Kosovare Asllani est la deuxième femme d’origine kosovare à gagner une médaille olympique informe albinfo.ch.
Je jeune femme s’est qualifiée avec l’équipe nationale de football féminin suédois. Les Suédoises ont battu le Brésil en demi-finale aux tirs au but après le match terminé 0-0.
“Nous l’avons fait, nous sommes en finale. Une finale olympique historique “, a écrit Kosovare Asllani dans Instagram.
Pour rappel, une médaille olympique avait déjà été remportée par la jeune femme d’origine kosovare, Fatmire Bajramaj. Cette dernière jouait avec l’équipe nationale allemande de football des femmes.
La championne du monde de judo Majlinda Kelmendi portera le drapeau kosovar lors des Jeux Olympiques qui se tiendront au Brésil. Avant de partir pour Rio, le Président a décoré les huit athlètes de la médaille présidentielle du mérite.
Il a souhaité bonne chance aux athlètes kosovars olympiques, et a déclaré que le fait que le Kosovo participe aux Jeux olympiques pour la première fois en tant qu’état est déjà une victoire historique.
« C’est un moment historique, notre rêve s’est réalisé. Nous avons du respect pour tous les athlètes et les personnes qui y ont contribué, en gardant toujours vivant le rêve d’une victoire olympique, car nous participerons d’égal à égal avec les autres pays. Nous aurons le plaisir de voir notre drapeau flotter au vent à Rio », a déclaré Thaçi.
Majlinda Kelmendi, Nora Gjakova, Rita Zeqiri, Vijona Kryeziu, Musa Hajdari, Qëndrim Guri, Urata Rama et Lum Zhaveli, tous décorés par le Président Hashim Thaçi, ont promis de faire de leur mieux pour rapporter un maximum de médailles de Rio.
Parmi les personnes ravies de cette première participation du Kosovo aux Jeux olympiques, on retrouve aussi le président du Comité olympique du Kosovo, Besim Hasani.
« Cette journée, je l’ai longtemps attendue. Je remercie chaque sportif pour sa contribution. Nous partons pour Rio avec un esprit de champion, parce que nous avons deux athlètes médaillés olympiques et des champions du monde et d’Europe. Chaque résultat est une victoire pour nous. Maintenant, nous sommes égaux aux autres et cela me rend fier. Personne ne peut plus nous empêcher d’aller chercher les médailles aux Jeux olympiques », a déclaré Besim Hasani.
A la longue liste des champions sportifs albanais, composée majoritairement de footballeurs et de boxeurs de toutes les catégories, il manquait à ce jour de champions de natations. Arti Krasniqi, 17 ans, comble ce vide.
Lors d’un championnat de natation pour les jeunes, organisé à Berlin en Allemagne du 21 au 25 juin, Arti Krasniqi a remporté la médaille d’argent en 400m nage libre de sa catégorie. Il a parcouru la distance en 4 minutes 2 secondes et 38 centièmes de secondes. Daniel Pinneker, qui a reçu la médaille d’or, n’a été que 15 centièmes de seconde plus rapide que Krasniqi.
Arti a grandi en Allemagne, à Pinnenberg, et vit à Hambourg.
Liridon Gashi a 24 ans et depuis sa naissance, il souffre de la myopathie de Duchenne, une maladie musculaire. Cette maladie se présente uniquement chez les hommes, et frappe avec une incidence de 1 cas pour 5000 naissances. La conséquence en est que Liridon ne peut pas bouger son corps à partir du cou, est-il écrit dans l’aarauer-nachrichten.ch.
Malgré cela, Liridon est courageux. Il joue au hockey dans un club pour fauteuils roulants.
« Mes muscles deviennent de plus en plus faibles », explique Liridon, qui jusqu’à ses 10 ans était capable de marcher, rapporte albinfo.ch. « Mais un jour, je ne pouvais plus marcher », dit-il. Depuis il est en fauteuil roulant, mais avec l’aide de sa famille il parvient à fait face aux difficultés quotidiennes.
Après avoir regardé un match de hockey pour personnes handicapées, Liridon, qui avait 10 ans à l’époque, a décidé d’y jouer. Avec un groupe d’amis, il a fondé à Aarau un club de hockey pour les personnes handicapées.
