Ambassadeur Rohde : Frustré par le maintien des mesures de l’UE contre le Kosovo

Lors d’une récente émission télévisée, l’ambassadeur d’Allemagne au Kosovo, Jorn Rohde, a appelé à la levée des mesures de l’Union européenne à l’encontre du Kosovo, tout en exprimant sa frustration face à l’inaction sur ce point.

Rohde a également critiqué l’attitude de la Serbie à la suite de la reconnaissance du Kosovo par le Kenya.

« En ce qui concerne les mesures, je ne peux que répéter que l’Allemagne plaide constamment pour leur levée immédiate, comme la majorité des États. Je dois admettre que je suis également quelque peu frustré que cela n’ait toujours pas eu lieu, car cela crée un déséquilibre et des effets concrets », a-t-il déclaré lors d’un entretien dans l’émission Interaktiv.

Les sanctions de l’UE contre le Kosovo ont été imposées en juin 2023 et n’ont toujours pas été levées, malgré la recommandation faite fin 2023 par l’ancien haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères, Josep Borrell, en faveur d’une suppression.

L’ambassadeur allemand a également réagi aux critiques de la Serbie après la reconnaissance du Kosovo par le Kenya.

« La reconnaissance par le Kenya est une bonne nouvelle. J’espère que d’autres pays suivront cet exemple. Et bien sûr, la réaction de la Serbie constitue une violation grave de l’article 4 des accords de Bruxelles, qui stipule que la Serbie ne doit pas entraver l’adhésion du Kosovo aux organisations internationales », a souligné Rohde.

Au cours de l’interview, l’ambassadeur Rohde a également abordé l’accord militaire signé entre le Kosovo, la Croatie et l’Albanie, le Plan de croissance de l’UE, ainsi que l’impact et la position que pourrait adopter le nouveau gouvernement allemand vis-à-vis du Kosovo et des Balkans occidentaux.

Les entreprises kosovares présentes à l’événement « Match-Maker Albania 2025 » à Tirana

Le ministère de l’Industrie, de l’Entrepreneuriat et du Commerce du Kosovo (MINT), en collaboration avec l’Agence kosovare pour la promotion des investissements (KIESA), participe à l’événement économique « Match-Maker Albania 2025 » qui se déroule actuellement à Tirana. Cette initiative, organisée par l’Agence albanaise de développement des investissements (AIDA), réunit des entreprises et institutions provenant de divers pays, rapporte albinfo.ch.

L’accent de l’événement est mis sur les rencontres B2B (entre entreprises) et B2G (entre entreprises et institutions publiques), visant à favoriser la mise en réseau et à encourager la coopération entre les participants.

Les représentants des entreprises kosovares mènent des rencontres B2B avec des sociétés d’Albanie ainsi que d’autres pays présents, dans le but d’élargir leurs partenariats et d’accroître les opportunités de développement de leurs activités commerciales.

Dans le cadre de l’événement, un panel de discussion a également été organisé sur le thème « Investing and Expanding in the Balkans ». Lors de ce panel, M. Zef Dedaj, directeur général par intérim de KIESA, a présenté les opportunités que le Kosovo offre aux investisseurs étrangers, ainsi que le potentiel des entreprises locales à s’étendre sur les marchés internationaux. Il a également mis en avant les services que KIESA propose aux investisseurs, soulignant l’importance de développer un écosystème innovant à travers divers mécanismes de soutien.

Dea Kamberi reçoit le titre de “Distinguished Young Woman of Massachusetts”, une première pour une élève de Worcester

L’Albanaise Dea Kamberi, élève en dernière année au lycée Doherty Memorial, a été nommée “Distinguished Young Woman of Massachusetts 2025”, devenant ainsi la première élève issue des écoles publiques de Worcester à recevoir ce titre prestigieux, rapporte albinfo.ch.

Cette distinction reconnaît l’excellence exceptionnelle de Dea dans cinq domaines clés : résultats académiques, entretien, talent, condition physique et expression personnelle. Elle représentera l’État du Massachusetts lors de la compétition nationale.

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Le Kosovo au Salon du livre de Leipzig

La République du Kosovo participe à nouveau au Salon du livre de Leipzig, témoignant ainsi de son engagement envers la diplomatie culturelle et la promotion des auteurs et œuvres littéraires kosovares, rapporte albinfo.ch.

L’ambassadeur du Kosovo en Allemagne, Faruk Ajeti, accompagné de Blerina Rogova Gaxha, directrice de la Bibliothèque nationale du Kosovo « Pjetër Bogdani », a rencontré des représentants de plusieurs pays européens, mettant en avant l’importance de la littérature et de la culture albanaises sur la scène internationale.

La traduction et la diffusion des œuvres de nos auteurs dans d’autres langues ne cessent de croître, ouvrant de nouvelles perspectives pour la littérature kosovare à travers le travail de la Bibliothèque nationale « Pjetër Bogdani ».

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L’École Albanaise ouvre ses portes à Frauenfeld, dans le canton de Thurgovie

Une nouvelle antenne scolaire en langue albanaise vient d’être ouverte dans le canton de Thurgovie, grâce aux efforts inlassables de l’enseignante Valbonë Alili et à l’engagement des activistes Nexhat Hyseni et Vaxhid Sejdiu, rapporte albinfo.ch.

Cette réalisation montre une fois de plus qu’unir les forces autour d’un objectif commun mène au succès — comme c’est le cas dans ce canton. Dans le cadre des efforts déployés par la Ligue des Enseignants et Parents Albanais « Naim Frashëri » pour ouvrir de nouveaux centres éducatifs, une nouvelle école vient désormais s’ajouter au réseau existant : celle de Frauenfeld, qui a récemment ouvert ses portes aux élèves souhaitant apprendre la langue albanaise.

