends parler d’une telle chose et je tiens à vous féliciter. J’ai également remarqué que dans chaque secteur du football, il y a un fort développement et une volonté de faire avancer le football. J’ai de très bonnes impressions”, a déclaré le chef de la gouvernance du football suisse, tout en rappelant le match Albanie-Suisse, joué le 11 juin 2016 lors des finales de “l’Euro 2016” à Lens, en France.

https://youtu.be/-MOHAXdNwkA 

“Je dirais que l’histoire la plus intéressante que j’ai avec le football albanais est le fameux match contre la Suisse en 2016 en France, où votre équipe nationale a participé pour la première fois aux finales d’un Championnat d’Europe. Un match fantastique à Lens entre l’Albanie et la Suisse. Il ne faut pas oublier que nous avons de nombreux Albanais qui vivent en Suisse. Lors de ce match, il y avait des joueurs d’origine albanaise sur le terrain avec la Suisse. Le match était d’un très haut niveau, il y avait aussi beaucoup d’émotion. Et c’est l’amitié que le football nous a offerte à l’époque”, a souligné Dominique Blanc.

Le Conseil fédéral rejette l’initiative visant à supprimer le plafond des rentes AVS pour les couples mariés

Lors de sa séance du 7 mars 2025, le Conseil fédéral a adopté le message concernant l’initiative populaire «Oui à des rentes AVS équitables pour les couples mariés – Pour enfin en finir avec la discrimination du mariage!». L’initiative demande de supprimer le plafonnement des rentes pour les couples mariés dans l’assurance-vieillesse et survivants et dans l’assurance-invalidité. Le Conseil fédéral recommande au Parlement de rejeter l’initiative sans lui opposer de contre-projet. Imposer à l’AVS une charge supplémentaire d’environ 3,6 milliards de francs en 2030 selon les projections en plus des coûts de la 13e rente et de l’évolution démographique aggraverait sa situation financière.

Déposée le 27 mars 2024 par le parti Le Centre, l’initiative «Oui à des rentes AVS équitables» demande la suppression du plafond des rentes pour les couples mariés dans l’AVS et l’AI. Selon la réglementation actuelle, les rentes des assurés mariés sont plafonnées à 150% de la rente maximale correspondante, soit 3780 francs pour les personnes qui ont toujours cotisé à l’AVS. Cela concerne environ 90% des couples mariés. Par conséquent, leurs rentes AVS et AI peuvent être inférieures à celles cumulées des couples non mariés. L’initiative demande également que le Conseil fédéral révoque l’exemption de cotisation pour le conjoint non actif si les dispositions législatives d’exécution n’entrent pas en vigueur trois ans après son acceptation. Actuellement, les personnes mariées sans activité lucrative sont exemptées de cotisation lorsque leur conjoint paie au moins le double de la cotisation minimale. L’initiative permettrait d’améliorer les rentes des couples mariés dont le revenu annuel moyen déterminant AVS est supérieur à 90 720 francs (état: 2025). Par contre, les rentes des ménages à faible revenu et celles des personnes non mariées, veuves ou divorcées ne seraient pas améliorées.

Le Conseil fédéral recommande de rejeter l’initiative

Le Conseil fédéral rejette l’initiative, car il estime que les couples mariés bénéficient d’une bonne protection sociale dans l’AVS, avec diverses mesures favorables qui leur sont réservées et qui contrebalancent les désavantages liés au plafonnement de leur rente. Les couples mariés bénéficient ainsi de prestations de l’AVS et de l’AI auxquelles les concubins n’ont pas droit. Les revenus réalisés durant les années de mariage sont partagés à parts égales entre les conjoints en cas de divorce, de décès, mais aussi lorsque les deux conjoints ont droit à une rente. Les veufs et les veuves ont droit à un supplément de veuvage de 20% ajouté à leur rente de vieillesse ou d’invalidité et les rentes de veuves et de veufs ne sont accordées qu’à la condition d’avoir été marié.

L’acceptation de l’initiative, avec la suppression du plafonnement des rentes et la suppression de l’exemption de cotisation pour le conjoint sans activité lucrative, entraînerait par ailleurs une augmentation des dépenses annuelles de l’AVS d’environ 3,6 milliards de francs en 2030 et d’environ 4,1 milliards de francs en 2035 selon les projections. La Confédération devrait prendre en charge environ 770 millions de francs en 2030 et 870 millions de francs en 2035 (la part de la Confédération dans le financement de l’AVS s’élève selon le droit en vigueur à 20,2%). Or l’initiative ne prévoit aucun financement pour couvrir ces coûts supplémentaires et l’AVS ne dispose pas des ressources financières nécessaires pour les assumer. Pour faire face aux dépenses que l’initiative entraînerait et en fonction de l’objectif financier à définir, il faudrait par exemple relever les cotisations salariales de 0,6 point de pourcentage ou augmenter la TVA de 0,8 point de pourcentage.

