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KimboCare révolutionne le financement de l’accès aux soins dans les pays en développement

1/8 Après avoir constaté que de trop nombreuses personnes n’ont pas les moyens d’accéder de manière décente aux centres de santé de qualité dans les pays en développement, Franck et Murielle Tiambo amènent une solution innovante à ce problème. C’est en 2019, depuis la commune de Renens, qu’ils créent l’entreprise KimboCare. Le projet vise à permettre aux diasporas et aux philanthropes de payer à l’avance, via une plateforme numérique, les soins de santé aux populations financièrement défavorisées des pays en développement. En proposant un système offrant la plus grande transparence quant à l’effectivité du service, sécurisé et flexible, KimboCare répond aux problèmes posés par la faible transparence du paiement et du service des prestations médicales dans les pays en développement. Entrepreneur social et solidaire, Franck Tiambo nous répond.

  1. Vous avez lancé votre entreprise. D’où vous vient cette énergie pour créer ?  Qu’est-ce qui vous anime dans l’activité de votre entreprise ? 

L’énergie de créer m’a été transmise dès mon plus jeune âge par ma mère Pauline qui était une entrepreneuse téméraire et chevronnée. Durant mes années d’université, j’étais particulièrement à l’écoute des problèmes rencontrés par les personnes autour de moi et j’essayais d’y apporter des solutions simples et durables. C’est ainsi que plusieurs initiatives ont vu le jour dont KimboCare.

Durant cette phase pilote, chaque patient qui a été pris en charge était une réelle source de motivation. L’opportunité de donner à ces personnes des soins de qualité contribuant à l’amélioration de leur qualité de vie, nous booste énormément au quotidien et nous confère l’énergie nécessaire pour les décennies à venir.

  1. Où vous voyez-vous avec votre entreprise dans 3 ans ?

Le chantier de l’accès aux soins de qualité est énorme et va nécessiter un travail de longue haleine de toutes les parties prenantes telles que les structures privées, publiques, les ONGs et autres. Cependant, le processus de co-création avec les personnes impliquées localement et la technologie, nous permettent de rester confiant quant à notre objectif de prendre en charge 4 millions de personnes d’ici 2030.

  1. Quel apprentissage-clé vous a permis d’avancer de manière significative depuis le début du Prix ?

Le meilleur apprentissage tiré de cette édition du Prix est d’abord humain. Nous avons commencé avec des participants super motivés, avons réussi des choses déjà extraordinaires pour leur pays d’accueil et désireux d’apporter une contribution concrète à leur pays d’origine. Malgré la crise liée au Covid-19, les participants ont gardé la même ferveur. La plateforme MySBM nous a également permis de structurer nos initiatives afin d’obtenir des versions prêtes à l’implémentation. Dédicace spéciale aux organisateurs, intervenants étant de vraies sources de motivation pour tous.