Ce projet a pu voir le jour grâce à l’engagement collectif de la communauté locale, notamment des enseignants et des parents de la ville de Frauenfeld, permettant aux enfants albanais de suivre régulièrement des cours dans leur langue maternelle. Ces jeunes élèves, livres en main, témoignent du travail acharné de tous ceux qui, en Suisse, sont devenus un exemple d’engagement pour la préservation de la langue et de la culture nationale.

Les cours sont assurés par l’enseignante Valbonë Alili chaque jeudi, dans l’école « Ergaten » à Frauenfeld, de 16h15 à 18h00.

Parmi les élèves, on retrouve Eliza, Rea, Adriana, Domenika, Sophie, Jonart, Ejmen, Lena, Cloe, Rafaelo, Riccardo, Filipo — tous heureux de participer à ces cours de langue albanaise. Leur enthousiasme est partagé par leurs parents, qui considèrent l’apprentissage de l’albanais comme essentiel pour l’éducation de leurs enfants.

Les parents albanais de Frauenfeld sont donc invités à inscrire leurs enfants dans cette école dans les jours à venir. L’établissement prévoit également de diviser les élèves en deux groupes, afin d’optimiser les conditions d’apprentissage et de rendre l’enseignement de l’albanais encore plus accessible et efficace.

Dans le cadre du Mois de la Francophonie, projection de deux documentaires de réalisateurs albanais

L’ambassade d’Albanie et celle du Kosovo, en collaboration avec l’Institut français, ont organisé une soirée spéciale avec la projection de deux documentaires : « Sans le Kosovo » de la réalisatrice Dea Gjinovci et « A Short Trip » du réalisateur Erenik Beqiri, rapporte albinfo.ch.

« Sans le Kosovo » retrace l’histoire d’Asllan Gjinovci, contraint de fuir son pays en 1972, après avoir participé aux manifestations étudiantes de 1968.
« A Short Trip » illustre un moment intense et émouvant dans la vie de deux jeunes confrontés aux défis de l’émigration.

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Publication de l’Ambassade d’Albanie en Suède :

Lors de l’événement, les ambassadrices Shkëndije Geci et Albana Dautllari ont souligné l’importance de la francophonie en tant qu’espace culturel commun qui nous unit à travers la langue, l’histoire et les récits humains. Elles ont remercié l’Institut français pour sa collaboration durant ce Mois de la Francophonie, en exprimant l’espoir qu’elle se poursuive à l’avenir.

Avant la projection du court métrage albanais « A Short Trip », du réalisateur Erenik Beqiri, le représentant de l’Institut français en Suède et l’ambassadrice Albana Dautllari ont présenté le film, en précisant qu’il avait remporté plusieurs prix internationaux, qu’il a été tourné à Marseille, en France, et qu’il met en scène les défis auxquels font face deux jeunes Albanais en migration.

Après la projection, un débat a été organisé avec les participants. À cette occasion, l’ambassadrice Dautllari a pris la parole pour discuter, à partir de la thématique du film, des défis migratoires auxquels la société albanaise a été confrontée au fil de l’histoire, mais aussi de l’intégration, de la contribution et des réussites des émigrés, en mettant en lumière les exemples positifs qu’ils apportent aux sociétés d’accueil.

Les deux ambassades ont accueilli le public avec quelques spécialités traditionnelles albanaises.

L’ambassade d’Albanie tient également à remercier les Archives nationales du film pour leur soutien à cet événement et au-delà.

 

 

De Pristina à Genève : le roman d’Ag Apolloni parle français

L’écrivain kosovar Ag Apolloni a présenté ce 23 mars, au Salon du Livre de Genève, la version française de son roman documentaire Une lueur d’espoir, une lueur d’étincelle, traduit par Sébastien Gricourt, fin connaisseur de la littérature albanaise.

Dans une interview pour Albinfo.ch, l’auteur a déclaré : « Ma participation à ce salon est une manière de présenter et de promouvoir la littérature albanaise dans la diaspora. »

Cette étape marque le début d’un parcours littéraire qui le mènera aussi à Leipzig, Ljubljana, Paris et Athènes, où son roman sera adapté sur scène.

Selon Apolloni, le roman ne traite pas uniquement d’une tragédie kosovare, mais d’une tragédie humaine universelle : « Je n’ai jamais cherché à écrire un roman national, mais une œuvre sur la condition humaine. »

Il souligne aussi l’importance du travail de traduction : « Le texte original présente de nombreux défis linguistiques, mais Sébastien Gricourt a su les dépasser avec précision et sensibilité. »

Enfin, l’auteur conclut avec un message simple mais fort : « Ma présence ici est en soi un message : il faut lire les livres. »

Blerina Kastrati élue à l’Assemblée communale de Carouge, à Genève

“Je n’aurais jamais imaginé, quand j’ai posé le pied pour la première fois en Suisse, qu’un jour je serais élue au Conseil communal de cette magnifique ville.
“Les élections aux assemblées communales des communes du canton et de l’État de Genève se sont tenues aujourd’hui. Un nombre considérable de candidats d’origine albanaise, répartis dans différents partis, étaient en lice pour ces élections.
Albinfo.ch a couvert cette participation, en publiant des portraits et des interviews de plusieurs d’entre eux. Maintenant que les votes ont été comptés, nous avons reçu la joyeuse nouvelle du succès de Blerina Kastrati, candidate du Parti socialiste (PS), qui vient d’annoncer sur les médias sociaux son élection à l’Assemblée communale de la commune de Carouge.
Blerina a 39 ans, est née à Gjakova et vit à Genève, en Suisse, depuis de nombreuses années.Voici le texte intégral avec lequel la nouvelle élue remercie ses électeurs”Ce soir, je suis profondément émue. Je n’aurais jamais imaginé que, lorsque j’ai posé le pied pour la première fois en Suisse, un jour je serais élue au Conseil communal de cette magnifique ville, Carouge (commune du canton et de l’État de Genève).Ce succès n’est pas simplement une question de votes.
Il représente mon histoire, mon parcours, chaque épreuve que j’ai traversée, chaque obstacle que j’ai surmonté et chaque moment où je n’ai pas abandonné. Je suis arrivée dans ce pays avec des rêves et de l’espoir, et aujourd’hui, plus que jamais, je sens que tout cela avait un sens.Ce succès restera à jamais gravé dans mon cœur et mon esprit. Mais, par-dessus tout, ce n’est pas une fin, mais un nouveau départ. Je m’engage à travailler pour vous, pour Carouge, avec dévouement, travail et amour.Un grand merci à tous ceux qui ont cru en moi, qui m’ont soutenu et qui ont voté pour moi. Ce soir, nous célébrons.
Demain, nous commencerons le travail avec détermination et humilité, pour une ville encore plus dynamique, solidaire et proche de ses citoyens.Du fond du cœur, un grand merci pour votre confiance !