En cas d’acceptation de cette initiative, l’ensemble de la population devrait supporter les coûts supplémentaires, y compris les bas revenus ou les personnes seules, veuves ou divorcées qui ne bénéficieraient en revanche d’aucune amélioration de leur rente, alors que ce sont elles qui sont le plus menacées par la pauvreté. Imposer à l’AVS une charge supplémentaire en plus de celles de la 13e rente et de l’évolution démographique aggraverait par ailleurs sa situation financière. Pour toutes ces raisons, le Conseil fédéral recommande au Parlement de rejeter cette initiative.

L’UE enregistre une chute record des naissances

Le nombre de bébés nés dans l’Union européenne a chuté de 5,4 % pour atteindre 3,67 millions en 2023, la plus forte baisse depuis des décennies, selon les données officielles publiées vendredi, soulignant les problèmes démographiques du bloc.

Le taux de fécondité dans les 27 pays de l’UE était de 1,38 naissances vivantes par femme, contre 1,46 en 2022 et bien en dessous du “niveau de remplacement” de 2,1, auquel une population est stable.

“Il s’agit de la plus forte baisse annuelle enregistrée depuis 1961”, première année pour laquelle des données globales sont disponibles dans l’ensemble de l’UE, a déclaré l’agence statistique du bloc, Eurostat, à propos de la chute des naissances, rapporte albinfo.ch.

Les naissances ont régulièrement diminué en Europe depuis le milieu des années 1960, n’enregistrant que quelques modestes reprises occasionnelles au cours des 20 dernières années, selon l’agence statistique de l’UE.

En conséquence, la population du bloc vieillit rapidement et certains pays sont confrontés à une pénurie de main-d’œuvre à un moment où les avantages de la droite ont poussé de nombreux gouvernements à réprimer l’immigration.

En 1964, un nombre record de 6,8 millions d’enfants sont nés dans le bloc, soit près de deux fois plus qu’en 2023, selon Eurostat.

La Bulgarie a enregistré le taux de fécondité le plus élevé de l’UE en 2023, avec 1,81, suivie de la France avec 1,66 et de la Hongrie avec 1,55.

À l’autre extrémité de l’échelle, on trouve Malte, avec 1,06 naissance par femme, suivie de l’Espagne avec 1,12 et de la Lituanie avec 1,18.

L’âge moyen auquel les femmes ont leur premier enfant a continué d’augmenter, s’établissant à 29,8 ans, contre 28,8 en 2013, a indiqué Eurostat.

Bien qu’il y ait eu plus de décès que de naissances, la population totale de l’UE a augmenté de 1,6 million pour atteindre 449,2 millions de personnes en 2023, en raison de la migration.

Le Conseil fédéral prend une nouvelle mesure de blocage à l’encontre des avoirs en Suisse de l’entourage de Bachar el-Assad

À sa séance du 7 mars 2025, le Conseil fédéral a décidé d’un nouveau blocage des avoirs de l’ancien président syrien Bachar el-Assad et de son entourage. Le gouvernement Assad est tombé en décembre dernier, après 24 ans au pouvoir. Le Conseil fédéral veut ainsi s’assurer, qu’indépendamment de l’évolution des sanctions, aucun avoir de l’ancien gouvernement Assad ne puisse être transféré hors de Suisse.

Le 18 mai 2011, sur la base de la loi sur les embargos, la Suisse a décidé de se rallier aux sanctions que l’Union européenne a prises à l’encontre de la Syrie en raison de la répression violente de la population civile par les forces armées et de sécurité syriennes. Une partie de ces sanctions concerne le blocage de valeurs patrimoniales. En Suisse, des valeurs patrimoniales de l’ordre de 99 millions de francs, dont environ deux tiers appartiennent à des membres de l’ancien gouvernement de Bachar el-Assad et de son entourage, sont bloquées dans ce cadre.

En imposant un blocage supplémentaire, le Conseil fédéral veut empêcher que ces avoirs d’origine potentiellement illicite soient débloqués, quelles que soient les évolutions en matière de sanctions. Il entend également bloquer les avoirs d’origine potentiellement illicite détenus par cinq autres personnes en lien avec l’ancien gouvernement syrien. Ces mesures sont instituées par la voie d’une ordonnance fondée sur la loi fédérale sur le blocage et la restitution des valeurs patrimoniales d’origine illicite de personnes politiquement exposées à l’étranger (LVP ; RS 196.1).