« J’aimerais beaucoup représenter l’équipe suisse. Mais c’est un peu trop pour moi », admet-il.
Sinon, Liridon, est très actif. Il suit régulièrement les matchs de tennis de Federer. Il est fan du FC Bâle et cinéphile. Liridon est mécontent du fait qu’à Aarau il ne peut pas se rendre dans la plupart des bars, car ils ne sont pas équipés pour accueillir les personnes handicapées.
Le garçon, doté d’une forte volonté, est né au Kosovo. Il est binational et engagé politiquement avec le PS. Bientôt, il commencera un cours pour apprendre l’anglais. En dépit de ses engagements, il est incapable de jouer plus d’une fois par semaine au hockey.
Il explique jouer au hockey avec les mains et les pieds. « La plupart d’entre nous ne peuvent pas bouger leurs bras. Pour cette raison, nous utilisons des bâtons qui sont fixés à nos fauteuils roulants. Je suis gardien de but. Le hockey me donne de la force », dit-il.
À la maison, il vit avec sa mère, ses frères et sœurs. « Je suis dépendant au jour le jour, et ce n’est pas toujours facile ». Mais cependant, il reçoit régulièrement l’aide de l’association Spitex. Même si la maladie le suit à chaque étape, Liridon se bat.
Boksieri kosovar Arnold Gjergjaj së shpejti do të hap klubin në Pratteln, kanton Bazel në Zvicër. Kampioni i Evropës në peshën e rëndë, po mendon edhe për të ardhmen e tij, pas karrierës në boksin profesionist.
Që prej tre muajsh Arnoldi është duke punuar për hapjen e klubit të tij për fitnes dhe boks. Çdo ditë prej orës 7 të mëngjesit e deri në orën 9 të mbrëmjes, përveç të dielave, boksieri i peshave të rënda së bashku më vëllanë e tij punojnë në Hertnerstrasse në Pratteln për të realizuar ëndrrën e tij. Qendra e cila do të quhet “Arnold Boxfit4133” do të hapet më 23 janar, shkruan 20min, transmeton “albinfo.ch”.
Gjatë vizitës në vendin ku është duke u ngritur qendra, Arnoldi, “The Cobra” tregon me krenari instalimin e ngrohjes. “Këto i kam instaluar vet”, thotë ai. Gjergjaj është shkolluar për montimin e ngrohjeve, por përkushtimi i madh dhe arritjet e tij në karrierën e boksit kanë bërë që ai për një kohë të gjatë të mos e ushtrojë këtë profesion.
“Ishte kënaqësi të punoja me të”, thotë ish shefi i ti, tashmë 78 vjeçar i cili po mundohet ta ndihmojë atë. Shumë miq dhe familjarë të Arnoldit po sakrifikojnë kohën e lirë dhe pushimet e tyre për ta ndihmuar. Vëllai i tij merret me ndërtim, ndërsa dhëndrri e shtron dyshemenë e re.
Deri në hapjen e qendrës kanë mbetur edhe afro dy javë. Gjergjaj thotë se është dashur të punohet çdo gjë e re, kati i ri, muret, dushet, ngrohja, dyshemeja, izolimi dhe të gjitha të tjerat, por ai premton se gjithçka do të jetë gati, përcjell “albinfo.ch”.
Qëllimi mbetet titulli i botës
Përkundër faktit se ai që tash ka filluar të mendojë edhe për të ardhmen pas boksit, megjithatë për boksierin e 29-të më të mirë në botë, qëllimi kryesor mbetet titulli i kampionit.
“Qëllimi im është titulli i kampionit”, thotë ai. “Unë dua që edhe pas përfundimit të karrierës të qëndroj në profesionin tim dhe t`ua mësoj boksin të tjerëve”.