Réouverture de l’école albanaise à Gränichen, dans le canton d’Argovie

Après près de huit mois d’interruption, l’école albanaise de Gränichen a repris ses cours.

Il est rapporté que l’Association des enseignants et parents albanais “Naim Frashëri du canton d’Argovie a remporté un autre succès important pour la diaspora albanaise en Suisse, rapporte albinfo.ch.

Après près de huit mois d’interruption, l’école albanaise de Gränichen a repris ses cours, offrant aux enfants albanais de cette région la possibilité de continuer à apprendre leur langue maternelle.

On dit que cette réalisation est le résultat des efforts inlassables de militants éminents de la communauté albanaise, tels que Mme Ilmije Luma, l’activiste Riza Demaj, président du Conseil cantonal, et l’enseignant Vaxhid Sejdiu. La contribution de Mme Ilmije Luma est également particulière, elle qui est la fille du célèbre activiste Milaim Rexha, une figure qui a laissé une empreinte profonde dans l’organisation des écoles albanaises au fil des décennies.

L’enseignante Vjollca Kapsolli, qui a repris la direction de l’enseignement de la langue albanaise, est devenue une figure appréciée des élèves, qui sont désireux d’apprendre l’albanais. À l’école, ils apprennent l’albanais et développent un lien spécial avec leur héritage, gardant vivantes les traditions et l’identité albanaises.

L’enseignement de la langue albanaise aux enfants albanais de la diaspora est plus qu’un besoin éducatif, c’est une opportunité de maintenir les liens avec leur patrie et leur histoire. Les parents de cette communauté font preuve d’un grand dévouement envers l’éducation de leurs enfants dans leur langue maternelle, en les amenant à l’école.

Dans ce voyage important, des élèves comme Flamuri, Shabani, Ajana, Vendimi, Alea, Haneta, Rodoni et bien d’autres ont la possibilité d’apprendre et de préserver la langue albanaise, en en faisant une partie intégrante de leur identité. Ils appellent également les autres enfants à rejoindre l’école et à contribuer à la préservation d’un trésor précieux : la langue de leurs ancêtres.

L’école albanaise de Gränichen est un espace où l’apprentissage et l’amour de la culture albanaise se reflètent dans chaque recoin, renforçant les liens avec la patrie et l’identité albanaise.

Textes scolaires de langue et culture albanaises finalisés pour la diaspora

Les textes scolaires pour la diaspora, intitulés “Langue et culture albanaises”, sont désormais finalisés pour les enfants albanais du Kosovo, d’Albanie, de Macédoine du Nord et de la diaspora. Il s’agit des textes pour l’enseignement de la langue et de la culture albanaises de la 1re à la 9e année.

Cette finalisation a été confirmée après une rencontre entre les ministres de l’Éducation de l’Albanie et du Kosovo, Ogerta Manastirliu et Arbërie Nagavci.

Ce processus a été salué comme un grand pas en avant pour la préservation et le renforcement de la langue albanaise chez les enfants de la diaspora, en leur fournissant des matériaux standardisés, unifiés et soutenus par une meilleure expertise professionnelle.

“Nous venons d’adopter une décision commune concernant le troisième niveau des textes complémentaires pour l’enseignement de la langue et de la culture albanaises. Ces textes sont la base de l’enseignement de la langue et de la culture albanaises pour les enfants de la diaspora. Après avoir terminé les textes complémentaires du premier et du deuxième niveau, voici le texte du troisième niveau pour les classes de la sixième à la neuvième, complétant ainsi le cycle de l’enseignement primaire. Il s’agit d’une nouvelle étape vers l’enseignement standardisé de la langue albanaise, à travers ces textes unifiés et standardisés”, a déclaré la ministre albanaise de l’Éducation, Ogerta Manastirliu.

La ministre kosovare de l’Éducation, Arbërie Nagavci, a déclaré que cette étape faisait suite à la finalisation de l’alphabet commun.

“Après la finalisation de l’alphabet commun, des textes avec lesquels nos jeunes enfants apprennent dans tous les territoires albanais, au Kosovo, en Albanie, dans certaines municipalités de Macédoine du Nord et pour nos enfants de la diaspora, nous avons maintenant finalisé le troisième texte “Langue et culture albanaises”, textes avec lesquels nos enfants apprendront partout, de la première à la neuvième année, complétant ainsi tout le cursus pour l’enseignement de la langue et de la culture albanaises”, a souligné Nagavci.

Les ministres de l’Éducation du Kosovo et de l’Albanie ont également annoncé la décision d’organiser prochainement une olympiade de la langue albanaise entre l’Albanie et le Kosovo.

Le nombre de personnes en surpoids a doublé en Suisse

43 % des adultes en Suisse sont en surpoids, rapporte SRF, selon albinfo.ch. Les statistiques montrent que les hommes sont nettement plus touchés par le surpoids que les femmes.

L’obésité est devenue une maladie répandue, et Anne Katrin Borm en fait l’expérience. Elle est médecin senior au Centre de l’obésité de l’Hôpital cantonal d’Aarau. Le centre reçoit plus de nouvelles inscriptions que jamais auparavant, déclare la spécialiste.