Le Conseil fédéral prend ainsi toutes les mesures nécessaires pour éviter que les avoirs liés à Bachar el-Assad soient transférés hors de Suisse avant que leur licéité ne soit examinée par la justice. S’il s’avère, lors de futures procédures pénales et d’entraide judiciaire, que les avoirs sont effectivement d’origine illégale, la Suisse entend les restituer à la population syrienne.

Ces mesures visent des personnes qui, sous le régime autocratique de Bachar el-Assad et de son père Hafez el-Assad, ont occupé une fonction publique ou qui, pour des raisons familiales, personnelles ou professionnelles, étaient proches de ce gouvernement. Le blocage concerne tous les avoirs des personnes mentionnées dans l’annexe de l’ordonnance de blocage. Celle-ci entre en vigueur aujourd’hui, avec effet immédiat, et est valable, jusqu’à nouvel avis, pour une durée de quatre ans.

Xherdan Shaqiri réalise sa meilleure saison en carrière avec le FC Bâle

Les statistiques ne mentent pas: Xherdan Shaqiri (33 ans) réalise la meilleure saison de sa carrière, rapporte albinfo.ch. Avec 23 buts en championnat et en coupe, le capitaine de Bâle a dépassé tous ses records en Allemagne, en Angleterre et aux États-Unis. Mais son retour à Bâle n’était pas seulement une bonne décision pour Shaqiri. Son retour est une bénédiction pour Bâle.

Après une saison difficile et totalement infructueuse, Bâle se bat enfin à nouveau pour le titre. C’est principalement grâce à Shaqiri. Aucune équipe de la Super League suisse ne dépend autant de la performance d’un joueur que Bâle. Si Shaqiri marque ou fait une passe décisive, Bâle gagne presque toujours. Le leader de la Super League a une moyenne de 2,42 points par match lorsque Shaqiri est impliqué dans un but.

Si Shaqiri ne marque pas ou ne fait pas de passe décisive, la moyenne de Bâle est beaucoup plus faible. En huit matches de championnat, Shaqiri n’a pas réussi à marquer ou à faire une passe décisive. Et Bâle n’a remporté qu’un seul de ces matches. En octobre dernier, il a battu St. Gallen 2-1, grâce à un but à la dernière minute de Kevin Carlos. Sans la contribution de Shaqiri avec des buts ou des passes décisives, Bâle gagne 0,75 point par match.

Mais avant la phase décisive du championnat, le joueur aux 125 sélections pour la Suisse souffre de problèmes de santé pour la première fois. Le week-end dernier, Shaqiri s’est tenu la cuisse à plusieurs reprises lors du match contre Sion. L’entraîneur Fabio Celestini l’a sorti du terrain après une heure de jeu.

“C’est ce qui avait été convenu à l’avance”, a déclaré l’entraîneur de Bâle par la suite. L’équipe a eu trois matches en huit jours.

Mais quelle est la gravité des problèmes de Shaqiri ? Jeudi matin, le joueur offensif a quitté le terrain tôt lors d’un match d’entraînement. Mais quelques minutes plus tard, Shaqiri a repris l’entraînement. La courte pause était pour contrôler la charge de travail.

C’est l’une des principales raisons pour lesquelles Shaqiri n’a manqué aucun match cette saison en raison de blessures. Il n’avait pas réussi cela depuis ses débuts de carrière, alors qu’il était également à Bâle.

Le staff technique de Bâle a progressivement remis Shaqiri en forme à l’automne. C’est précisément le fait que Shaqiri soit exempt de blessures qui est nécessaire à Bâle s’il veut remporter son premier titre de champion suisse depuis 2017. Depuis son retour à Bâle, Shaqiri a inscrit 11 buts et délivré 12 passes décisives en 25 apparitions.

Le Kosovo fait la promotion du tourisme à l'”ITB Berlin 2025″

Du 4 au 6 mars 2025, le Kosovo participe au Salon international du tourisme “ITB Berlin”, qui se tient à Berlin, en Allemagne.

Au cours de ce salon, sept entreprises kosovares du secteur du tourisme présentent à un public mondial leurs offres uniques et les opportunités exceptionnelles que le Kosovo offre dans le domaine du tourisme.

Le ministère de l’Industrie, de l’Entrepreneuriat et du Commerce (MINT), par l’intermédiaire de l’Agence pour l’investissement et le soutien aux entreprises au Kosovo (KIESA), a fourni un espace d’exposition de 69 m2 à ces sept entreprises.

