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Tirana: plus de 30 universités ont fermé

Le premier ministre Edi Rama a fait savoir que plus 32 mille diplômes ont été délivrés par des universités privées, alors que 900 autres l'ont été pour les étrangers. Le ministre assimile cela à de la corruption.

Le gouvernement d’Albanie a pris la décision de fermer plus de 30 écoles et universités privées et publiques, afin de mettre fin aux diplômes immérités. La décision de ne pas accréditer ces institutions a été prise par le ministère de l’éducation. Cette action a fait l’objet d’objections auprès de l’opposition.

Le rapport pour la vérification des critères sur la légalité des institutions de l’enseignement supérieur, public et privé. 

La ministre de l’éducation Lindita Nikolla et le premier ministre Edi Rama ont pris part à ces actions. Il se dit qu’une des institutions académiques appartient à la ministre elle-même.

Au total, 18 universités privées et 9 filiales, pour lesquelles une suspension est demandée. Pour d’autres institutions, surtout privées, il a été proposé de supprimer leur licence et de suspendre leur activité jusqu’à un an. Le rapport propose de fermer l’académie des arts de Shkodra et certaines branches de l’université de Tirana.

Ces mesures arrivent en conséquence du non-respect des critères légaux de la part de ces écoles et des universités, définies par la loi et qui n’ont aucun rapport avec le processus d’accréditation, qui doit normalement débuter en décembre.

Selon BW, les étudiants de ces institutions qui doivent fermer seront admis sur la base des critères des universités publiques et privées. Le ministère de l’éducation a expliqué que les diplômes délivrés par ces universités seront encore reconnus.

Les institutions suivantes ont été sanctionnées : l’Académie des arts à Shkodra, avec deux de ses branches dans différentes villes : l’Université agricole à Gjirokastër et l’Académie pédagogique à Tirana. Le Collège professionnel des sports à Fier, l’Université « Kristal », l’Université « Vitrinat », l’Université « Justiniani I », la Haute école « Nena Mbretereshe Geraldine » ; la Haute école américaine de Tirana, la Hauté école internationale de Tirana, la Haute école « Ilyria » et bien d’autres.

La ministre de l’éducation a souligné que ceci n’était que le premier pas vers un établissement propre de la loi dans l’éducation. « Nous ne pouvons permettre à autant d’institutions d’avoir autant de problèmes avec les critères légaux. Ceci n’est que le début » a-t-elle insisté.

Le premier ministre Edi Rama a expliqué que ce seul test de la loi a mis en évidence le niveua de corruption dans laquelle baignaient des dizaines d’ hautes institutions pédagogiques. « Plus de 32 milles diplômes ont été produites par les universités privées. Nous avons délivré 900 diplômes à des étrangers alors qu’aucune leçon n’est dispensées en langue étrangère », a indiqué Rama.

Le président du parti démocratique, Lulzim Basha, a affirmé que le projet d’Edi Rama de fermer les branches de certaines universités publiques sans avertissement ni transparence a suscité un choc psychologique énorme. Une telle action va coûter très cher à des centaines de familles albanaises.

Selon Basha, l’incapacité et l’irresponsabilité de ce gouvernement rend la vie et le futur des Albanais de plus en plus flous.

Par ailleurs, des dizaines d’universités ont ouvert leur portes au Kosovo et en Albanie durant les deux dernières décénnies. Des milliers de personnes ont obtenu des diplômes de la part de ces universités. À ces dernières se sont opposés plusieurs individus travaillant dans le domaine des scienceses principalement ,car le niveau des cadres qu’elles forment est jugé comme étant  beaucoup trop faible.