Pour plus d’informations, consultez l’article : https://www.srf.ch/radio-srf-1/adipositas-die-zahl-der-uebergewichtigen-in-der-schweiz-hat-sich-verdoppelt

Comment rendre les réseaux électriques plus flexibles et plus stables : Quand le bâtiment planifie le budget énergétique

Pour garantir la sécurité d’approvisionnement de notre futur système énergétique, il ne suffit pas de développer les énergies renouvelables, il faut aussi des mécanismes de contrôle complexes qui gèrent efficacement la production, l’injection et la consommation. Des chercheurs de l’Empa ont donc développé un algorithme de contrôle prédictif qui optimise la gestion de l’énergie au niveau du bâtiment – sans pour autant restreindre le confort des utilisateurs.

Depuis plus de dix ans, on ne fait pas que parler de la transition énergétique, on y travaille aussi. On le constate régulièrement : Le problème primaire n’est pas la production d’énergie renouvelable, mais la logistique liée à notre système de distribution. Jusqu’à présent, celui-ci était axé sur des installations de production qui injectaient en permanence une certaine quantité d’énergie dans le réseau électrique. Pour que nous puissions à l’avenir couvrir nos besoins en énergie par des sources renouvelables, il faut donc à la fois développer les installations de production et les technologies intelligentes qui garantissent en permanence la stabilité du réseau. En effet, contrairement aux sources d’énergie traditionnelles comme le charbon ou l’uranium, une installation solaire ne produit pas la même quantité d’électricité en permanence : elle est soumise aux conditions météorologiques et surtout au rythme jour/nuit. D’une part, les besoins en énergie doivent donc être minimisés lorsque la production est faible – par exemple la nuit – et, d’autre part, les pics de production doivent être consommés localement afin de ne pas surcharger le réseau électrique.

Pour pouvoir gérer cette logistique complexe, des systèmes automatisés s’imposent. Ils peuvent optimiser la consommation d’électricité sur la base de la production locale, des moyens de stockage disponibles et de la disponibilité du réseau, de manière à garantir en permanence la stabilité du réseau et la flexibilité des consommateurs. Concrètement, cela signifie que grâce à la planification énergétique prévisionnelle, le système du bâtiment garantit que je peux prendre une douche chaude ou cuisiner même si la production d’électricité est insuffisante pour couvrir les besoins réels. Parallèlement, l’énergie surproduite n’est pas nécessairement stockée localement, mais injectée dans le réseau électrique dans la mesure du possible, de sorte que la demande puisse être satisfaite à tout moment.

De la théorie à la pratique : le test au NEST

Afin de démontrer que de tels systèmes automatisés sont adaptés à la pratique, des chercheurs de l’« Urban Energy Systems Lab » de l’Empa ont étudié au NEST dans quelle mesure un bâtiment habité peut réunir sous un même toit différents critères de demande flexibles. L’accent a été mis sur la réduction des émissions de CO2, la flexibilité de la demande en énergie et le confort des habitants. Grâce à un algorithme de contrôle prédictif, l’équipe a réussi à optimiser la gestion de l’énergie au sein du bâtiment avec la configuration suivante : une installation photovoltaïque pour la production d’électricité, un stockage sur batterie, une pompe à chaleur et une station de recharge bidirectionnelle pour les véhicules électriques. L’objectif principal était de minimiser les émissions de CO2 pendant l’exploitation, en privilégiant l’électricité du réseau lorsqu’elle était disponible à partir de sources renouvelables. L’algorithme a appris à prédire le comportement des occupants pendant une semaine.

Le système du bâtiment en tant qu’acteur du système énergétique

Tout d’abord, les chercheurs ont pu montrer que leur système permettait de réduire de plus de 10 % les émissions de CO2 du bâtiment. Il était au moins aussi important de constater que le bâtiment était capable de communiquer à l’avance quand et combien d’électricité il pouvait prélever ou injecter dans le réseau. Cela est particulièrement pertinent lorsque la production ou la demande d’électricité est (trop) importante aux heures de pointe. L’expérience a donc montré que la disponibilité flexible des énergies renouvelables ne pose pas de problème a priori. Toutefois, dans de telles circonstances, il est essentiel de disposer d’informations fiables sur la demande et d’une planification prévisionnelle – deux tâches qu’un algorithme auto-apprenant peut accomplir mieux et de manière plus cohérente qu’un être humain ne pourrait jamais le faire.

Afin de rendre les résultats évolutifs dans les applications correspondantes, les bâtiments doivent donc être numérisés de manière conséquente à l’avenir. Mais pour que l’infrastructure informatique nécessaire ne génère pas elle-même de grandes quantités de CO2, le chercheur de l’Empa Hanmin Cai s’est déjà penché, dans le cadre d’une autre étude, sur l’utilisation de matériel réutilisé, notamment d’anciens smartphones, pour l’automatisation des bâtiments.

Vers le marché via une start-up : transfert de technologie « made by Empa »

Aujourd’hui déjà, Hanmin Cai et sa collègue, Federica Bellizio, préparent de proposer leur technologie sur le marché dans le cadre de leur start-up « Kuafu ». Federica Bellizio a récemment été récompensée par l’« Empa Entrepreneur Fellowship », une bourse destinée aux chercheurs qui souhaitent créer leur propre entreprise. Avec leur système piloté par les données, ils veulent jouer un rôle de passerelle entre les exploitants de réseaux et les fournisseurs d’énergie et contribuer ainsi très concrètement à l’optimisation énergétique et à la décarbonisation dans le secteur du bâtiment.

Descendants d’émigrants suisses : la quête de la nationalité

Un groupe de descendants d’émigrants suisses en Argentine a sollicité la nationalité suisse par le biais d’une pétition, mais leur initiative a été rejetée. Selon la loi suisse sur la nationalité, ce droit se transmet par filiation, mais peut être perdu si les délais légaux ne sont pas respectés.

Le mouvement “Descendants suisses pour la nationalité” demandait que le droit au passeport suisse soit étendu jusqu’à la cinquième génération, mais cette demande a été refusée au motif qu’elle concernerait des millions de personnes.