Les entreprises kosovares participant au salon sont : Superxplorers, Balkan Destination, Swiss Diamond Hotel, Butterfly Outdoor Adventure, OutdoorKosova, Balkan Natural Adventure, Kosovo Holidays.

Les offres présentées comprennent une large gamme d’activités, telles que la randonnée, les activités de plein air, les visites de sites du patrimoine culturel et historique, et de nombreuses autres possibilités d’aventure.

Le stand du Kosovo attire des visiteurs du monde entier, notamment des agences de voyages et des opérateurs du secteur, qui manifestent leur intérêt pour le potentiel touristique du pays.

Le stand du Kosovo a également été visité par l’ambassadeur du Kosovo en Allemagne, M. Faruk Ajeti, ainsi que par l’ambassadeur de Macédoine du Nord en Allemagne, M. Ylber Sela.

Cet événement international est une opportunité pour le développement de l’industrie du tourisme et offre une plateforme de réseautage, d’échange d’idées et de présentation de nouvelles destinations touristiques.

La participation du Kosovo à l'”ITB Berlin” est une excellente occasion de promouvoir les beautés naturelles et les richesses culturelles du pays.

Les visiteurs peuvent se rendre sur le stand du Kosovo dans le hall 3.1, n° 104, pour en savoir plus sur les opportunités offertes par le Kosovo.

Voici le programme des auteurs albanais au Salon du livre de Genève

Comme nous l’avons déjà écrit, du 19 au 23 mars, pendant cinq jours, le Salon du livre se tiendra à Palexpo Genève, ce qui nous permettra de rencontrer des auteurs de nombreux pays.

Grâce à un excellent programme, enchanteur et original, la magie de la littérature et de la création nous accompagnera pendant plusieurs jours.

Pendant trois jours, vendredi, samedi et dimanche, une action sera menée pour exposer et lire les témoignages de survivants du génocide commis au Kosovo. Cette action est rendue possible grâce à l’aide du “Centre kosovar pour la réhabilitation des victimes de la torture”.

Seront également à l’ordre du jour les témoignages de tortures subies par les Albanais pendant la période communiste en Albanie, librement choisis parmi les publications de l’ISKK par Agron Tufa, co-auteur et ancien directeur de “l’Institut d’études sur les crimes et les conséquences du communisme”, annonce la librairie albanaise de la diaspora “Lize’s Bookstore”, qui est la seule représentante cette année à cet événement international qui promeut des auteurs albanais des Balkans et de la diaspora.

Voici le programme de Lize’s Bookstore pour la présentation des auteurs albanais :

Vendredi 21/03

 

 

 

  • Argjirë Krasniqi et Brixhita Deda avec le livre Within Prishtina Warchitecture 12h – 13h
  • Enver Dugolli et le traducteur de son œuvre en français Sébastien Gricourt avec l’œuvre Le cercle fermé des prisons – Massacre à Dubrava 19-24 mai 1999 (le livre sera également présent en albanais) 14h – 16h
  • Rita Petro Née à l’envers 16h – 18h
  • Ilir Xheladini Littérature pour la jeunesse 18h – 20h

Samedi 22/03

  • Rita Petro Née à l’envers (et autres œuvres de l’auteure) 11h – 13h
  • Shemsi Makolli Les déesses profanées – Hyjneshat e përdhosura (activité bilingue albanais-français) 13h – 14h
  • Agron Tufa L’homme au bord de la rivière 14h – 16h
  • Elvana Zaimi-Tufa Lettre en novembre 16h – 17h
  • Tom Kuka Tombé du ciel (et autres œuvres de l’auteur) 17h – 19h

Dimanche 23/03

  • Rita Petro Pako Langue albanaise et culture albanaise, activité pour enfants et parents 11h – 13h
  • Edlira Dedja présentation de livres de littérature classique pour enfants, les œuvres de Bedri Dedja 12h – 13h
  • Enver Dugolli et le traducteur Sébastien Gricourt Le cercle fermé des prisons – Massacre à Dubrava 19-24 mai 1999 (activité bilingue) 13h – 14h30
  • Ag Apolloni Un fil d’espoir, un fil incandescent 15h – 17h

Le vendredi 21 et le samedi 22 mars, le stand de la Librairie albanaise est ouvert de 09h30 à 20h00, et le dimanche 23, qui est le dernier jour du Salon du livre pour cette année, de 09h30 à 18h00.

