Katër studentë të gjimnazit Burier, në komunën e La Tour-de-Peilz, mësuesi i tyre në mes, dhe animatori i radios Jonas Schneiter . Foto nga Marie Deschenaux
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Carnet de route au Kosovo (1): départ dans la nuit pour Prishtina
Étrange atmosphère que celle d’un aéroport à 4 heures du matin. Une excitation générale dans un rythme engourdi qui convient parfaitement à la petite équipe que nous formons. Les étudiantes qui nous accompagnent sont regroupées vers Jacques, leur professeur. Elles affichent le même sourire que quelques mois auparavant, au moment où elles remportaient le concours qui leur permet de partir aujourd’hui au Kosovo, sur le terrain des actions de l’ONG Terre des hommes. Leur manière très fraiche et drôle d’aborder le thème grave des droits de l’enfant avait unanimement séduit le jury. Les voilà maintenant équipées de leur casquette de l’ONG prêtes à monter à bord d’un vol de deux petites heures qui promet pourtant de nombreuses turbulences, d’ordre émotionnel essentiellement.
Situation sensible
Indépendant depuis 2008, le Kosovo n’est toutefois pas reconnu internationalement et les tensions ethniques demeurent vives. Ce climat politique a des incidences fortes sur la situation sociale et économique. La pauvreté et le taux de chômage sont élevés, ce qui augmente les risques d’exploitation et de trafic. Les enfants y sont particulièrement vulnérables, surtout ceux issus des communautés défavorisées (Roms, Ashkali et Egyptiennes) qui n’ont pas accès à l’éducation ou qui quittent l’école tôt pour pouvoir mendier. C’est notamment auprès de ces enfants que nous passerons plusieurs jours afin de comprendre quels sont les défis que Terre des hommes relève au quotidien pour améliorer leur situation. Nous essayerons aussi de saisir pourquoi ce pays possède le taux de mortalité infantile le plus haut d’Europe et comment il est possible que 5% des enfants y souffrent de malnutrition. Mais, à en croire, ce que j’ai déjà vu du programme, nous verrons aussi à quel point des enfants et des familles s’engagent pour changer cette situation.
C’est mon premier voyage en tant qu’ambassadeur de Terre des hommes et je m’en réjouis tant que je suis même capable de sourire au douanier suisse même si nous n’avons toujours pas trouvé de café et qu’il n’est pas encore six heures du matin.
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