La requête a été soutenue par plus de 10 000 citoyens suisses vivant à l’étranger sans nationalité, rapporte 20 Minuten. “L’acceptation de la pétition aurait entraîné la naturalisation de millions de personnes”, déclare le conseiller aux États PS Carlo Sommaruga.

Le sénateur Carlo Sommaruga promeut désormais une proposition visant à faciliter l’accès de ces descendants au marché du travail suisse, en suggérant un quota distinct pour les permis de séjour. Il soutient que cela bénéficierait à la fois aux descendants et au marché du travail suisse. Cependant, le Conseil fédéral et d’autres sénateurs, comme Matthias Michel, s’opposent à cette proposition, soulignant que les règles existantes sont suffisantes et que la politique migratoire ne doit pas être complexifiée. En alternative, Michel suggère une procédure de naturalisation simplifiée pour ceux qui souhaitent revenir en Suisse, rapporte albinfo.ch.

Neuchâtel : les étudiants albanais commémorent la guerre du Kosovo à travers la littérature

L’association ANEA, qui rassemble les étudiants albanais de Neuchâtel en Suisse, organise des activités de promotion et de préservation de la culture et des traditions albanaises.

À l’occasion de la Journée de l’indépendance du Kosovo, elle a eu l’honneur d’inviter le professeur Nusret Pllana, qui a donné une conférence précieuse axée sur la guerre du Kosovo et a présenté ses œuvres de journalisme et de documentaire.

Les applaudissements répétés de l’assistance dans la salle ont exprimé fierté et douleur, tandis que l’auteur Nusret Pllana donnait sa conférence intitulée “Adem Jashari – Symbole de résistance, inspirateur de liberté”. Après la conférence, ont suivi la promotion du livre “Les enfants albanais du Kosovo, victimes du génocide d’État de la Serbie 1981/1999”, des auteurs Hanëmshahe Ilazi et Nusret Pllana, et les courts métrages documentaires “Drenusha”, de l’auteur Nusret Pllana, et “Qui tue les enfants ?”, des auteurs Nusret Pllana et Esat Shala.

Cet événement culturel et scientifique, préparé de manière professionnelle par les étudiantes de l’Université de Neuchâtel en Suisse, a fait ressortir un message très clair : notre passé historique, trop douloureux et tragique pendant des siècles, ne doit être oublié sous aucun prétexte, car l’histoire oubliée se répète souvent. Les Albanais, en raison de leur courte mémoire, ont vu leur histoire sanglante et génocidaire se répéter plusieurs fois en un siècle.

En parlant du passé amer de lnation, un étudiant participant à la table ronde a déclaré que “Les étudiants d’aujourd’hui apprécient le chemin parcouru et se souviennent des sacrifices de leurs parents, qui se sont battus et sacrifiés pour donner à leurs enfants un avenir meilleur. En tant qu’étudiants, nous prenons cela comme une force pour construire un avenir plus brillant.”

La table ronde et la soirée ont été organisées par l’association ANEA, notamment par : Artina Kastrati – Présidente ; Liza Morina – Vice-présidente ; Erisa Shala – Secrétaire et Mejreme Thaqi – Trésorière.

Cet événement a eu lieu le 28 février 2025 à l’Université de Neuchâtel et a été un grand succès pour l’association. Plus de 100 participants à la réunion sont repartis fiers de cette soirée, où quatre étudiantes albanaises ont rappelé les sacrifices et les souffrances de notre peuple.

Pour rendre cette soirée possible, le soutien a été apporté par : Prishtina Ticket, (qui a offert deux billets @prishtinaticketnet) ; RB Import Export, (qui a fourni les boissons ; @r.b.import_export) et Ademi Bodenbeläge, (qui a fourni la nourriture. @ademi_bodenbelaege).

Chaque pas, aussi petit soit-il, est une grande valeur pour les étudiants.

La Philharmonie du Kosovo illumine Berne : une célébration de l’Indépendance

La Philharmonie du Kosovo a offert une prestation digne et impressionnante sur l’une des scènes européennes les plus prestigieuses, en donnant un concert festif au Casino de Berne, dans le cadre de la célébration du 17e anniversaire de l’indépendance du Kosovo. En présence de plus de 1 000 spectateurs, parmi lesquels des diplomates, des personnalités culturelles et des membres de la diaspora albanaise, l’orchestre a joué avec une maîtrise artistique, laissant une empreinte indélébile sur la scène musicale suisse.

Un événement qui a réuni diplomatie et culture

Le concert, organisé en collaboration avec l’ambassade de la République du Kosovo à Berne, a rassemblé plus de 80 diplomates et représentants de diverses ambassades, ainsi que des personnalités des institutions suisses. L’une des invitées spéciales était la ministre des Affaires étrangères et de la Diaspora du Kosovo, Mme Donika Gërvalla-Schwarz, qui a salué le concert comme un moment important pour la promotion de la culture kosovare sur la scène internationale.

La soirée s’est ouverte par l’intonation solennelle des hymnes nationaux du Kosovo et de la Suisse, créant une atmosphère festive. L’ambassadeur de la République du Kosovo à Berne, Son Excellence Mentor Latifi, a souligné dans son discours d’accueil les liens forts entre la diaspora albanaise et la patrie.

“Chers compatriotes, votre présence ici aujourd’hui montre clairement le lien fort que vous entretenez avec votre pays d’origine. Vous restez l’un des piliers principaux du développement et du bien-être de notre pays. Je tiens à remercier chacun d’entre vous pour l’engagement dont vous faites preuve, en maintenant vivant le lien avec le Kosovo, en enseignant à vos enfants notre langue maternelle et en investissant pour renforcer et développer davantage notre république. Le chemin a été long jusqu’ici. Il y a 26 ou 27 ans, beaucoup d’entre vous étaient peut-être à Berne, mais pas pour un concert.