Dimanche 23/03 au soir

Table ouverte amicale avec les auteurs albanais et l’équipe de Lize’s Bookstore, de 19h00 à 22h00, organisée par Mirishahe Limani Hiler (pour plus d’informations, contactez le 079 607 46 74).

Les armes à feu jouent un rôle central dans les homicides dans le contexte domestique

Le Bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes (BFEG) publie une étude sur les homicides commis avec des armes à feu dans la sphère domestique. Le Conseil fédéral a été informé des résultats lors de sa séance du 26 février 2025. L’étude révèle que ces homicides sont commis presque exclusivement par des hommes, le plus souvent des Suisses âgés de plus de 60 ans. Quant aux victimes, il s’agit la plupart du temps de femmes suisses de la même tranche d’âge. L’étude montre aussi que les informations sur la légalité et l’origine des armes en cause dans les homicides sont souvent lacunaires.

En Suisse, les armes à feu jouent un rôle important dans la perpétration des homicides. S’il est vrai que la part d’homicides commis avec ce type d’armes a globalement diminué au cours des trois dernières décennies, la baisse est nettement moins marquée dans la sphère domestique. L’étude mandatée par le BFEG analyse les circonstances des homicides commis avec une arme à feu dans le contexte domestique.

L’étude est une mesure résultant du postulat 19.3618 Graf Maya « Stop aux féminicides dans le contexte domestique en Suisse. Rapport sur les causes et liste de mesures ». Dans ce cadre, le Conseil fédéral avait notamment chargé le BFEG d’enquêter sur la provenance et l’acquisition des armes à feu utilisées pour commettre des homicides. L’étude a été confiée à l’Université de Saint-Gall et ses résultats doivent servir de base pour évaluer l’efficacité des mesures de protection en place et de continuer à réduire l’utilisation abusive d’armes à feu.

Caractéristiques sociodémographiques des personnes auteures et victimes

À une exception près, les 41 personnes qui ont commis des homicides par arme à feu dans la sphère domestique entre 2015 et 2022 sont des hommes. Compte tenu de la forte représentation des plus de 60 ans, leur âge moyen est en outre bien plus élevé que celui des personnes ayant commis des homicides sans arme à feu dans la sphère domestique ou des homicides par arme à feu hors de la sphère domestique. Autre constat intéressant : lorsqu’une arme à feu est en cause, les personnes responsables d’un homicide domestique sont deux fois plus souvent de nationalité suisse. Cette proportion particulièrement élevée pourrait s’expliquer par le fait que, en raison du service militaire, les hommes suisses possèdent plus souvent des armes à feu que les hommes de nationalité étrangère.

Il faut préciser ici que l’étude n’a pas pu déterminer avec précision le type d’armes utilisées dans le contexte domestique. Les dossiers des autorités présentent en effet d’importantes lacunes : la légalité et l’origine des armes à feu n’y sont souvent pas indiquées, alors que ces données seraient décisives pour améliorer l’analyse des risques.

Les homicides analysés dans le cadre de l’étude révèlent une autre particularité : souvent, la personne qui a commis l’homicide se suicide après l’acte (on parle alors d’homicide-suicide). Ce dénouement concerne 61 % des homicides commis avec des armes à feu entre 2015 et 2022 – et uniquement des auteurs masculins.

L’étude montre enfin que les victimes d’homicides domestiques par arme à feu sont majoritairement des femmes. En moyenne, elles sont plus âgées que les victimes d’homicide commis dans la sphère domestique sans arme à feu ou que les victimes d’homicide commis par arme à feu hors de la sphère domestique. Par ailleurs, elles possèdent plus souvent la nationalité suisse que les victimes d’homicides dans la sphère domestiques sans arme à feu.

Recommandations et prochaines étapes

L’étude recommande notamment de renforcer les mesures de prévention pour les personnes âgées. Elle souligne aussi l’importance de renforcer la sensibilisation et la collaboration entre les autorités et les différentes parties prenantes, à savoir l’entourage des personnes concernées, les hôpitaux et les institutions de soin. Afin de disposer de bases plus solides pour analyser les facteurs de risque et élaborer des mesures de prévention, l’étude recommande en outre aux autorités de poursuite pénale de mieux collecter et documenter les informations relatives aux armes à feu. Enfin, dès l’apparition des premiers signaux d’alerte, les autorités devraient envisager systématiquement de mettre sous séquestre les armes à feu, en application de l’art. 31 de la loi sur les armes. De son côté, le BFEG intégrera les résultats de l’étude dans ses mesures de prévention de la violence de genre et veillera à renforcer encore la collaboration avec les autorités cantonales et intercantonales.