“Boxfit” nuk e ka për qëllim të vizitohet vetëm nga boksierët. Siç e tregon dhe vetë emri, aty ka edhe gjëra të tjera të fituesit. Dhe padyshim kjo është e mirë edhe për femrat. “Trajnimet për femra janë gjithmonë të mirëseardhura” është shprehur Arnoldi
Depuis trois mois Arnold travaille à l’ouverture son club de fitness et de boxe. A Pratteln, tous les jours sauf le dimanche, de 7 heures à 21 heures, le boxeur et son frère œuvrent à la réalisation de ce rêve. Le centre, qui sera appelé « Arnold Boxfit4133 », ouvrira le 23 janvier, écrit le journal 20 minutes.
Gjergjaj est formé comme installateur en chauffages, mais sa carrière de boxeur fait que depuis longtemps il n’avait pas exercé cette profession. Au cours de la visite du site de construction du centre, Arnold « Le Cobra » montre fièrement les installations de chauffage. « Je les ai installées moi-même » dit-il.
Sa famille et de nombreux amis sacrifient leur temps libre et leurs vacances pour lui venir en aide. Son frère s’occupe de la construction, tandis que son gendre se charge du plancher. Il reste près de deux semaines avant l’ouverture du centre.
L’objectif reste le titre mondial
Malgré le fait que désormais il a commencé à préparer son avenir, pour le 29e meilleur boxeur au monde l’objectif principal reste le titre de champion.
« Mon objectif est le titre de champion, mais à la fin de ma carrière professionnelle je voudrais enseigner la boxe aux autres ».
« Boxfit ne vise pas que les boxeurs. Comme son nom l’indique, il y aura aussi d’autres types d’activités sportives. Et évidemment il s’adresse aussi aux femmes, qui sont toujours les bienvenues », a déclaré Arnold.
Bien qu’en 2015 il y ait eu une amélioration par rapport aux années précédentes, les chiffres montrent encore que le Kosovo est à la dernière place en termes de taux d’emploi. En ce qui concerne les années précédentes, le taux de chômage a légèrement diminué, passant de 30,9 % à 30,0 % entre 2012 et 2013, pour ensuite augmenter à 35,3 % en 2014.
Toutefois, en ce qui concerne l’année 2015, l’Agence des statistiques kosovare n’a pas encore publié de chiffres officiels sur le nombre des personnes ayant un emploi.
Le Directeur du Département des statistiques sociales, Bashkim Bellaqa, n’a pas voulu dévoiler les données pour l’année 2015. Mais il est convaincu que le taux de chômage en 2015 a diminué.
« Nous avons les données sur le marché du travail en 2015, mais elles ne sont pas encore publiées. Il s’agit de données trimestrielles, l’évolution du taux d’emploi et de chômage en 2015 a une tendance positive, nous avons donc une diminution du taux de chômage et une croissance de l’emploi, mais l’on publiera les données définitives en 2016 », a déclaré M. Bellaqa.
Bellaqa a dévoilé qu’en 2014, parmi la population de 1 811 000 résidents du Kosovo en âge de travailler, seuls 1 202 000 habitants exerçaient un emploi. Mais, selon M. Bellaqa, la caractéristique du Kosovo est que le taux de chômage est particulièrement marqué chez les plus jeunes, âgés de 15 à 24 ans, où il atteint les 61 %.
« Un autre problème est que 71,6 % des personnes sont employées sur des contrats temporaires alors que seuls 28,4 % des contrats sont de durée indéterminée », a-t-il ajouté.
Selon les statistiques, le Kosovo continue à être le pays avec le plus faible taux d’emploi de la région, suivi par la Bosnie avec 27. 5 % de chômeurs et la Serbie avec 18,9 %.
L’attaquant kosovar, Albert Bunjaku, a été nommé capitaine de l’équipe du football club de Saint-Gall, pour la nouvelle saison qui a commencé dans la ligue suisse. Il est très satisfait et espère qu’avec son équipe la saison sera pleine de réussites. « Je suis heureux et fier d’être le capitaine d’une aussi magnifique équipe » a déclaré M. Bunjaku aux médias suisses.
Avant de revenir en Suisse, Bunjaku a joué pour le SC Paderborn, Rot-Weiss Erfurt, Nuremberg et Kaiserlautern. Il n’a pas connu que des succès, mais la passion pour le football la poussé à ne pas s’arrêter. Dans l’équipe du SC Paderborn il a passé des moments difficiles et s’est ensuite trouvé sans travail.