À l’époque, vous manifestiez pour la liberté du Kosovo et sensibilisiez le monde à la situation intolérable au Kosovo. Presque rien d’autre ne peut mieux témoigner du respect de notre chemin que la musique (classique). Car, comme disait le grand écrivain français Victor Hugo, “la musique exprime ce qui ne peut être dit et sur quoi il est impossible de garder le silence””, a-t-il déclaré.

La musique, langage de l’âme qui unit les cultures

Sous la direction du maestro Antoine Marguier, le concert a offert un programme artistique varié. La pièce d’ouverture, “Baresha” du compositeur Rexho Mulliqi, a suscité de fortes émotions, reflétant le riche patrimoine musical albanais. La soirée s’est distinguée par l’interprétation brillante de la soprano renommée Besa Llugiqi, qui a envoûté le public avec les arias classiques “Un bel dì vedremo” de “Madama Butterfly” et “È strano… Sempre libera” de “La Traviata” de Giuseppe Verdi. Llugiqi a rempli la soirée d’émotions profondes avec son interprétation de la chanson “Agimet shqiptare” d’Avni Mula.

L’orchestre a poursuivi avec le Concerto pour saxophone, cordes et percussions de Valton Beqiri, où le soliste Vitaly Vatulya a brillé par sa virtuosité. L’interprétation de l’ouverture de l’opéra “Nabucco” de Verdi et de la Symphonie n° 2 du compositeur Kreshnik Aliçkaj a rempli la salle de sons magnifiques. La finale du concert a offert une interprétation envoûtante de la suite n° 2 du “Tricorne” de Manuel de Falla, laissant le public en ovation.

Le directeur de la Philharmonie du Kosovo, Dardan Selimaj, a souligné dans son discours l’importance de ce concert et de l’année jubilaire pour l’orchestre :

“La Philharmonie du Kosovo vit une année exceptionnellement spéciale, c’est le 25e anniversaire de sa fondation, il a fallu beaucoup de travail pour arriver ici. Auparavant, même s’il y avait le désir d’être proche de la diaspora et dans la diaspora, je suis très heureux que nous ayons fait ce concert et j’espère que tous les compatriotes ont apprécié. Ce soir, ce n’est pas un hasard si nous avons invité un chef d’orchestre suisse à diriger l’orchestre en signe de gratitude envers l’État suisse qui, pendant de nombreuses années, a été notre soutien.”

Un message fort de Berne pour le Kosovo

“Quand je vois la croissance et le développement de ma fille, qui est née la même année que la déclaration d’indépendance du Kosovo, je vois beaucoup de similitudes avec notre État. Tout comme elle grandit avec plus de confiance en elle, le Kosovo devient plus indépendant et plus fort sur la scène internationale”, a déclaré l’ambassadeur Latifi.

Après chaque interprétation musicale, le public a éclaté en longs applaudissements et en ovations, exprimant ainsi ses émotions et son admiration pour les interprétations étonnantes de l’orchestre et des solistes.

Ce concert festif a marqué l’un des moments culturels les plus importants pour la diaspora albanaise en Suisse et un point de référence dans la promotion de l’art kosovar sur la scène internationale. La performance de la Philharmonie du Kosovo était une manifestation des valeurs et du patrimoine culturel qui restent vivants dans le cœur des Albanais du monde entier.

Foto. Arben Llapashtica

Le président de la Fédération Suisse de Football “impressionné” par les progrès du football albanais

Le président de la Fédération Suisse de Football, Dominique Blanc, a effectué une visite de deux jours en Albanie. Au cours de cette visite, il a été reçu par le président de la FSHF, Armand Duka, le secrétaire général de la FSHF, Ilir Shulku, et le directeur administratif de la FSHF, Aldi Topçiu.

Le but de la visite était d’échanger des expériences et de discuter de divers projets entre les fédérations, annonce la FSHF.

Le chef de la Fédération Suisse a inspecté les locaux de la “Maison du Football”. Il a vu de près les terrains d’entraînement, le centre d’entraînement de l’équipe nationale, les locaux administratifs internes et le musée, où il a eu l’occasion de se familiariser avec l’histoire du football albanais.

La fédération suisse prévoit de construire un centre sportif, c’est pourquoi le président Blanc était très intéressé à visiter en détail la Maison du Football.

Dans une déclaration pour fshf.org, le président Blanc s’est dit impressionné par les réalisations de la FSHF, en particulier par le projet “Mon uniforme”, où la Fédération offre gratuitement du matériel d’entraînement aux jeunes qui rejoignent le football.

“Tout d’abord, je tiens à vous remercier beaucoup pour l’invitation. Je suis très impressionné par ce que j’ai vu ici, une fédération avec un grand développement, avec des moyens très modernes pour développer le football en Albanie. J’ai tout vu. Je suis particulièrement impressionné par le fait que la Fédération offre gratuitement aux jeunes footballeurs un ensemble complet de matériel de base pour s’entraîner. C’est la première fois que j’entends parler d’une telle chose et je tiens à vous féliciter. J’ai également remarqué que dans chaque secteur du football, il y a un fort développement et une volonté de faire avancer le football. J’ai de très bonnes impressions”, a déclaré le chef de la gouvernance du football suisse, tout en rappelant le match Albanie-Suisse, joué le 11 juin 2016 lors des finales de “l’Euro 2016” à Lens, en France.

https://youtu.be/-MOHAXdNwkA 

“Je dirais que l’histoire la plus intéressante que j’ai avec le football albanais est le fameux match contre la Suisse en 2016 en France, où votre équipe nationale a participé pour la première fois aux finales d’un Championnat d’Europe. Un match fantastique à Lens entre l’Albanie et la Suisse. Il ne faut pas oublier que nous avons de nombreux Albanais qui vivent en Suisse. Lors de ce match, il y avait des joueurs d’origine albanaise sur le terrain avec la Suisse. Le match était d’un très haut niveau, il y avait aussi beaucoup d’émotion. Et c’est l’amitié que le football nous a offerte à l’époque”, a souligné Dominique Blanc.