Véhicules sans conducteur en Suisse : téléphoner autorisé, mais pas dormir

Lâchez le volant, la voiture se conduira toute seule sur l’autoroute. À partir du 1er mars, ce sera possible pour ceux qui possèdent une voiture équipée d’un système d’assistance à la conduite de niveau 3 homologué. Pour l’instant, aucun constructeur n’a encore demandé d’homologation pour la Suisse. Cela signifie qu’au 1er mars, les véhicules dotés d’une automatisation conditionnelle ne seront pas encore autorisés à circuler.

La conduite autonome de niveau 3 avec automatisation conditionnelle représente une avancée majeure pour la mobilité et un changement fondamental qui entrera en vigueur sur les autoroutes suisses le 1er mars. Cependant, l’impact réel sera à peine perceptible pour le moment.

Selon l’ordonnance du Conseil fédéral, toute personne conduisant une voiture sur une autoroute à une voie avec un système d’assistance à la conduite homologué et activé pourra retirer ses mains du volant sans avoir besoin de surveiller en permanence la circulation et le véhicule. Le conducteur doit toutefois rester prêt à reprendre le contrôle du véhicule si le système l’exige.

Concrètement, il sera possible d’envoyer des SMS ou d’utiliser un téléphone portable, mais dormir ne sera pas autorisé. Le système surveille la personne derrière le volant et intervient si ses yeux sont fermés ou invisibles.

Actuellement, seuls quelques modèles du segment premium disposent du système d’automatisation requis. Cependant, ces véhicules ne sont pas encore homologués en Suisse. Dans le passé, on a toutefois constaté que les développements technologiques dans les voitures commencent souvent dans le segment premium, puis se propagent rapidement aux autres classes de véhicules. Les experts du TCS ont déjà testé la nouvelle technologie en Allemagne et ont acquis de précieuses connaissances pratiques : “Le pilote automatique d’autoroute nécessite une introduction détaillée et réagit parfois de manière extrêmement sensible. Par exemple, la caméra ne reconnaît pas les yeux si vous portez des lunettes de soleil”, explique l’expert du TCS Sandro Capun. La raison pour laquelle le système réagit avec autant de prudence est simple : avec le pilote automatique d’autoroute activé, le conducteur n’est pas responsable en cas d’accident ou d’infraction routière. Il est donc clair qu’à moyen terme, l’automatisation conditionnelle de niveau 3 aura également un impact sur les aspects de l’assurance et du droit.

L’Armée suisse est prête pour un exercice de troupe en Autriche

Ces jours-ci, un millier de militaires suisses ont reçu leur ordre de marche pour leur cours de répétition annuel. Du 14 avril au 9 mai 2025, ils effectueront, une fois n’est pas coutume, leur service sur la place d’exercice d’Allensteig, en Autriche. Dans le cadre de cet exercice de troupe à l’étranger nommé TRIAS, l’Armée suisse pourra tester le concept Avenir des Forces terrestres et vérifier les résultats du renforcement de sa capacité de défense. Les places d’exercice pour la troupe situées en Suisse ne permettent pas d’organiser des manœuvres d’une telle envergure.

Le bataillon mécanisé 14, subordonné à la brigade mécanisée 11, sera l’acteur principal de l’exercice TRIAS 25. Il sera appuyé par des renforts et des spécialistes de tous les domaines de l’armée afin de pouvoir garantir son fonctionnement autonome. Le contingent comptera environ 1’000 militaires, dont 250 qui se consacreront à des tâches relevant des domaines de la logistique, de l’aide au commandement ou de la direction de l’exercice. Divers types d’engins, notamment des véhicules lourds tels que des chars de combat Leopard et quelques tonnes de matériel d’engagement et d’équipement, accompagneront la troupe par rail; cela permettra de tester au passage les capacités de l’Armée suisse et des chemins de fer fédéraux (CFF) à transporter des troupes mécanisées. Le divisionnaire Benedikt Roos, commandant des Forces terrestres, assume la responsabilité de ce projet, et le brigadier Christoph Roduner, commandant de la brigade mécanisée 11, la direction de l’exercice.

Un programme intensif de quatre semaines

À partir du 14 avril, la première semaine du cours de répétition (CR) sera consacrée à la mobilisation, à l’équipement et au déplacement de la troupe, et la deuxième, à son instruction spécifique à l’engagement avec des munitions réelles. L’exercice d’unité proprement dit se déroulera pendant la troisième semaine, durant laquelle le combat interarmes sera entraîné. L’exercice d’unité s’effectuera par équipes mixtes auxquelles participeront aussi des militaires provenant des armées autrichienne et allemande, et selon une technique de simulation concordante. La participation au partenariat DACH, qui regroupe l’Allemagne, l’Autriche et la Suisse, renforce la capacité de coopération de l’Armée suisse.