Depuis un an, et suite à son aventure en Bundesliga allemande, il est revenu en Suisse. L’attaquant représentant du Kosovo perçoit son passage à l’équipe du FC Saint-Gall comme un avantage pour sa carrière. « Mon retour en Suisse est un pas en avant et j’espère dans un futur proche pouvoir contribuer encore plus pour mon équipe » a-t-il dit.
Au cours de l’année 2012-2013, il a été capitaine de l’équipe de Kaiserlautern.
Pendant sa carrière, le footballeur originaire de Gjilan a joué sous les couleurs de l’équipe nationale suisse, et avait été sélectionné pour la coupe du monde de 2010 en Afrique du Sud. Depuis 2014, il fait partie de la sélection de l’équipe nationale du Kosovo.
À chaque fois qu’il ressent de la nostalgie pour le pays de ses ancêtres, le jeune albanais de mère croate, joue du tchiftéli et chante des chansons de geste. Dans sa chambre il garde précieusement un tchiftéli et un sharki (instrument à cinq cordes).
Près de ces instruments, Naim Fejzaj a aligné des dizaines de médailles et de trophées gagnés lors des épreuves d’un sport que les montagnards suisses connaissent bien, le Schwingen. À côté des médailles se trouve le portrait de l’humaniste albanaise, Mère Theresa, les vers de Naim Frashëri, « Plavë e Guci », mais il y a aussi le drapeau croate et un emblème suisse. Naim parle couramment Albanais. « C’est mon père qui me l’a appris » dit-t-il. « Avec lui on s’exprime en Albanais, avec ma mère en Croate et en dehors de chez moi en Suisse allemand ».
Le jeune homme pèse non loin des 110 kg. Un poids utile pour affronter les géants suisses du sport Schwingen. « Ce sport ressemble à la lutte et à l’acrobatie », explique Naim.
Grandir au milieu d’appartenances nationales et religieuses différentes
Le succès de cet homme puissant qui a souvent semé la peur chez ses adversaires dans le ring résulte de la combinaison de l’éducation avec la discipline suisse, l’intelligence croate et la vaillance albanaise. Ces qualités ont fait de lui l’homme qu’il est aujourd’hui et il dévoile avec fierté son identité cosmopolite.
« Je n’arrive pas à imaginer comment serait ma vie si j’étais seulement Albanais ou seulement Croate. Moi, cette double appartenance je la perçois comme quelque chose de positif, car je suis polyglotte et je peux me sentir chez moi et avoir des amis dans les deux pays », ajoute le jeune de 20 ans, qui a grandi dans une famille ou coexistait deux religions différentes.
N’oublie jamais ton identité et tes origines
Enfant, j’ai toujours aimé passer les vacances d’été au Kosovo. Je voyais ma famille, mon grand-père et les cousins. Je me rends au Kosovo chaque année, et j’aime particulièrement Peja et Radavci, lieu de naissance de mon père », conte le jeune homme originaire de Peja.
Naim parle avec fierté de ses vacances au Kosovo, des relations chaleureuses avec la famille à Radavc de Peja et du conseil que son père lui a donné « Tu vis ici mais n’oublie jamais tes racines ». « Je suis né en Suisse mais jamais je n’oublierai mes origines et je prendrai soin de les transmettre à mes enfants » répond Naim à la question de savoir comment il voit le fait qu’il a des parents mixtes.
Lutteur et handballeur épanoui
Son père, Murtezaj, est un joueur d’échecs passionné qui a épousé il y a 23 ans sa femme croate, Evica. Leur fils est connu comme un sportif brillant qui aime la lutte mais seulement la lutte sportive. « Dans ce sport tu peux te montrer coriace avec ton adversaire et à la fin du match se séparer de manière amicale » dit-il sur ce sport pratiqué par de nombreux Suisses.
« Le sport est tout pour moi. Je m’entraîne pendant 2 heures, 4 à 6 fois par semaine. Naim est aussi connu comme un bon handballeur dans la deuxième ligue (BSG Vonderland) de l’équipe Heiden AR.
Pour le moment il exerce le métier de mécanicien et plus tard il souhaite faire des études, se marier et créer une famille avec sa compagne.