Le Conseil fédéral rejette l’initiative visant à supprimer le plafond des rentes AVS pour les couples mariés

Lors de sa séance du 7 mars 2025, le Conseil fédéral a adopté le message concernant l’initiative populaire «Oui à des rentes AVS équitables pour les couples mariés – Pour enfin en finir avec la discrimination du mariage!». L’initiative demande de supprimer le plafonnement des rentes pour les couples mariés dans l’assurance-vieillesse et survivants et dans l’assurance-invalidité. Le Conseil fédéral recommande au Parlement de rejeter l’initiative sans lui opposer de contre-projet. Imposer à l’AVS une charge supplémentaire d’environ 3,6 milliards de francs en 2030 selon les projections en plus des coûts de la 13e rente et de l’évolution démographique aggraverait sa situation financière.

Déposée le 27 mars 2024 par le parti Le Centre, l’initiative «Oui à des rentes AVS équitables» demande la suppression du plafond des rentes pour les couples mariés dans l’AVS et l’AI. Selon la réglementation actuelle, les rentes des assurés mariés sont plafonnées à 150% de la rente maximale correspondante, soit 3780 francs pour les personnes qui ont toujours cotisé à l’AVS. Cela concerne environ 90% des couples mariés. Par conséquent, leurs rentes AVS et AI peuvent être inférieures à celles cumulées des couples non mariés. L’initiative demande également que le Conseil fédéral révoque l’exemption de cotisation pour le conjoint non actif si les dispositions législatives d’exécution n’entrent pas en vigueur trois ans après son acceptation. Actuellement, les personnes mariées sans activité lucrative sont exemptées de cotisation lorsque leur conjoint paie au moins le double de la cotisation minimale. L’initiative permettrait d’améliorer les rentes des couples mariés dont le revenu annuel moyen déterminant AVS est supérieur à 90 720 francs (état: 2025). Par contre, les rentes des ménages à faible revenu et celles des personnes non mariées, veuves ou divorcées ne seraient pas améliorées.

Le Conseil fédéral recommande de rejeter l’initiative

Le Conseil fédéral rejette l’initiative, car il estime que les couples mariés bénéficient d’une bonne protection sociale dans l’AVS, avec diverses mesures favorables qui leur sont réservées et qui contrebalancent les désavantages liés au plafonnement de leur rente. Les couples mariés bénéficient ainsi de prestations de l’AVS et de l’AI auxquelles les concubins n’ont pas droit. Les revenus réalisés durant les années de mariage sont partagés à parts égales entre les conjoints en cas de divorce, de décès, mais aussi lorsque les deux conjoints ont droit à une rente. Les veufs et les veuves ont droit à un supplément de veuvage de 20% ajouté à leur rente de vieillesse ou d’invalidité et les rentes de veuves et de veufs ne sont accordées qu’à la condition d’avoir été marié.

L’acceptation de l’initiative, avec la suppression du plafonnement des rentes et la suppression de l’exemption de cotisation pour le conjoint sans activité lucrative, entraînerait par ailleurs une augmentation des dépenses annuelles de l’AVS d’environ 3,6 milliards de francs en 2030 et d’environ 4,1 milliards de francs en 2035 selon les projections. La Confédération devrait prendre en charge environ 770 millions de francs en 2030 et 870 millions de francs en 2035 (la part de la Confédération dans le financement de l’AVS s’élève selon le droit en vigueur à 20,2%). Or l’initiative ne prévoit aucun financement pour couvrir ces coûts supplémentaires et l’AVS ne dispose pas des ressources financières nécessaires pour les assumer. Pour faire face aux dépenses que l’initiative entraînerait et en fonction de l’objectif financier à définir, il faudrait par exemple relever les cotisations salariales de 0,6 point de pourcentage ou augmenter la TVA de 0,8 point de pourcentage.

En cas d’acceptation de cette initiative, l’ensemble de la population devrait supporter les coûts supplémentaires, y compris les bas revenus ou les personnes seules, veuves ou divorcées qui ne bénéficieraient en revanche d’aucune amélioration de leur rente, alors que ce sont elles qui sont le plus menacées par la pauvreté. Imposer à l’AVS une charge supplémentaire en plus de celles de la 13e rente et de l’évolution démographique aggraverait par ailleurs sa situation financière. Pour toutes ces raisons, le Conseil fédéral recommande au Parlement de rejeter cette initiative.

L’UE enregistre une chute record des naissances

Le nombre de bébés nés dans l’Union européenne a chuté de 5,4 % pour atteindre 3,67 millions en 2023, la plus forte baisse depuis des décennies, selon les données officielles publiées vendredi, soulignant les problèmes démographiques du bloc.

Le taux de fécondité dans les 27 pays de l’UE était de 1,38 naissances vivantes par femme, contre 1,46 en 2022 et bien en dessous du “niveau de remplacement” de 2,1, auquel une population est stable.

“Il s’agit de la plus forte baisse annuelle enregistrée depuis 1961”, première année pour laquelle des données globales sont disponibles dans l’ensemble de l’UE, a déclaré l’agence statistique du bloc, Eurostat, à propos de la chute des naissances, rapporte albinfo.ch.

Les naissances ont régulièrement diminué en Europe depuis le milieu des années 1960, n’enregistrant que quelques modestes reprises occasionnelles au cours des 20 dernières années, selon l’agence statistique de l’UE.

En conséquence, la population du bloc vieillit rapidement et certains pays sont confrontés à une pénurie de main-d’œuvre à un moment où les avantages de la droite ont poussé de nombreux gouvernements à réprimer l’immigration.

En 1964, un nombre record de 6,8 millions d’enfants sont nés dans le bloc, soit près de deux fois plus qu’en 2023, selon Eurostat.

La Bulgarie a enregistré le taux de fécondité le plus élevé de l’UE en 2023, avec 1,81, suivie de la France avec 1,66 et de la Hongrie avec 1,55.