La quatrième semaine, pour finir, permettra à la troupe de rentrer et d’effectuer ses travaux de démobilisation en Suisse.

Exclusivement des volontaires à l’étranger

L’objectif de ce cours de répétition très particulier est de soumettre le concept Avenir des Forces terrestres de 2019 à un test pratique et de rassembler des expériences permettant d’en assurer le développement. Il s’agit ici d’agencer différemment les diverses catégories de forces au sol en collaboration avec les forces dans l’espace aérien, dans l’espace électromagnétique et dans l’espace de l’information (sous forme de réseau intégré de capteurs, de renseignement, de conduite et d’action) afin d’empêcher une escalade des tensions en toute situation. L’urbanisation et l’exiguïté des places d’exercice en Suisse ne permettent pas d’organiser des manœuvres de cette ampleur, en particulier dans les secteurs à haute densité d’habitation. Un partenariat a pu être conclu avec l’Autriche, dont le territoire offre les conditions requises. Ce projet, développé par le Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS) et l’Armée suisse, a été porté à la connaissance du Conseil fédéral le 10 avril 2024.

L’envoi de troupes à l’étranger s’effectue toujours sur une base volontaire; chaque militaire du contingent a consenti à effectuer son CR à l’étranger. Ce service coûtera environ 3,8 millions de francs de plus qu’un cours de répétition ordinaire. Son financement passera par le budget ordinaire de l’armée.

Invitation à l’exposition « Femmes et Résistance au Kosovo »

C’est avec un immense honneur que nous vous invitons à l’exposition « Femmes et Résistance au Kosovo », qui se tiendra le jeudi 6 mars à l’Université de Genève, en collaboration avec l’association Shoqëria e re.

Cette exposition mettra en lumière le rôle essentiel des femmes durant la guerre au Kosovo, à travers des images puissantes et des témoignages poignants. Nous aurons également l’honneur d’accueillir d’anciennes combattantes, qui partageront leur histoire, leur engagement et les épreuves qu’elles ont surmontées.

En complément, une table ronde offrira une plateforme d’échange enrichissante, où les intervenantes témoigneront de leur parcours et répondront aux questions du public.

Détails de l’événement :
📍 Exposition : Jeudi 6 mars, de 10h à 18h – Hall d’Uni Mail
📍 Table ronde : Jeudi 6 mars, de 19h à 21h – Salle MR040

Votre présence serait un honneur et contribuerait à souligner l’importance de cet événement, qui rend hommage aux contributions indélébiles des femmes dans l’histoire du Kosovo.

N’hésitez pas à nous contacter pour toute information complémentaire. Nous espérons vous accueillir à cette occasion mémorable.

Cordialement,

Le comité de l’AEAUG
Association des Étudiant·e·s Albanais·es de l’Université de Genève
📍 Boulevard du Pont d’Arve 40, 1205 Genève

Edon Zhegrova de retour de blessure

L’attaquant kosovar, Edon Zhegrova, a publié une vidéo sur les réseaux sociaux lors de sa première séance d’entraînement après son retour de blessure, rapporte albinfo.ch.

Zhegrova a disputé son dernier match de championnat de France contre Marseille à l’extérieur.

Cette rencontre, qui appartenait à la 15e journée de l’élite du football français, s’est terminée sur un score de 1:1 et s’est déroulée le 14 décembre.

Zhegrova n’avait joué qu’en première mi-temps. Il n’a ensuite pas fait partie de l’équipe pendant 11 matchs.

Selon les médias français, Zhegrova devrait faire son retour sur les terrains fin mars.

Il devrait manquer au Kosovo les deux matches de mars contre l’Islande, dans le cadre des barrages de la Ligue des Nations de l’UEFA.

Une Kosovare est accusée d’avoir perçu illégalement 173 000 francs de rente AI

À Lucerne, une femme de nationalité kosovare est accusée d’avoir escroqué l’Office de l’assurance-invalidité (AI). L’accusation : pour obtenir de l’argent de l’État, elle aurait prétendu à tort être gravement malade.

Elle se plaignait de se sentir très mal, évoquant des problèmes cardiaques, des maux de dos et des troubles psychiques. En conséquence, la quinquagénaire a perçu une rente d’invalidité (AI) dans le canton de Lucerne pendant huit ans.