À l’autre extrémité de l’échelle, on trouve Malte, avec 1,06 naissance par femme, suivie de l’Espagne avec 1,12 et de la Lituanie avec 1,18.

L’âge moyen auquel les femmes ont leur premier enfant a continué d’augmenter, s’établissant à 29,8 ans, contre 28,8 en 2013, a indiqué Eurostat.

Bien qu’il y ait eu plus de décès que de naissances, la population totale de l’UE a augmenté de 1,6 million pour atteindre 449,2 millions de personnes en 2023, en raison de la migration.

Le Conseil fédéral prend une nouvelle mesure de blocage à l’encontre des avoirs en Suisse de l’entourage de Bachar el-Assad

À sa séance du 7 mars 2025, le Conseil fédéral a décidé d’un nouveau blocage des avoirs de l’ancien président syrien Bachar el-Assad et de son entourage. Le gouvernement Assad est tombé en décembre dernier, après 24 ans au pouvoir. Le Conseil fédéral veut ainsi s’assurer, qu’indépendamment de l’évolution des sanctions, aucun avoir de l’ancien gouvernement Assad ne puisse être transféré hors de Suisse.

Le 18 mai 2011, sur la base de la loi sur les embargos, la Suisse a décidé de se rallier aux sanctions que l’Union européenne a prises à l’encontre de la Syrie en raison de la répression violente de la population civile par les forces armées et de sécurité syriennes. Une partie de ces sanctions concerne le blocage de valeurs patrimoniales. En Suisse, des valeurs patrimoniales de l’ordre de 99 millions de francs, dont environ deux tiers appartiennent à des membres de l’ancien gouvernement de Bachar el-Assad et de son entourage, sont bloquées dans ce cadre.

En imposant un blocage supplémentaire, le Conseil fédéral veut empêcher que ces avoirs d’origine potentiellement illicite soient débloqués, quelles que soient les évolutions en matière de sanctions. Il entend également bloquer les avoirs d’origine potentiellement illicite détenus par cinq autres personnes en lien avec l’ancien gouvernement syrien. Ces mesures sont instituées par la voie d’une ordonnance fondée sur la loi fédérale sur le blocage et la restitution des valeurs patrimoniales d’origine illicite de personnes politiquement exposées à l’étranger (LVP ; RS 196.1).

Le Conseil fédéral prend ainsi toutes les mesures nécessaires pour éviter que les avoirs liés à Bachar el-Assad soient transférés hors de Suisse avant que leur licéité ne soit examinée par la justice. S’il s’avère, lors de futures procédures pénales et d’entraide judiciaire, que les avoirs sont effectivement d’origine illégale, la Suisse entend les restituer à la population syrienne.

Ces mesures visent des personnes qui, sous le régime autocratique de Bachar el-Assad et de son père Hafez el-Assad, ont occupé une fonction publique ou qui, pour des raisons familiales, personnelles ou professionnelles, étaient proches de ce gouvernement. Le blocage concerne tous les avoirs des personnes mentionnées dans l’annexe de l’ordonnance de blocage. Celle-ci entre en vigueur aujourd’hui, avec effet immédiat, et est valable, jusqu’à nouvel avis, pour une durée de quatre ans.

Xherdan Shaqiri réalise sa meilleure saison en carrière avec le FC Bâle

Les statistiques ne mentent pas: Xherdan Shaqiri (33 ans) réalise la meilleure saison de sa carrière, rapporte albinfo.ch. Avec 23 buts en championnat et en coupe, le capitaine de Bâle a dépassé tous ses records en Allemagne, en Angleterre et aux États-Unis. Mais son retour à Bâle n’était pas seulement une bonne décision pour Shaqiri. Son retour est une bénédiction pour Bâle.

Après une saison difficile et totalement infructueuse, Bâle se bat enfin à nouveau pour le titre. C’est principalement grâce à Shaqiri. Aucune équipe de la Super League suisse ne dépend autant de la performance d’un joueur que Bâle. Si Shaqiri marque ou fait une passe décisive, Bâle gagne presque toujours. Le leader de la Super League a une moyenne de 2,42 points par match lorsque Shaqiri est impliqué dans un but.

Si Shaqiri ne marque pas ou ne fait pas de passe décisive, la moyenne de Bâle est beaucoup plus faible. En huit matches de championnat, Shaqiri n’a pas réussi à marquer ou à faire une passe décisive. Et Bâle n’a remporté qu’un seul de ces matches. En octobre dernier, il a battu St. Gallen 2-1, grâce à un but à la dernière minute de Kevin Carlos. Sans la contribution de Shaqiri avec des buts ou des passes décisives, Bâle gagne 0,75 point par match.

Mais avant la phase décisive du championnat, le joueur aux 125 sélections pour la Suisse souffre de problèmes de santé pour la première fois. Le week-end dernier, Shaqiri s’est tenu la cuisse à plusieurs reprises lors du match contre Sion. L’entraîneur Fabio Celestini l’a sorti du terrain après une heure de jeu.

“C’est ce qui avait été convenu à l’avance”, a déclaré l’entraîneur de Bâle par la suite. L’équipe a eu trois matches en huit jours.

Mais quelle est la gravité des problèmes de Shaqiri ? Jeudi matin, le joueur offensif a quitté le terrain tôt lors d’un match d’entraînement. Mais quelques minutes plus tard, Shaqiri a repris l’entraînement. La courte pause était pour contrôler la charge de travail.

C’est l’une des principales raisons pour lesquelles Shaqiri n’a manqué aucun match cette saison en raison de blessures. Il n’avait pas réussi cela depuis ses débuts de carrière, alors qu’il était également à Bâle.

Le staff technique de Bâle a progressivement remis Shaqiri en forme à l’automne. C’est précisément le fait que Shaqiri soit exempt de blessures qui est nécessaire à Bâle s’il veut remporter son premier titre de champion suisse depuis 2017. Depuis son retour à Bâle, Shaqiri a inscrit 11 buts et délivré 12 passes décisives en 25 apparitions.