Lorsque les médecins et les experts examinaient la femme, son mari était toujours présent. Il répondait aux questions et décrivait la situation d’impuissance et de détresse de sa femme. Selon lui, sans son soutien, elle ne pouvait pratiquement rien faire. Elle n’était même pas capable de s’habiller ou de prendre soin d’elle-même.

Mais apparemment, tout cela n’était qu’un énorme mensonge ! L’AI a donc cessé les versements. On ne sait pas exactement comment la supercherie a été découverte.

Quoi qu’il en soit, la prévenue doit maintenant répondre de ses actes devant le Tribunal pénal de Lucerne. Le Ministère public l’accuse d’escroquerie. L’accusation affirme qu’elle a simulé ses maux et ses souffrances pour toucher une rente AI complète et des allocations pour enfants. Au total, elle aurait perçu 173 000 francs.

Ce cas de fraude à l’AI n’est pas un cas isolé. Il y a eu des tentatives encore plus “audacieuses” dans ce domaine par le passé.

Pour prévenir ces abus, la Suisse a légalisé le recours aux détectives sociaux.

Mais quand l’AI fait-elle appel aux détectives sociaux ? En cas de soupçons, les assurances sociales peuvent initier une surveillance. “Entre 2010 et 2016, l’AI a clarifié des soupçons d’abus d’assurance dans environ 2 400 cas par an, dont environ 150 cas impliquent une surveillance”, indique l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS).

Depuis 2019, suite à une modification de la loi, les détectives ont besoin d’une autorisation de surveillance, tout en respectant la vie privée et les règles d’utilisation d’équipements techniques, pour pouvoir agir.

Tina Abdulla appelée en équipe nationale de Norvège

Le 15 décembre, la Norvège a remporté le titre de championne d’Europe de handball. Les handballeuses norvégiennes ont battu le Danemark en finale à Vienne sur le score sans appel de 31 à 23.

La Norvège a remporté les trois derniers titres européens et dix des seize championnats continentaux disputés jusqu’à présent. La Norvège est également championne olympique en titre et donc la meilleure équipe du monde en handball.

Et c’est pour la meilleure équipe du monde qu’une handballeuse d’origine albanaise va jouer. Il s’agit de l’ailière Tina Abdulla.

La joueuse de 27 ans évolue dans l’équipe d’élite norvégienne de Storhamar. Elle a déjà disputé un match pour la Norvège le 22 juillet 2023, et elle est maintenant de nouveau convoquée. Elle devrait jouer d’autres matchs.

“Je suis née à Skopje et j’y ai vécu jusqu’à l’âge de trois ans. Nous nous sommes ensuite installés en Norvège. Ma famille est originaire de Macédoine du Nord, mais elle est albanaise”, a déclaré Abdulla à Koha.

Abdulla a déjà joué pour la Norvège U19. Elle a fait carrière chez Viking et Tertnes en Norvège, et de 2020 à 2022, elle a joué pour le Borussia Dortmund en Allemagne. Depuis, elle joue pour Storhamar, qui participe à la Ligue des champions et a remporté la Coupe de Norvège fin décembre.

La saison prochaine, elle jouera pour Odense au Danemark.

Le nouveau sélectionneur norvégien, Ole Gustav Gjekstad, a libéré de la sélection de mars la plupart des joueuses qui ont remporté la médaille d’or à l’Euro. Il a principalement appelé des joueuses qui ont peu joué pour la Norvège dans le passé, ainsi que trois débutantes.

“L’équipe comprend de nombreuses joueuses qui n’ont pas beaucoup d’expérience en équipe nationale, mais qui ont réalisé de bonnes performances pour leurs clubs cette saison”, a déclaré Gjekstad.

Du 3 au 10 mars, l’équipe nationale norvégienne se réunira aux Pays-Bas. La Norvège affrontera le Danemark, la Pologne et les Pays-Bas dans le cadre d’un tournoi international.

Les Norvégiennes ont également remporté trois médailles d’or olympiques et quatre titres mondiaux.

 

L’Ambassade de Suisse à Pristina félicite le Kosovo pour le jour de l’indépendance

L’ambassade de Suisse félicite le Kosovo pour le jour de l’indépendance

L’ambassade de Suisse au Kosovo a félicité le Kosovo pour le 17e anniversaire de son indépendance.

Dans un message publié sur Facebook, l’ambassade a exprimé son engagement envers l’État du Kosovo, rapporte albinfo.ch.

“Joyeux 17e anniversaire de l’indépendance, Kosovo ! La Suisse reste déterminée à soutenir la construction d’un avenir démocratique, inclusif et prospère pour tous les citoyens du Kosovo”, peut-on lire dans le message de félicitations.